• Aucun résultat trouvé

Méthode de maintenance du service levage

Dans le document Audit énergétique de Bénin Terminal (Page 22-27)

CHAPITRE I : CADRE DE L’ETUDE

1.5. Méthode de maintenance du service levage

Les équipes du service levage assurent la mise en état et le bon fonctionnement permanent de toutes les installations de l’entreprise. Sous la responsabilité du chef service levage, de son assistant et sous la direction des chefs d’équipes, les travaux de maintenances préventives et curatives s’exécutent fréquemment. Tout le personnel dudit service doit être informé en temps réel des travaux exécutés et à exécuter. Ceci est rendu possible grâce au

Tool Box Meeting (TBM) matinal par lequel nous démarrons les activités. Le TBM est une rencontre de tout le personnel du service pour :

 discuter des travaux exécutés la veille par chaque équipe dans les moindres détails ;

 faire part des travaux à exécuter par chaque équipe au cours de la journée ;

 discuter sur un thème basé sur les mesures de sécurité du personnel au service. Le divers met un terme au TBM. Notons que tout ce qui est dit au TBM est enregistré et archivé.

Signalons que tous les travaux sont subordonnés à la prise d’un Ordre de Travail (OT) établit par le chef Service Levage ou par son Assistant.

1.5.1. Équipe Mobile

L’équipe Mobile est celle qui nous a accueilli au début de notre stage après notre affectation au Service Levage. Comme son nom le souligne, cette équipe est très mobile puisqu’elle est souvent sollicitée par les autres équipes dudit service et même du service roulant. Elle a pour tâche principale :

 la gestion de la centrale ;

 l’approvisionnement des RTG en gasoil en collaboration avec les pompistes ;

 l’entretien surfacique des machines (Portiques, RTG, Grues…) ;

 le suivi et le contrôle des travaux des prestataires (SEIB, SOGETRAM) ayant rapport soit avec les travaux de la centrale soit avec l’entretien surfacique des équipements.

1.5.2. Équipe électrique

Après environ un mois de stage, nous avons été affectés dans l’équipe électrique. Elle est composée d’électriciens et d’électrotechniciens. Les travaux de maintenance de toutes les installations du terminal et des bureaux

ayant rapport avec l’électricité sont exécutés aisément sous la direction du chef d’équipe. Spécifiquement, cette équipe s’occupe :

 de la maintenance préventive de tout le parc matériel et des installations électriques dans les bâtiments ;

 de la mise en service de nouvel équipement ;

 de la maintenance curative des équipements électromécaniques ;

 du suivi et du contrôle des travaux des prestataires ayant rapport avec l’électricité, la climatisation et autres.

1.5.3. Équipe Dépannage

Elle est composée des mécaniciens, des électromécaniciens et des électriciens. C’est l’équipe qui a plus d’effectif. On y compte 12 techniciens en plus du chef d’équipe. Soit un effectif de 13 personnes. Les 12 techniciens sont repartis en quatre (4) shifts à raison de trois techniciens par shift. C’est cette équipe que l’on rencontre sur le terrain 24h/24 et 7j/7 contrairement aux autres équipes dénommées équipes spécialisées qui travaillent du lundi au vendredi de 07h à 18h avec 3h de pause. Les shifts fonctionnent par rotation de huit heures de temps par shift. Ainsi, les shifts travaillent de 07h à 15h, de 15h à 23h et de 23h à 07h sans pause. Chaque shift a deux jours successifs de repos sur huit jours. L’équipe dépannage est principalement chargée du suivi des équipements. Pour cela, elle dispose de deux radios VHF (Very High Frequency) dont la fréquence est sur la maintenance. À l’aide de ces radios, les agents de l’exploitation sollicitent aussitôt les dépanneurs en cas de panne.

Si la panne concerne un portique en exploitation, les dépanneurs ont au plus quinze minutes (15mn) pour le dépanner. Si le dépannage va dépasser quinze minutes et s’il y a autre portique en stand-by, les dépanneurs procèdent au remplacement de la machine puis avertissent la hiérarchie afin que l’équipe spécialisée concernée puisse poursuivre avec le dépannage et la maintenance.

