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PARTIE III: RESULTATS ET DISCUSSION

3.1.5. Variation du taux de parasitisme de M. vitrata en fonction de l’âge de T. javanus

La Figure 3 présente la variation du taux de parasitisme des larves de trois(03) jours d’âge de M.vitrata en fonction des âges de T. javanus. Les taux de parasitisme varient en fonction de l’âge du parasitoïde sur des larves de M. vitrata âgées de trois jours. Du premier au quatrième jour, le taux de parasitisme évolue de façon croissante jusqu’à atteindre son pic à cet âge avec une proportion de 18, 3% puis décroit considérablement de cet âge jusqu’aux 6ème jours avec une moyenne de 8%. L’analyse de la variance a révélé une différence significative (P=0,004) au seuil de 5% du taux de pupes formé en fonction des différents âges du parasitoïde.

Figure 3: Pourcentages de pupes de T. javanus obtenues avec les larves de Maruca vitrata en fonction de l’âge du parasitoïde.

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

1 2 3 4 5 6

Ages (jours) de T. javanus

Pourcentages de pupes (%)

Rédigé par Auriane C. AGLI et Dieu-Race S. AGO 31 Tableau 6: Pourcentages moyens de pupes de T. javanus avec les larves de M.vitrata âgées trois

jours (72h).

Ages (jours)

Nombre moyen de pupes formées± ES 1 9,86 ± 1,708ba 2 13,25 ± 2,339b 3 14,17 ± 3,148ba 4 17,83 ± 2,756a 5 11,18 ± 2,210ba 6 6,87 ± 1,420ba ES= Erreurs standards

Les moyennes portant une même lettre alphabétique ne présentent pas de différence significative avec ANOVA suivi du test de Student-Newman-Keuls (SNK) au seuil de 5%.

Rédigé par Auriane C. AGLI et Dieu-Race S. AGO 32 3.2.

Discussion

Les larves de deux (48h) et trois (72h) jours d’âge de Maruca vitrata sont parasitées par Apanteles taragamae et Therophilus javanus à des taux différents. L’exposition simultanée des larves de 48h (deux jours d’âge) aux deux parasitoïdes révèle différents taux de parasitisme de 17% pour A. taragamae et de 3,2% pour T. javanus. De la même manière, l’exposition simultanée des larves de 72 h (trois jours d’âge) aux deux parasitoïdes révèle aussi différents taux de parasitisme de 11,3% pour A. taragamae et de 3,4% pour T. javanus.

Quel que soit l’âge du ravageur, le taux de parasitisme de Apanteles taragamae est plus élevé que celui de T. javanus mais ces taux sont faibles par rapport à ceux observés lorsque les larves sont exposées à un seul parasitoïde. La différence entre les deux taux de parasitisme observée chez A. taragamae avec 17% (larves de 48 h) et 11, 3% (larves de 72 h) peut s’expliquer par le fait que ce parasitoïde peut avoir de difficultés à maîtriser les larves plus âgées de M. vitrata. Par ailleurs, ces résultats confirment ceux obtenus par Ekpodile (2006).

En effet, lors de ses travaux à l’IITA-Bénin sur quelques caractéristiques biologiques de A.

taragamae, elle trouve que ce dernier parasite plus les larves de 48 h que celles de 72 h.

L’augmentation du taux de parasitisme de T. javanus pour les larves de 72 h s’explique par le fait que ces larves présentent des caractéristiques physiologiques plus favorables au parasitoïde ce qui ne s’observe pas au niveau des larves de 48h. Ces différents taux enregistrés confirment donc les constats de Waage & Greathead (1985) qui soulignent que A.

taragamae peut parasiter plusieurs fois la même larve ; le superparasitisme est donc présent chez cet insecte. Le fait que A. taragamae parasite plus les larves de 48 h et T. javanus parasite plus celle de 72h concordent avec les résultats de Wajnberg et Ris (2007) bien que n’ayant pas parasité sur le même parasitoïde, ni sur le même hôte, dans leur publication sur le parasitisme et la lutte biologique, affirmaient que : « Pour contourner les défenses immunitaires des hôtes, les parasitoïdes infestent à des stades très précoces, sans défenses ».

Il ressort de tout ce qui précède que A. taragamae parasite plus vite les larves qui lui sont soumises, ce qui n’est pas le cas chez T. javanus.

Les forts taux de parasitisme observés respectivement lorsque A. taragamae est exposé en première position avec les larves de 48h et de 72h de Maruca vitrata peuvent s’expliquer par le fait que ce parasitoïde parasite un grand nombre de larves avant que T. javanus ne soit mis en contact de ces dernières ou il parasite les larves restantes non parasitées ce qui explique son faible taux. Ce phénomène s’explique aussi par le fait que lorsque A. taragamae parasite la larve et y laisse son œuf, T. javanus arrive à la parasiter également et y laisse son

Rédigé par Auriane C. AGLI et Dieu-Race S. AGO 33 œuf mais ce dernier n’arrive pas à se développer sous l’influence de l’œuf de A. taragamae ou bien ce phénomène peut s’expliquer également par le fait que la larve ne supporte pas le parasitisme et meurt. Lorsque les larves sont exposées à T. javanus à A. taragamae, on n’enregistre pas une grande différence entre les chiffres des taux de parasitisme par rapport à ceux obtenus lorsque T. javanus est le seul parasitoïde auquel la larve est exposée. Lorsque A.

