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Dans le chapitre précédent, j'ai présenté deux trajectoires de matériaux en montrant com-ment ceux-ci étaient munis de dispositifs leur permettant de répondre à une suite d'exigences assez clairement formalisées. À travers ces deux exemples, j'ai évoqué plusieurs cas de figure sur l'origine de ces exigences. Certaines d'entre elles se posent comme des critères a priori. C'est le cas par exemple des exigences fondamentales stipulées dans le règlement européen n°305/2011. Dans ce cas-là, il n'y a pas à discuter : les producteurs de matériaux sont obligés d'y répondre. D'autres exigences émergent en même temps qu'un matériau est mis sur le marché du matériau. C'est ce que j'ai évoqué à propos des granulats de béton, dont l'expansion a donné lieu à des études qui ont redéfini et imposé certains critères, qui n'existaient pas avant l'arrivée des granulats de béton, ou du moins pas tout à fait sous la même forme.

Les deux exemples portaient sur des matériaux portés par des acteurs disposant de moyens considérables, et capables de mettre au point des dispositifs répondant à toutes ces exigences. J'ai même indiqué des cas où ces acteurs parvenaient à peser sur la mise au point des exigences elles-mêmes. C'était le cas notamment des comités de normalisation du bois, auxquels parti-cipent des producteurs concernés qui travaillent à la définition des critères qui seront imposés à leurs propres produits. Dans ce qui suit, je vais m'intéresser à des situations quelque peu diffé-rentes. Il s'agira de suivre les trajectoires de certains matériaux qui, pour une série de raisons, ne disposent pas tout à fait des mêmes moyens pour répondre – ou influencer – les exigences pe-sant sur les circuits de l'économie matérielle.

Je m'intéresserait en particulier aux matériaux qui se libèrent des bâtiments auxquels ils avaient été incorporés. Dans certains cas, qui constituent l'exception plutôt que la règle, ces ma-tériaux sont récupérés pour être remis en œuvre dans d'autres projets.

Le travail sur les matériaux de réemploi me permettra dans un premier temps d'explorer d'autres circuits de l'économie matérielle. Les trajectoires de tels matériaux les mènent en effet quelque part aux franges des circuits les plus formels, dans des zones où les dispositifs régle-mentaires pèsent sensiblement moins lourds que dans le chapitre précédent. Mais, corollaire-ment, les nouveaux usages de ces matériaux récupérés sont eux aussi passablement contraints. Cette exploration sera l'occasion de montrer que les dimensions les plus strictes de l'économie matérielle ne s'appliquent pas partout de la même manière. J'irai même une étape plus loin. Je poserai l'hypothèse que ces pratiques « informelles » (ou plutôt « formalisées différemment », j'aurai l'occasion de préciser la nuance) constituent d'intéressantes sources d'expérimentation pour réfléchir aux articulations qui composent actuellement les circuits de l'économie matérielle. Si ces pratiques alternatives peuvent dans certaines conditions concurrencer les pratiques cou-rantes, elles constituent surtout un fabuleux espace d'expérimentation à l'aune duquel il est pos-sible de repenser en profondeur l'économie matérielle en générale, et la place qu'y occupent les concepteurs en particulier.

Ce qu'il y a moyen d'apprendre à partir du secteur du réemploi en matière de reconfiguration des articulations de l'économie matérielle sera l'objet de la prochaine section, «Section 2 – Nœuds : Investir les dispositifs d'articulation ».

