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Méthode et logiciel utilisé pour le traitement des données

L’éthogramme désigne une méthode d’enquête sur le terrain développée au sein du domaine de l’ethologie qui vise à étudier les mœurs, les comportements des êtres vivants au sein de leur milieu. Cette étude peut être complétée par des études statistiques qui permettent de mettre en relief les comportements, les habitudes, les mécanismes habituels mais également les dysfonctionnements.

L’éthogramme est dressé à l’aide du logiciel Excel pour analyser les comportements des rapaces sur les parcs éoliens mais aussi pour l’analyse photos et vidéos de la détection des oiseaux par les caméras sur les parcs éoliens distants. Cette ethogramme est composé de 36 variables (voir Annexe 3).

IV) Résultats

Pour rappel, cette étude a pour objectif d’étudier les comportements des rapaces sur les parcs éoliens avec ou sans avertissement sonore en fonction du milieu durant 5 mois (de mars à juillet 2019). Quatre sites ont été sélectionnés pour illustrer ces comportements. Ces sites ont été choisis en fonction de leur diversité paysagères (garrigues, plaines agricoles, plateaux agricoles, forestiers, plaines de prairies, bocage, plateaux de prairies et milieu viticole). Cette diversité, nous permet d’analyser les différents comportements que les rapaces peuvent avoir sur site mais aussi d’avoir une diversité d’espèces selon les milieux.

Étude des comportements des rapaces face aux parcs éoliens dans plusieurs départements de France

Sur le parc éolien D principalement composé de garrigues, 110 Faucons crécerellettes (Falco

naumanni), 31 Busards cendrés (Circus pygargus) et 12 Circaètes Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus)

ont été observés. Ensuite, nous retrouverons en plus petite quantité du Milan noir (Milvus migrans) au nombre de 6, du Milan royal (Milvus milvus) au nombre de 4, de la Bondrée apivore (Pernis

apivorus) au nombre de 2 et 1 Vautour fauve (Gyps fulvus).

Sur le parc éolien F principalement composé d’un milieu agricole avec du bocage et des prairies non loin d’un milieu forestier, 34 Grands Rapaces (composé de Milans, Bondrées, Circaètes, Buses, Busards non identifiés avec précisions), 15 Buses, Busards et Bondrées, 8 Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus) et 2 Faucons et Eperviers.

Sur le parc éolien A, qui est un milieu principalement composé de vigne, 23 du Faucon crécerellette (Falco naumanni), 19 Milan noir (Milvus migrans), 11 Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus), 10 Bondrée apivore (Pernis apivorus). Ensuite, nous retrouverons en plus petite quantité de la Buse variable (Buteo buteo) et du Vautour fauve (Gyps fulvus) au nombre de 1.

Sur le parc éolien E, qui est un milieu principalement agricole d’altitude avec du bocage et des prairies d’altitude, 126 Grands Rapaces (non identifiés), 44 Milans, 42 Buses, Busards et Bondrées et des 31 Faucons et Eperviers. Ensuite, nous retrouverons en plus petite quantité du Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus) au nombre de 5.

0 20 40 60 80 100 120 140 N b con ta cts

Nombres d'espèces observées en fonction du lieu d'étude

Parc éolien D Parc éolien F Parc éolien A Parc éolien E Parc éolien C Parc éolien B

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Sur le parc éolien C, qui est un milieu principalement composé de forêts d’altitude, 21 Busard cendré (Circus pygargus), 13 Buse variable (Buteo buteo), 11 Faucon crécerelle (Falco tinnunculus). Ensuite, nous retrouverons en plus petite quantité 9 Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus), 4 Milan noir (Milvus migrans), 3 Milan royal (Milvus milvus) et 3Vautour fauve (Gyps fulvus) puis 1 aigle royal (Aquila chrysaetos).

Enfin, sur le parc éolien B, qui est un milieu principalement composé de prairies et forêt d’altitude, 29 Faucon crécerelle (Falco tinnunculus), 21 Vautour fauve (Gyps fulvus), 14 Buse variable (Buteo

buteo). Ensuite, nous retrouverons en plus petite quantité 7 Milan noir (Milvus migrans), 1 Circaète

Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus) et 1 Busard cendré (Circus pygargus).

