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Tableau I : classification étiologique du diabète et niveau de désordre glycémique. 6 Tableau II : prix Nobel décernés en matière de recherche sur le diabète et

les aspects connexes du métabolisme du glucose. 9

Tableau III : corrélation entre l’hémoglobine glyquée (HbA1c) et la concentration

en glucose dans le sang (glycémie). 37

Tableau IV : objectifs thérapeutiques retenus dans le cas du diabète

de type 2 (hors grossesse). 74

Tableau V : propriétés des médicaments anti-hyperglycémiants actuellement disponibles qui peuvent guider le choix du traitement pour

un patient diabétique de type 2. 82

Tableau VI : quelques études engagées pour les antidiabétiques oraux. 93 Tableau VII: indicateurs de prestations des soins au Royaume de Maroc

Le diabète de type 2 inquiète à l’échelle planétaire. C’est une maladie chronique, insidieuse, plurifactorielle touchant toutes les classes sociales, dont la prise en charge nécessite une collaboration multidisciplinaire. Lorsque la glycémie n’est pas bien régulée, la maladie aboutie à d’autres maladies chroniques encore plus difficiles à supporter.

Selon la Fédération internationale du diabète (FID) [1], le nombre des adultes diabétiques déclarés en 2015 se chiffre à 415 millions, soit 8,8 % de la population mondiale. Dans la plus part des les pays, 87 à 91 % de ces malades souffrent du diabète de type 2. Les estimations du nombre des personnes à risque ou malades mais non diagnostiqués serait de 46,5 %. Le taux de mortalité lié aux complications de la pathologie est de 14,5 % sur les décès de l’année, autrement dit près de 5 millions de décès. Dans un quart de siècle (2040), un dixième de la population serait malade ce qui fait monter le chiffre à plus 642 millions de malades. L’évolution exponentielle de la maladie et de ses complications irréversibles impose aux pays des coûts humains, sociaux et économiques inacceptables, quel que soit leur niveau de développement.

Au Maroc, la maladie constitue un problème de santé publique de par sa double retombée épidémiologique et économique. Le nombre de diabétiques est estimé entre 1,5 et 2 millions chez les personnes âgées de 25 ans et plus dont 50% méconnaissent leur maladie. Le ministère de la Santé, alloue une enveloppe budgétaire annuelle de plus de 145 millions de dirhams pour l’achat des médicaments. Elle prend en charge près de 610.000 diabétiques, dont 260.000 d'insulinotraités [2,3].

Les remboursements des soins réalisés en 2013 par l’assurance maladie obligatoire pour le diabète affleurent les 275 millions de dirhams en faveur de 55000 malades dont 63% sont diabétiques de type 2. Ces dépenses représentent à peu près 5% du budget soins estimé à 5,5 milliards de dirhams. La facture du diabète absorbe à elle seule un dixième (10,2%) de la couverture des MLD qui consomment à leur tour 49,3% des remboursements effectués aux profits de 2,8 % des ayants droits seulement [4]. Le coût individuel annuel moyen supporté par le diabétique est estimé à 281 USD (équivalent à 2794 DH). Comparé au SMAG, il représente toutefois 9 % des dépenses de chaque ménage. Les décès liés au diabète comptent

plus de 9474 personnes [1], soit un taux de mortalité voisin de 4,9 % sur les décès de 2012 [5]. Ainsi, la maladie est considérée comme l’une des priorités inscrite dans la Stratégie Sectorielle de Santé 2012-2016. L’implication du Ministère de la Santé dans la lutte contre le diabète lui a permis de bénéficier de l’appui de l’OMS dans le cadre de la biennie 2014-2015 et de celui de l’Union Européenne et de la Banque Mondiale dans le cadre du Programme Santé II [6]. Pour obtenir une meilleure adhésion des citoyens à la stratégie de lutte, le ministère mène depuis le 22 Juin 2015, en partenariat avec l’ANAM et la CNOPS, une campagne d’envergure de communication et de sensibilisation sur le diabète et ses complications destinée à la population à risque et aux diabétiques [2].

Au niveau international, l'Assemblée Générale Mondiale de la santé des Nations Unies rappelle encore à la vigilance et à la mobilisation générale. En effet, lors de sa réunion à Genève du 19 au 24 Mai 2014, elle confirme que les progrès accompli dans la lutte contre les maladies non transmissibles dont le diabète, sont insuffisants et très inégaux. Elle retient plusieurs indicateurs et engagements qui touchent la gouvernance, la prévention et la réduction des facteurs de risque, des soins de santé et la surveillance [7,8].

Notre part de contribution, par ce travail documentaire, est de dresser un état des lieux international et national en matière des connaissances sur le diabète de type 2. La thèse s’articule au tour de ciq parties. La premières est consacrée à la connaissance du diabète de type 2 du point de vue historique, épidémiologique et physiopathologique. La deuxième partie présente une synthèse multidisciplinaire sur les divers mécanismes institutionnels d’accompagnement du diabétique, et met en valeur les nouveaux concepts de lutte et de prise en charge de la maladie. La troisième partie se consacre aux modalités de traitements selon les dernières recommandations en la matière. La quatrième partie, tournée vers le futur, propose un regard sur de nombreux axes de recherche et de développement. Celle-ci tend à exprimer l’étendue des voies d’exploration aussi bien en vue d’une meilleure compréhension de la pathologie, que pour l’amélioration du quotidien du patient au moyen de technologies innovantes. Enfin, la dernière partie dresse un état des lieux en matière de stratégie adoptée par le Royaume du Maroc pour lutter contre le diabète. Elle tend à relater les contraintes, les réalisations et les perspectives, dans une synergie nationale, régionale et internationale.

I.1. DEFINITION, CLASSIFICATION ET HISTOIRE

I.2. EPIDEMIOLOGIE

I.3. PHYSIOPATHOLOGIE DU DIABETE DE TYPE 2

I.4. FACTEURS DE RISQUES DU DIABETE DE TYPE 2

I.5. STRATEGIE DE DIAGNOSTIC

I.6. EVOLUTION DU DIABETE DE TYPE 2

Partie I :