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Les campagnes de marquage - recapture se déroulent selon un schéma directeur assez général. Il consiste en : une réflexion sur l’étude et l’intérêt du marquage pour celle-ci, le choix de la technique de marquage, la capture, le marquage, le relâcher, la recapture et l’analyse des données plus le retour des conclusions. Mais selon les espèces et les lieux explorés, des variantes et des mises au point doivent être effectuées. Dans cette partie nous tâcherons d’expliquer de quelle façon le schéma directeur a été adapté à notre étude.

II-1 Choix de la marque

Dans le cadre de cette étude, les paramètres à prendre en compte étaient les suivants : - les poissons capturés feront entre 10 et 40 cm,

- ces poissons sont plutôt robustes,

- la marque devra être extrêmement visible car les recaptures se feront en plongée ou via les pêcheurs professionnels et amateurs et

- une rétention de la marque la plus longue possible sera souhaitable pour un suivi sur 1 an.

Parmi un panel de marques disponibles, deux types de marques ont retenu notre attention : la marque spaghetti de type T-bar (FD-68BC, Floy Tag®) et l’implant visible d’élastomère (VIE) de NMT® (fig. III.1). Cette dernière a rapidement été laissée de côté du fait de sa faible visibilité pour des personnes non initiées, ce malgré une très bonne rétention et une adaptabilité à toutes les classes de tailles de poisson.

Le marqueur retenu a donc été le marquage direct sur le poisson de type : T-bar anchor tag. C’est une marque externe très largement utilisée lors de nombreuses études antérieures (Macpherson 2002; De Pontual et al. 2003). Elle appartient à une large gamme de marques appelées par analogie « spaghetti » (Fig. III.2). Le principe consiste en l’implantation d’une tige de vinyle sous la nageoire dorsale du poisson à l’aide d’un pistolet. L’apposition de la marque est rapide. La tenue est bonne malgré un risque de perte dans le cas d’une mauvaise pose.

Figure III.2 : Marque spaghetti de type T-bar anchor tag et son pistolet injecteur. A : marques en place dans le pistolet. B : marque posée sur le poisson et C : pistolet injecteur.

Les avantages de cette marque sont (i) un coût réduit, (ii) une pose simple et (iii) une bonne visibilité comme l’atteste la figure III.2. Un autre avantage non négligeable est le fait qu’il est possible d’inscrire le numéro de téléphone du laboratoire sur la marque. Ainsi quand un pêcheur capture un poisson, même s’il n’a pas été averti de la campagne de marquage, il peut toujours téléphoner au laboratoire via ce numéro de téléphone.

Les désavantages concernent principalement la rétention (ou tenue) de cette marque. La rétention des marques de ce type varie surtout en fonction de l’espèce marquée. Buzby et Deegan (1999) observent 92% de rétention chez le black-bass Micropterus salmoides un an après la pose de la marque. Des résultats similaires ont été obtenus par Gurtin et al. (1999) pour le brochet Esox lucius avec 87% de rétention après un an. Cependant ces mêmes auteurs (Gurtin et al., 1999) observent une rétention de 49% pour un omble d’Amérique du Nord Thymallus arcticus. Dunning et al. (1987) observent une rétention de 43% après un an chez le loup américain Morone saxatilis, au bout de deux ans, tous les loups ont perdu leur marque. Chez un black-bass, toujours en Amérique du nord, Walsh et Winkelman (2002) observent une rétention de 76% après un mois et demi, puis 48% après 4 mois. Une telle variabilité entre

A

B

les espèces nous a incité à mener une expérimentation pour connaître le taux de rétention d’une marque spaghetti sur le sar commun. D’autant plus qu’une seule étude de ce type avait été menée sur cette espèce durant 60 jours (Giacalone et al. 2003). Après 60 jours, les 105 poissons marqués avaient tous gardé leur marque. Une période de deux mois de tests semble plutôt courte dans la mesure où nous espérons une tenue de la marque d’environ une année. Une partie consacrée à ce test de rétention sera abordée à la fin de cette partie.