Les matériaux de réemploi

Pour beaucoup d'architectes, les circuits de l'économie matérielle aboutissent généralement à l'assemblage particulier de matériaux que constitue un bâtiment. Dans les grandes lignes, la mis-sion des concepteurs s'arrête effectivement à la livraison d'un ouvrage architectural. Cette étape constitue de fait une sorte d'aboutissement à la trajectoire des matériaux. Sur les schémas que j'ai fait de l'économie matérielle, c'est aussi vers ce moment singulier que convergeaient tous les circuits. Dans les faits, les choses sont plus compliquées que ça. Un bâtiment constitue toujours un assemblage temporaire de matériaux. Si ceux-ci y sont incorporés pour une certaine période (quelques semaines pour l'aménagement intérieur des magasins de prêt-à-porter ou quelques siècles pour les monuments particulièrement résistants), tous les projets d'aménagement de l'es-pace au sens large finissent par subir des modifications plus ou moins consistantes, sous l'action du temps et de l'usure des choses ou via des interventions plus résolues. À ces occasions, il ar-rive évidemment que certains matériaux se libèrent des édifices tandis que d'autres y sont à nou-veau incorporés.

La plupart des éléments ainsi libérés sont considérés comme du déchet et suivent une série de voies bien spécifiques. Certaines parties de ces flux sont isolées pour être valorisées. C'est le cas de la plupart des déchets inertes, qui partent vers des centres de concassage où ils sont

trans-formés en granulats. C'est aussi le cas de certains métaux, de certains plastiques et de certaines sortes de déchets de bois. Ces dernières sont alors utilisées pour la fabrication de panneaux d'aggloméré. D'autres fractions du flux sont dirigées, via un éventuel passage par des centres de tri plus ou moins fins, vers des centrales d'incinération ou vers des centres d'enfouissement tech-nique (c'est-à-dire des décharges).

Les matériaux qui se libèrent lors de la transformation ou de la démolition d'un bâtiment perdent une grande partie de leur valeur d'usage. C'est d'ailleurs sur cette perte de l'usage que les textes légaux européens construisent leur définition des déchets, entendus comme des

« matériaux qui ne sont pas des produits premiers (c'est-à-dire fabriqués en vue de la vente), qui ne trouvent plus d'usage auprès du producteur, que ce soit à des fins de production, de transformation ou de consommation, et dont il dé-sire [ou doit] se défaire.116 »

Dans le meilleur des cas, le béton qui constituait le squelette d'un bâtiment va devenir du remblais pour des fondations. De même, des boiseries qui servaient de décorations raffinées vont devenir des particules de bois servant à la fabrication de panneaux d'aggloméré. La plupart des déchets ne sont plus considérés que sous l'angle de leur valeur d'échange, soumise aux fluc-tuations d'un marché assez complexe. Leur valeur d'usage se résume à une quantification calori-fique (incinération) ou matérielle (recyclage).

Il existe pourtant quelques matériaux qui échappent à cette issue. Il faut dire qu'ils sont assez rares, surtout si on les compare au nombre de tonnes de déchets qui aboutissent dans les circuits du secteur du traitement des déchets. Mais ils ne sont pas moins intéressants. Au contraire, ces éléments qui échappent quelque part à l'étiquette « déchet » et aux conséquences que celle-ci entraîne, vont permettre d'explorer des circuits de l'économie matérielle sensiblement différents de ceux que j'ai pu aborder jusqu'ici. Dans certains cas, quelques-uns de ces matériaux épargnés parviennent même à pénétrer à nouveau les circuits de l'économie matérielle, dans des circuits parallèles aux produits neufs. Pour ces éléments de réemploi comme pour les produits neufs, la mise en circulation ne se fait pas tout seul. De nouveaux travaux de formatage, de nouvelles al-térations, de nouvelles frictions, de nouveaux investissements vont être nécessaires pour garantir l'effectivité de leur réemploi117. Certains de ces matériaux vont aussi voguer dans des eaux à la

116 Source : http://glossary.eea.europa.eu/terminology/sitesearch?term=waste. Je souligne. 117 Certains auteurs effectuent des distinctions savantes entre les termes « réemploi » et

« réutilisation », (cf. par exemple Huygen J.-M., La poubelle et l’architecte: vers le réemploi des matériaux, Arles (France), Actes sud, coll. « L’impensé », 2008.). Pour ma part, je les utilise ici comme des synonymes pour désigner une même opération consistant à trouver un nouvel usage pour des éléments déjà utilisés, sans en passer par une transformation physico-chimique aussi intensive que la valorisation matière (recyclage du bois, concassage du béton, etc.) ou la valorisation énergétique (incinération). A priori, je m'intéresse aussi plutôt à un réemploi qui n'implique pas le « détournement », c'est-à-dire l'invention d'un usage inédit pour un matériau donné

limite des territoires formalisés de l'économie matérielle – dans des zones qui échappent quelque peu à l'emprise des législations et des contraintes qui pèsent sur les marchés formels.

