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LES CODAGES NUMERIQUES

1. Les différentes manières de coder une image.

Une image telle qu'on peut la voir est le résultat d'une émission de lumière. Cette lumière est en fait composée d'une multitude d'ondes lumineuses avec de nombreuses fréquences

mélangées ce qui en fait une information particulièrement complexe à gérer.

1.1. Les 4 formats.

1.1.1. le RVB et ses variantes.

Ce phénomène analogique peut être figé de manière analogique comme sur une pellicule photo ou une pellicule cinéma. Ou bien elle peut être transformée en signal électrique pour nos appareils vidéo. Pour se faire on utilise une technique appelée télécinéma. 3 capteurs, rouge, vert et bleu vont filmer la lumière issue de la pellicule qui défilent juste devant eux tout comme le ferait une caméra vidéo triCCD. Le signal est alors RVB. Néanmoins ce format de vidéo est délicat à stocker et à travailler en raison de son importante résolution. Il n'est donc utilisé que dans le transport direct de l'image comme pour le cas d’une carte graphique qui envoie directement et sans stockage l’image à un moniteur informatique.

1.1.2. Le YUV.

Dès que l'on cherche à stocker des images, un autre procédé de stockage appelé YUV ou

encore composante est alors utilisé. La différence avec le RVB se résume en une image en noir et blanc sur laquelle on vient greffer deux images basées sur les couleurs principales.

1.1.3. Le plus commun YC

Si on veut un format de stockage encore plus économe en place, on utilise le format appelé Y/C ou encore S-vidéo. L'image est alors composée d'une image en noir et blanc et d'une image qui porte les couleurs. La première est appelée luminance la deuxième est appelée chrominance. Si dans la manière de fusionner le U et le V du YUV en C de YC que se situe le codage NTSC, PAL ou SECAM.

1.1.4. Le CVBS

Si on doit encore condenser l'image on mélangera la luminance et la chrominance pour obtenir un format appelé CVBS ou encore composite. Simpliste dans son résultat et sa mise en œuvre, mais le codage le plus complexe.

1.2. Ou les trouver ?

1.2.1. Le RVB.

Après ce bref récapitulatif voyons dans quel type d'appareil ces différents formats sont utilisés. Le RVB est surtout utilisé en informatique. La résolution atteint 2000 points par ligne

pour les stations de travail. Dans cette configuration, le RVB peut voir ces signaux de

synchronisation horizontale et de synchronisation verticale être véhiculé séparément. Cette spécificité est quelquefois appelée "RVB pro" (il faut alors 5 conducteurs plus 1 masse). La connectique utilisée est principalement sur fiches BNC. Pour la vidéo domestique, c’est une prise Péritel qui est utilisée (appelée aussi prise SCART). Dans ce cas, les deux signaux de synchronisation sont mélangés n’en former plus qu’un seul (il faut alors 4 conducteurs plus 1 masse). C’est ce que l’on appelle le RVBS. Il arrive aussi que le signal de synchronisation soit mélangé au vert, on a alors du RVsB. Mais, ces différentes manières de véhiculer les signaux de synchronisation ne se traduisent pas par des écarts de qualités perceptibles.

1.2.2. Le YUV.

Le YUV est utilisé dans toutes les machines vidéos professionnelles comme les magnétoscopes BETACAM ou encore les magnétoscopes DV et bien sur, sur les lecteurs de DVD. La résolution atteint 720 points par ligne pour un lecteur de DVD. Sur ces trois types de machines,

l'information étant enregistrée en YUV, elle peut être restituée en l'état. Néanmoins certains magnétoscopes DV et certains lecteurs de DVD ne proposent pas la connectique pour le

récupérer directement. Remarque : suivant que le YUV est restitué de manière analogique ou numérique, il peut se désigner par l'appellation Y-Pb-Pr ou Y-Cb-Cr. La connectique est

constituée de fiches cinch ou BNC (il faut alors 3 conducteurs plus 1 masse). Les signaux de synchronisations sont alors disponibles dans le signal de luminance.

1.2.3. le Y/C.

Le Y/C est utilisé dans les magnétoscopes S-VHS et HI-8. La résolution atteint 400 points par ligne pour un magnétoscope S-VHS. La connectique utilisée est une prise nommée «ushiden » ou encore «mini-DIN 4 broches » (il faut alors 2 conducteurs plus 1 masse). Lorsque cette prise est présente sur nos lecteurs DVD, le signal qui en sort résulte d'un appauvrissement du signal YUV originel.

1.2.4. Le CVBS.

Le CVBS est utilisé dans tous les magnétoscopes VHS, la réception hertzienne et le laserdisc. La résolution atteint 240 points par ligne pour un magnétoscope VHS et 440 points par ligne pour un laserdisc. Quand un lecteur de laserdisc possède une sortie RVB ou Y/C, cela ne veut pas dire que l'image a été enregistrée sous ce format. De même les lecteurs de DVD

possèdent tous une sortie composite qui résulte de l'addition de la luminance et de la

chrominance. La résolution passe alors de 720 points par lignes à 500 environ, car le codage Y/ C limite la bande passante de la luminance.

1.3. Le traitement de l’image.

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'image vidéo sera toujours finalement convertie en RVB, que ce soit dans un téléviseur où il existe trois faisceaux d'électrons distincts ou encore dans un projecteur tri-tubes ou même un projecteur LCD. Dans l'absolu, il faudrait pour une meilleure qualité d'image n'utiliser que le RVB. Mais, nous sommes obligés d'utiliser au minimum le YUV. Voilà pourquoi ce type de sortie est tant plébiscité.

Et chose très importante, c’est que tout téléviseur, même s’il ne possède qu’une entrée composite, travaille à l’intérieur en composite puis Y/C puis en YUV et finalement en RVB. Quand un téléviseur reçoit un signal composite, il filtre la couleur de la lumière. Suivant le standard (PAL, NTSC…), la fréquence de filtrage diffère. Puis la chrominance rentre dans un circuit de séparation de la couleur. Suivant le standard, c’est ce circuit intégré qui devra

utiliser des algorithmes différents. C’est ici que la couleur est transformée en deux signaux R- Y et B-Y (respectivement le U et le V de YUV). A partir de cet endroit, le NTSC et le PAL ne différent plus que par le nombre d’images par secondes et le nombres de ligne horizontale. Puis suivant les téléviseurs, une puce d’amélioration de l’image (le CTI soit Colour Transient

Improvement) est présente. Elle augmente la résolution horizontale des signaux de couleurs. Finalement, un dernier composant dématrice le YUV en RVB et l’envoie au tube cathodique. C’est dans ce dernier, que les signaux RVB provenant directement de la Péritel peuvent être insérer. Il est donc normal que si votre diffuseur n’acceptent pas du NTSC en composite ou Y/ C, il l’accepte bien volontiers en RVB.