Nous pouvons comprendre que certains sites sont plus fréquentés par certaines espèces que par d’autres. Certains sites comme le parc éolien D ou le parc éolien E présentent beaucoup plus d’activité de rapaces au (166 et 248) par rapport au parc éolien F qui compte 59 individus pour la période d’étude. Cette différence d’activité dépend de l’occupation du sol qui joue un rôle essentiel sur l’abondance de la nourriture et les milieux adaptés à la vie de chaque rapace.

L’altitude de vol décrite dans le graphique correspond à l’altitude de vol de l’oiseau par rapport aux éoliennes ou aux parcs éoliens :

- L’altitude de vol correspondant à « Sous les pales » est estimé entre 0 et 50 m. - L’altitude de vol correspondant à « Dans les pales » est estimé entre 50 et 150 m.

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

Parc éolien D Parc éolien F Parc éolien A Parc éolien E Parc éolien C Parc éolien B

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Altitude de vol pratiqué par les rapaces en fonction des sites

étudiés

Sous les pales Dans les pales Juste au-dessus des pales Bien au-dessu des pales

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- L’altitude de vol correspondant à « Bien au-dessus des pales » est estimé à plus de 200 m. Ces estimations d’altitude de vol sont habituellement utilisées par le bureau d’étude.

Sur le parc éolien D, l’altitude de vol se situe soit sous les pales soit dans les pales. Cette altitude est due au Faucon crécerellette (Falco naumanni) qui est présent en grand nombre sur ce site et qui vole entre 0 et 150 m. L’altitude de vol « Bien au-dessus des pales » correspond à la présence du Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus), du Milan noir (Milvus migrans), du Milan royal (Milvus milvus), de la Bondrée apivore (Pernis apivorus) et du Vautour fauve (Gyps fulvus) présents sur le site.

Sur le parc éolien F, l’altitude de vol se situe soit bien au-dessus des pales soit sous les pales. Ces altitudes sont dues aux Faucons et Eperviers qui volent sur ce site entre 0 et 150 m, puis due également aux Grands rapace type Milans, Circaètes, Buses et Bondrées apivores (Pernis apivorus) qui volent sur ce site à bien plus de 200 m.

Sur le parc éolien A, l’altitude de vol se situe soit sous les pales soit dans les pales ou bien au-dessus des pales. Ces altitudes sont dues aux Faucons crécerellettes (Falco naumanni) qui sont présent en grand nombre sur ce site et qui volent entre 0 et 150 m puis à la présence également de la Bondrée apivore (Pernis apivorus), Buse variable (Buteo buteo), Circaète Jean-Le-blanc (Circaetus gallicus), Milan noir (Milvus migrans) et le Vautour qui volent à bien plus de 200 m.

Sur le parc éolien E, l’altitude de vol se situe le plus souvent bien au-dessus des pales. Cette altitude est due aux Grands rapaces type Milan royal (Milvus milvus), Buse variable (Buteo buteo) et Bondrée qui sont présent en grand nombre sur ce site et qui volent à plus de 200 m.

Sur le parc éolien C, l’altitude de vol se situe soit dans les pales soit bien au-dessus des pales. Ces altitudes sont dues aux Faucons crécerelles et aux Busards cendrés qui volent entre 0 et 150 m puis dû également à l’Aigle Royal (Aquila chrysaetos), aux Buses variables, Circaètes Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus), Milans et Vautours fauves qui sont présent sur le site et qui volent à plus de 200 m.

Et pour terminer, sur le parc éolien B, l’altitude de vol se situe soit sous les pales soit dans les pales ou soit bien au-dessus des pales. Ces altitudes sont dues aux Faucons crécerelles et aux Busards cendrés qui volent entre 0 et 150 m puis dû également aux Buses variables, Circaètes Jean-Le-Blanc

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(Circaetus gallicus), Milans noirs et Vautours fauves qui sont présents sur le site et qui volent à plus de 200 m.

Nous pouvons remarquer que deux groupes de rapaces se dessinent concernant l’altitude de vol sur les parcs éoliens ou autour des éoliennes. Nous avons le groupe des Faucons, Eperviers et Busards cendrés qui volent entre 0 et 150 m c’est-à-dire soit sous les pales soit dans les pales. Puis nous avons le groupe des Milans, des Circaètes Jean-Le-Blanc, des Bondrées apivores, des Buses variables, des Vautours fauves et de l’Aigle royal (Aquila chrysaetos) qui volent entre 150 m et plus de 200 m c’est- à-dire soit juste au-dessus des pales soit bien au-dessus des pales.

Ces observations décrites ci-dessus ont été très bien distinguées et remarquées sur le terrain.

