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Conformément à la convention de partenariat conclue pour la période couverte par le Cadre stratégique  2015‐2022 de la Francophonie, l’AIMF a apporté un appui financier à la CONFEJES pour l’organisation de  la  Conférence  des  ministres  de  la  Jeunesse  et  des  Sports  de  la  Francophonie.  La  CONFEJES,  en  collaboration avec  la  CONFEMEN  et  le  Ministère  du  Tourisme,  de  la  Culture  et  des Sports  du  Bénin,  a  organisé  les  26  et  27  novembre  2018,  à  Cotonou,  la  Conférence  internationale  sur  la  relance  de  l’Education physique et sportive dans les différents ordres d’enseignement des Etats et gouvernements  membres de la Francophonie. 

 

L’objectif de cette rencontre a été de fédérer les décideurs politiques, les autorités académiques et les  partenaires sociaux, techniques et financiers, en vue de produire un document d’orientation et son plan  d’action  en  faveur  d’une  relance  qualitative  de  l’enseignement  de  l’EPS  dans  les  différents  ordres  d’enseignement. 

 

La rencontre a regroupé une centaine de participants dont des ministres, des partenaires techniques et  financiers,  des  experts  nationaux  et  internationaux  dans  le  domaine  de  l’EPS,  des  représentants  des  organisations  internationales,  notamment  l’OIF,  l’UNESCO,  TV5  Monde,  l’AIMF  et  des  Fédérations  internationales de sport. 

 

Les participants se sont répartis en trois ateliers : la formation des enseignants d’EPS non spécialistes au  niveau préscolaire et primaire ; la valorisation de la fonction de l’enseignant et l’apport de l’EPS à la santé  et à la réussite scolaire. Les travaux des ateliers ont été présentés et adoptés par la plénière à l’issue de  laquelle des recommandations ont été formulées pour enrichir le document projet de Déclaration et son  plan d’action. Le projet de déclaration dite « Déclaration de Cotonou » et son plan d’action ont été validés. 

Les consultants doivent rédiger les versions finales qui seront envoyées aux Ministres pour en prendre  connaissance, formuler leurs observations ou améliorations, puis validation. 

 

La  Déclaration  de  Cotonou  et  son  plan  d’action  seront  adoptés  par  l’ensemble  des  Ministres  de  la  CONFEJES  et  de  la  CONFEMEN,  début  2019,  lors  des  prochaines  réunions  des  instances  des  deux  Institutions. 

   

c)  Les échanges avec la taskforce du Medef international 

 

Avec l’AFD, le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, des représentants d’Ambassades,  de Cités Unies France, l’AIMF participe à la structure de réflexion du Medef (Mouvement des Entreprises  en France) sur le développement commercial international. 

 

L’objectif est de faire circuler la promotion de la durabilité, l’innovation, la participation en matière de  développement urbain, avec l’appui de grandes entreprises. 

 

Le sport, dans sa dynamique économique et sociale, est un sujet récurent et le rôle des élus locaux dans  la  coopération  industrielle  est  mis  en  avant :  Saint‐Gervais  en  matière  de  stations  de  sport  d’hiver, 

   

   

I. Accompagner  les  mutations  de  la  coopération  bilatérale entre les villes 

   

L’AIMF a connu des phases successives de mutation, en correspondance avec l’actualité qu’elle précède  parfois. Ses valeurs d’amitié, de fraternité, de solidarité et d’humanisme, autour de la langue française,  sont déclinées à travers ses engagements, sa stratégie et ses projets. 

 

Fédératrice des villes adhérentes lors de sa création et partenaire technique et financier pour des projets  concrets  d’amélioration  des  conditions  de  vie  des  populations,  dans  un  esprit  de  coopération  de  proximité, l’AIMF est devenue, sans perdre son identité et sa vision, opérateur de projets officiellement  reconnu,  facilitateur  auprès  des  Maires  pour  améliorer  la  gouvernance,  à  travers  notamment  la  diplomatie  des  villes,  le  vivre‐ensemble,  la  gestion  performante  des  services  publics  essentiels,  puis  créateur de réseaux géographiques, à l’échelle de continents ou partie de continents. Des alliances se  créent et se renforcent, des plateformes de concertation et de dialogue émergent et se consolident, des  réseaux se tissent à travers le monde pour transférer les expériences, procéder à des échanges entre pairs,  s’enrichir des savoir‐faire et des bonnes pratiques. Les Maires des différents continents se rapprochent,  se parlent et discutent des politiques de la ville du moyen et long terme. 

 

Ainsi, progressivement, le milieu local francophone renforce son identité, son appartenance au réseau  mondial des Maires et son ambition de dessiner la carte du développement des territoires de demain, à  l’aune de ses contributions. 

 

L’AIMF a fait un constat qui révèle que les alliances actuelles entre les villes ont tendance à se détériorer  voire  à  se  dénouer.  Les  causes  sont  triples.  Les  contraintes  budgétaires  auxquelles  les  villes  du  Nord  doivent faire face, avec la conséquence de privilégier des actions dans leurs propres espaces, les réformes  territoriales,  dont  la  fusion  de  régions,  les  intercommunalités  et  nouvelles  communautés  de  villes  ou  grandes métropoles avec des changements dans la gestion des compétences, enfin l’instabilité croissante  des villes situées dans des Etats en situation de pré‐crise, de crise ou de post‐crise. 

 

Dès lors, créer ou prolonger une coopération avec une ville du Sud devient, pour certains partenaires, de  plus  en  plus  compliqué,  de  plus  en  plus  coûteux,  de  plus  en  plus  incertain,  s’agissant  notamment  de  l’atteinte  des  résultats  attendus,  inscrits  dans  les  conventions  de  financement.  L’envoi  de  délégations  d’une ville du Nord dans la ville sœur du Sud devient problématique pour des raisons de sécurité. Pour  ces  raisons,  les  villes  ne  veulent  prendre  aucun  risque  pour  les  membres  de  leurs  délégations  et  ont 

tendance à annuler ces visites qui permettaient de renforcer les liens, de prendre connaissance in situ des  réalités locales et de vérifier la bonne utilisation des fonds. 

 

Toutefois, la démarche de coopération des villes du Nord est toujours réelle. La volonté politique des élus  locaux s’exprime dans un sens favorable, dans de nombreuses villes. Les colloques, assises, assemblées  générales de leurs instances en témoignent. Encore faut‐il trouver de nouvelles conditions, de nouvelles  formes qui rassurent et qui permettent l’engagement formel et l’appui vers les villes en développement. 

Ce qui reste à inventer. 

 

Ainsi, en partant de notre expérience acquise et en mettant en lien villes du Nord et du Sud autour d’un  programme global de coopération décentralisée, pourraient se développer des villes souveraines, c’est‐

à‐dire,  des  villes  qui  maîtrisent  leur  espace  dans  sa  complexité  et  qui  disposent  d’instruments  pour  atteindre ce résultat.