• Aucun résultat trouvé

Les médecins interrogés considéraient qu’une formation universitaire médicale sur les bases scientifiques de l’hypnose, était valorisante pour le praticien et mettait le patient en confiance

LISTE DES ABREVIATIONS

II. Matériels et méthode

1. Les médecins interrogés considéraient qu’une formation universitaire médicale sur les bases scientifiques de l’hypnose, était valorisante pour le praticien et mettait le patient en confiance

La plupart des médecins interviewés ont exprimé leur regret quant au manque de formation sur cette pratique non médicamenteuse, plus tôt, pendant leur cursus universitaire. Certains avaient connaissance de l’existence des instituts de formation privées mais ont été séduits par la mise en place de la formation universitaire, au sein de la faculté de médecine, pouvant apporter des bases scientifiques dans la pratique médicale de l’hypnose.

DR 6 M 38

21 Manque de formation non médicamenteuse, comme l’hypnose, pendant les études médicales

« DR 5 : Ah non…, non, à l’époque y’avait aucune…pendant le cycle y’avait aucune formation non médicale,

même l’hypnose à l’époque…heu, on n’en parlait pas »

« DR4 :(…) donc du coup je me suis formé naturellement dès que j’ai vu qu’il y’avait une possibilité de faire un DU, surtout un DU médicale à la faculté de médecine… », « …c’est vrai qu’on n’est pas souvent sollicité pour faire de formation à l’hypnose médicale, plus maintenant mais en 2008 ce n’était quand même pas extrêmement fréquent »

« DR 9 : (…) mais j’ai regretté de ne pas l’avoir fait plus tôt en tous cas, aussi bien au niveau personnel mais au niveau professionnel aussi… j’ai regretté que ça ne fasse pas partie d’une formation…qu’on ne nous ouvre pas les yeux sur ce genre de chose, un peu plus tôt dans notre cursus », « (…) y’en avait pas et sur les alternatives thérapeutiques et de prise en charge en générale, ça reste très…assez tabou… je trouve qu’il y’a une vision très manichéen du soin en France…»

Des médecins ont fait remarquer que certains patients avaient acceptés de faire l’hypnose parce que le thérapeute était un médecin.

« DR 6 : (…) Alors ce qui revient très souvent c’est « j’avais souvent pensé à le faire, mais si je le fais un jour,

il faut que ce soit avec un médecin ! », ça revient souvent, je ne sais pas pourquoi, ça les rassure je pense, le fait que ce soit médicale…le fait que ça fasse peut-être un peu moins guru ou charlatan…ça, ça revient beaucoup »

« DR4 : (…) en générale dans la plupart des cas quand même les patients ils adhèrent du fait que je sois leur médecin généraliste depuis des années »

22 2. L’hypnose était vécue comme une technique supplémentaire pour pallier les limites de la médecine conventionnelle mais la découverte de l’hypnose entrainait un changement radical dans la vie professionnelle.

Pour la majorité des médecins qui se sont formés à l’hypnose, la découverte de cette pratique a créé un changement radical dans leur pratique de la médecine générale. L’hypnose a apporté des solutions efficaces, supplémentaires voire alternatives aux stratégies de soins de la médecine conventionnelle.

La découverte de l’hypnose comme une illumination

« DR3 : (…) c’est une histoire personnelle, une séance d’hypnose sur moi, je vois le bénéfice de la séance et je me dis « c'est quoi ce truc !? », (…) j’ai accroché tout de suite, pour moi c’était magique », « (…) Quand j’ai découvert l’hypnose, c’était la 1ère fois de ma vie où j’ai dit mais là c’est ça que je voulais pour moi, et j’avais presque 50 ans, tu vois… donc pour la 1ère fois de ma vie, je me suis sentie à ma place »

« DR2 : (…) l’élément déclencheur ça a été une proposition d’un centre de formation, où il y’avait « le serpent Kaa » …vous voyez ?... Le livre de la jungle…c’était un nouveau champ pour moi…, j’me suis lancé là-dedans (…). Tout de suite. Immédiatement, ça a correspondu à ce que je m’y sente bien…ça correspondait à mes attentes », « je suis né dans le monde de la science, et que l’hypnose a élargie ce monde de la science pour moi »

