Une population jeune et active
Tableau A20 – Île-de-France - les grands chiffres (source Insee)
Région Territoire
En 2015, la région compte 12 millions d'habitants et regroupe 18 % de la population française sur à peine plus d’un cinquantième (2,2%) de ce territoire.
Tableau A21 – Île-de-France : les variations annuelles moyennes de la population sur la période 2009-2016 et les soldes (source Insee)
Estimation de la population au 1er janvier 2016
Variation annuelle moyenne 2009-2016 (%)
totale due au solde
Les mouvements d’étudiants entre l’Île-de-France et le reste du pays conduisent à un solde positif pour la région avec 23 500 arrivées et 18 000 départs en 2013. Parmi les 157 000 personnes s’étant installées en Île-de-France en provenance d’une autre région française, 15% (23 500) sont des étudiants venus terminer leurs études.
L'excédent des naissances sur les décès, d'environ 100 000 par an, correspond à une croissance démographique de +0,5 % par an depuis 2009. L'augmentation du solde naturel (+0,9%) est limitée par le déficit des échanges migratoires de l'Ile-de-France avec la province (-0,4%).
Tableau A22 – Île-de-France : la répartition par tranche d’âge de la population en 2015 (source Insee) Tranches d’âge 0 à 19 ans 20 à 39 ans 40 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans et +
Île-de-France 25,9% 28,4% 26,5% 12,5% 6,7%
France métropolitaine 24,3% 24,1% 26,7% 15,5% 9,3%
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Graphique A12 – Île-de-France : la pyramide des âges en 2015 (source Insee)
La scolarisation des jeunes et les diplômes de la population
Graphique A13 : Île-de-France : le taux de scolarisation selon l’âge en 2014 (source Insee)
Diagnostic territorial Regroupements Île-de-France 2018 43 Graphique A14 - Île-de-France : le diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus en 2014 (source Insee)
La situation économique
• Le profil socio-professionnel de la population
Graphique A15 – Île-de-France : la population selon la catégorie socioprofessionnelle en 2014 (source Insee)
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• La population active
Graphique A16 – Île-de-France : la population de 15 à 64 ans par type d’activité en 2014 (source Insee)
Les secteurs d’activité
Graphique A17 – Île-de-France : la valeur ajoutée par branche d'activité en 2014 (source Insee)
Diagnostic territorial Regroupements Île-de-France 2018 45 Tableau A23 – Île-de-France : l’emploi par grand secteur d’activité au 31 décembre 2014 (source Insee)
Secteurs d’activités
Tertiaire marchand
Tertiaire non
marchand Industrie Construction Agriculture Nombre En 2016, selon Eurostat, l’Île-de-France est la 5ème région en nombre d’emplois en Europe. La région offre plus de 6 millions d'emplois à une main-d'œuvre hautement qualifiée (35 % des cadres, et près de 40% du personnel de la recherche publique, de la France métropolitaine). Les services marchands sont surreprésentés : les activités de conseil et d'assistance, les activités financières et immobilières, la recherche-développement et les activités culturelles.
39 pôles de plus de 10 000 emplois structurent l’économie régionale et rassemblent 43% des salariés franciliens (soit 2,2 millions de personnes). Les 4 premiers pôles (Quartier central des affaires, Centre de Paris, la Défense et Boulogne-Issy) totalisent près d’un million d’emplois salariés très diversifiés, dans des domaines comme la finance, l’assurance, l’audiovisuel, la communication mais aussi le commerce, l’hôtellerie – restauration et l’administration.
En dehors de Paris, les sept chefs-lieux des départements franciliens (Bobigny, Créteil, Nanterre, Versailles, Évry, Cergy, Melun) et un chef-lieu d’arrondissement (Saint-Germain-en-Laye) constituent des pôles d’emploi administratif. Ils comprennent de gros employeurs tels que la préfecture (ou sous-préfecture) et les services déconcentrés de l’État dans le département, des services de l’Éducation nationale et les collectivités locales.
Bien que réalisant, en 2014, 87% de sa valeur ajoutée dans les services (marchands et non marchands), l'économie francilienne reste extrêmement diversifiée par rapport aux autres villes de sa taille.
L'agriculture, qui occupe 45% du territoire régional (48% hors Paris), dont les 2/3 sont consacrés aux céréales, est l'une des plus productives de France. Les exploitations sont parmi les plus grandes de France, 50% des exploitations sont supérieures à 100 ha et sont spécialisées dans les grandes cultures (céréales, oléagineux).
•
Les activités industrielles franciliennes
Malgré la forte désindustrialisation subie par la région, elle reste la première région industrielle française avec 14,4 % de l'emploi industriel métropolitain.
L’aéronautique, avec environ 800 établissements industriels et près de 100 000 emplois, place l’Île-de-France à la tête des régions françaises pour ce secteur. Elle dispose d’un tissu industriel riche et varié œuvrant pour l’aviation d’affaires, militaire et civile, les hélicoptères et le spatial, les moteurs et équipements ainsi que pour la recherche et le développement.
L’automobile, avec près de 100 000 emplois répartis dans près de 400 établissements, représente à elle seule un peu plus de 20% des effectifs nationaux du secteur et place l’Île-de-France au premier rang des régions automobiles.
Les éco-industries, avec près de 100 000 emplois, enregistrent une forte croissance, notamment sur les segments liés à l’énergie et au bâtiment,
Les industries graphiques, avec l’arrivée des technologies numériques et le développement d’Internet ont fait émerger de nouveaux savoir-faire nécessitant de fortes compétences techniques et ont permis l’ouverture de nouveaux marchés comme les impressions personnalisées ou des impressions sur de nouveaux supports.
Le luxe repose sur la tradition historique française et particulièrement sur l’image de marque - toujours importante – de Paris. Elle doit faire face à d’importantes difficultés conjoncturelles qui se répercutent fortement sur les sous-traitants.
La filière mécanique est un secteur traditionnel atomisé, essentiel pour l’industrie francilienne : avec plus de 5 000 établissements et près de 90 000 emplois, elle place l’Île-de-France au deuxième rang des régions mécaniciennes françaises.
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La filière santé et sciences du vivant place l’Île-de-France au 1er rang des régions françaises avec la majeure partie des centres R&D concentrés sur son territoire.
Les Technologies de l’information et communication – Contenus numériques représentent environ 160 000 emplois en Île-de-France, soit près de la moitié des effectifs nationaux du secteur. Elles sont portées par un tissu de PME dynamiques et créatives : 90% des prestataires techniques du cinéma et de l’audiovisuel français sont en Ile-de-France ainsi que 45% de l’industrie nationale du jeu vidéo.
Les Technologies de l’information et communication – Optiques et systèmes complexes placent la région Île-de-France en tête des régions françaises avec 320 000 emplois dans le secteur privé et 11 000 emplois de R&D dans le secteur public. Avec une forte concentration en établissements de recherche, de formation, d’infrastructures techniques, et un tissu dense de PME innovantes et de grands groupes, c’est une filière structurée et dynamique aux très forts effets diffusants.
Les distances géographiques
Carte A6 – Île-de-France : distances horaires entre les principales villes universitaires (source Google Map, Vianavigo)
Les temps de trajet ont une valeur estimative et minimale. Ils sont calculés à partir des universités de la banlieue parisienne et la station de RER Saint-Michel pour Paris.
Les investissements en matière de transport dans le cadre du Grand Paris Express devraient permettre de diminuer significativement les temps de trajet comme entre, par exemple, Saint-Denis et Nanterre (ligne 15) ou entre Saclay, Versailles et Orly (ligne 18).
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