II-2 La capture des poissons

La capture d’animaux vivants est une des contraintes principales des études de marquage - recapture. En effet, pour éviter ou minimiser tout biais après le marquage, l’animal relâché doit être dans un état le plus proche possible de celui qui a précédé sa capture. Or la capture des poissons par des méthodes traditionnelles de pêche est souvent très traumatisante. De plus, toutes ces méthodes de pêche ne peuvent être utilisées pour pêcher toutes les espèces de poisson. Le sar commun est une espèce recherchée par les pêcheurs de la côte catalane, il se pêche principalement de trois façons : filet trémail, chalut et palangre. Le filet trémail est posé au minimum pendant 12 heures. A la remontée, le poisson est soit mort, soit considérablement blessé et n’a que peu de chances de survivre. Le chalut pêche beaucoup moins longtemps que le filet trémail, néanmoins la grande quantité de poissons présente dans le chalut couplée à la remontée rapide de celui-ci provoque une forte mortalité pendant la pêche ou après suite aux blessures subites par le poisson, notamment des lésions au niveau de la vessie natatoire. Il est toutefois possible de récupérer des poissons viables par chalutage, mais cela implique des moyens très lourds en matériel et en personnel. Cette méthode est généralement utilisée en dernier recours pour des espèces qui ne sont pas capturables autrement. Ce fut le cas de De Pontual et al. (2003) pour la capture de merlu Merluccius merluccius, où un chalut spécial fut fabriqué. Néanmoins filets trémails et chaluts sont très peu sélectifs. La palangre est une autre technique qui peut être employée pour capturer des sars, elle consiste en une ligne immergée à laquelle sont reliés des hameçons (généralement tous les mètres). Cette technique peut apparaître plus sélective à premier abord car elle va privilégier la capture de grands individus. Mais en pratique, cette technique ne s’avère que très peu efficace pour attraper des poissons vivants. En effet, elle nécessite un certain savoir-faire pour la mettre en œuvre, mais aussi parce que le poisson peut avaler l’hameçon et ainsi diminuer ses chances de survie s’il est relâché. De plus la pêche à la palangre est très irrégulière tant en quantité de prises, qu'en qualité (il n’est pas rare de capturer des espèces autres que l’espèce cible). Ainsi, ces trois méthodes ne conviennent pas à la capture dans des bonnes conditions et en nombre suffisant

de sars communs en vue d’un marquage. Il a également été envisagé de récupérer les poissons via des pêcheurs plaisanciers, mais là aussi les captures sont trop aléatoires pour envisager une étude sur plusieurs mois.

Pour palier à ce problème de capture des poissons, D'Anna et al. (2004) ont marqué des poissons issus de l’aquaculture. Ces sars ont été élevés durant un an, avant d’être marqués puis relâchés dans le milieu naturel. Ils n’avaient jamais été mis en présence de prédateurs éventuels avant d’être relâchés dans le milieu naturel. N’ayant pas de comportement de fuite à l’approche des prédateurs, notamment des congres, il en a résulté une forte mortalité par prédation. Même s’il est assez aisé de se procurer des sars d’aquaculture, cette technique ne semble pas être la plus adéquate à cause de la prédation, mais aussi à cause du comportement. En effet, un animal d’aquaculture risque de ne pas avoir le même comportement qu’un animal sauvage. Enfin, un lâcher d’animaux d’aquaculture pourrait avoir une incidence sur les populations sauvages en termes de patrimoine génétique.

Les techniques vues précédemment n’ont pas paru adaptées à l’étude, une autre technique a dû être mise au point. Pour cela, nous avons utilisé un trait de vie particulier du sar commun : son activité diurne qui entraîne une phase de sommeil la nuit venue. Durant son sommeil, le sar commun comme beaucoup d’autres Sparidés, est posé sur le fond, tout en restant immobile (fig. III.3).

