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L’ASCENDANCE DE MARIE VICTOIRE DUVAL 1 Les parents de Marie Victoire DUVAL

2. Les grands-parents de Marie Victoire DUVAL

L’acte de naissance de Jean Nicolas DUVAL mentionne les noms de ses parents, et tout naturellement, nous recherchons ceux-ci dans la commune de Notre-Dame-du-Parc, où il est né. Nous trouvons leur mariage le 11 février 1766. Le marié est âgé de vingt-trois ans, fils de Pierre et Madeleine TETELIN, de la paroisse de Cressy, et la mariée a vingt-quatre ans, fille de feu Michel et d’Anne FARCY, de Notre-Dame-du-Parc, et les bans ont été publiés dans les deux paroisses par les 2,3 et 10 « du présent mois » (AD3E 00121-1750-1760-Notre-Dame-du-Parc p44).

A. Pierre DUVAL (sosa 12).

Il est indiqué dans les actes de naissance de ses deux premiers enfants qu’il est laboureur, puis marchand à partir de la naissance de Jean Martin. On note que son travail ne lui permet d’être présent que pour la naissance du premier.

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Si l’on en croit l’acte de mariage, Pierre serait né vers 1743. Mais sa mère décède en 1740, et il nous faut donc chercher plus tôt. Nous découvrirons sa naissance le 25 avril 1736, il est d’ailleurs nommé Pierre Jacques, par Jacques CREVIER et Marie Louise CANCHON (AD76 4 E

209-1729-1739 Cressy p45)

Il existe une lacune dans les registres de Cressy entre 1726 et 1736, époque où très probablement se sont unis Pierre DUVAL et Marguerite ROGER, car dans les années antérieures nous ne trouvons aucun document les concernant, à moins qu’ils ne se soient mariés dans une autre commune.

Nous avons trouvé le décès de Pierre DUVAL le 10 germinal an VIII soit le 31 mars 1800, déclaré par ses fils Pierre, marchand, et Nicolas, journalier (AD76 4E 50-1796/09/22-1800/09/22-Notre- Dame-du-Parc p47 D et 48G)

B. Marguerite ROGER (sosa 13)

D’après son acte de mariage, elle serait née vers 1742. En fait nous avons trouvé cette naissance le 22 décembre 1736. Marguerite fut baptisée le 24, ayant pour parrain Pierre BOUCHARD, et pour marraine..Marguerite ROGER ! AD76 4E 509-1723-1759-Notre-Dame-du-Parc p29 D)

Elle est décédée un an après son mari, le 9 fructidor an IX- soit le 27 août 1801- selon la déclaration d’un ami, François CHIROIS, tisserand de trente-quatre ans, et de ses fils Pierre et Nicolas, tous deux marchands (AD76 4E510-1800-1802-Notre-Dame-du-Parc p21G).

C. Les enfants du couple DUVAL-ROGER

Pierre Duval et Marguerite ROGER ont eu au moins quatre enfants à Notre-Dame-du-Parc : -Pierre Nicolas, qui naît le 9 février 1769, et baptisé le jour même, ayant pour parrain Nicolas LEMONNIER, fils mineur de Jean, tisserand, et pour marraine Marie Magdeleine ROGER fille majeure de défunt Jean. Ils sont de la même paroisse et ne savent pas signer. (AD76 4E510-1765-

1769 Notre Dame du Parc p14)

-Marie-Marguerite naît en 1770, le 11 novembre, ayant pour parrain le père de celui de son frère Pierre, et pour marraine Marie Anne TÉTELIN, veuve de Jacques MARIE, d’Auffay. Le père est absent. (AD76 3E510-17705-1779 Notre Dame du Parc p2)

-Jean Martin, qui naît le 12 novembre 1776, son parrain est Jean Baptiste HUE, marchand, d’Auffay, et sa marraine Marie Anne Rose MASSE, fille de Nicolas, de Notre-Dame-du-Parc. Là encore Pierre DUVAL est absent. (AD76 4E510-1770-1779 Notre Dame du Parc p19)

-Jean Nicolas, le sosa 6, le 24 mars 1780, et son père est encore absent.