De plus, sur les sites d’altitude les altitudes de vol les plus adoptés sont bien au-dessus des pales. Ceci peut venir du fait des rapaces présents sur le site et/ou également au relief et à l’occupation du sol (forêts).

Étude des comportements des rapaces face aux parcs éoliens dans plusieurs départements de France

Étude des comportements des rapaces face aux parcs éoliens dans plusieurs départements de France

Le comportement des rapaces décrit dans le graphique correspond au comportement que le rapace a face aux parcs éoliens ou face à une éolienne.

Ces comportements ont été notés suivant la Figure 7 : Stratégie de franchissement d'un parc éolien (Source : LPO, 2001)Figure 7 publié par la LPO en 2001.

Le comportement du « Survol » correspond au passage du rapace bien au-dessus du parc éolien ou de l’éolienne.

Le comportement du « Plongeon » correspond au passage d’un rapace qui arrive droit sur le parc éolien ou sur l’éolienne puis contourne l’obstacle en passant sous les pales.

Le comportement de « Traversée » correspond au passage d’un rapace qui arrive droit sur le parc éolien ou sur l’éolienne puis contourne l’obstacle en passant dans les pales entre deux éoliennes. Le comportement de « Trouée » correspond au passage d’un rapace qui arrive droit sur le parc éolien ou sur l’éolienne et qui contourne l’obstacle en passant entre deux éoliennes assez éloignées l’une de l’autre (plus de 150 m entre elles) en prenant légèrement de l’altitude.

Le comportement de « Chasse » correspond au passage d’un rapace sur le parc éolien ou sur l’éolienne en ayant un comportement de chasse. C’est-à-dire qu’il vole en cercle avec la tête orientée vers le bas (via les ascendances), vol plané avec la tête orientée vers le bas ou vol stationnaire pour les faucons.

Le comportement de « Vol » correspond au passage d’un rapace sur le parc éolien ou sur l’éolienne en ayant un comportement de chasse.

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Parc éolien D Parc éolien F Parc éolien A Parc éolien E Parc éolien C Parc éolien B

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con

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ct

Comportement des rapaces sans actions d'avertissement sonore

en fonction des sites étudiés

Survol Plongeon Traversee Trouee Chasse Vol Demi-tour

Graphique 7: Comportement des rapaces sans émission d’avertissements sonores en fonction des sites étudiés", Source : Perrin, 2019

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Le dernier comportement est celui du « Demi-tour ». Il correspond à l’arrivée d’un rapace aux abords du parc éolien ou de l’éolienne, puis à la vue de ce dernier effectue un demi-tour et vole dans la direction inverse.

Sur le parc éolien D, le comportement le plus souvent effectué est le « Plongeon », suivi de la Traversée et de la Trouée. Ces comportements sont attribués aux Faucons crécerellettes et au Busard cendré (Circus pygargus) présents en grand nombre sur le site. Ensuite, viennent le Survol et le Vol, comportements adoptéspar le Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus), la Bondrée apivore (Pernis apivorus), les Milans et leu Vautour fauve (Gyps fulvus).

Sur le parc éolien F, le comportement le plus souvent utilisé est le Survol, puisle Vol. Ces comportements sont dus à la présence des Grands rapaces de type Milans (Milvus), Circaètes Jean- Le-Blanc (Circaetus gallicus), Buses variables (Buteo buteo), Bondrées apivores (Pernis apivorus). Ensuite, nous trouvons le comportement de Chasse effectué par les Busards, le Circaète Jean-Le- Blanc (Circaetus gallicus), les Faucons et les Eperviers. Le comportement de Plongeon et de Traversée sont effectués principalement par les Faucons et les Eperviers. Et pour finir un comportement de Demi-tour a été fait par le Busard cendré (Circus pygargus) à l’approche du parc éolien.

Sur le parc éolien A, le comportement le plus souvent relevé est celui du Survol qui a été effectué par la Bondrée apivore (Pernis apivorus), le Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus), le Milan noir (Milvus migrans) et le Vautour fauve (Gyps fulvus). Ensuite, le Plongeon, la Traversée et la Trouée sont dus aux Faucons crécerellettes et au Busard cendré (Circus pygargus) présents sur le site. Le comportement de Chasse est adopté sur le site par le Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus), le Milan noir (Milvus migrans), la Buse variable (Buteo buteo) et le Faucon crécerellette (Falco

naumanni).

