• Aucun résultat trouvé

g ´en ´erale, il n’existe pas de primitive g ´en ´erale d’un domaine. En prenant l’exemple en m ´edecine, il est difficile, voir m ˆeme impossible, de pr ´esenter les notions `a partir des- quelles toutes les connaissances seront construites. Ce qui est important `a ce niveau n’est pas la caract ´erisation ou la d ´etermination de primitives d ´ej `a existantes dans un domaine, mais la mod ´elisation ou la construction de primitives pour la r ´esolution du probl `eme. Dans l’ing ´enierie ontologique, la d ´efinition d’une ontologie consiste `a la norma- lisation des connaissances qui permet de les formaliser selon les exigences du domaine

`a repr ´esenter.

L’ ´etape de formalisation des connaissances consiste `a bien formaliser les connaissances `a repr ´esenter `a travers une formalisation de l’ensemble des relations susceptibles d’exis- ter entre les concepts tout en d ´efinissant l’ensemble des extensions qu’elles relient. En effet, elle consiste `a d ´esambigu¨ıser les notions de l’ontologie r ´ef ´erentielle obtenue dans l’ ´etape de normalisation s ´emantique, `a travers la d ´efinition des concepts et leur significa- tion et non plus des termes, selon la s ´emantique formelle d ´ej `a d ´efinie. Une s ´emantique formelle et extensionnelle n ´ecessite la cr ´eation de nouveaux liens permettant de les relier `a un ensemble de r ´ef ´erents des objets du domaine (les extensions des concepts). Cela n ´ecessite la cr ´eation de nouveaux concepts formels, des propri ´et ´es et des axiomes `a travers de nouvelles op ´erations ensemblistes telles que l’union, l’insertion, . . . Une struc- ture hi ´erarchique sous formes de graphes conceptuels est cr ´e ´ee `a travers les extensions g ´en ´er ´ees des concepts, ainsi que de l’h ´eritage multiple.

Pour finir, la derni `ere ´etape de d ´eveloppement de l’ontologie consiste en l’op ´erationnalisation des connaissances dans laquelle le syst `eme informatique utilise un langage op ´erationnel de repr ´esentation de connaissances (RDF, OWL) et permet ainsi de manipuler les concepts en fonction de leur interpr ´etation s ´emantique (en suivant les r `egles et les op ´erations associ ´ees). Finalement une s ´emantique computationnelle sera g ´en ´er ´ee pour chaque concept d ´efini : dans laquelle chaque concept est d ´efini comme la sp ´ecification d’un calcul. Ainsi est g ´en ´er ´ee une ontologie computationnelle.

3.2.2/ LA DEFINITION DES ONTOLOGIES G´ EN´ ERALES POUR MOD´ ELISER LA SEN´ - SIBILITE CONTEXTUELLE´

Un syst `eme est dit sensible au contexte s’il peut r ´ecup ´erer, g ´erer, interpr ´eter et utiliser des informations issues du contexte et adapter sa r ´eponse en fonction du contexte d’utili- sation. En effet, ces informations sont explor ´ees sous forme d’un vocabulaire caract ´eris ´e par une vari ´et ´e de situations de contexte `a traiter. En repr ´esentation des connaissances dans notre domaine de la sensibilit ´e au contexte, un module est constitu ´e d’un vocabu- laire sp ´ecifique utilis ´e pour d ´ecrire un mod `ele du monde r ´eel : vocabulaire auquel est associ ´e un ensemble d’hypoth `eses (des assertions) sur le sens qui doit ˆetre attach ´e aux ´el ´ements de la base de connaissance. Devant l’ambigu¨ıt ´e qui peut ˆetre g ´en ´er ´ee au niveau du traitement automatique de l’information de contexte, un niveau de standardisation du langage est n ´ecessaire `a travers une sp ´ecification explicite fournie par les ontologies. Cette sp ´ecification correspond `a un mod `ele abstrait d’une partie du monde r ´eel qui se pr ´esente comme un ensemble de d ´efinitions de concepts munis de propri ´et ´es et de re- lations entre ces concepts, ce qui fait l’int ´er ˆet de d ´efinir nos ontologies pour faire face au sensibilit ´e contextuelle.

Bien au-del `a, une telle structure hi ´erarchique donn ´ee par l’ontologie nous permet de rai- sonner sur les informations repr ´esent ´ees formellement ( `a travers un langage appropri ´e : OWL) dans ces ontologies afin d’adapter les applications interactives pervasives.

`

A ce stade, la conceptualisation de notre ontologie de contexte OC peut ˆetre d ´ecrite

comme ´etant un syst `eme formel qui est constitu ´e de :

• Un ensembleCC de Concepts de Contexte organis ´es en une hi ´erarchie H ;

Dans laquelle, les Concepts de Contexte sont reli ´es par des relations de sp ´ecialisation (subsomption) v (un ordre partiel),

Et, CC1v CC2signifie que CC1 est un sous-concept de CC2. • Un ensemble RC de Relations de Contexte ;

• Un ensemble AC d’Axiomes de Contexte permet d’axiomatiser les propri ´et ´es et

les relations.

Pour mettre `a disposition des services utiles et sensibles au contexte d’utilisation de l’uti- lisateur, l’adaptation d ´epend de param `etres r ´ecup ´er ´es selon ses t ˆaches, ses activit ´es courantes, sa localisation et ses terminaux dans une situation contextuelle donn ´ee. Avec cette d ´efinition, toute application qui repond aux param `etres (variables) de contexte est une application sensible `a ce contexte En effet, la d ´efinition de nos diff ´erentes onto- logies, celles de l’utilisateur (UO), du terminal ou device (DO), du Service (SO) et de l’environnent(EO) ont pour objectif de fournir un environnement pour l’int ´egration des ressources de contexte. La base de connaissance sera utilis ´ee par la suite pour son in-

terpr ´etation selon les diff ´erents param `etres qui d ´ecrivent les diff ´erentes situations contex- tuelles susceptibles d’ ˆetre pr ´esentes dans une application pervasive.

La t ˆache de conceptualisation et d’analyse des donn ´ees utilis ´ees dans l’ontologie de- mande un effort et une concentration double pour les ´editer (via un ´editeur d’ontologies comme Prot ´eg ´e). La construction d’une base de connaissance est faite `a travers un lan- gage d ´edi ´e `a la sp ´ecification de tous les vocabulaires, des termologies et surtout des s ´emantiques associ ´ees `a ces diff ´erentes connaissances. En effet, l’obtention d’une telle base est faite `a travers une source d’informations et de connaissances (comme ´etats de l’art, documents, portails destin ´es aux utilisateurs, . . .).