Il se peut qu’il y ait eu d’autres naissances dans d’autres communes, car il y a trois ans entre le mariage et la première naissance, et six entre les deuxième et troisième enfants.

D. Guillaume DUMONT (sosa 14)

C’est au Catelier, où est née sa fille Marie Victoire, que nous avons cherché d’abord le décès de ce sosa, et nous l’avons trouvé à la date du 26 mars 1807, grâce aux tables décennales. C’est son fils Jacques, cordonnier de quarante-huit ans, et son gendre Aubin Eustache LAFONTAINE, aubergiste de quarante-sept ans, qui déclarent son décès le lendemain (AD76

4E04702-1807-1809-Catelier(Le) p18G). Guillaume DUMONT avait soixante-dix-sept ans.

Grâce aux relevés de mariage nous trouverons celui de Guillaume et Marie DUHAMEL, à Gonneville-sur-Scie le 25 novembre 1766. Nous y apprenons que Guillaume est veuf de Catherine BLANBATON, qu’il est le fils de Guillaume et de Marie RÉVÉREND, qu’il a trente- six ans et la mariée vingt ans environ. Les témoins sont son père, marchand de bois, et Michel BOISSARD, siamoisier, son beau-frère, et du côté de Marie DUHAMEL, son père et son frère, Jacques et Vincent DUHAMEL, le premier padouier, le second, siamoisier .Le marié et les témoins signent. (AD76 4E 367-1766-Gonneville-sur-Scie p6 et 7)

Enfin, nous cherchons la naissance de Guillaume vers 1729, et la trouvons le 3 avril 1730, où il est baptisé ayant pour parrain François LÉGER et pour marraine Marianne LEMERCIER

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En consultant les cahiers de doléances du Catelier, rédigés le 6 mars 1789, nous avons découvert que le syndic était Guillaume DUMONT, et pour plus de certitude, nous avons comparé la signature au bas du document (signature du haut) et la sienne à son mariage (signature du bas).

Aucun doute possible, il s’agit bien du sosa 14. Dans son ouvrage « Le village sous l’ancien régime », Albert BABEAU nous livre une version quelque peu pessimiste du rôle du syndic, chargé de la gestion de la communauté, et dont « les fonctions ne furent plus [au fil du temps] qu’une lourde corvée à laquelle tous les habitants cherchèrent à se soustraire. Le syndic était nommé lors des assemblées populaires qui se tenaient le dimanche dans l’église ou devant sa porte, et où étaient agités les intérêts de la communauté. Le suffrage universel direct s’y trouvait appliqué depuis un temps immémorial ».

Guillaume a cinquante-neuf ans à l’aube de la Révolution, et a gravi quelques échelons dans l’échelle sociale, lui le padouier devenu marchand mercier. Il a sans doute une certaine notoriété et une respectabilité. En tout bon marchand qu’il est, il doit bien s’y connaître un peu en matière de gestion financière.

Nous n’avons pu trouver d’acte notarié qui aurait pu apporter des précisions sur le montant et la nature de sa succession, mais nous savons qu’elle fut sans doute conséquente, puisque la masure dont hérita sa dernière fille, Marie Victoire, n’en était qu’une partie.

E. Marie DUHAMEL (sosa 15)

Dans son acte de mariage, nous avons appris qu’elle est fille de Jacques DUHAMEL, padouier, et de feu Catherine LOUAS (ou LOUIS ?), et qu’elle a « environ vingt ans ».

Nous n’avons pas trouvé son acte de décès au Catelier et n’avons pas eu le loisir de chercher si elle était née à Gonneville-sur-Scie où elle s’est mariée.

