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QUATRIEME PARTIE : Discussion

3. LIMITES DE L’ETUDE

Il convient d’analyser les limites de ce travail, qui découlent des choix de matériel et des méthodes employées.

Biais de sélection

Nous avons inclus 95 sujets ce qui se rapproche des 96 sujets calculés afin d’obtenir des résultats statistiquement significatifs. L’échantillon était multicentrique de taille peu importante (n=95). L’étude vise une population de patients suivis en psychiatrie en HIA pour leur TSPT, les résultats sont difficilement généralisables à l’ensemble de la population militaire présentant un TSPT. En effet, certains militaires se font suivre dans le milieu civil et l’on peut penser que de nombreux patients, notamment les moins sévères, échappent à une prise en charge spécialisée.

Nos résultats sont tout de même comparables à ceux retrouvé en population militaire étrangère, pour ce qui est des consommations de cannabis et du tabagisme.

Biais de déclaration

Les limites d’un recueil par questionnaire sont l’hétérogénéité dans la qualité des réponses ainsi que dans le niveau de participation. Cependant, ce mode de recueil, du fait de son caractère anonyme, permet d’accroitre l’authenticité des réponses.

Au vu de nos résultats et contrairement aux usages retrouvés en pratique clinique par les psychiatres, les usages de substances illicites pourraient être sous-déclarés. Ceci probablement par crainte de sanctions disciplinaires. De nombreuses mesures avaient cependant été prises pour préserver l’anonymat des participants.

34 patients n’ont pas souhaité répondre à la question sur la consommation de cannabis ce qui concerne tout de même 35,78% de notre échantillon.

Le format par questionnaire ne permet pas une analyse précise et complète des comportements addictifs. Il paraît ainsi nécessaire de réaliser une étude qualitative complémentaire afin d’évaluer les difficultés et les conséquences vécues par les patients.

4. PERSPECTIVES

Les résultats de notre étude sont comparables à la littérature internationnale.

Les évènements traumatiques se produisent en majorité en mission pour nos militaires. Cette origine professionnelle n’est pas retrouvée dans les études réalisées en population générale. Cependant il ne faut pas sous estimer la possible intrication avec des évènements secondaires pour 37,5% des patients, qui eux surviennent majoritairement hors mission (tel le deuil, réactivant la question de la mort).

Notre étude démontre un lien entre les conduites addictives et la clinique psychotraumatique notamment pour le trouble d’usage de l’alcool.

Pour les autres addictions, la plupart des patients décrivent une modification de leur consommation dans les suites de l’événement traumatique, en majorité par une tendance à l’augmentation de cette consommation.

Ces patients rapportent un effet variable des consommations sur la clinique psychotraumatique avec toutefois une amélioration clinique pour la quasi totalité des consommateurs de cannabis (71,43%). Le constat est moins tranché du côté des consommateurs de tabac et d’alcool, mais plusieurs patients n’ont pas souhaité répondre à ces questions (47 et 15 patients respectivement). Il serait donc intéressant de réaliser une étude de plus grande puissance afin de valider cette tendance.

Les résultats concrets de notre étude sont majoritairement descriptifs, une étude à plus grande échelle, ou avec entretien pourrait être envisagée pour une plus grande validité et obtenir des résultats statistiquement significatifs.

En effet une étude plus vaste au sein des unités pourrait être plus représentative de la population militaire atteinte de TSPT qu’une étude en HIA. De plus, comme cela a déjà été réalisé au cours d’études sur les addictions en milieu militaire, il pourrait être envisageable de réaliser des dépistages urinaires de toxiques afin de se rendre compte de la véritable consommation de cannabis des patients devant une probable sous-déclaration.

Les résultats de cette étude mettent en évidence une intrication entre les TSPT et des troubles addictifs. Cependant, nous avons pu observer l’absence d’aide au sevrage dans les traitements évoqués par les patients dans les questionnaires. Les addictions pourraient donc être insuffisamment prises en charge.

Une autre question n’a pas été évoqué dans notre étude mais plusieurs auteurs s’accordent à reconnaître que la morbidité psychiatrique et notamment le TSPT sont plus fréquents chez les blessés physiques de guerre que chez les combattants indemnes de blessure [122]. La gravité

des blessures, la persistance dans le temps de douleurs ou de séquelles sont, de plus, des facteurs aggravants en terme de troubles psychiques.

Par ailleurs, le blessé physique se retrouve plus vulnérable du fait de sa prise en charge qui l’éloigne du groupe et du soutien qu’il pouvait lui apporter.

Il paraît donc intéressant d’évaluer si le blessé psychique a aussi été blessé physiquement lors de l’événement traumatique, et si il présente encore des répercussion à l‘heure actuelle avec, par exemple, une échelle numérique de 0 à 10 pour évaluer les douleurs physiques des patients, ainsi qu’un questionnaire de BECK (BDI) pour évaluer une dépression éventuelle. Ces investigations seraient pobablement intéressantes à mener sur les patients rappatriés sanitaires qui constituent une population particulièrement vulnérable.

CONCLUSION

Notre travail a permis d’étudier une population de militaires atteints de TSPT. Les militaires français sont fortement exposés à des événements potentiellement traumatiques sur le plan psychique au cours de leurs différentes missions. Afin de mieux prendre en charge les blessés, un diagnostic précoce est important. Néanmoins, la prise en charge des TSPT peut être complexe et relever alors de l’intervention du spécialiste. Cela peut s’avérer nécessaire en raison d’un état antérieur, du fait de la sévérité symptomatique ou en raison des complications de ces derniers. Parmi ces complications, la présence d’une addiction est susceptible de majorer les conséquences médicales, sociales et affectives du trouble.

Afin de lutter contre les addictions, il existe trois actions à mener conjointement : prévention, dépistage et répression. Si cette dernière reste du domaine exclusif du commandement, le médecin militaire a un rôle primordial dans la prévention et le dépistage.

Les résultats de notre étude tendent à montrer une augmentation de la consommation chez les usagers de substance, une augmentation de la prévalence de la consommation chez les patients TSPT par rapport à la population générale et, pour certaines substances, une corrélation entre la sévérité des troubles et la sévérité de l'addiction.

Ces données posent la question de réaliser des campagnes d'éducations sanitaires ciblées.

Notre constat est problématique à l'échelle de la population militaire. En effet, les patients de notre étude sont pris en charge en milieu spécialisé où ils peuvent avoir accès à une éducation sanitaire et une aide au sevrage. Qu'en est-il pour les militaires qui ne consultent pas et pour lesquels l'usage de substance psychoactive est une modalité thérapeutique ?

Nos conclusions appellent à la réalisation d'autres études en HIA mais aussi au sein des unités.

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