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Tableau I: Caractéristiques sociodémographiques de la population ... 14

Tableau II: Répartition des motifs de consultation... 21

Tableau III: Répartition des prescriptions selon les familles des antibiotiques .. 25

Tableau IV: Bactériologie des infections communautaires selon le site infecté 32

Tableau V: Activités antibactériennes et indications pertinentes des antibiotiques dans les infections observées aux urgences ... 39

I. Introduction ... 2 II. Matériels et méthodes ... 6

1. Matériels ... 6

1.1 Aperçus sur l’hôpital ... 6

1.2 Aperçu sur le service d’urgences ... 8

1.3 Nombre de patients ... 10 1.4 Population étudiée ... 10 2. Méthodes ... 10 2.1 Type d’étude ... 10 2.2 Critères d’inclusion ... 10 2.3 Critères d’exclusion ... 10

2.4 Mode de recueil de données ... 11

3. Analyse statistique ... 12

4. Limites de l’étude ... 12

III Résultats ... 14

1. Données d’ordre sociodémographique ... 14

1.1 Age ... 15

1.2 Sexe ... 16

1.3 Niveau socio-économique ... 17

1.4 Allergie aux antibiotiques ... 18

3. Antécédents ... 20

4. Données concernant l’antibiothérapie ... 21

4.1 Indications de prescription ... 21 4.2 Antibiothérapie antérieure ... 22 4.3 Bilans ... 23 4.3.1 Notion de prélèvement ... 23 4.3.2 Examens complémentaires ... 24 4.4 Antibiotiques prescrits ... 25 4.5 Voie d’administration ... 26 5. Evolution ... 27 VI. Discussion ... 29

1. Principes généraux du raisonnement probabiliste ... 30

1.1. Quel est le site infecté ? ... 30

1.2. Sur quel terrain survient l’infection ? ... 32

1.3.Faut-il pratiquer des examens biologiques non microbiologiques? ... 33

1.4. Faut-il faire un prélèvement bactériologique avant l’antibiothérapie ?. 34

1.5 Place du Test Diagnostic Rapide ... 35

1.6 Une antibiothérapie est-elle justifiée et à quel moment ? ... 36

2. Choix de l’antibiothérapie ... 37

2.1 Quel antibiotique utilisé ? ... 37

2.2. Faut-il utiliser une association d’antibiotiques ? ... 38

3. Principes de l’antibiothérapie probabiliste aux urgences selon les situations cliniques ... 42

3.1 Choc septique ... 43

3.2. Méningites bactériennes communautaires ... 43

3.3. Pneumopathies aiguës communautaires ... 45

3.4. Infections urinaires communautaires de la femme ... 47

3.5. Infections cutanées et des tissus mous ... 49

3.6. Infections intra-abdominales ... 50

4. Intérêts de l’étude ... 52

4.1. Evaluation des prescriptions ... 52

4.2 Perspectives ... 53

4.2.1 Référentiels et recommandations ... 53

4.2.2 Formation ... 54

4.2.3 Politiques de restrictions des antibiotiques ... 54

4.2.4 Marqueurs biologiques et tests spécifiques ... 54

4.2.5 Les Test de diagnostic rapide ... 55

V. Conclusion... 57 Résumés ... 58 Annexes ... 62 Références ... 66

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I. Introduction

L’avènement de l’antibiothérapie, dans les années 1940, a complètement révolutionné le domaine médical et entraîné une réduction significative de la mortalité associée aux maladies infectieuses. Malheureusement, la résistance bactérienne aux antibiotiques traditionnels a rapidement constitué un problème de santé important à l’échelle mondiale [1].

La résistance aux antibiotiques atteint désormais des niveaux dangereusement élevés dans toutes les régions du monde. De nouveaux mécanismes de résistance apparaissent et se propagent dans le monde entier, compromettant notre capacité à traiter les maladies infectieuses courantes. Pour un nombre croissant d’infections, comme la pneumonie, la tuberculose, la septicémie et la gonorrhée et les maladies d'origine alimentaire, le traitement devient plus difficile, voire impossible parfois, du fait de la perte d’efficacité des antibiotiques.