Je propose de suivre ici le cas d'une petite quantité de briques provenant d'une maison en dé-molition, qui vont tenter de re-pénétrer le marché de la construction. Le récit que je vais en faire servira à explorer progressivement les zones moins formelles de l'économie matérielle, dont il y a beaucoup à apprendre pour repenser les configurations de l'économie matérielle et le rôle qu'y jouent les concepteurs. L'histoire commence dans une petite villa quatre façade comme la Belgique en compte tant.

<démantèlement>

Construite à la fin du 19è siècle, à quelques kilomètres d'une agglomération ur-baine, elle est vide depuis quelques temps et sa démolition vient d'être program-mée par les propriétaires du terrain. L'ancienne maison est jugée inadaptée aux usages contemporains, aussi sa démolition fera-t-elle de la place pour la construc-tion d'un nouvel édifice.

En attendant la construction de ce nouveau bâtiment, l'agence de promotion im-mobilière, qui est propriétaire du terrain, juge bon de déjà lancer les opérations de démolition. Le projet à venir sera plus facile à réaliser si la parcelle est déjà libre. Rien n'empêche donc de lancer rapidement un appel pour la démolition de la mai-son, quitte à attendre encore un peu avant de lancer les travaux de construction proprement dits.

L'agence immobilière se charge de contacter quelques entrepreneurs afin qu'ils remettent un devis pour la démolition de la villa. Les entrepreneurs avec qui l'agence travaille d'habitude ne se montrent pas particulièrement intéressés par la mission. Ce sont des entrepreneurs généraux. Ils sont d'accord de prendre en charge le poste démolition mais à condition que ça ne représente qu'une petite par-tie d'une mission plus complète de construction. Ce n'est pas sur ce poste qu'ils réalisent leurs bénéfices, c'est pourquoi ils sous-traitent souvent cette partie du tra-vail à d'autres entreprises. Ils estiment que leurs propres ouvriers coûtent trop chers pour les affecter à une simple démolition. L'agence doit donc partir à la

re-(barder une façade en disques de vinyle 33 tours, construire une maison à l'aide pneus en caoutchouc remplis de terre, utiliser des pare-brises de voitures pour faire une façade vitrée, etc.). Quoique très intéressants, ces exemples sont généralement le fait d'une expérimentation assez unique, difficilement reproductible et d'ailleurs rarement reproduite (ou alors dans des conditions très singulières, comme pour les abris en pneus comme solution possible de relogement suite à des catastrophes naturelles). Dans ce qui va suivre, je m'intéresserai à une forme de réemploi à la fois plus courante et, de prime abord, plus simple, qui consiste à réutiliser une brique de terre cuite en tant que brique, une porte en chêne en tant que porte ou un pavé de porphyre en tant que pavé. J'aurai l'occasion de montrer que ces opérations sont déjà fameusement complexes et, dans la plupart des cas, elles ne manquent absolument pas de créativité !

cherche de nouvelles entreprises qui accepteraient cette mission. Quelques coups de fil à des collègues, un rapide coup d'œil dans les pages jaunes et elle se re-trouve rapidement en possession d'une petite liste d'entreprises spécialisées dans la démolition acceptant de remettre prix pour cette mission.