Figure III.3 : Photographie de sars communs en phase de sommeil. L’individu de gauche dort toutes nageoires déployées afin de paraître plus volumineux à l’égard d’un éventuel prédateur. Le sar du milieu, beaucoup plus gros dort posé sur le fond. Le sar de droite dort à l’abri dans une anfractuosité.

Il est alors possible de capturer le poisson qui dort en plongée libre ou autonome selon les profondeurs de travail. Dans le cadre de cette étude seule la plongée autonome a été utilisée. Les manipulations commencent environ une heure après le coucher du soleil, afin que la majorité des poissons soit endormi. Le travail subaquatique s’effectue en équipe de deux, un plongeur s’occupant de l’éclairage et du repérage des sars, l’autre plongeur équipé de deux épuisettes s’occupe de la capture du poisson repéré par le premier (fig. III.4).

Figure III.4 : Photographie d’un sar commun capturé à l’aide d’une épuisette et en scaphandre autonome.

Une fois que le poisson a été capturé, il est stocké dans une bourriche. Deux types de bourriches ont été utilisés. Lorsque les manipulations s'effectuaient à faibles profondeurs (5 à 6 mètres), une bourriche flottante a été employée (fig. III.5), celle-ci était tractée par un des deux plongeurs.

Figure III.5 : De gauche à droite, la bourriche flottante vue de la surface. Les photographies du milieu et de droite montrent les poissons présents dans la bourriche.

En travaillant dans des profondeurs supérieures à 10 m, il devient impossible de tracter une bourriche flottante et de remonter à plusieurs reprises à la surface au cours de la plongée. Avant de commencer les captures, une bourriche fixe était donc installée sur le fond, munie de lampes à éclats pour qu’elle soit repérable (fig. III.6). Cette méthode implique de capturer des poissons dans le proche environ de la bourriche.

Figure III.6 : Photographie de la bourriche fixe, longue de 3 mètres et en maille très fine, elle évite aux poissons de se blesser. La qualité médiocre de la photographie est en grande partie du à la très mauvaise visibilité sur la zone de récifs artificiels.

Même si les sars sont susceptibles de dormir durant la nuit, lorsqu’ils sont éclairés, ils doivent être rapidement capturés, sinon ils se réveillent et s’échappent. De plus, au cours de cette étude, il a été constaté que tous les sars n’étaient pas en phase de sommeil durant la nuit contrairement à ce que l'on trouve dans la plupart des manuels d’ichtyologie (Fisher et al., 1987 ; Louisy, 2002). En effet, des sars totalement actifs au milieu de sars en phase de sommeil ont souvent été observés. Ce constat est soutenu par le fait que les pêcheurs à la ligne capturent des sars communs durant la nuit, même à deux heures du matin. Ces captures sont le signe d’une activité du poisson, car en mordant à l’hameçon, cela signifie qu’il cherche à se nourrir.

Du fait de l’autonomie limitée d’une bouteille de plongée, les immersions durent entre une heure et deux heures selon les profondeurs de travail. Ce laps de temps permet de capturer de 15 à 30 sars selon les densités de poissons et le nombre de plongeurs sur le terrain.

Par la suite la bourriche est ramenée au bateau. Dans le cas de la bourriche fixée sur des fonds supérieurs à 10 m, la remontée doit être assez lente (de l’ordre de 5 à 10 min) afin de limiter les effets du gonflement de la vessie natatoire. Elle sera tout de même gonflée, mais cela est sans incidence si les poissons sont rapidement ramenés au fond et si les différences de température entre fond et surface n’excèdent pas 2 à 3 °C. De Pontual et al. (2003) ont dû percer la vessie natatoire des merlus remontés d’une profondeur de 20 m. Cela n’est pas nécessaire pour les sars communs du fait de leur plus grande robustesse. Pour les zones où la bourriche flottante est utilisée, le problème de décompression ne se pose pas.

