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La morphologie, dans e hapitre, a été envisagée omme une opération for-melle: elledelavariationauseindel'unité,dénie ommel'élémentminimalque l'on peut dire grammati alement. N'ont don été épinglées omme valeurs mor-phologiques que des variations : au une donnée empiriquement observable, mais seulementdesrapportsentrelesformes.

Lelo usn'adon pasétédéni ommeuneportiond'espa e.Maisona onsidéré qu'uneopposition de lo i( omme opposition de sèmes) sedénote tantt parune opposition d'empla ements,tantt parune opposition de l'orientationdes mains, l'uneet l'autreétantsoutenuesparune diéren ededire tionduregard.Et

l'en-l'ensemblede euxqui marquentlavaleurdepersonne,malgré l'homophonie par-tiellequipeut ara tériser esdeux atégoriesmorphologiques.Unsignepointéen unempla ementpeut eneet parti iper àlamarque d'unevaleur de lo us, si le regardquil'a ompagnen'estpasadresséetprendlamêmedire tionquelamain; maislemêmesignepointéaumêmeempla ementpeutaussiparti iperàlamarque d'unevaleurdepersonne, sileregardquil'a ompagneest adresséau`tu'

87 . Demanièreanalogue,le lassi ateurn'apasététraité ommeune onguration de la main porteuse de sens, mais omme une valeur oppositive onstitutive de ertainesunités, et dénotéesoit ausein duradi al, soitdans unaxedisjointde elui- i. L'opposition entre deux lassi ateurs se manifeste par l'opposition des ongurationsprises parune main oupar lesdeux ensemble. Ce ne sontpas ses propriétés (i oniques par exemple) qui permettent de déterminer le statut de la onguration: lassi ateurounon; 'estlapossibilitédefairevarierla ongura-tiond'uneforme,touteslesautres ara téristiquesrestantparailleursin hangées, quirévèlel'existen e d'unevaleursémique,quel'on aproposé d'appeler " lassi- ateur",enréféren eàlaterminologie, ertes ontroversée,maisentous aslaplus diusée

88 .

Les valeursde opuleet d'aspe t a ompliprésententlaparti ularitéd'être ex- lusivesl'unedel'autreauseindel'unité.Lase ondeaunedénotationassezstable, dansun hoixentretrois axesallomorphes,dontlapositionrelativeparrapport auxautres fragmentsdemarqueesttrès libre.Lapremière, 'est-à-direla opule, se dénote tantt par imbri ation ave le radi al ou le lassi ateur, tantt dans unpréxeouunsuxespé ique.Ce sontlespropriétésdumouvementdusigne qu'elle modie : par rapport à une forme à la opule ø, elle sus ite soit l'ajout d'un mouvement bref,tendu et a entué, soit l'a entuation ou la neutralisation dumouvementparlaquellelesarti ulateursdeviennentsigni ativementstatiques.

Notre analysemorphologique, et notammentladénition du lassi ateuret la re onnaissan ed'une opuleen litiqueenLSFB onstitueunepropositionoriginale, dansle hampdelalinguistiquedeslanguessignées.Elleaboutitàdeuxdiéren es essentiellesparrapportauxtypologiesdesprédi ats lassi ateursetdesstru tures de grande i oni ité présentées en 3.4.1 et 3.4.1; et elle ore un fondement à la distin tionentreletypenominaletletypeverbalenLSFB.

L'identi ationd'une valeurde opuleet de sonstatut d'en litique,sous la va-riété deses manifestations,rend intenable l'analyse traditionnelle des "verbesde mouvementetdepla ement".En eet,la omparaisonentrelemouvementde pla- ement(dé rit omme onstituantleradi aldesverbesdumêmenom)et eluides "verbesde mouvement", nerésistepasau ritèredel'analysesegmentale :lebref mouvementsuivi d'unetenuene onstitue pas,ave le lassi ateur,unensemble autonome.Le hoixsimultanéd'unradi al ommehomme, femme, table, voi-ture,et .estné essaire.Cemouvementdepla ementn'adon paslemêmestatut queleradi aldesverbes ommeavan er, verser, grimper,mar her, et .En

