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de Colette (A 2 S2-5S) et A ndré Siredey ( A l 52-55),

et Clément Guillet ( A l 45-47)

Nous avons reçu de nos camarades la lettre ci-dessous, qu ’ils soient remer­ ciés de cette participation à notre bulletin; ils nous permettront une précision :

le problème de nos camarades, anciens élèves certifiés en activité, a été une des principales préoccupations du Comité du Bureau de 1961 à 1964 (voir les bul­ letins n°54 de juin 1961 à n°68 de juillet 1964 et particulièrement le n°63, page 66 et le n°68, pages 17, 35 et 37).

Une analyse a été faite, plus de 800 camarades y ont participé par leurs réponses, des solutions raisonnables ont été proposées. Aucune n ’a abouti, malgré les efforts des responsables...

Jean-Marc Refeuil

(EF 39-42)

C. et A.SIREDEY L e 04 septembre 1998

111 Chemin des cèdres 73000 BA RBERA Z

C.GUILLET 16 rue Joliot-Curie 38500 V O IR O N

Responsable syndical de l ’A cadém ie de Grenoble E N S Cachan

M adam e la Présidente de l’association des anciens élèves de l’ENSET,

Chère collègue,

Nous avons lu avec intérêt, dans le dernier bulletin des Anciens Élèves de l’ENSET, votre “L ettre adressée au M inistre au sujet des postes de l’agréga­ tion”. Il est tout à fait norm al que l’Association des Anciens élèves de l’EN SET défende des jeunes qui ont passé un concours difficile, fait de brillantes études, et qui cependant ne pourront accéder “qu’à” un grade de certifié.

Si M onsieur A L L E G R E ne revient pas sur sa décision, ils auront à p ré­ parer seuls le concours d’agrégation au cours des années suivantes : prépara­ tion dans des conditions certes difficiles,mais quand même facilitée par le fait

qu’ils auront auparavant déjà pu suivre les cours.

Nous voulons cependant attirer votre attention sur une situation au moins aussi criante et sur laquelle notre Association ne s’est encore jam ais penchée : il s’agit du problèm e de tous les anciens élèves des prom otions anté­ rieures à 1960 qui ont - comme les élèves actuels - passé le difficile concours de l’ENSET, à l’issue d ’une préparation intense, et qui ont effectué une scola­ rité de haut niveau dans cette école supérieure; c’était d’ailleurs à l’époque la voie quasi-exclusive pour devenir professeur dans les établissements d’ensei­ gnem ent technique. M alheureusem ent, à cette m êm e époque, la préparation à l’agrégation ne se faisait pas encore au sein de l’ENSET, les postes offerts au concours n ’étaient proportionnellem ent pas aussi nombreux et n’existaient pas encore dans toutes les disciplines (notam m ent techniques), et préparer seul le concours était fort difficile vu le petit nom bre de lieux de préparation et vu les contraintes des prem ières années d’enseignem ent (et les charges m aternelles pour les femmes).

Ce sont pourtant ces mêmes professeurs qui ont eu pour tâche de pro­ mouvoir sur le terrain l’enseignem ent technique au niveau qu’il a m aintenant a tte in t en am énageant, à la dem ande des Inspecteurs G énéraux de l’Enseignem ent Technique, des locaux en laboratoires et en ateliers; en conce­ vant totalem ent et en m ettant en application cours et T.P. entièrem ent nou­ veaux alors que les manuels correspondants n ’existaient bien souvent pas encore et que les conditions d’équipem ent et de sécurité étaient bien loin de ce qu’elles sont m aintenant devenues; en hissant progressivement le niveau des études et des examens à celui des actuels baccalauréats; en créant de toutes pièces les sections de techniciens supérieurs; en sachant s’adapter sans retard à toutes les évolutions profondes et rapides qui ont m arqué sciences et techniques au cours des toutes dernières décennies (exemples : en chimie, pas­ ser de la boite de réactifs aux appareillages très sophistiqués; en électronique, passer en 30 ans du tube à vide au microprocesseur; etc... ! )

Or, toutes ces prom otions de certifiés qui sont sortis de l’EN SET jus­ qu’au début de la décennie 60 (sans com pter les femmes de prom otions ulté­ rieures qui ont pu prendre leur retraite avant l’âge de 60 ans) et qui ont accom­ pli tout ce travail, n ’ont pu accéder aux échelons de la hors classe créée en 1989, malgré leurs nom breuses années d’ancienneté au dernier échelon de cer­ tifié : rien n’a été prévu ni proposé pour les faire bénéficier de cet avancement survenu après leur départ en retraite.

Les anciens élèves de ces prom otions se retrouvent ainsi aujourd’hui avec une retraite égale ou inférieure à celle des instituteurs (qui parfois n ’ont pas eu simplement le baccalauréat), lesquels deviennent “professeurs des écoles”, avec carrière et indices identiques à ceux des certifiés et accès à la hors classe.

Les nombreux anciens élèves de l’EN SET confrontés à cette situation ressentent une immense am ertum e : ils constatent une non reconnaissance manifeste pour les services qu’ils ont rendus, ils constatent une dévalorisation

profonde du concours qu’ils ont passé, de leurs diplômes et de leur cursus uni­ versitaire à l’EN SET

C ’est un problèm e-nous semble t-il -sur lequel l’Association des anciens élèves devrait aussi se pencher pour tenter d’obtenir une juste réparation de ces oublis.

Nous souhaiterions que cette contribution paraisse si possible dans le prochain bulletin de l’Association.

Veuillez agréer, chère collègue, nos très amicales salutations.

C.SIREDEY

(A 2 52-55)

Installation de laboratoires et mise en route d’une section de B.E.I. Aide- chimiste à partir de 1955 à REIM S; installation et mise en route d ’une section, pour la partie chimie, de technicien biochimie en 1980 à CHAMBERY.

A.SIREDEY

( A l 52-55)

Classes préparatoires en 1955.

Installation et mise en route d’une section de Technicien Supérieur en Electronique en 1962 à REIM S.

G. GUILLET

( A l 45-47)

Classe préparatoire (Voiron) en 53, jusqu’en 83.

PS : Nous voudrions que cette anomalie et injustice (des retraites différentes à qualification, ancienneté et carrière identiques) sont identifiée, reconnue, et cor­ rigée par le législateur.

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