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Résultats échographiques

10. Les biais de notre étude

d) L’état des dossiers

Nous pensons qu’il conviendrait peut-être de signaler à la fin de ce travail que pas mal de dossiers que nous avons pu consultés, étaient quelques peu incomplets. Notamment au niveau de l’examen clinique où tous les critères que nous explorions n’avaient pas forcément été recherchés par le chirurgien. Nous avons également compté des dossiers où aucun diagnostic n’avait été évoqué par le radiologue. Ce qui compliquait notre travail quand nous recherchions la sensibilité des différents examens.

e) La taille de notre échantillon

Elle est très minime pour établir des statistiques fiables. Mais cela peut se comprendre vu :

Le caractère bénin de nos tumeurs qui fait que certains patients ne consultent pas ou encore refusent l’intervention et donc la confirmation diagnostique dès que la bénignité est suspectée.

Que les activités principales du service sont variées et autres que la prise en charge de ces tumeurs.

La pluralité des services pouvant prendre en charge nos malades : nous pensons aux services de chirurgie générale, de chirurgie oncologique et parfois de dermatologie.

f) L’absence de thèse ancienne traitant du sujet et de données nationales épidémiologiques sur ces tumeurs

Cela a été un handicap majeur puisque nous n’avions pas de document attitré et complet pour non seulement comparer nos résultats et aussi orienter notre travail.

Conclusion

Les tumeurs bénignes des parties molles des membres ne sont donc pas rares dans la consultation oncologique. Elles seraient même plus fréquentes que les tumeurs malignes. Elles sont également très diversifiées.

2 raisons majeures poussent le patient porteur d’une masse quelconque à consulter :

La symptomatologie : plutôt gênante que douloureuse Et surtout la crainte des cancers

Certains patients consultent aussi de peur de voir dégénérer leur nodule. Sur ce point, nous avons constaté comme la plupart des auteurs que cette hypothèse était encore à prouver.

De notre étude, il est ressorti que ces tumeurs gardaient une forme bien circonscrite, un diamètre moyen de 2 à 4cm et ne s’accompagnent pas de signe inflammatoire.

Ce sont donc des tumeurs que l’on suspecte bénignes cliniquement puis par la paraclinique et que l’on confirme par l’anatomopathologie.

Celle-ci s’attache à décrire d’abord les cellules, ensuite à rechercher les signes de malignité et enfin à poser un diagnostic.

C’est donc dire toute la difficulté et la charge qui reviennent à cette spécialité ; vu que le monde progresse, que la médecine progresse, l’on recherche de plus en plus la certitude diagnostique, et une prise en charge adaptée et bien conduite.

On garde toujours que le médecin est tenu à des soins et non à des résultats, mais la conscience professionnelle reste de mise et est même obligatoire car cette relation médecin-malade est sans conteste basée sur la confiance.

De ce travail, nous avons eu la satisfaction de constater que les malades avaient été pris en charge correctement vu le faible taux de récidive.

Le chirurgien est toujours hanté par 2 choses lorsqu’il est confronté à ces tumeurs :

 D’abord la hantise de faire une biopsie-exérèse d’emblée sur une tumeur suspectée bénigne et d’avoir la surprise anatomopathologique d’avoir enlevé une tumeur maligne.

 Ensuite la hantise de faire la biopsie et d’obtenir des résultats anatomopathologiques de tumeur bénigne qui se révèlerait maligne sur l’examen anatomopathologique de la pièce d’exérèse.

RESUME

Les tumeurs bénignes des parties molles des membres sont des proliférations bénignes qui se développent à partir du tissu conjonctif et de ses variétés différenciées. Notre travail a concerné 62 patients pris en charge au service de traumatologie de l’HMIMV et qui ont été retenus après étude de 172 dossiers de pathologie tumorale. C’est une étude rétrospective qui a couvert 3ans.

Pour l’épidémiologie de ces tumeurs, nous avons constaté ainsi que le disent plusieurs auteurs, qu’elles n’étaient pas rares ; en particulier pour les lipomes et les tumeurs à cellules géantes des gaines et des tendons. La tranche d’âge la plus atteinte dans notre série va de 40 à 50 et notre population était à prédominance masculine. Ces tumeurs touchaient autant les membres supérieurs que les membres inférieurs dans notre étude.

Concernant la clinique, notre travail a convenu avec la littérature que ces tumeurs se présentent habituellement sous forme de nodules gênants ou douloureux à l’occasion, mobiles, à évolution lente, souvent arrondis ou ovalaires, de 2 à 4 cm de diamètre en moyenne, fermes, mous ou rénitents, sans signe inflammatoire cutané en regard.

Les examens radiologiques ont montré comme la littérature, des masses à tonalité variable, à contours nets et réguliers. L’échographie constitue l’examen de choix, aidée par l’IRM.

L’anatomopathologie est la méthode attitrée de confirmation diagnostique même si selon certains auteurs 10 à 15% des tumeurs gardent une histologie incertaine.

Notre série a retrouvé 3 cas de diagnostics indéterminés après étude anatomopathologique.

Le traitement des ces tumeurs doit comporter une biopsie puis une exérèse selon beaucoup d’auteurs surtout si le diamètre dépasse 5cm. L’évolution après traitement peut être entachée de récidive. Dans notre série, la biopsie-exérèse a été la méthode pratique la plus utilisée et nous en avons enregistré 2 cas.

En somme, nous retiendrons que ces tumeurs posent parfois un problème diagnostique même après étude anatomopathologique ; sans oublier la crainte de faire une biopsie-exérèse sur une tumeur qui se révèlerait maligne à l’anatomopathologie. Une autre hantise serait d’avoir un résultat anatomopathologique de tumeur bénigne à la biopsie et de découvrir une tumeur maligne lors de l’examen anatomopathologique de la pièce d’exérèse.

SUMMARY

The benign neoplasms of the soft parts of the members are benign proliferations which develop starting from connective tissue and its differentiated varieties. Our work concerned 62 patients taken in charge at the department of traumatology of HMIMV and which was retained after study of 172 files of tumor pathology.It is a retrospective study which covered 3ans.

For the epidemiology of these tumors, we noted as several authors say it, that they were not rare;in particular for the lipomas and the giant cell tumors of the sheaths and the tendons. The age bracket the most concerned in our series goes from 40 to 50 years and our population was male predominance. These tumors touched the upper limbs as much as the lower limbs in our study.

Concerning the clinical, our work was appropriate with the literature that these tumors are usually presented in the form of awkward or painful nodules to the occasion, mobiles, with slow evolution, often rounded or oval, from 2 to 4 cm in diameter on average, farms, soft or renitent, without cutaneous inflammatory visible sign.

The radiological examinations showed like the literature, the masses with variable tonality, nets and regular contours. Echography constitutes the examination of choice, helped by the CT scan.

The anatomopathology is the appointed method of confirmation diagnoses even if according to certain authors 10 to 15% of the tumors keep a dubious

histology. Our series found 3 cases of unspecified diagnoses after anatomo pathologic study.

The treatment as of these tumors must comprise a biopsy then an exaeresis according to much of authors especially if the diameter exceeds 5cm. The evolution after treatment can be sullied with repetition. In our series, the excisional biopsy was the most used practical method and we recorded 2 cases of them.

All in all, we will retain that these tumors pose sometimes a diagnoses problem even after anatomic pathological study; without forgetting fear to make an excisional biopsy on a tumor which would appear malignant with the anatomopathology. Another obsession would be to have an anatomopathologic result of benign tumor to the biopsy and to discover a anatomopathologic malignant neoplasm during the examination of the part of exaeresis .

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