87 Voir1.2. 88

outre, emouvementdepla ementdénoteunevaleursigni ativemêmeendehors dufragmentdu lassi ateur:ilpeuttou heraussileradi al,lepointé,la préposi-tion,ouen oreseréaliserdansunpréxe(surgir-)oudansunsuxe(-Cpl 5B) spé ique.Etinversément,le lassi ateurpeutn'êtreliéàau unmouvement:ni de dépla ement, ni de pla ement. Ces observations onduisent don àdistinguer desformes omme[

a

avan er

b

-ClII r℄d'unepart,et[homme-ClII r-Cpl

a

℄ d'autrepart.

La deuxième diéren e tient à l'ex lusion des "spé i ateurs-" ou "transferts de taille et de forme" de la atégorie des lassi ateurs. Il est apparu que es élémentsne partagentpasave les lassi ateurs lestatut defragmentd'unitéet que,outre leurs ara téristiquesi oniques,rien nelesdistingue deformes omme télévision,table, armoire,grand, et . L'eet desensquali atif quel'ony ressentdépendmoinsdelaparti ularitédeleursigniantquedurlede onstituant omplémentaireetsubordonnéqu'ilspeuventavoirensyntaxe;et eteetdesens ne onstitue d'ailleurspasun ritèresusant, puisqu'il disparaitdèslorsque es formesnesontplussubordonnées,maissubordonnantespourunautre onstituant. L'hypothèsedela opuleen litique,quiimposedon leréaménagementdes typo-logiestraditionnelles onsa réesaux lassi ateurs et aux transferts,amène aussi àre onnaitrel'opposition entre deuxtypesmorphologiquesenLSFB.Le hoixde la opule, au même titre que elui de l'a ompli, se révèle avoir un statut déri-vationnel.Autrement dit, l'ensemble des hoix solidaires à elui de la opule, au seindel'unité,sedistinguedel'ensembledes hoixsolidairesdel'a ompli:deux atégories de mots s'en trouvent établies. Il a été proposé de désigner ette op-position parlesappellations lassiques de"nom"et de"verbe",sanspourautant l'embarrasserdequelque élémentde dénition (d'ordresémantique) traditionnel-lement asso iéà es notions.Laseulejusti ationdel'oppositionverbo-nominale provientdel'arti ulation del'ensemble des ara téristiquesmorphologiques repé-réesenLSFB.En onséquen e,iln'estévidemmentpasétonnantde onstaterque les formes que la LSFB analyse omme verbales ou nominales ne orrespondent pasauxformessémantiquementoutradu tivementéquivalentes enfrançais;et e qu'unelangue exprime parune dérivation, 'est-à-dire lepassaged'un type mor-phologiqueàl'autre,l'autrelanguepeuttoutautantledireparuneexionoupar lere oursàlasyntaxe.

Au termedelades ription,lanotionde lassi ateursetrouveredénie omme une omposante de l'unité, tant nominale que verbale. Elle onstitue une valeur dénitoiredunom, même si saréalisationpeutse fairesouslagure d'un ø.Au sein du verbe, sa présen e est possible, mais non entrale : la présen e ou non du hoixde lassi ateur,ainsi quelasous- atégorie des lassi ateurs possibles, permettent de repérer des sous-ensembles de verbes. Mais quel que soit le type demot que l'on étudie, on setrouve toujoursdevantdes unités omposées de la solidarité de plusieurs hoix. Le quali atif de "polymorphémique" qu'Engberg-Pedersen (1993)utilise pour désignerune atégoriedeverbess'applique enfait à touteslesunitésauxquelles e hapitreaété onsa ré.