« DR1 : (…) j’ai fait une formation sur la découverte de l’hypnose il y’a 5 ou 6 ans, dans le cadre de ma formation médicale continue… donc j’ai découvert ça et puis j’ai trouvé ça géniale, et puis ensuite ça a été vraiment une révélation, c’est vraiment quelque chose d’extraordinaire, super efficace »

23 L’hypnose, outil alternatif aux médicaments, et plus efficace dans certaines situations

« DR1 : (…) de soigner les gens différemment et surtout beaucoup plus efficacement en prenant beaucoup moins de médicament. Parce que les médicaments c’est infernal, tous les effets indésirables qu’il y’a…

l’observance du traitement… c’est très compliqué »

« DR 3 : (…) Je vois une personne…, elle vient pour une migraine. On fait de l’hypnose, 1/4 d'heure, vraiment le temps de la consulte, elle n’a plus mal à la tête… à tel point qu’elle est revenue, on a refait des petits apprentissages d'autohypnose pour la gestion de la douleur, elle a arrêté tous ses traitements »,

« ça veut dire que la personne au lieu d'avoir tous les 15 jours un mal de tête, elle ne l’a peut être qu’une fois ou deux dans l’année ! ça change la vie ! »

« DR4 : (…) mon premier patient, ça a été tellement efficace… c’est un patient qui était complètement dépendant aux benzodiazépines, qui faisait des tentatives de suicide et qui était sous antidépresseurs… donc je lui ai proposé l’hypnose pour prendre en charge ses crises d’anxiétés et heu…le sevrer progressivement, enfin tout du moins qu’il prenne moins des benzodiazépines, heu…ca a bien marché. (…) ce patient, en 1 an et demi il a été… complétement sevré des benzodiazépines et des antidépresseurs, et il n’a plus jamais, donc ça fait 12 ans, il n’a plus jamais refait des tentatives de suicide et il n’est plus sous benzodiazépine. Et il n’a pas rechuté. »

« DR 10 : Bah, je dirai que c’est un outil supplémentaire, (…) c’est très net en soins palliatif, on a des patients qu’on s’aperçoit qu’ils vont être réceptif sur cette technique et là, on se dit tient, ce n’est pas la peine que j’utilise un neuroleptique, ce n’est pas la peine que je lui donne un anxiolytique, c’est pas la peine que j’augmente un morphinique…mais peut être qu’une séance d’hypnose va peut-être m’aider, et aider le patient surtout »

L’hypnose pouvait être une alternative aux psychothérapies dans certains troubles

« DR 4 : Alors les dernières indications c’étaient…des crises d’angoisses, de l’anxiété…et suite à un deuil…

c’est vrai que souvent suite à des deuils, les patients sont souvent demandeurs, parce qu’ils n’ont pas

24 forcément envie d’aller voir un psy immédiatement, ils ont juste envie de ne plus ressentir cette angoisse, ce poids qu’ils ressentent »

« DR7 : (…) quelqu’un qui vient pour… l’arrêt du tabac… c’est le plus classique qu’on rencontre en médecine générale… et enfaite le problème c’était pas du tout l’arrêt du tabac, c’était beaucoup plus profond que ça, par rapport à un deuil qui n’était pas fait, donc là je lui ai proposé plutôt de le voir en hypnose », « c’est à la fois…quelque chose qu’on voit qui peut être efficace sur un autre plan que sur le plan de la médecine, on va dire, allopathique pure et dure, parce la plupart des gens, leur maladie…pour beaucoup sont d’ordre psychosomatique… et on est capable en hypnose et en se mettant dans cet état particulier modifié de conscience d’avoir accès à des nœuds qui vont permettre ensuite de débloquer certaines choses et de réguler certaines choses »

« DR 10 : J’ai une patiente, âgée, qui devait avoir 70 ans, qui avait un souci c’est que très souvent en sortant de chez elle, avec son mari… elle avait des troubles digestifs avec des débâcles diarrhéiques et des douleurs abdominales très importante… ça survenait périodiquement dès qu’elle devait partir, aller rencontrer d’autres personnes… évidement elle avait eu tous les bilans habituels, digestifs, gastro-coloscopie…et y’avait jamais rien… donc je lui ai proposé de faire l’hypnose… et il se trouve que j’étais très surpris de ce qui s’est passé pendant la séance d’hypnose… ça s’est très bien passé, j’ai mis le doigt sur ce qui provoquait ses soucis, et ça, ça a été très bénéfique pour elle, (…) donc on en a plus entendu parlé pendant un temps »