II-3 Le marquage des poissons

Les marques spaghettis utilisées ont été achetées auprès de la société Floy Tag® (www.floytag.com). Etant donné le vaste intervalle de tailles de poissons qu’il était envisagé de marquer (10 à 40 cm), la plus petite marque spaghetti fabriquée (référence : FD-68BC) a été choisie. Cette marque mesure un peu moins de 3 cm et permet de marquer des poissons de 15 cm minimum (données Floy Tag®). Astruch (2005) a montré que cette marque n’a pas d’incidence sur la croissance et le comportement des poissons. D’après ses observations, il est aussi possible de marquer des poissons de 13 cm à l’aide de cette marque. Pour des tailles inférieures, l’auteur a observé des gènes lors de la nage du poisson.

La marque est constituée d’une partie en nylon en forme de T qui est implantée dans le muscle du poisson au niveau de la nageoire dorsale, le but étant de bloquer le T de la marque entre les arrêtes de la base de la nageoire dorsale. La tige en nylon est surmontée d’un enrobage en silicone de couleur (fig. III.7). Cet enrobage est la partie visible de la marque et par conséquent reste à l’extérieur de l’animal. Chaque marque porte un numéro d’identification (ex : « EPHE 00001 ») qui lui est propre. Afin de maximiser les recaptures, le numéro de téléphone du laboratoire a été inscrit sur chaque marque (fig. III.7). Pour pouvoir identifier le lieu de marquage d’un poisson observé en plongée, des marques de couleurs différentes ont été utilisées pour chaque zone marquée. En effet, la lecture du numéro présent sur la marque est impossible lors d’une plongée de jour étant donné la vitesse de fuite du poisson. Cependant l’identification de la couleur permet d’obtenir une information sur le lieu de marquage du poisson (fig. III.7)

Figure III.7 : Sur la gauche de la figure, apparaissent les différentes couleurs de marques utilisées. Sur la droite, les deux faces de la marque : d’un côté le numéro d’identification, de l’autre le numéro de téléphone du laboratoire.

Les poissons stockés dans la bourriche sont transférés dans un bac d’eau de mer contenant de l’anesthésiant. L’anesthésiant utilisé est de l’eugénol à la concentration de 0,2 ml par litre d’eau de mer. L’anesthésie a pour but d’éviter tout stress et toute blessure aux poissons lors des manipulations de marquage. Une fois le poisson endormi (perte de tonus musculaire), il est mesuré au millimètre près (longueur totale), puis marqué au niveau de la nageoire dorsale à l’aide d’un pistolet (fig. III.8).

Figure III.8 : Différentes étapes depuis l’anesthésie jusqu’au marquage. A, sars anesthésiés. B, un sar venant d’être marqué. C, le pistolet marqueur. D, sars en phase de réveil.

Une fois marqués, les poissons sont mis dans un bac de réveil afin de dissiper l’anesthésie. Après 15 min, le réveil est effectif, les poissons peuvent être relâchés. Lorsque la capture s’est effectuée dans peu d’eau, les poissons sont relâchés directement. En revanche quand la capture a eu lieu dans plus de 10 m d’eau, les poissons doivent être ramenés au fond par des plongeurs. En effet, ceux-ci flottent en surface du fait du gonflement de leur vessie natatoire. Ils ne peuvent donc pas descendre par leurs propres moyens.

II-4 Les sites de marquage

Les marquages ont été effectués dans les trois systèmes : la côte rocheuse, la côte sableuse et ses aménagements littoraux, puis la lagune. Pour chaque système, le choix des sites de marquage a grandement été influencé par les densités en sars adultes observées lors de comptages préliminaires.

- Ainsi sur la côte rocheuse, deux sites ont été retenus : l’anse de Peyrefite située au sud de la réserve marine de Cerbère – Banyuls et l’anse de Paulilles qui est située plus au Nord et hors réserve (fig. III.9).