taragamae vient en deuxième position, on enregistre une large différence par rapport au taux de parasitisme obtenu lorsqu’il est le seul parasitoïde auquel la larve est exposé. Cette différence de proportion peut s’expliquer par le fait que A. taragamae n’aurait pas parasité toutes les larves présentes dans le milieu et c’est peut être celles non parasitées qui sont parasitées par T. javanus. De la même manière, cette différence peut être due au fait que les larves une fois parasitées par le premier parasitoïde peuvent également être parasitées par le second parasitoïde dont les œufs peuvent ne pas évoluer sous l’effet des œufs du premier parasitoïde. On peut dire que ces deux parasitoïdes se détruisent entre eux.

L’augmentation progressive du taux de parasitisme de Therophilus javanus du 1er au 3ème jour est due au fait qu’il y a une mise en place progressive des organes nécessaires chez les femelles que chez les mâles pour parasiter les larves de 3 jours de Maruca vitrata. Le pic obtenu au 4ème jour permet de déduire que ce parasitoïde parasite plus les larves de 72h (trois jours d’âge) au 4ème jour après son émergence. Ce fort pourcentage de parasitisme peut s’expliquer par le fait que les organes sont prêts à jouer pleinement leur rôle et de la même manière les mâles ont la possibilité de faire accoupler leur femelle. Les taux enregistrés du 1er au 4ème jour confirment bien les observations de Austin (1984) sur Ceratobaeus masneri: bien que n’ayant pas travaillé sur le même parasitoïde, il trouve que les femelles ayant nouvellement émergé ont une faible fécondité par rapport aux femelles plus âgées.

La diminution progressive du taux de parasitisme après le pic le plus élevé (4ème jour) traduit qu’après avoir pondu le maximum d’œufs, la femelle perd assez d’énergie et n’arrive plus à pondre autant. Donc cela signifie que la ponte a une influence sur la durée de vie six jours (6 jours) du parasitoïde contrairement à celle obtenu parOROUCOURA GANNI (2013) qui est de sept jours (7 jours) lors de ses travaux sur l’Etude de quelques paramètres biologiques de Therophilus javanus, parasitoïde larvaire du foreur de gousses de niébé Maruca vitrata.

Rédigé par Auriane C. AGLI et Dieu-Race S. AGO 34

Conclusion

La présente étude nous a permis d’apprécier l’efficacité de parasitisme de Apanteles taragamae et de Therophilus javanus sur les larves de deux jours et trois jours d’âge de Maruca vitrata. En effet, il ressort de cette étude que ces deux parasitoïdes se détruisent entre eux c'est-à-dire que l’un a un effet sur l’autre et Apanteles taragamae reflète mieux le potentiel agent de lutte biologique contre M. vitrata.

Au regard des résultats obtenus et afin d’avoir une idée plus complète, nous suggérons à IITA-Bénin de poursuivre les recherches dans le sens de :

-Reprendre la même étude au laboratoire et tester l’effet des deux parasitoïdes sous serre afin d’évaluer leur comportement au champ.

- Comparer l’effet de T. javanus avec d’autres parasitoïdes afin d’étudier son action avec ceux-ci.

- Mener des études dans le même sens afin de connaître le nombre de fois que la femelle de Therophilus javanus peut parasiter une même larve et le nombre d’œufs qu’elle peut y laisser.

Rédigé par Auriane C. AGLI et Dieu-Race S. AGO 35

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Rédigé par Auriane C. AGLI et Dieu-Race S. AGO 41

ANNEXE

et de Therophilus javanus sur les larves de deux jours d’âge de Maruca vitrata

Répétition 101 3,62102638 0,03585175 0,78 0,9344 Traitement 7 8,75569515 1,25081359 28,43 0,0001

Répétition 101 3,62102638 0,03585175 0,81 0,8940 Traitement 7 8,75569515 1,25081359 28,43 0,0001

2°) Analyse de la variance avec ANOVA du taux de parasitisme de Apanteles taragamae et de Therophilus javanus sur les larves de trois jours d’âge (72h) de Maruca vitrata

Source DF Somme des Traitement 7 4,88526333 0,69789476 16,75 0,0001

Source DF Somme des

Répétition 99 3,50674981 0,03451379 0,85 0,8352 Traitement 7 4,88526333 0,69789476 16,75 0,0001

Rédigé par Auriane C. AGLI et Dieu-Race S. AGO xiii 3°) Analyse de la variance avec ANOVA sur le taux de parasitisme de Therophilus javanus en fonction de l’âge du parasitoïde

Source DF Somme des

carrés

Moyenne des carrés

Valeur des carrés

Probabilité

Répétition 50 2,66799535 0,05335991 0,86 0,7307

Traitement 5 1,08087853 0,21617571 3,48 0,0049

Source DF Somme des

carrés

Moyenne des carrés

Valeur des carrés

Probabilité

Répétition 50 2,78410765 0,05568215 0,90 0,6668

Traitement 5 1,08087853 0,21617571 3,48 0,0049

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