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Da s le as d’ e ge es de aladies, u’elles soie t a i ales, hu ai es ou g tales, la

gestion de leur propagation et leu o t ôle side da s l’ide tifi atio des sources et

se oi s d’i o ulu . Da s le as des aladies des a es f uitie s, deu p i ipales sou es

potentielles peuvent être suspectées : (i) les arbres eux-mêmes, et (ii) les couvre-sols végétaux

et di e ses esp es ad e ti es poussa t à l’i t ieu ou à p o i it des e ge s Mal i k a d

Moore, 1988). Le second cas de figure reste hypothétique compte tenu du manque

d’i fo atio o e a t les effets des ou e-sols végétaux sur la dynamique et la structure

des populations des microorganismes associés aux arbres. Cependant, différentes études ont

tout de même démontré l’i plication des plantes couvre-sol et adventices dans le maintien

et la propagation de maladies des cultures. Ces études sont relativement peu nombreuses car

g ale e t la p se e de pathog es passe i ape çue e aiso de l’a se e de

s ptô es su es pla tes. Les aiso s pou les uelles o ’o se e ue t s a e e t des

symptômes sur les plantes couvre-sol et adventices peuvent être résumés en quatre points :

(i) les espèces végétales couvre-sol et adventices des vergers et autres cultures, présentent

une très grande variabilité génétique, augmentant ainsi la probabilité de la présence

d’i di idus résistants, (ii) les couvre-sols végétaux so t g ale e t o stitu s d’u

asse lage d’esp es, e ui di i ue la p o a ilit de o ta t et la t a s issio de l’age t

pathogène entre individus d’u e même espèce, (iii) la présence de plantes résistantes, qui est

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naturelle des plantes sensibles, et avec elles les souches pathogènes très agressives (Wisler

and Norris, 2005).

Dans le cas des virus un très gra d o e de pla tes ad e ti es fo t offi e d’hôtes alte atifs

et joue t u ôle ajeu da s la i fe tio des ultu es d’a e e a e Duffus, ;

Thresh, 1981; Burdon and Leather, 1990; Sutic et al., . O peut ite l’e e ple des

begomovirus, qui avant les années 1960 étaient essentiellement responsables de la présence

de s ptô es su uel ues esp es he a es t opi ales et su t opi ales d’A i ue

(Rivera-Vargas et al., . L’i t odu tio en Amérique de Bemisia argentifolii, aleurode à

la ge ga e d’hôtes p o a le e t o igi ai e d’I de, a t sui ie pa l’appa itio de

nouveaux begomovirus sur différentes espèces cultivées telles que la tomate, le piment et les

cucurbitacées (Polsto a d A de so , . L’apparition de nouveaux begomovirus est le

résultat du transfert de begomovirus de plantes herbacées sur les plantes cultivées par B.

argentifolii, ainsi que des phénomènes de sélections de variants et recombinants adaptés aux

différentes espèces cultivées.

Chez la tomate plusieurs pathogènes impliquent des plantes couvre-sol et adventices dans le

d eloppe e t de aladies. C’est le as du i us des feuilles jau es e uill e de la tomate

(Tomato yellow leaf curl virus, TYLCV), du virus de la maladie bronzée de la tomate (tomato

spotted wilt virus, TSWV), de Xanthomonas campestris pv. vesicatoria, P. syringae pv. tomato,

et autres Pseudomonas fluorescents (McCarter et al., 1983; Jones et al., 1986; Wisler et al.,

1998; Groves et al., 2002; Momol et al., 2002; Salati et al., 2002; Momol et al., 2003). Chez

l’oig o , la a t ie espo sa le de la pou itu e olle, Pantoea ananatis, a été isolée sur plus

d’u e i gtai e d’esp es he a es asso i es au ultu es Gitaitis et al., 2002).

Da s les e ge s, la p se e d’u e tai o e de microorganismes pathogènes des arbres

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exemple le cas de Xanthomonas campestris (Kishun and Sohi, 1979; Morris and Knox-Davies,

1980; Schaad and Dianese, 1981; Kuan et al., 1986; Toussaint et al., 2012), Xylella fastidiosa

(Shapland et al., 2006), et de P. syringae (English and Davis, 1960; Davis and English, 1969;

Ercolani et al., 1974; Waissbluth and Latorre, 1978; Latorre and Jones, 1979a, b; Roos and

Hattingh, 1986b; Baca and Moore, 1987b, a; Malvick and Moore, 1988; Mabagala and Saettler,

1992; Liu et al., 2016).

Dans le cas de P. syringae, les populations des plantes couvre-sol et adventices des vergers et

p pi i es p se te t des a o da es de l’o d e de 4 à 109 CFU g-1 de matière fraîche tout

au lo g de l’a e. Mal i k et Moo e o t d o t ue la ajo it des sou hes de P.

syringae isolées à partir de plantes couvre-sol de e ge s de poi ie s et d’ a les de l’O ego

tait apa le d’i dui e u e a tio d’h pe se si ilit lo s de l’i je tio su pla ts de ta a ,

ai si ue des s ptô es lo s de l’i je tio su des pla tules de poi ie s et d’ a les.

Compte tenu de l’a o da e et de la p se e pe a e te de P. syringae sur les couvre-sols

végétaux, ceux- i se le t joue u ôle i po ta t da s l’ pid iologie de P. syringae chez

les arbres fruitiers. Ces couvre-sols pourraient assurer la survie de populations de P. syringae

pathogènes lors des périodes peu favorables à la vie épiphyte sur les arbres, et participer au

rétablissement des populations épiphytes des arbres au retour des conditions favorables par

inoculation via des particules aérosols, des projections de gouttes d’eau de pluie ou

d’a osage, ou pa o ta t di e t e t e les arbres et les plantes couvre-sol. Le rôle de la

composition des communautés végétales des couvre-sols sur l’a o da e et la st u tu e des

populations de P. syringae qui y sont associées, ainsi que celles des arbres fruitiers, reste à

d te i e . Il est possi le ue e tai es esp es, ou asse lages d’esp es, g tales

puissent moduler les populations de P. syringae qui y sont associées, soit (i) directement par

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soit (ii) indirectement en modifiant la composition des communautés microbiennes,

fa o isa t l’i stallatio de i oo ga is es, ou de P. syringae, non pathogènes et

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