« DR 6 : (…) une dame qui venait pour troubles du comportement alimentaire à type compulsif et du coup elle est en surpoids au moment de la séance, et enfaite on a simplement…on est resté plutôt sur du bien-être, la safe place… Et ce qui m’a frappé, c’est qu’effectivement on n’a pas forcément évoqué vraiment des leviers de changement au niveau de son comportement alimentaire pendant la thérapie… et ce qui m’a frappé oui, c’est le résultat, c’est que 4 mois après elle a eu une perte de poids spectaculaire ».

25 3. L’hypnose était perçue comme un outil thérapeutique spécifique à chaque patient, qui leur permettait d’être acteur et de s’autonomiser dans la stratégie de soin.

Pour les médecins interrogés l’hypnose était une technique thérapeutique spécifiquement adapté à chaque patient, chaque séance d’hypnose était singulière et les patients étaient actifs et trouvaient leur propre solution adaptée à leur problème. Les patients pouvaient apprendre à se mettre en autohypnose et à l’utiliser en autonomie à chaque fois qu’ils le souhaitaient.

Avec l’hypnose le patient devenait acteur, il était plus engagé dans le processus de soin

« DR1 : (…) le problème des médicaments c’est qu’ils ne sont pas singuliers, ils sont pour tout le monde, ils n’agissent pas spécifiquement pour une personne… l’hypnose c’est vraiment adapté uniquement à la personne, c’est pour ça que c’est aussi efficace et puis l’hypnose en plus c’est le seul traitement où le patient est acteur, le reste du temps il est plutôt passif, il est plutôt spectateur… c’est pour ça que c’est redoutable quand même », « DR1 : (…) l’autohypnose après… c’est l’objectif, c’est enfaite…ils nous oublient rapidement, c’est-à-dire qu’ils se débrouillent tous seuls après… on leur a donnés les moyens de supporter les problèmes pour lesquels ils viennent, d’aller un peu mieux avec…ou plus du tout n’avoir des problèmes…et c’est pour ça qu’ils font cet autohypnose après seul »

« DR 3 : (…) l’anecdote, c’est Marcel (…), Il vient, 30 ans de Temesta le soir au coucher et il veut s’en dispenser… On fait une séance d’hypnose… Je lui explique comment se mettre en autohypnose… Il rentre chez lui, le soir même il se met à pratiquer, il fait sa petite séance d’autohypnose dans son lit et il s’endort, et il lâche le comprimé de Temesta »

« DR4 : (…) on leur donne de l’autonomie dans la prise en charge de leurs crises d’angoisses, de leur état émotionnel (…), ça m’a permis d’autonomiser mes patients, sur des choses simples plutôt que d’avoir à toujours être dépendant soit d’un médicament soit d’une consultation médicale, heu… ils apprennent à se gérer », « DR 4: (…) c’est une pratique incroyable pour apprendre à gérer la douleur, l’angoisse, l’anxiété »

26

« DR 8 : (…) c’est eux qui à un moment prenaient en main la séance, donc c’est plus moi qui proposais des ouvertures, mais c’est eux qui prenaient en main puis ensuite déroulaient leurs vécus, leurs sensations…juste à moi de les orienter un petit peu dans le sens qui semblait le meilleur pour prendre en charge leur demande initiale »

L’hypnose nécessitait la volonté et la motivation du patient

« DR1 : (…) c’est-à-dire que les patients je leur explique qu’il y’a une technique qui peut leur permettre d’aller mieux…et comme vous pouvez bien sûr le savoir, l’hypnose c’est le patient qui est acteur, donc s’il n’est pas motivé pour le faire, ça ne marchera pas », « DR1 : La contre-indication, c’est que le patient ne veuille pas le faire ! »

