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Rappelons la coexistence de deux paradigmes scientifiques contemporains : le para- digme des sciences naturelles qui défend lřidée que toute action humaine émanerait dřun po- tentiel inné et le paradigme des sciences de lřartificiel, qui conçoit le comportement humain comme contextuellement façonné. Un paradigme scientifique étant défini comme « un sys-

tème de croyances relatives à ce qu’est une science, à ce qu’elle étudie et à la manière dont elle l’étudie »77

. Pour Gavart-Perret et al. (2009), le paradigme des sciences de la nature a pendant longtemps dominé les recherches en sciences avant de mentionner lřimportance pro- gressive que prend le second paradigme dans la recherche contemporaine. La présente re- cherche sřinscrit de toute évidence dans le paradigme des sciences de lřartificiel. Aussi souli- gnent-ils un « foisonnement confus » des paradigmes épistémologiques avant dřen évoquer deux : le paradigme épistémologique positiviste et post-positiviste et le paradigme épistémo- logique constructiviste. Pour le premier, on retiendra de leur pensée que le « réel » existe, régi par des lois naturelles, et le chercheur et lřobjet de recherche sont deux sujets clairement dis- tincts et séparés. Et pour le paradigme constructiviste, les auteurs Guba et Lincoln78 (1989) font observer quřil nřya pas une seule façon de voir le monde et que le chercheur ne pourrait être séparé de son objet de recherche.

77 Gavard-Perret et al. Méthodologie de la recherche, réussir son mémoire ou sa thèse en sciences de gestion,

Pearson Education, Paris, 2009

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la définition même du paradigme épistémologique. Ainsi, pour les défenseurs du paradigme positiviste, la connaissance se produit par lřinterprétation du réel qui, nous lřavons évoqué plus haut, existerait déjà. De la même manière, les constructivistes évoquent une co- construction de la connaissance entre chercheurs et répondants sur la base dřhypothèses de recherche définies par le chercheur. Dřune manière à lřautre, à lřintérieur de chacun des para- digmes, se profilent différents points de vue sur la production de la connaissance. Ainsi, on parlera de «paradigme épistémologique post-positiviste » et de « paradigme épistémologique constructiviste radical »79 (Glasersfeld ,2001 ; Riegler, 2001 ; Le Moigne, 1995).

La méthodologie procède dřun processus ou démarche constitué dřétapes dont la mise en œuvre vise la réalisation dřobjectifs de recherche. Elle se distingue bien de du paradigme épistémologique comme le souligne Gavard-Perret et al80 (2009). En effet, ces auteurs préci-

sent que la méthodologie nřest quřun aspect de lřépistémologie, toute confusion devrait alors être évitée. Faisant part dřun certain nombre de confusions à éviter par le chercheur, ces au- teurs soulignaient : « Considérer que l’on ne peut pas mener de recherches de type « abduc-

tif » dans un paradigme épistémologique positiviste » et aussi « considérer que seules les re- cherches de type recherche-intervention peuvent s’inscrire dans un paradigme épistémolo- gique constructiviste et que les études de cas contemplatives relèveraient d’un autre para- digme épistémologique, qualifié d’interprétativiste »81

. Cette précision vient conforter dřune part notre positionnement épistémologique mentionné dans lřintroduction, celui dřun para- digme épistémologique constructiviste avec une logique dřinvestigation « abductive » au tra- vers des études de cas, ce qui aboutit non pas à lřexplication des comportements mais plutôt à

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Glasersfeld E. V., « The radical constructivist view of science» Foundations of sciences special issue on impact of radical constructivism on science, 6/1-3, 2001 p.31-43; Riegler A. « Towards a radical constructivist understanding of science », Foundations of sciences, special issue on impact of radical constructivism on science, 6/1-31-30, 2001 et Le Moigne J-L. Travaux repris dans Le construc-

tivisme, Tome 1-2-3, L’Harmattan , 2001-2002-2003

80,9

Gavard-Perret et al, op. cite, p.36 80

Quivy R.et Campenhoudt L.V., Manuel de recherche en sciences sociales, 3è édition, Dunod, Paris, 256 p, 2006

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perspective de modélisation de la « bonne gouvernance » encore moins de lřexplication des comportements des acteurs.

Il nous parait aussi important de souligner la distinction essentielle entre le paradigme épistémologique et la méthode dans la conduite dřune recherche.

La méthode quant à elle participe des moyens pour dérouler la méthodologie choisie. Avec des nuances, les étapes méthodologiques en sciences sociales comme en sciences des organisations peuvent varier. Quivy et Campenhoudt82 distinguent sept étapes : question de départ, exploration, problématique, construction du modèle dřanalyse, observation, analyse des informations et conclusions. Cette proposition, à visée pédagogique, fait une description complète de la démarche du chercheur. Dans le cadre de la présente recherche, nous nous proposons dřadopter une méthode essentiellement fondée sur lřanalyse qualitative des don- nées des études de cas. Elle consiste donc à lřheméneutique des données collectées.