F. Les enfants du couple DUMONT-BLANBATON

Nous avons trouvé au Catelier le mariage de Guillaume DUMONT avec Catherine BLANBATON le 25 février 1754.Les témoins furent le père de Guillaume et son frère Jacques, Pierre BLANBATON, frère de l’épouse, et Nicolas CLOUET, padouier, qui tous ont signé. La mariée était la fille de défunt Pierre et Catherine VALLE. (AD764E194-1750-1760-Catelier(Le) p19G) Guillaume DUMONT aura eu avec sa première épouse sept enfants :

-Marie Catherine, le 13 avril 1755, baptisée le même jour, filleule de Nicolas CLOUET et Marie RÉVÉREND femme de Guillaume DUMONT (sa grand-mère paternelle). Seul le parrain signe (AD76 4E194-1750-1760-Catelier(Le) p23G)

-Guillaume, le 26 août 1756, qui aura pour parrain Guillaume DUMONT galocher. Il est probable qu’il s’agit du grand-père paternel, dont nous trouverons trace avec la mention « fabricant de bois à galoches ». Sa marraine sera Marie Anne VALLE épouse de Nicolas CLOUET (AD76 4E194-1750-1760-Catelier(Le) p27G)

-Jacques, le 16 janvier 1759 et baptisé le lendemain, aura pour parrain Jacques DUMONT garçon padouier fils de Guillaume (de quoi entretenir la confusion dans les recherches !) et pour marraine Marianne BALBATON. Seul le parrain signe (AD764E194-1750-1760-Catelier(Le) p36G) -un garçon ondoyé et inhumé le 7 mars 1760, en présence de son père et de son grand-père, les deux Guillaume DUMONT, qui signent (AD76 4E194-1760-1769-Catelier(Le) p2D)

-Marie Anne le 15 février 1761, et baptisée le même jour, a pour parrain Pierre BLANBATON, son oncle maternel, et pour marraine Marie Anne DUMONT, sa tante paternelle. Seul le parrain signe (AD76 4E194-1760-1769-Catelier(Le) p5G)

-un enfant ondoyé et inhumé le 24 mai 1762, en présence de Nicolas GODARD et Michel LEROUX, qui signent (AD764E194-1760-1769-Catelier(Le) p10G)

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-un garçon ondoyé et décédé le 28 décembre 1764, inhumé le 29 en en présence de son père et de ses oncles maternels, Pierre et Jean BLANBATON (AD76 4E194-1760-1769-Catelier(Le) p21GetD) Cette dernière naissance sera fatale à la mère qui décèdera le même jour que son enfant et sera aussi inhumée le lendemain, 29 décembre 1764, en présence de son mari, de son beau- père et de son frère Pierre (AD764E194-1760-1769-Catelier(Le) p21D)

G. Les enfants du couple DUMONT-DUHAMEL

Ayant pris connaissance du mariage de Guillaume DUMONT et Marie-Catherine BLANBATON au Catelier, le 25 février 1754, grâce aux relevés de mariage, c’est là que nous chercherons et les naissances des enfants de ce couple, et le décès de l’épouse.

Marie mettra au monde au Catelier au moins quatre enfants, quatre filles :

-Marie Catherine, le 28 août 1767, baptisée le jour même. Elle aura pour parrain Guillaume DUMONT « garçon » et pour marraine, Marie Anne DUMONT fille de Guillaume DUMONT, le père est absent. Il s’agit probablement des demi-frère et demi-sœur aînés de l’enfant (AD76 4E

194 1760-1769-Catelier(Le) p35)

-Marie Rose, le 19 janvier 1770, baptisée ce jour, filleule de Jean BLANBATON fils de feu Pierre, garçon padouier, et Marguerite DUMONT, fille de Guillaume journalier, qui ne savent signer. Le père est encore absent (AD76 4E 194 1770-1779-Catelier(Le) p1D).

-Marie Thérèse, le 16 janvier 1776, baptisée le jour même et nommée par Guillaume Nicolas DUHAMEL siamoisier et Marie Anne DUMONT fille de Guillaume, déjà marraine de Marie Catherine. Seul le parrain signe. On enterre cette enfant deux jours plus tard, en présence de son père –dont la signature nous permettra de la différencier de celle de son père lors de son mariage- et du maçon François BOUCOURT (AD76 4E 194 1770-1779-Catelier(Le) p28G et D)

-Marie Victoire, sosa 7, est la dernière en 1782.

L’intervalle intergénésique de la deuxième à la quatrième naissance est important, et nous ignorons s’il est lié à des naissances hors du Catelier, ou à des fausses couches qui se seraient intercalées entre les enfants..