« DR2 : (…) d’abord y’a tous les patients qui résistent, qui ne veulent pas… pour tout un tas des raisons, donc je n’ai aucune raison de leur proposer, je ne vais pas aller contre leur volonté …je me dis « bah pourquoi je le ferai ? », ça ne sert à rien, faut d’abord que eux soient d’accord et que moi je sois d’accord avec eux »

« DR 3 : (…) souvent j’ai eu des « Je ne suis pas prêt, à être confronté à mes émotions ou à mes difficultés… », c’est à ce moment-là que ça s’arrête souvent »

Une séance d’hypnose pouvait entraîner des conséquences parallèles, inattendus et propres à chacun

« DR7 : (…) quelqu’un qui vient pour… l’arrêt du tabac et enfaite le problème c’était pas du tout l’arrêt du tabac, c’était beaucoup plus profond que ça, par rapport à un deuil qui n’était pas fait », « (…) y’a beaucoup de personnes…qui changent aussi bien au niveau comportemental que de point de vue, par rapport à, je dirai l’histoire dans laquelle ils s’étaient enfermés »

27

« DR 6 : (…) souvent j’ai eu le cas… par exemple y’en a une qui venait pour mieux dormir, de l’insomnie…

on se lance sur ça, et enfaite quand on a commencé la séance, toute de suite il y a eu des problématiques familiales avec son père etc… du coup on est rentré dans une amélioration de son rapport à elle dans sa famille », « souvent on a des effets sur des choses qu’on n’avait pas mentionnées avant… Ou les gens qui viennent pour arrêter de fumer, ça arrive souvent…ils viennent pour arrêter de fumer, ils ressortent ils fument encore, par contre ils me disent 2-3 mois après, voilà « je me suis reconcilié avec ma sœur », ce qui n’avait rien à voir mais ça, je le note souvent »

« DR5 : (…) un patient… qui venait parce qu’il avait de l’eczéma sur une grande partie du corps… au départ la demande c’était par rapport à l’eczéma. Enfaite pendant la séance, il a fait une crise d’angoisse… petit à petit il s’est calmé… et enfaite c’était une séance extrêmement forte… il n’en revenait pas de ce qui s’était passé pendant la séance… son père était mort quand il était jeune, il avait l’impression de porter la culpabilité de ça, d’être…responsable de la mort de son père… Et enfaite ce jeune… après il a raconté à tout le monde que je lui avais sauvé la vie… il m’a envoyé…une vingtaine de personne au moins »

« DR2 : Tout bonnement l’arrêt du tabac par exemple… ça ne marche pas ou ça marche sur autre chose pour eux…c’est rigolo avec l’hypnose, c’est qu’on pense traiter quelque chose et puis c’est autre chose qui se débloque. Et en fait ils se disent « mais c’est super ça, c’est très bien, je fume mais... par contre là je me sens plus libre… et là j’ai gagné ça », « (…) en général, il y’a quelque chose de neuf… Parfois tout de suite…tient d’un coup il va penser à un truc auquel il n’y aurait pas pensé… la relation à leurs propres soucis, implications, conflits intérieurs est différente… y’a quelque chose de plus agréable dans la vie qui apparait »

28 4. La pratique de l’hypnose amenait un changement dans les rapports personnels et professionnels. La communication hypnotique modifiait les perceptions, les habitudes individuelles, mais aussi la relation médecin-patient.

Les médecins ont tous relevés que la formation et la pratique de l’hypnose ont amené un changement dans leur façon d’interagir avec les autres, sur le plan personnel comme professionnel. L’utilisation des techniques de communication hypnotique en consultation changeaient la relation avec leurs patients.

L’hypnose c’était d’abord une relation avec le patient, ce qui était déjà thérapeutique

« DR2 : (…) y’a une trame commune où je peux être amener à… quelqu’un à lui proposer ça. La trame commune, c’est la bonne relation, l’échec des traitements habituels et là où je sens que je peux lui amener une aide », « (…) Et je sens que la bonne relation, le lien, la confiance est là…et je lui propose », « (…) je me sentirai avec le patient, je serai en accord avec. Donc déjà c’est ça qui est thérapeutique, c’est la relation… Donc si je me suis senti en relation, j’ai senti l’autre en relation avec moi, je sais que c’était efficace »

« DR1 : (…) Nous hypnothérapeute, on change complétement de position par rapport à nos patients depuis qu’on pratique l’hypnose »

