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0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 1 Série1 Série2 Série3 Série4 Série5 Série6 Graphe2

Le graphe 2 nous montre que la série 2 est la plus élevée avec un taux de 67,5 % d‘enseignants ayant répondu que la technique la plus utilisée par eux était l‘exposé oral.

Rubrique 4 : Méthodes d’enseignement

Q1 : Quelle méthode privilégiez vous pour présenter votre enseignement ? Réponses : CM : 00% ; TD : 100%

Remarque :

Le résultat obtenu de 100% montrent que pour cette unité d‘enseignement, l‘enseignant utilise les TD plutôt que les cours magistraux.

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Questions Oui Non

2. Illustrez-vous vos cours, d‘évènements faisant partie de l‘actualité ?

82,5% 17,5%

3. Contextualisez vos cours ? 42,5% 57,5%

4. Favorisez-vous

l‘interactivité ?

100% 00%

6. Rythmez-vous vos exposés oraux par des activités ?

12,5% 87,5%

Tableau5 Remarque :

A la deuxième question, 82,5% d‘enseignants ont répondu par oui, c'est-à-dire que leurs cours sont très souvent illustrés par des exemples, des évènements, des faits pris dans l‘actualité quotidienne. Cela veut dire également, que le cours est très dynamique.

A la troisième question, 57,5% d‘enseignants ont répondu par non, cela veut dire que les cours ne sont pas abordés par rapport à un contexte.

A la quatrième question, 100% d‘enseignants ont tous répondu par oui, cela veut dire donc qu‘ils favorisent l‘interaction entre les étudiants, qui veut dire aussi leur donner la parole.

A la sixième question, 87,5% d‘enseignants ont répondu négativement, qui veut dire que ceux-ci ne rythmaient pas leurs exposés oraux par des activités, donc les deux techniques étaient distinctes.

142 0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00% 70,00% 80,00% 90,00% 1 Série1 Série2 Graphe1

Le graphe 1 nous montre que la série 1 est la plus importante avec un taux de 82,5% d‘enseignants ayant répondu par oui à la question, cela veut dire qu‘ils illustrent très souvent leurs cours par des exemples, des évènements actuels pour dynamiser le contenu de leurs cours.

0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00% 1 Série1 Série2 Graphe2

Ce graphe nous montre que la série 2 est la plus élevée avec un taux de 57,5% de réponses négatives faites par les enseignants qui veut dire que ceux-ci n‘abordent pas leurs cours selon un contexte donné.

143 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% 1 Série1 Série2 Graphe3

Le graphe 3 nous montre que la série 1 est égale à 100%, cela veut dire que l‘ensemble des enseignants ont répondu positivement à cette question, cela veut dire qu‘ils favorisent l‘interaction entre les étudiants, cela veut dire encore qu‘ils favorisent la prise de parole entre les étudiants.

0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00% 70,00% 80,00% 90,00% 1 Série1 Série2 Graphe4

Le graphe4 montre que la série 2 est la plus élevée avec un taux de 87,5% d‘enseignants ayant répondu négativement à cette question, qui veut dire qu‘ils ne rythmaient pas leurs exposés oraux par des activités, donc les deux techniques étaient distinctes.

144 Rubrique 5 : Contrat pédagogique

Questions Oui Non

4. Préparez vous un cahier de

charges (comportant les

apprentissages, les évaluations, les accès, les exigences, les ressources) à consulter pour vos étudiants ?

10% 90%

5. Dans le cadre de coordination entre professeurs, échangez-vous vos cahiers de charges ?

00% 100%

Tableau6 Remarque :

A la question 4, 90% des enseignants ont répondu par non, ce qui veut dire que ceux-ci ne préparent pas de cahier de charges pouvant être consulté par leurs étudiants notamment concernant les apprentissages mis en place par leurs enseignants, les ressources à consulter, cette technique pourrait aider efficacement les étudiants à préparer leurs cours.

Pour la question5 ; 100% d‘enseignants ont répondu par non, c'est-à-dire qu‘il n‘y a pas d‘échanges entre eux concernant leurs cahiers de charges, quand ces cahiers existent.

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 1 Série1 Série2 Graphe1

145

Le graphe1, montre que la série 2 est la plus élevée avec 90% de réponses négatives de la part des enseignants qui veut dire que ceux-ci ne préparent pas de cahiers de charges pouvant être consultés par leurs étudiants de manière à les aider dans la préparation de leurs cours et projet.