Au cas où le dépannage semble dépasser quinze minutes et s’il n’y a pas de

portique en stand-by, ils doivent aussi informer la hiérarchie pour être autorisé à poursuivre avec le dépannage. En dehors des portiques, les autres équipements peuvent être dépannés en plus de quinze minutes. Dans tous les cas, si le dépannage nécessite beaucoup de temps, par voie hiérarchique, les dépanneurs font appel à l’équipe spécialisée concernée. Nous comprenons que les dépanneurs sont appelés à dépanner quelle que soit la nature de la panne.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle chaque shift est composé d’un mécanicien, d’un électromécanicien et d’un électricien. Ainsi, un dépanneur finit par devenir un technicien polyvalent. Signalons enfin que chaque équipe dispose d’une radio VHF (à part les dépanneurs qui en disposent deux) et d’un véhicule pour le déplacement au sein de l’entreprise puisque le terminal est sans piétons.

1.5.4. Équipe Spreader

Elle est composée d’électriciens, d’électroniciens et de mécaniciens. Le spreader est un équipement permettant de saisir le conteneur sur navire et de les déposer sur les remorques et vice versa. Il est composé de plusieurs organes électriques, hydrauliques et mécaniques. Le spreader est également composé d’un module automate SCS (qui permet de gérer les différents organes). Le rôle de l’équipe est de maintenir l’équipement en bon état ; d’où les entretiens tels que :

 la mise en route matinale : serrage des vis, vérification de l’état des différents organes, des capteurs et des flexibles ; vérification du niveau d’huile dans le réservoir hydraulique ; nettoyage des capteurs ;

 les entretiens périodiques de 250, 750, 2000 et 4000 heures. Les étapes à suivre pour ces entretiens sont définies par le constructeur.

1.5.5. Équipe Mécanique

Cette équipe assure l’exécution des travaux ayant rapport avec la mécanique. Au nombre de ces travaux, on peut citer :

 les entretiens de routine (vidange, graissage, inspection,…) ;

 les entretiens systématiques (remplacement de pièce pour pièce,…) ;

 la réparation des organes en cas de défaillance ;

 le contrôle et suivi des travaux des prestataires (SMT par exemple) sur les RTG.

Pour les grands travaux, l’entreprise fait appel à une mission qui, très souvent, vient de l’Europe. Ainsi, les mécaniciens de BT s’associent à cette mission pour l’exécution de ses travaux. Ce sont souvent les travaux tels que l’alignement de trolley et l’alignement des réducteurs. Ces travaux nécessitent des outils de précision tels que le laser topographique et le laser de l’alignement de réducteur.

Maintenant que nous avons une vue générale sur l’entreprise Bénin Terminal, nous pouvons aborder la résolution de ces problèmes. Mais avant ça, faisons la lumière sur ce que c’est que l’audit énergétique.

À travers ce chapitre, nous aurons une idée générale sur non seulement la notion d’audit énergétique, mais aussi sur la notion d’efficacité énergétique dans l’industrie ainsi que dans les bâtiments.

2.1. Notion d’audit énergétique

2.1.1. Définition

On entend par audit énergétique, toute opération de diagnostic de la consommation d’énergie au sein d’un bâtiment, d’un établissement ou d’une entreprise à travers la réalisation de recherches, d’études et de contrôles visant à évaluer le niveau de performance énergétique, à analyser les insuffisances, les causes et à proposer des actions correctives. L’audit énergétique est aussi considéré comme une étude permettant d’établir l’inventaire des mesures d’économie d’énergie applicables à un édifice ou à une industrie, tout en consommation énergétique d’un site, bâtiment, système ou organisme ayant pour objet d’identifier les flux énergétiques et les potentiels d’amélioration de l’efficacité énergétique en définissant les actions nécessaires à la réalisation de ces économies et d’en rendre compte ».

La norme NF EN 16247 (Voir annexe 2) définit les exigences générales de méthode et de qualité pour la préparation de l’audit énergétique, sa réalisation et sa restitution. Ces méthodes sont définies en fonction de l’activité auditée. Ainsi, pour les bâtiments, nous avons la norme NF EN

CHAPITRE II : REVUE DE LITTERATURE SUR

Dans le document Audit énergétique de Bénin Terminal (Page 22-27)

Documents relatifs