Eléments de syntaxe

Ilyadéfautd'analogieentrelalangueettoute hosehumaine pourdeuxraisons:1.Lanullitéinternedessignes. -2.Lafa ulté denotre espritàs'atta her àuntermeen soinul. (F.deSaussure)

La syntaxe onstitue l'opération exa tement inverse de elle dela morphologie. Elle onsistenon plusàre lasser ladiéren e surl'appui delapermanen edu mot,maisà redistribuerlesfrontièresdesmotsenréduisantleurautonomiepardes ontraintes om-munesoubilatérales :d'unitésautonomes,ilsdeviennent onstituants omplémentaires. Ce hapitremontreralavariétédesmodalitésparlesquellesleprin ipedelamiseen rap-portsyntaxiqueestsus eptibledeseréaliser,enproposantunetypologiedesrestri tions syntaxiques.Lesmodalitésdel'a ord, delafa torisation,delare tion etdel'anaphore syntaxiqueserontdiéren iéesl'unedel'autre,etdénies ommeprodu tri esdequatre typesd'évidementsyntaxique.L'anaphoresyntaxiquesetrouveradèslorsspé iéeausein duprin ipegénéraldelasyntaxe.

L'établissementde ettetypologieseral'o asiond'éprouverquelemêmeprin ipedela omplémentarisationformelleestidentiableau-delàdelaparti ularité(so io-historique) deslanguesdanslesquellesilprendforme.Les stru turessyntaxiquesétudiéesenLSFB serontmisesenrapportave quelquesexemplesde onstru tionsfrançaises,ave lesquelles pourtantelles ne oïn identniparleurmarquedénotative,niparl'eetdesensqu'elles produisent.C'estla onstan edel'opérationsyntaxiqueetdesesmodalitésderéalisation quiordonnerala omparaisondesdeuxlanguesetdeleursparti ularismes.

4.1 Le syntagme et non la phrase

Lanotiondephrase,dontlesu èsa tuelestlié eluidelagrammairegénérative, estunerepriseparlesgrammairiensdu on eptlogiquedeproposition.Elledésigne lerapportlogique d'uneséquen edemots,organisée endeuxtermes : e donton parle(lesujetlogique)et equ'onendit(leproposouleprédi atlogique).Lesmots

ainsidé-terminéspeuventparailleursentrerounondansdesrelationssyntaxiques. Cepostulatdel'assimilationentreorganisationprédi ativeetstru turesyntaxique setrouvevisuellement représenté dansles arbres dela grammairegénérative: la phraseyest lara ine,et lesdeux atégories syntaxiques quila omposentsontle groupenominal,quio upelafon tiondusujet logique,etlegroupeverbal,dont lafon tionest elleduprédi atdelaphrase.Cha unde esgroupesestsus eptible d'in luredes relations syntaxiques : par exemple, un groupe nominal interne au groupe verbal a la fon tion d'un omplément d'objet. La notion de phrase tend don à re ouvrir à la fois la ohéren e logique d'une prédi ation et la ohésion formelled'unsyntagme.

Pourtant, les ritères dénitoiresde la prédi ationet dusyntagme ne sont pas rédu tiblesl'un à l'autre. La prédi ation repose sur la oupe informativequi sé-pare e dontonparleet e qu'on endit

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. La ohéren e dusyntagme, par ontre, s'éprouveindépendammentdetout ritèredesens:nonpasparlejugement prédi- atif,maisparlejugementdegrammati alité,quiporteex lusivementsurlaforme desénon és. L'aphasiologie onrme d'ailleurs ladistin tion de es deux ordres : lespatientsaphasiquesdeWerni keetaphasiquesdeBro a,toutenprésentantdes troublesdelasyntaxe,restent apablesdeprédi ation.

Le sou i de dégager l'organisationproprementgrammati ale de lasyntaxe im-pose don dedébarrasserlades riptiondelanotiondephrase.C'estle hoix que posent,parexemple,Blan he-Benvenisteetal.(1984)dansleurappro he pronomi-nale appliquéeàl'analyse syntaxique dufrançais.Lades riptionsyntaxiqueyest fondéesurle"verbe onstruit", 'est-à-direle verbepourvudeseséléments adja- entsné essairespourfaireunénon é.Parexemple,"jel'enpersuade"estunverbe onstruit,il onstitueune "unitésyntaxiquepremière" (op. it., p.35): "persua-der"et ertainsdesesindi esde onstru tion"je", "le","en"

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. Dans e adre, la syntaxefondamentaleest elleduverbe;lesautresdomainessyntaxiques(syntaxe des phrases nominales, syntaxe substantivale, adje tivale, prépositionnelle, et .) sont onsidérés ommerelevantd'une grammairequi leur est spé ique (op. it., pp.25-26).