- De fortes densités de sars ont été observées sur la côte sableuse, mais seulement à proximité d’aménagements littoraux. Les marquages ont donc eu lieu sur plusieurs sites qui sont situés du nord au sud, au niveau des enrochements côtiers du Barcarès, des enrochements côtiers de Sainte-Marie, de la digue du port de Canet-en-Roussillon, de la digue du grau de l’étang de Canet – Saint Nazaire et des enrochements côtiers de Saint Cyprien. Tous ces sites sont situés à la côte. Nous avons également ajouté un site situé beaucoup plus au large constitué par les récifs de Leucate et du Barcarès. Ils reposent sur 20 m de profondeur environ à un mille nautique de la côte (fig. III.9).

- Bien que peu de sars aient été observés dans la lagune de Salses – Leucate, des essais de marquages de sars ont été réalisés au niveau de la digue de La Coudalère (fig. III.9).

Figure III.9 : Sites retenus pour le marquage. En vert, les sites côte sableuse ; en marron, côte rocheuse et en bleu, lagune. A : partie nord de la zone d’étude. B : partie sud de la zone d’étude.

II-5 La recapture

Nous appelons recapture tous les poissons qui ont été marqués au préalable et qui ont ensuite été soit capturés par des pêcheurs (filet, ligne, chasse) soit simplement observés en plongée. La phase de recapture est très aléatoire. Généralement, 5 à 10% des animaux marqués sont recapturés (Metcalfe et Arnold, 1997 ; De Pontual et al., 2003 ; D’Anna et al., 2004 ; Santos et al., 2006).

Afin d’optimiser les recaptures, une campagne d’information a été menée auprès des gestionnaires (Prud’homies, Comité local des Pêches) afin que tous les pêcheurs professionnels soient informés et puissent agir positivement en cas de capture d’un poisson marqué. Les pêcheurs de Port-la-Nouvelle (Aude) jusqu’à ceux de la Catalogne espagnole ont été sensibilisés, notamment via la diffusion d’affiches (fig. III.10) ou suite à des réunions ou encore à des rencontres sur le terrain. Les pêcheurs plaisanciers ont été informés surtout par une campagne d’affichage dans les magasins de pêche ou via les associations de pêcheurs à la ligne. Les chasseurs sous-marins ont été informés lors des concours de chasse, mais aussi par une campagne d’affichage dans les magasins spécialisés et par plusieurs articles dans la revue Apnéa, une des revues les plus lues par les chasseurs sous-marins (fig. III.10).

Figure III.10 : Différents moyens de communication utilisés afin de sensibiliser un maximum de personnes au déroulement d’une campagne de marquage de sars. De gauche à droite : affiche en français, affiche en catalan, article dans une revue de chasseurs sous-marins (Apnéa).

Pour assurer une meilleure coopération de tous les pêcheurs, une récompense de 20 € par poisson marqué ramené a été offerte. Il s’est vite avéré que les poissons ont été ramenés par les pêcheurs grâce au numéro de téléphone présent sur la marque plutôt qu’à la campagne d’affichage elle-même.

En plus de ces recaptures, des plongées régulières ont été effectuées sur les lieux de marquage pour compter les poissons marqués. La nuit, il est possible d’identifier le poisson en lisant le numéro sur la marque parce que le poisson est immobile. En revanche, la journée seule la couleur est visible, ce qui apporte seulement des informations sur le lieu de marquage du poisson (fig. III.11).

Figure III.11 : Photographies de sars dans le milieu naturel. Sur la photographie de droite, notons la présence d’algues sur la marque.

II-6 Analyse des données

Après les recaptures par les pêcheurs, la localisation du lieu de pêche est obtenue, elle est comparée à la position du lieu de marquage, ainsi des distances théoriques parcourues peuvent être obtenues et analysées sur un SIG (MapInfo 7.5).

II-7 Test de rétention de la marque

Parallèlement à la campagne de marquage en mer, un test de rétention de la marque en enceinte close a été effectué afin d’évaluer le temps de tenue de la marque. En effet il est inutile d’attendre des recaptures de poissons si ces derniers ont été marqués 300 jours plus tôt,