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LES ANTITUSSIFS OPIOÏDES :

Dans le document LES SIROPS PNEUMOTROPES EN PEDIATRIE (Page 139-144)

…)sulfagaïacol, terpine

LES ANTITUSSIFS OPIOÏDES :

LA CODEINE :

Les spécialités : CodeDrill® sans sucre sol buv, Euphon® sirop, Codion® ad sirop,

Néo-Codion® cp enr, Néo-Néo-Codion® enf sirop, Padéryl® cp enr, sirop, Poléry® ad sans sucre sirop, Poléry® ad sirop, Pulmosérum® sol buv, Tussipax® cp pellic, sirop, sol buv.

La classe pharmacologique : Classe pharmacothérapeutique : Antitussif (code ATC : R05D ;

R : système respiratoire).

La pharmacocinetique :

- Le temps d’obtention du pic de concentration plasmatique est de l’ordre de 1 heure. - Métabolisme hépatique.

- Environ 10 % de la codéine sont déméthylés et transformés en morphine dans l’organisme. - Demi-vie plasmatique de l’ordre de 3 heures (chez l’adulte).

- Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.

Les indications : Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.

Les contre-indications : - Hypersensibilité (allergie). - Allaitement.

- Patients connus comme étant des métaboliseurs ultrarapides des substrats du CYP2D6. - Insuffisance respiratoire.

- Toux de l’asthmatique. Les effets indésirables : Aux doses thérapeutiques :

Les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.

Possibilité de : constipation, somnolence, états vertigineux, nausées, vomissements. Rarement : bronchospasme, réactions cutanées allergiques, dépression respiratoire.

Aux doses suprathérapeutiques :

Il existe un risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l’arrêt brutal, qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

Grossesse/allaitement/enfant : GROSSESSE :

Cependant, en fin de grossesse, des posologies élevées de codéine sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

De plus, il existe un risque de syndrome de sevrage chez le nouveau-né de mère toxicomane. Compte tenu de ces données, il est possible d’utiliser ce médicament chez la femme enceinte pendant les deux premiers trimestres.

Pendant le troisième trimestre, la codéine peut être administrée ponctuellement en cas d’indication formelle.

ALLAITEMENT :

La codéine passe dans le lait maternel.

Quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques.

ENFANT :

D’une façon générale, la codéine est contre-indiquée chez les enfants âgés de moins de 12

ans en raison d’un risque accru d’effets indésirables graves pouvant engager le pronostic

vital.

Interactions/incompatibilités :

Contre-indiquées : agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) : diminution de l’efficacité de la codéine par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.

Déconseillées : alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des antitussifs centraux.

L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool. A prendre en compte :

- Autres dépresseurs du système nerveux central : antidépresseurs, sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, dérivés morphiniques (analgésiques et antitussifs), méthadone, neuroleptiques, anxiolytiques : majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

Mise en garde :

Un traitement prolongé de codéine ou de codéthyline à forte dose peut conduire à un état de dépendance.

Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire, sont à respecter.

Il est illogique d’associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.

Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.

Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux. Les prises doivent être espacées de 6 heures minimum.

LA PHOLCODINE :

Les spécialités : Biocalyptol sans sucre sirop®, Biocalyptol sirop®, Broncalène voie orale®, Clarix Pholcodine Erysimum voie orale®, Codotussyl voie orale®, Dimétane sans sucre sirop, Pholcodyl voie orale®, Poléry enf sirop®, Pulmosodyl voie orale®, Respilène voie orale®.

La classe pharmacologique : Antitussifs (code ATC : R05DA08).

La pharmacodynamie : Pholcodine : dérivé morphinique antitussif d’action centrale. Son action dépressive sur les centres respiratoires est moindre que celle de la codéine.

La pharmacocinetique :

La pholcodine est complètement absorbée après administration orale.

L’élimination s’effectue principalement dans les urines et 30 à 50 % de la dose administrée sont retrouvés sous forme inchangée.

Le cinéole est absorbé par les muqueuses du tractus gastro-intestinal. Son élimination s’effectue par voie urinaire et pulmonaire.

Les indications : Traitement symptomatique des toux non productives gênantes. Les contre-indications :

- Insuffisance respiratoire. - Toux de l’asthmatique. - Enfant de moins de 30 mois. - Allaitement.

Les effets indésirables :

Possibilité de constipation, de somnolence, d’états vertigineux, de nausées, de vomissements, de bronchospasme, de réactions cutanées allergiques.

Grossesse/allaitement/enfant : GROSSESSE :

Il n’y a pas d’étude de tératogenèse disponible chez l’animal.

En clinique, aucun effet malformatif ou fœtotoxique n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à ce médicament est insuffisant pour exclure tout risque.

Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de pholcodine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la pholcodine pendant la grossesse.

ALLAITEMENT :

La pholcodine passe dans le lait maternel ; avec la codéine, quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d’allaitement, et par extrapolation avec la codéine, la prise de ce médicament est contre-indiquée.

ENFANT :

La dose quotidienne de pholcodine à ne pas dépasser est de 1 mg/kg chez l’enfant de 6 à 15 ans et de 0,5 mg/kg chez l’enfant de 30 mois à 6 ans.

Les Autres dépresseurs du système nerveux central, les Autres dérivés morphiniques sont à prendre en compte.

Mise en garde :

- Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire, sont à respecter.

- Il est illogique d’associer un expectorant ou un mucolytique à un antitussif.

- Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

- Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique

NON DEPRESSEURS RESPIRATOIRES :

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