En somme, la méthodologie définit le fil conducteur de la recherche et permet au cher- cheur dřéviter la navigation à vue. Ce faisant, le chercheur identifie clairement le problème quřil veut résoudre, ses logiques dřinvestigation (induction, déduction ou abduction), sa pos- ture épistémologique (positivisme, constructivisme) et sa méthode (exploratoire, quantitative ou qualitative).

Paragraphe 2 : Recueil et analyse des données des études de cas

Lřenjeu pour nous est de comprendre comment la « bonne gouvernance » mise en avant par les partenaires au développement des pays africains, est adoptée par ceux-ci et traduite dans le fonctionnement des entreprises publiques, entités économiques sous tutelle des minis- tères publics. Il sřagit ainsi de répondre aux questions de savoir comment « la bonne gouver- nance » est-elle conçue dans les entreprises publiques béninoises ? Comment est-elle traduite dans les pratiques de ces entreprises ? Ces réponses, apparemment moins complexes sont as- sez délicates et non évidentes. Elles trouveront leurs réponses dans la validation ou non des hypothèses de recherche émises dans notre chapitre introductif. Pour ce faire, sans porter de jugement sur les apports et les limites des différentes approches méthodologiques ci-dessus

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approche « abductive » basée sur une étude de trois cas dřentreprises. Cette approche préco- nise la formulation de conjectures à partir dřobservations qui seront par la suite tester et discu- ter. Catelin Sylvie dira que « c’est la recherche des causes, ou d’une hypothèse explicative »83 de faits observés. Pour cette auteure, lřabduction nřest pas différente des autres approches. Elle pense que théoriquement lřabduction nřest pas indépendante de la déduction et de lřinduction. Le processus de compréhension qui mène à la connaissance les associe en fait étroitement : lřabduction fournit à la déduction sa prémisse ou son hypothèse, la déduction en tire les conséquences certaines, lřinduction vérifie empiriquement la validité dřune règle pos- sible (Catelin, 2004). Ainsi, le recueil des données fera lřobjet dřune démarche qualitative. «

L’objectif poursuivi est par conséquent à la fois théorique et empirique : d’une part restituer les transformations récentes dans une réflexion plus générale […], d’autre part, s’appuyer sur des recherches et sur des études concrètes, tant il est vrai qu’une spéculation générale sans enquête de terrain est vaine et qu’une enquête de terrain sans cadrage théorique est aveugle »84.

A notre connaissance, hormis les aspects politiques abordés par les Agences de déve- loppement, il nřexiste pas de données déjà disponibles sur lřadoption, la conception et la mise en œuvre de la « bonne gouvernance » dans les entreprises publiques, du moins dans les pays en développement. Des chercheurs comme Dioubaté (2008) orientait sa réflexion sur la bonne gouvernance et la dette en Guinée dans son ouvrage consacré à lřétat des lieux des politiques de la Banque mondiale (de lřajustement structurel à la bonne gouvernance), Jovelin et Rari- vomanantsoa (2010) présentaient quant à eux une perception de la bonne gouvernance poli- tique à Madagascar ; Aboubacar Y. (2012) sřinterrogeait sur « comment analyser la bonne gouvernance ?» et tente de définir des indicateurs de bonne gouvernance. Mais une applica- tion aux entités économiques que sont les entreprises publiques demeure peu explorée. Notre raisonnement sera donc essentiellement fondé sur des données primaires, en absence de don- nées secondaires autres que les documents internes et externes des entreprises mais ne consti- tuant pas des travaux scientifiques sur notre question de recherche. Plusieurs stratégies de collecte de données sřoffrent au chercheur. Ainsi, Yin (1994) proposait cinq stratégies de re- cherche constituées de : les enquêtes, les expériences, lřanalyse dřarchives, les études histo-

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Catelin S. « Lřabduction :une pratique de la découverte scientifique et littéraire », Hermès 39, 2004.

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comme stratégies permettant la validation de nos hypothèses de recherche. Ce qui pose impé- rativement le problème de la représentativité de lřéchantillon dans la validation de la connais- sance produite. Pour ce faire, comme notre sujet est essentiellement orienté vers les pays en développement, nous avons identifié dans le cadre de notre recherche, le Bénin comme terrain de recherche. Dans la perspective dřune recherche bien concise, les entreprises publiques nous ont parues comme cibles idéales pouvant abriter cette thématique de recherche sur la « bonne gouvernance ». Et la sensibilité du sujet aidant, nous nous sommes proposés de travailler dans un secteur aussi important que le secteur maritime, prédominant dans lřéconomie du pays cadre de la recherche, en lřoccurrence le Bénin85.