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% 1 Série1 Série2 Graphe2

Le graphe2, montre que 100% d‘enseignants ont répondu négativement à la question, qui veut dire que ceux-ci, n‘échangeaient pas entre eux leurs cahiers de charges, quand ces cahiers sont élaborés, car le graphe 1 montre que ces cahiers ne sont pas préparés sauf par 10% d‘enseignants.

Rubrique 6 : Evaluation

Question Diagnostique Formative Sommative

Quelles sont les

évaluations que vous adoptées ?

50% 35% 100%

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Remarque :

Concernant les évaluations privilégiées, l‘évaluation sommative est la plus utilisée car elle appartient à l‘institution, mais cependant il reste un pourcentage assez significatif, 50% d‘enseignants qui utilisent également l‘évaluation diagnostique pour évaluer les besoins et les attentes de leurs étudiants. 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% 1 Série1 Série2 Série3 Graphe1

Ce graphe nous montre que la série 3 est la plus élevée, celle-ci représente le taux d‘enseignants, 100%, utilisant l‘évaluation sommative, car cette dernière est une technique d‘évaluation institutionnelle et les enseignants se voient pour la plupart obligés de s‘y soumettre. Cependant, un taux de 50% d‘enseignants dit également utiliser l‘évaluation diagnostique car celle-ci leur permet de définir les besoins et les attentes des étudiants.

147 2.3.1 Interprétation des stratégies d’enseignement

Ayant défini les stratégies d‘enseignement comme un ensemble de comportements didactiques coordonnés, ex : situation d‘apprentissage, objectifs d‘apprentissage, techniques, moyens et méthodes d‘enseignement et l‘évaluation. L‘analyse a porté sur leur utilisation en pratique de classe universitaire et leur incidence sur l‘apprentissage des étudiants.

A la lumière des résultats et de l‘analyse des stratégies d‘enseignement utilisées et pratiquées avec les étudiants, la remarque est que certaines stratégies sont récurrentes, d‘autres un peu moins utilisées et certaines pas du tout.

Ce qui apparait à travers les résultats obtenus par l‘analyse des questionnaires proposés aux enseignants est que, par exemple,

la technique d‘enseignement la plus récurrente reste l‘exposé oral, l‘enseignant est dans ce cas, le seul détenteur du savoir et l‘expose aux étudiants, cette technique longtemps utilisée et prônant l‘approche traditionnelle reste ancrée dans la culture de l‘enseignant qui n‘arrive pas en s‘en défaire.

Le moyen d‘enseignement le plus utilisé est lié à la technique utilisée, c‘est donc, l‘exposé oral. Bien sûr, d‘autres moyens sont parfois proposés par l‘institution, tels que, le Datashow, les photocopieurs pour réaliser les polycops, mais ces moyens restent très faiblement utilisés et cela pour différentes raisons : la disponibilité des appareils est insuffisante (ex : deux Datashow pour tout un département), ne coïncident pas toujours avec l‘emploi du temps des enseignants,

ces obstacles arrivent à bout des plus chevronnés des enseignants.

Concernant, les situations d‘apprentissage, les résultats ont montré que malgré tous ces obstacles, l‘enseignant continue à chercher, à réfléchir, à exploiter de nouvelles pistes pour améliorer les méthodes d‘enseignement qui pourraient faciliter son enseignement et ainsi permettre à l‘étudiant un apprentissage efficace et efficient.

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Enfin, concernant, l‘évaluation, celle-ci reste un moyen de contrôle institutionnel. L‘enseignant, même avec toutes les bonnes volontés, n‘arrive pas à instituer les différentes formes d‘évaluation existantes : formative, diagnostique, et ce, pour plusieurs facteurs : effectif élevé d‘étudiants, nombre de salles limité, emploi du temps chargé, etc.…

Aujourd‘hui, le nouveau système universitaire : le LMD, prône une approche par les compétences, approche qui permettrait de cerner tous les besoins des étudiants, qui permettrait de mettre en place de nouvelles techniques et moyens pédagogiques et permettrait donc d‘arriver à un pôle d‘excellence dans nos universités. Tout cela restera utopique si une formation aussi bien pour les enseignants que pour les administrateurs n‘est pas proposée en parallèle.