Plus ré emment, 'est en oresur ladistin tion des domainesdu verbe et de la phrasequeBlan he-Benveniste(2002)fondeladistin tionentresyntaxeet ma ro-syntaxe.Lasyntaxeseraitledomainedesrelationsdere tionétabliesparleverbe, qu'ilest possible de dé rire aumoyende règles de dépendan e, et qui sont

mor-1

Lastru tureinformativedelaprédi ationdoitelle-mêmeêtredistinguéed'uneautreorganisation dusensquiséparele thème(l'informationposée ommean ienne, antérieureàl'énon é),aussi appelé"sujetpsy hologique"(Wilmet,2003,p.497)etlerhème(l'informationnouvelleapportée parl'énon é).Lesdeuxtermesdelaprédi ationlogique,appelési i"sujetlogique"et"prédi at logique",reçoiventdesappellationstrèsvariéesd'unauteuràl'autre;notamment,ilarrivequ'ils soientdésignésparle ouple"thème/rhème".Voirà esujetWilmet(2003,pp.494-497). 2

Entermesglossologiques,"jel'enpersuade"seraitaussi onsidéré ommeuneunité;larelation entrelelexèmeverbaletlesautresvaleursseraitdé rite ommeunerelationdesolidarité.Mais ilnes'agiraitpasd'une"unitésyntaxiquepremière", omme 'estle as hezBlan he-Benveniste et al.;et son ritère d'existen e ne serait pas le faitqu'il onstitue un énon é, maisqu'il est

phologiquement ontrlablesparles litiques,notamment.Lama ro-syntaxe,elle, seraitledomainedes omplémentsquinesontpasrégisparleverbe,maisqui lui sontasso iés.

Lades riptionsyntaxiqueproposée i-dessouspartageave lestravauxde Blan he-Benveniste (2002) et Blan he-Benveniste et al. (1984) le fait qu'elle se passe de lanotionlogi o-grammati aledephrase.Seuls des ritèresformels interviendront danslades ription.Lamesurededépartneseradon pas elledelaphrase, omme tout

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,maisplutt elledel'unité, omme onstituantminimal.Cependant,en a - ordave ladénitionqu'enproposelaglossologie,lasyntaxeseraétendueau-delà du ontexteverbal,et elleseraenvisagée ommeunrapportré iproquepluttque ommeune relationdedépendan eentreunélémentpremieretses ompléments.

Lasyntaxe,entantqu'arti ulationdesdeuxaxesdelagrammati alité (identi- ationetsegmentation),seradénie ommeuneopérationde omplémentarisation desmots.Parrapportàlapurejuxtaposition d'unités autonomes,l'identi ation ajoutelapossibilitéd'unrapportsupplémentaire,quiidentielamultipli ité.C'est dire que la syntaxeprésuppose la oprésen e d'au moins deux segments. Et que eux- i ne omptent pas seulement pourdeux unités ( e qui serait le produit de laseulesegmentation),mais pourdeux onstituantsrendus solidaires parle rap-port syntaxique. Lasyntaxe,dèslors,n'existe dansau un dessegmentsprispour lui-même,maisseulementdansleurrapportmutuel. Et e rapport, qui estlefait de l'arti ulation de l'identi ation à la segmentation, onsiste en une limitation ré iproquedelavariabilitéde haque onstituantet,dèslors,desonautonomie.