2.1. Techniques de collecte des données et mode de validation empirique

Nous mettrons en œuvre plusieurs moyens pour collecter les informations sur le ter- rain. Dřabord, une série dřentretiens semi-directifs avec les dirigeants (Présidents et membres de Conseils dřAdministration ou de Comités de gestion, Directeurs Généraux et Directeurs Techniques, etc.) de chacune des trois entreprises (entretien de premier niveau). Ensuite il sera question dřexploiter les documents (codes ou pratiques de bonne gouvernance, loi régis- sant la création, le fonctionnement et lřorganisation des entreprises publiques et semi pu- bliques en République du Bénin, Publications des partenaires au développement du Bénin : LřUnion Européenne, lřUnion Africaine, le FMI, la Banque Mondiale, etc.). Nous allons éga- lement administrer un questionnaire aux usagers des entreprises publiques portuaires afin de recueillir leur opinion sur la gestion de ces entreprises et enfin, un autre moyen aussi impor- tant dans notre démarche reste, lřutilisation des dossiers dřaudit de deux des trois entreprises qui participent à lřétude. En effet, la constitution du dossier permanent du PAC est le fruit de plusieurs séances de travail par an, sur la période allant de la clôture de lřexercice fiscal 2007 à lřexercice fiscal 2012. Il en est de même pour la COB. Nous avons eu le privilège de con- duire une bonne partie de ces travaux, et donc disposons de lřautorisation dřaccès aux infor- mations. Pour ces deux entreprises, cřest au moins deux semaines de travail à temps plein pour la planification et un mois de travaux proprement dits et ce par exercice comptable. Sa- chant que nous avons travaillé sur quatre exercices avec ces deux entreprises, le temps cumulé pour notre collaboration avoisine douze mois dřexpérience, de contact et de discussions avec

85 Contribuant à plus de 60% du PIB et près de 90% des échanges extérieurs du pays selon le Ministère des Fi-

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dřAdministration, aux réunions budgétaires, etc. Enfin nous mènerons une observation parti- cipative au travers des assemblées générales des administrateurs auxquelles nous allons assis- ter, au conseil budgétaires ainsi quřaux réunions du CODIR.

2.1.1. La recherche documentaire

La recherche documentaire est lřun des outils les plus utilisés durant notre recherche car il nous a permis de confectionner le cadre théorique de notre travail. Plusieurs documents ont été mis à notre disposition par les entreprises, les administrations, le cabinet Deloitte où nous étions Chef de Mission dřAudit (jusquřen Octobre 2012) ; ce qui nous a permis dřaccéder aux informations utiles. Dřautres documents externes tels que les codes de bonne gouvernance des « organisations internationales » partenaires au développement des pays en développement, les rapports, des thèses, de mémoires, dřarticles, de revues ou de presse ont été exploités. In- ternet a été également une importante source de documentation. De très rares ouvrages autres que les discours et documentations internes aux institutions financières internationales et aux administrations locales ont traités de la « bonne gouvernance ».

2.1.2. Lřenquête terrain

Lřenquête menée sur le terrain se caractérise par les entretiens directs, des interviews avec les dirigeants (Ministre de lřéconomie Maritime, membres de conseils dřadministration, Directeurs Généraux, etc.) mais aussi avec des responsables dřorganisations non gouverne- mentales (ONG) œuvrant dans le domaine de la « bonne gouvernance » et la lutte contre la corruption et les partenaires et agences de développement (Banque Mondiale, Union Euro- péenne). Pour se faire, nous avons conçu des guides dřentretien qui enregistrent un certain nombre de questions de base, auxquelles dřautres préoccupations seront ajoutées au fur et à mesure de lřévolution des entretiens. Les informations recueillies ont fait lřobjet dřanalyse et dřinterprétation. Nous avons tenu compte des éventuelles difficultés dans la conduite des en- tretiens.

En effet, sur les trois entreprises retenues, nous avons participé à lřaudit des comptes de deux dřentre elles pendant quatre (04) exercices comptables (2007, 2008, 2009, 2010 et 2011) dont une année de thèse. Nous étions en ce moment Cadre dřAudit chez Deloitte au Bénin, filiale de la firme française Deloitte et Associés, membre de la première firme mondiale dřaudit (2010 et 2011) Deloitte et Touch Tomatsu Sarl. Ainsi, nous avons développé des rela-