Sur le parc éolien E, le comportement le plus souvent pratiqué est le Survol dû à la présence de Grands rapaces de type Milans, Circaètes Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus), Buses variables (Buteo buteo), Bondrées apivores (Pernis apivorus) voire des Vautours ou des Aigles. Ensuite, le comportement de Chasse est adopté sur le site pour le Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus), la Bondrée apivore (Pernis apivorus) et la Buse variable (Buteo buteo). Le comportement du Plongeon et de la Traversée sont dus aux Faucons, aux Eperviers et aux Busards.

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Sur le parc éolien C, le comportement le plus souvent relevé est celui du Survol qui ont été effectués par la Buse variable (Buteo buteo), le Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus) et le Milan royal (Milvus milvus). Ensuite, le Plongeon, la Traversée et la Trouée sont dus aux Faucons crécerelles et au Busard cendré (Circus pygargus) présents sur le site. Le comportement de Chasse est adopté sur le site pour la Buse variable (Buteo buteo), le Milan royal (Milvus milvus) et le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).

Sur le parc éolien B, le comportement le plus souvent relevé est celui du Survol qui a été effectué par la Buse variable (Buteo buteo), le Milan noir (Milvus migrans) et le Vautour fauve (Gyps fulvus). Ensuite, le Plongeon, la Traversée et la Trouée sont dus aux Faucons crécerelles et au Busard cendré (Circus pygargus) présents sur le site. Le comportement de Chasse est adopté sur le site pour la Buse variable (Buteo buteo) et le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).

Nous pouvons remarquer que le comportement de Plongeon, Trouée et Traversée est plus réservé aux Faucons, Eperviers et aux Busards cendrés à 39 %. Le comportement de survol est de préférence utilisé par les Grands Rapaces comme la Bondrée apivore (Pernis apivorus), le Circaète Jean-Le- Blanc (Circaetus gallicus), les Milans, les Vautours et l’Aigle Royal (Aquila chrysaetos). Le comportement du demi-tour a été répertorié deux fois pour le Busard cendré (Circus pygargus).

De plus, sur les sites d’altitude comme le parc éolien E, le parc éolien B et le parc éolien C, le survol est adopté à 40 %, du fait des rapaces présents sur le site et peut être également au relief et à l’occupation du sol (forêts).

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Ces comportements ont été notés suivant la Figure 7 publié par la LPO en 2003.

Les sites de et de n’apparaissent pas car ces parcs éoliens ont été suivis à distance sur la base de photo-interprétation. De ce fait, aucune émission de sons n’a été effectuée sur ces sites. Ils pourront être référencés comme sites témoins.

Au total, il y a eu 194 émissions d'avertissement sonore sur l’ensemble des 4 sites étudiés à cet effet. 88 sons ont été émis sur, 27 sons ont été émis sur, 39 sons ont été émis sur et 40 sons ont été émis sur.

Sur le parc éolien D, le comportement le plus adopté lors des émissions de sons d’avertissement est celui du Plongeon effectués par les Faucon crécerellette (Falco naumanni) et le Busard cendré (Circus

pygargus) présents sur le site. Le comportement de la Traversée et de la Trouée sont adoptés

également par le Faucon crécerellette (Falco naumanni) et le Busard cendré (Circus pygargus). Le comportement du Survol est adopté lors des émissions des sons par le Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus), Milans, Bondrée apivore (Pernis apivorus) et le Vautour fauve (Gyps fulvus). Le comportement de Demi-tour a été fait à 2 reprises par le Busard cendré (Circus pygargus). Les comportements de Vol et de Chasse ont disparu des comportements adoptés lors des émissions des sons.

Sur le parc éolien A, le comportement le plus adopté lors des émissions de sons est celui du Survol effectués par Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus), la Bondrée apivore (Pernis apivorus), la Graphique 8 : Comportement des rapaces avec action d’émission d’avertissement sonore en fonction des sites étudiés", Source :

Perrin, 2019 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45

Parc éolien D Parc éolien A Parc éolien C Parc éolien B

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Comportement des rapaces avec émission d'avertissement sonore

en fonction des sites étudiés

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Buse variable (Buteo buteo) et le Vautour fauve (Gyps fulvus). Le comportement du Plongeon, de la Traversée et de la Trouée sont adoptés par le Faucon crécerellette (Falco naumanni) présents sur le site. Le comportement de Chasse a disparu des comportements adoptés lors des émissions des sons.