Parmi les quelques offres qu'il reçoit, l'une se distingue quelque peu des autres par son prix (légèrement plus attractif) mais aussi par le fait que l'entrepreneur en question, Madame J., se propose de procéder à la « récupération » d'une partie des matériaux. Ce dernier élément intrigue les responsables de l'agence, mais ils se rassurent avec l'argument du bon prix. C'est décidé : ce sera l'entreprise de Ma-dame J. qui se chargera de démolir la villa et de libérer le terrain.

Lors du chantier, les ouvriers de Madame J. procèdent délicatement. Il s'agit ef-fectivement de récupérer ce qui peut l'être. La patronne de l'entreprise affirme que « dans un bâtiment, tout est récupérable …à condition d'y mettre le temps ! » Sur cette villa particulière, le temps ne presse pas spécialement. Ce serait plutôt l'agen-da de l'entreprise J. qui pousse à ne pas s'attarder excessivement. Parmi les élé-ments qui sont soigneusement démontés, on retrouve des carrelages en céramique encore en bon état, quelques éléments de pierre bleue qui servaient de seuils de baie, des plaques de marbre qui formaient une cheminée, quelques belles poutres en chêne, une surface importante de tuiles et, surtout, une quantité non négligeable de briques anciennes. Leur mise en œuvre au mortier à la chaux rend leur démon-tage relativement aisé. Les travailleurs utilisent une petite pelle hydraulique pour abattre des pans de murs, qu'ils placent ensuite dans des containers dédiés. Les parties irrécupérables, c'est-à-dire les parties qui représentent trop de travail pour être démontées ou celles qui ne trouveraient pas d'amateurs, sont évacuées plus classiquement vers un centre de tri.

Dans le business plan de l'entreprise J., les frais de dépôt des déchets en centre de tri sont censés être compensés par le prix de la mission de démolition (comme pour un entrepreneur classique) mais aussi par les bénéfices qu'occasionne la re-vente des matériaux. Il s'agit d'un équilibre délicat puisqu'un démantèlement attentif occasionne aussi de plus grands frais de main d'œuvre. De plus, d'un chantier à l'autre, la qualité des éléments récupérés varie énormément. Des briques assem-blées avec un mortier au ciment, par exemple, sont beaucoup plus difficiles à récu-pérer que celles qui sont assemblées avec du mortier à la chaux. Au fil du temps, Madame J. a développé un grand savoir-faire qui lui permet de reconnaître rapide-ment un bâtirapide-ment susceptible de contenir des ressources intéressantes d'un autre, mais elle n'est jamais tout à fait à l'abri d'une mauvaise surprise. L'un dans l'autre, bon an mal an, elle parvient à maintenir son entreprise à flots et à dégager même des marges bénéficiaires.

Tous les matériaux démantelés sont acheminés vers le terrain de Madame J., qui s'étend autour de sa propre habitation. Régulièrement, des clients passent la

voir et parcourent le terrain à la recherche de tel ou tel matériau. Son stock a la ré-putation d'être un endroit propice aux bonnes affaires. Il attire une clientèle assez disparate, composée de particuliers effectuant eux-mêmes leurs travaux mais aussi d'entrepreneurs en construction de la région, qui savent qu'ils peuvent y trouver certains matériaux en quantité suffisante. Tous les éléments de la villa viendront donc s'entreposer à côté d'éléments semblables, dans un vaste bric-à-brac. Si la diversité des chantiers de démantèlement entraîne une diversité équivalente dans les matériaux disponibles, l'entreprise J. cherche tout de même à garantir une cer-taine stabilité pour quelques matériaux types, en particulier pour les briques et les tuiles. Faciles à stocker en plein air, celles-ci s'accumulent dans des grands tas sur le terrain de Madame J. Lorsqu'elle a le temps, ou lorsque ses équipes ne doivent pas aller sur un chantier, Madame J. procède au nettoyage et au tri de ces briques. Il s'agit de nettoyer les faces cimentées et de vérifier que la brique possède au moins quelques face en bon état. Les briques disqualifiées sont mises de côté – certaines serviront de remblai pour de petites applications peu exigeantes comme renforcer un chemin de terre battue, d'autres seront évacuées à l'occasion vers un centre de tri. Les briques sélectionnées sont quant à elles empilées sur des pa-lettes, prêtes à être rachetées.