Lephénomènedel'a ordpermettrad'illustrer eprin iped'unexemplesimple enfrançais.Dupointdevuesegmental,[pour-les-loups℄et[ø-la-blan he℄ onstituent deuxunités.Auseinde ha uned'elle,notre apa ité d'identi ationre onnaitla solidarité de diérents hoix, variables indépendamment les uns des autres : les hoix`pour'et `ø',dontl'alternan epossible réela atégoriedelapréposition,le hoixdudéterminantdéni,dugenre(alternan epossibleentrele`mas ulin'et le `féminin'),dunombre(variationlibreentre`singulier'et`pluriel')etdulexème(en l'o urren e,`loup'ou`blan '). Dire"pourlesloups,lablan he", 'est juxtaposer deuxsegments,sansau unerédu tiondelibertédel'unoudel'autre. Grammati a-lementparlant, ettejuxtapositionestéquivalenteà"pourleloup,ave lablan he", "pourleloup,leblan ","lesblan hes,pourleloup","ave ettelouve,lesblan s", et .;danstousles as,on omptedeuxunitésdontla ompositioninterneest elle dutypenominal.

Parailleurs,dire"pourlesloupsblan s",ou"ave lalouveblan he", 'estdonner à ha unde essegmentsunautrestatutquesimplement eluidesupplémentaire parrapport à l'autre. Sans esser d'être dénombrables, les deux mots nominaux sontsimultanémentidentiéspartiellementl'unàl'autreparlarédu tionmutuelle de ertainesde leurs libertés.L'agrammati alité de "*pour lesloups blan he"ou

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de"*pourlalouveblan s" indiquequela omplémentaritédesdeux onstituants reposesurlalimitationdelavariabilitédeleurgenreetdeleurnombre.Le hoixdu mas ulin dansl'un est orréléàl'impossibilitéde hoisir leféminin dansl'autre; le hoix du singulier dans l'un implique l'impossibilité de hoisir le pluriel dans l'autre. Le rapport syntaxique est le fait de la ré ipro ité, autrement dit de la orrélationde es hoix.Ilréorganiselamultipli itédessegmentsenunemutualité de onstituants:onpassede

[pour-les-loups℄+[ø-la-blan he℄à

([pour-les-loups℄== [ø-ø-blan s℄)ou([ave -la-louve℄==[ø-ø-blan he℄). La rédu tionré iproquedesvariationsde genreet denombren'est paslaseule ontraintequidénitlerapportentre esdeux onstituants

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.Maisellepermetdéjà desoulignerquelesyntagmeestunrapport entre lesdeux termeset qu'au unde eux- i n'estdéterminé parla relationsyntaxique avantl'autre.L'on ne onsidè-rera don pas que l'un des segments s'adjoint un omplément, auquel il impose des ontraintes de dépendan e, mais que l'unet l'autre dénissent une stru ture dedépendan e bilatérale. Dans lanotation présentée i-dessus, e sontles signes "=="et"( )"quireprésententlasyntaxe, 'est-à-direlamutuelledépendan equi redistribuelesfrontièresdesmotsenlesfaisantentrerdansun"parenthésage"que l'onnesauraitréduireàl'unouàl'autredestermes oprésents.

La syntaxe, i i, neseradon dénieni omme l'organisationhiérar hiséeet or-donnéedes onstituantsàl'intérieur du adredelaphrase

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,ni ommelarelation de dépendan e (dé rite, depuis Tesnière, en termes de "valen e") par laquelle le verberégitses ompléments. Elleseraenvisagée ommeuneopérationdemiseen rapportmutueldesegments(nominauxet/ouverbaux),selonleprin ipedela ré-du tionsolidairedeleurvariabilité. Identierunrapportsyntaxique, eseradon éprouver etterésistan equis'imposeàlaliberté deses onstituants. La des rip-tionsyntaxiquene her herapas,dansl'observationdelamatérialitédel'énon é, les indi es univoques de la présen e de telle ou telle relation : en tant que rap-port formel, le syntagme ne s'observe pas (dans l'exemple pré édent, la relation syntaxique n'est identiable ni par le hoix de "les" ni par elui de "la"), mais s'éprouvenégativement( 'est l'impossibilité de hoisir simultanément"les loups" et "blan he", ou "la louve" et "blan s" qui détermine la ohéren e formelle des deuxmots).

La syntaxe, omme opération de omplémentarisationgrammati ale, se réalise dansunediversitédemodalités,quel'onessayerade ara tériser i-dessous.La

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