Dans les pays où ils sont délivrés sans ordonnance pour l’homme ou l’animal, le problème de l’émergence et de la propagation des résistances est encore pire. De même, dans les pays dépourvus de guides thérapeutiques normalisés, les antibiotiques sont prescrits de manière excessive par les agents de santé et les vétérinaires et surconsommés par le grand public [2].

Le seul espoir semble aujourd’hui résider dans une course folle à l’innovation, avec le développement incessant de nouveaux antibiotiques. Sans résultat pour l’instant, du fait notamment de la difficulté intrinsèque de trouver de nouvelles molécules et de la frilosité de l’industrie pharmaceutique à investir dans les recherches à l’issue aussi incertaine.

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Alors que faire ? Aurions-nous déjà perdu la guerre contre l’antibiorésistance ?

Sommes-nous destinés à voir ressurgir la tuberculose, la syphilis, voire la peste et le choléra ?

A revenir dans un monde où la moindre infection peut devenir mortelle ?

Si nous ne prenons pas des mesures d’urgence, nous entrerons bientôt dans une ère post-antibiotique dans laquelle des infections courantes et de petites blessures seront à nouveau mortelles[2].

Plutôt que d’aller dans le sens des groupes pharmaceutiques, il serait préférable de se mobiliser sur des problématiques bien plus efficaces en matière de lutte contre l’antibiorésistance.

Tous les experts s’accordent en fait à dire que l’issue de la guerre dépend surtout de la mise en place de bonnes pratique, basées sur une meilleure régulation de la prescription des antibiotiques disponibles, ainsi que sur une amélioration de l’hygiène dans les établissements de santé comme au sein de la population [3].

Il faut d’urgence changer dans le monde entier la façon dont nous prescrivons et utilisons ces médicaments. Même si l’on met au point de nouveaux antibiotiques, la résistance demeurera une grave menace sans une modification des comportements souligne l’Organisation mondiale de la santé ☹OMS). [2]

De nombreux facteurs contribuent au caractère inapproprié de l’antibiothérapie tant à l’échelon individuel qu’à l’échelon collectif [4,5]:

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puissants et/ou à large spectre et/ou pour une durée prolongée dans le cadre d’une médecine « défensive » ou dictée par la peur de l’échec [4]

 la complexité des connaissances nécessaires pour bien prescrire une antibiothérapie (nombre important de familles d’antibiotiques, de molécules, connaissances microbiologiques, pharmacocinétiques ou pharmacodynamiques) et la vitesse de renouvellement de ces connaissances (rapidité d’apparition de nouvelles molécules, émergence de résistances, etc.)

 La nécessité de prendre en compte des données d’écologie bactérienne locales ou nationales, rarement disponibles, mal connues du non spécialiste et d’interprétation difficile.

 Les insuffisances des recommandations de pratique existantes. Les référentiels ne couvrent pas l’ensemble des pathologies ou des situations cliniques nécessitant une antibiothérapie, en particulier dans le domaine curatif ; ils sont fréquemment proposés avec pour point de départ un diagnostic clinique déjà établi ou un germe déjà isolé, occultant ainsi la partie la plus difficile de l’acte médical dans de nombreuses situations : le diagnostic. [6, 7]

 La formation médicale continue reste insuffisante dans ce domaine comme dans d’autres et les limites de son impact sur le comportement des prescripteurs sont bien connues [8, 9]

Ainsi l’objectif de notre étude est d’évaluer la prescription des antibiotiques aux urgences de l’hôpital provincial de Meknès sur une période de 02 mois allant du 24/04/2019 au 24/06/2019, et de les comparer aux données de la littérature, et par la suite proposer des perspectives et des recommandations.

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