Sur le parc éolien C, le comportement le plus adopté lors des émissions de sons est celui du Survol dû à la présence du Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus), du Milan noir (Milvus migrans), du Milan royal (Milvus milvus), du Vautour fauve (Gyps fulvus) et de l’Aigle royal (Aquila chrysaetos ) sur le site. Le comportement suivant est celui du Plongeon, de la Trouée et de la Traversée effectués par le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) et le Busard cendré (Circus pygargus). Le comportement de Chasse a disparu des comportements adoptés lors des émissions des sons.

Sur le parc éolien B, le comportement le plus adopté lors des émissions de sons est celui du Survol dû à la présence du Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus), du Milan noir (Milvus migrans), de la Buse variable (Buteo buteo) et du Vautour fauve (Gyps fulvus) sur le site. Le comportement suivant est celui du Plongeon, de la Trouée et de la Traversée effectués par le Faucon crécerelle (Falco

tinnunculus) et le Busard cendré (Circus pygargus). Le comportement de Demi-tour a été effectué

par le Busard cendré (Circus pygargus). Le comportement de Chasse a disparu des comportements adoptés lors des émissions des sons.

Nous pouvons noter la disparition des comportements de chasse et de vol sur les parcs éoliens durant les émissions des sons. Les rapaces ne restent pas sur le parc éolien lors des émissions de sons d’avertissement :

- soit il le contourne par un Survol pour les grands rapaces (39%)

- soit ils adoptent les comportements de Traversée (13%), Plongeon (36%) ou Trouée (10%) pour les Faucons et le Busard cendré (Circus pygargus).

Le Busard cendré (Circus pygargus) semble être une espèce plus sensible à l’émission des sons d’avertissement que les autres dû à ces 3 Demi-tours (2%) effectués sur différents parcs éoliens et paysages.

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La répartition des rapaces face aux émissions des sons sur les parcs éoliens ont été séparé en deux. D’un côté 100 individus n’ont eu aucune réaction à l’émission du son. De l’autre côté, 94 individus ont eu une réaction à l’émission du son. La réaction notable est celle du redressement de la tête du rapace lors de l’émission en regardant autour de lui. L’émission du son a retenu l’attention des individus quelques secondes voire quelques minutes, ce qui leur a permis de regarder autour d’eux afin qu’ils anticipent leur arrivés aux abords des éoliennes (rappel du danger).

Sur le parc éolien D, 37 individus n’ont pas réagi lors des émissions des sons alors que 51 individus ont réagi. Les espèces les plus sensibles à l’émission des avertissements sonores sur ce site sont le Faucon crécerellette (Falco naumanni) et le Busard cendré (Circus pygargus). Les espèces peu sensibles à l’émission des avertissements sonores sont le Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus), le Milan noir (Milvus migrans) et le Milan royal (Milvus milvus). Les espèces n’ayant pas du tout réagi à l’émission des sons sont la Bondrée apivore (Pernis apivorus) et le Vautour fauve (Gyps

fulvus).

Sur le parc éolien A, 14 individus n’ont pas réagi lors des émissions des sons alors que 13 individus ont réagi. Les espèces les plus sensibles à l’émission des avertissements sonores sur ce site sont le Faucon crécerellette (Falco naumanni) et le Milan. Les espèces peu sensibles à l’émission des avertissements sonores sont le Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus) et la Bondrée apivore (Pernis apivorus). Les espèces n’ayant pas du tout réagi à l’émission des sons sont la Buse variable (Buteo buteo) et le Vautour fauve (Gyps fulvus).

Graphique 9 : Répartition du comportement des rapaces face aux émissions d’avertissement sonore sur les sites étudiés", Source : Perrin, 2019

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Parc éolien D Parc éolien A Parc éolien C Parc éolien B

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Répartition du comportement des rapaces face aux émissions

d'avertissement sonore sur les sites étudiés

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Sur le parc éolien C, 20 individus n’ont pas réagi lors des émissions des sons alors que 19 individus ont réagi. Les espèces les plus sensibles à l’émission des avertissements sonores sur ce site sont le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) et le Busard cendré (Circus pygargus). Les espèces peu sensibles à l’émission des avertissements sonores sont la Buse variable (Buteo buteo), le Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus) et le Milan noir (Milvus migrans). Les espèces n’ayant pas du tout réagi à l’émission des sons sont le Milan royal (Milvus milvus), l’Aigle royal (Aquila chrysaetos) et

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