Dans le cas de l'entreprise de Madame J., les matériaux ne disposent d'aucun des dispositifs que sont supposés posséder les produits de construction mis sur le marché d'après les règlements européens. À cet égard, les matériaux qui aboutissent chez ce revendeur semblent très nus par rapport à ceux qui ont été présentés jusqu'ici et dont j'ai montré les processus d'« habillage » – pour ainsi dire. D'un point de vue strictement réglementaire, les matériaux qui arrivent chez Madame J. ou dans d'autres entreprises similaires occupent un certain flou juridique. Le règle-ment européen n° 305/2011 concerne la mise sur le marché ou la mise à disposition sur le mar-ché de tous les produits de construction. Un produit de construction y est défini comme tout « produit ou kit fabriqué et mis sur le marché en vue d'être incorporé de façon durable dans des ouvrages de construction118 ». A priori, ceci concerne donc aussi des matériaux de réemploi mis (ou plus exactement remis) sur le marché.

<produit = production industrielle ?>

Cette définition juridique, centrale dans le règlement européen n° 305/2011, se construit au-tour de la notion de produit, renvoyant elle-même à l'idée d'un processus de production. Le pro-duit comme aboutissement d'un processus, telle est l'idée sous-jacente dans ce texte légal. Dans les faits, tout ce règlement assimile l'ensemble des « produits de construction » à des produits is-sus de l'industrie. C'est effectivement le modèle de la production de masse qui prédomine dans la façon dont sont formulés les différents articles. Si beaucoup de matériaux de construction ac-tuels sont effectivement les résultats de processus de production industriels, il est légitime de se demander dans quelle mesure la dénomination de « produit » s'applique à des éléments comme

de la pierre naturelle ou, dans le cas qui nous occupe, à des matériaux de réemploi. Ne fut-ce qu'à un niveau sémantique, est-il pertinent de dire qu'on « produit » de la pierre ou qu'on « pro-duit » un matériau qui a en fait déjà été propro-duit ?

En ce qui concerne la pierre, j'aurai l'occasion de montrer en détail que ce qui est produit n'est pas tant le matériau lui-même qu'un cadre juridique, administratif, commercial et tech-nique permettant d'assurer un certain contrôle sur les propriétés du matériau119. Ainsi, la pierre est plutôt « extraite » que « produite » mais la définition des conditions qui permettent à ce ma-tériau de pénétrer le marché des produits de construction est, quant à elle, bel et bien produite – et à grands frais ! Pour le dire un peu différemment, il s'agit dans ce cas-là de se doter des moyens – c'est-à-dire de produire les dispositifs – pour qu'un matériau tel que la pierre tende à devenir aussi prévisible qu'un matériau sortant d'une chaîne de production dont tous les para-mètres sont contrôlés. Même si, bien sûr, le fait que les parapara-mètres soient contrôlés ne signifie pas pour autant qu'il n'y a pas de surprises, d'accidents, de ratés, etc.

L'industrie a investi et continue à investir de gros efforts dans le contrôle de ces erreurs. Walter Shewhart, le père des principes du statistical process control, intègre par exemple la no-tion de « ratés de producno-tion » dans ses estimano-tions de l'efficience d'un procès de producno-tion120. Le procès le plus efficient n'étant pas nécessairement celui qui élimine complètement le déchet mais bien celui duquel sortent le plus grand nombre de produits conformes aux exigences fixées par le producteur. Il suggère que cette efficience maximale s'atteint généralement en admettant une certaine marge de ratés (un produit sur cinquante, sur cent ou sur mille, selon le type de produit et de mode de production). En soi, ce sont des principes issus de l'industrie qui s'ap-pliquent également à un espace tel qu'une carrière, dès lors qu'on l'envisage comme un site de

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