« DR 7 : (…) c’est vrai que l’hypnose permet d’avoir cette alliance thérapeutique… pour vraiment pouvoir aborder la consultation d’une façon un peu différente… et de pouvoir avancer sur la confiance qu’on instaure avec le patient… notamment dans l’hypnose conversationnelle mais aussi dans l’hypnose pure et dure »

29

« DR 8 : (…) je me dis encore de temps en temps, essaie d’être bien à l’écoute des émotions, des sentiments…essaie… de capter leur « vakog » …pour faire en sorte qu’ils entendent le discours que j’essaie de leur faire comprendre », « DR 8 : (…) d’essayer de me faire entendre par eux quand la relation n’est pas toujours facile, ou quand je sens des oppositions, donc en utilisant des petites méthodes du discours…hypnotique »

L’hypnose entraînait des changements comportementaux et des changements dans l’histoire personnelle

« DR 2 : (…) sincèrement, oui la relation est différente, oui la relation à leurs propres soucis, implications, conflits intérieurs est différente… y’a quelque chose de plus agréable dans la vie qui apparait… mais ce n’est pas que de l’hypnose, j’insiste, c’est de la conversation hypnotique…c’est de l’hypnose d’acceptation, qui peut se faire en trois secondes et pas forcément en transe… qui peut se faire sur une consultation…

Mais la relation est différente…tout ça est bien mélangé »

« DR 3 : (…) quand tu arrives à faire en sorte que l’autre décroche enfin son téléphone pour passer un coup de fils alors qu’avant elle était paralysée…bah il s’est passé quelque chose »

« DR 5 : (…) ça a changé ma vie, vu que… ça m’a donné la force de poser la blouse … voilà, j’ai changé de vie, grâce à cette séance qui a tout fait basculer »

« DR 7 : (…) y’a beaucoup de personnes…qui changent aussi bien au niveau comportemental », « (…) C’est que j’ai changé une p’tit peu ma façon de faire depuis… ma pratique s’est modifiée », « (…) Et ben elle m’a permis de… là pour le coup effectivement, modifier ma façon d’aborder les personnes, complétement ! »

« DR 9 : (…) j’ai peut-être intégré un certain nombre de petites choses, mais y’a rien de formelle quoi, mais c’est sûr ça a changé ma pratique… dans le sens de plus de confort », « DR 9 : (…) vraiment dans ma vie personnelle ça a été un changement, ça a ouvert un champ des possibles qui n’était pas là avant… dans la vie personnelle… et aussi dans la maitrise de soi… dans le dépassement de soi etc…donc du coup mon temps a été consacré plus à moi », « (…) moi ça m’a aidé à décrocher du boulot enfaite »

30 Pendant une séance d’hypnose, patient et thérapeute étaient en transe partagée

« DR 2 : (…) de la même manière que vous pouvez être embarqué dans l’histoire de quelqu’un qui vous raconte une histoire, on est embarqué dans une histoire… on est dans le vivre ensemble quelque chose »

« DR7 : (…) quand on fait une séance d’hypnose on se met soi-même en état d’hypnose », « DR 7 : (…) faire un peu une bulle avec le patient pour mieux aborder sa problématique »

« DR 8 : (…) j’avais fait une séance classique d’hypnose… très vite elle avait enchainé de sa safe place sur un moment très, très agréable de sa vie dont elle se souvenait toujours… ça l’avait replongé sur ses vacances en Thaïlande, un apéritif sous une pagode… je la sentait vraiment, elle m’avait vraiment trainé avec elle, puis je me sentais super détendu, c’était vraiment très agréable pour elle, très agréable pour moi »

« DR 9 : (…) je me mets en transe pendant mes consultations »

Pour certains médecins, la pratique de l’hypnose enrichissait en permanence leurs capacités de thérapeute, chaque séance pouvait avoir une portée imprévisible renforçant son intérêt

« DR 6 : (…) puisqu’en le faisant, moi je suis à chaque fois un peu étonné de la portée que ça peut avoir,

« DR 6 : (…) puisqu’en le faisant, moi je suis à chaque fois un peu étonné de la portée que ça peut avoir,

Documents relatifs