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la distance, des réserves de ces dirigeants à se confier. Autrement dit, la plupart des informa- tions dont nous aurons besoin, ont pu être abordées de façon exploratoire, au cours de diffé- rents échanges, entretiens effectués dans le cadre de la planification des interventions de mis- sions dřaudit, soit au cours des assemblées générales des administrateurs auxquelles nous avons eu lřoccasion dřassister pendant ces années ou encore au cours des réunions de comités de direction ou des comités budgétaires. Sans toute fois abuser de notre qualité de membre dřéquipe dřaudit, nous avons pu instaurer au cours des entretiens, une certaine discipline dans la conduite de nos entretiens tout en réduisant au maximum les possibilités de violence sym- bolique (les intimidations par exemple) qui pourraient entraver lřentretien. Il faut noter quřaprès une première série dřentretiens, nous avons pris nos distances avec Deloitte à la fin du mois dřOctobre 2012, alors en deuxième année de thèse, donc ne faisant plus partie de lřéquipe dřaudit et avons entrepris dřautres entretiens et interviews. Les témoignages recueil- lis ont été riches sous cette nouvelle dimension de collecte dřinformations car certains cadres se sont vraiment exprimés autrement que si nous étions toujours vêtus de notre costume dřauditeur de grande firme. Ces témoignages ont permis de collecter la perception de la gou- vernance au travers des réponses suscitées par nos questions.

Si cela a été fait sans difficultés majeures avec les cadres des entreprises, il nřen est pas de même pour les dirigeants, les membres du gouvernement et les responsables dřONG. Ces derniers semblent afficher une certaine assurance débordante, ce qui se constate dans leur propos, ignorant parfois notre aptitude professionnelle à conduire des entretiens, notre niveau intellectuel, ce qui explique peut être leur conduite. Nous avons su de manière générale ins- taurer une relation « d’écoute active et méthodique »86 au sens de Bourdieu en nous mettant parfois « au bas de lřéchelle » pour jouer le jeu de nos interlocuteurs, parfois en nous mon- trant aussi moins « novices » sur le sujet quřils ne lřauraient imaginé. Pour certains respon- sables dřentités publiques où nous nřavons pas de lien social susceptible de nous faciliter la socialisation, nous avons eu recours à des personnes interposées. Cřest le cas par exemple du Directeur Général de la SOB, dont lřentretien a été rendu possible grâce au carnet dřadresse de notre Co-directrice de thèse, Madame Worou-Houndékpon et de Christophe Kaki, Direc- teur de Cabinet du Ministère de LřEnergie et collègue du DG SOB à lřépoque des entretiens.

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Lřexploitation des codes87

de « bonne gouvernance » et la Loi sur la création et le fonc- tionnement des entreprises publiques et semi-publiques reste lřune des principales sources dřinformation de notre recherche. Lřanalyse des codes de bonne gouvernance aura permis de faire non seulement un état des lieux des techniques et outils de la mise en œuvre de la « bonne gouvernance » recommandés pour la gestion des affaires publiques mais aussi de réaliser une analyse sur lřadéquation des exigences de « bonne gouvernance », les dispositions de la Loi régissant le fonctionnement des entreprises publiques avant dřenvisager un rappro- chement entre cette loi et les pratiques des entreprises béninoises. Pour ce faire, nous met- trons essentiellement lřaccent sur la conception de la « bonne gouvernance » selon la percep- tion des acteurs portuaires dřune part et dřautre part nous mettrons lřaccent sur les « outils » de gouvernance au travers du recrutement des dirigeants, de lřinformation fournie au Conseil, de la gouvernance du CA, de la responsabilité des membres, les décisions et orientations stra- tégiques, la supervision efficace de la santé financière des entreprises.

Le cadre dřétude ainsi présenté, de même que la méthodologie adoptée pour la collecte et le traitement des informations nécessaires, il devient indispensable de présenter les résultats obtenus avant dřengager une discussion de ceux-ci. Cřest le contenu des chapitres à venir.

87 Recueil des pratiques et dispositifs de bonne gouvernance recommandés par les partenaires au développement

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DEUXIEME PARTIE

LES ENTREPRISES PUBLIQUES A L’EPREUVE

DE LA BONNE GOUVERNANCE : LE CAS DU

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thèmes relatifs à notre recherche et lřétude des dispositifs de bonne gouvernance communé- ment admis par les partenaires au développement des pays dřAfrique dřune part et lřétude du cadre de recherche et une proposition de méthodologie dřautre part. Si cette première partie a permis de prendre connaissance des concepts liés à la « bonne gouvernance », des organes de gouvernance ainsi que du cadre institutionnel des entreprises publiques au Bénin, la présente partie restitue les résultats de nos travaux de terrain (enquêtes, entretiens, recherches docu- mentaire, etc.) Cette restitution sera suivie des interprétations des perceptions sur les diffé- rents thèmes abordés dans la recherche. Cette partie comprend deux chapitres. Le premier expose les données recueillies. Le second chapitre présente les résultats sur les perceptions de la « bonne gouvernance » après une synthèse des pratiques. Plusieurs questions de gouver-

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