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Le Cercle Paul Bert

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 105-113)

Chapitre 4. De la construction théorique … à la mise en action

2. Présentation des financeurs

2.1 Le Cercle Paul Bert

2.1.1 Un mouvement laïc initié par Jean Janvier

Le Cercle Paul Bert, avec ses 12 500 adhérents, est la plus grande association affiliée à la Ligue française de l’enseignement. Elle est l’héritière de la société des anciens élèves des écoles laïques municipales de Rennes créée en 1885.

Le Cercle Paul Bert naît en 1909 dans une période marquée par une « guerre » scolaire entre les évêques français et les instituteurs laïcs. Celle-ci éclate suite à la loi de 1905 qui conduit à la séparation de l’Église et de l’État. En ce début de XXe siècle, Rennes dispose de deux patronages catholiques, bien implantés, qui proposent des activités sportives et culturelles aux jeunes les jeudi et dimanche.

À cette même période, émergent des patronages laïcs dans les grandes villes de France. J.

Janvier, alors Maire de Rennes, soutient la création du Cercle Paul Bert afin de contrer l’influence des patronages catholiques existants et de défendre le principe de laïcité.

C’est également la raison pour laquelle la référence à Paul Bert est choisie. Ce dernier, médecin, physiologiste, devint ministre de l’Instruction publique et des Cultes en 1881 et fut l’un des fondateurs de l’école laïque ayant participé à l’élaboration des lois scolaires de 1881 et de 1882.

L’association s’installe, en 1909, dans les locaux de la congrégation des Dames de Marie-Réparatrice acquis par la Ville. Elle poursuit les objectifs de la société des anciens élèves des écoles laïques municipales de Rennes en promouvant des œuvres post et périscolaires. Elle accueille alors les enfants en dehors des heures de classe et durant les vacances scolaires afin de leur proposer des activités sportives, de loisirs et culturelles.

Les premières formes de pratiques sportives proposées au Cercle Paul Bert sont la gymnastique et le tir. Ces disciplines se développent sur les différents territoires français afin de contribuer à la préparation militaire.

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2.1.2 Un développement par les fêtes, les activités sportives et un fort soutien municipal

Son premier président, L. Postel, également président de la Caisse des écoles, intègre la mairie de Rennes en tant qu’employé auxiliaire : « Ces fonctions subalternes à l’hôtel de ville placent le président du Cercle Paul Bert dans une situation de dépendance, mais favorisent également une proximité avec le maire » (Nicolas, 2009, 19)158.

La Ville augmente ses subventions pour le Cercle Paul Bert allant de 15 750 francs en 1925 à 65 500 francs en 1935 ; elle prend également en charge les frais d’entretien, de chauffage, d’éclairage et de réparations des locaux.

Afin d’étendre sa notoriété, le Cercle Paul Bert organise une politique de grands rassemblements avec l’aide de la municipalité. Le premier rassemblement a lieu en 1914 lors de la fête de l’USGF159, encouragée par les républicains laïcs et en présence du président de la République, Raymond Poincarré. Le Cercle Paul Bert en est l’un des acteurs principaux « ce qui lui permet d’être reconnu au plan sportif et politique, aux niveaux local et national » (Boutelier, 2013, 49)160.

Il participe également à une autre manifestation de grande ampleur, la 41ème fête fédérale de gymnastique en Alsace-Lorraine en juin 1919. Cette dernière regroupe huit mille gymnastes français sous la direction du rennais, le Commandant Bougouin, moniteur général.

Sous la manœuvre de ce dernier, le Cercle Paul Bert, en lien avec la municipalité, organise la Fête de la jeunesse. Elle regroupe les élèves des écoles publiques rennaises sur plusieurs jours et jalonnée de nombreuses manifestations, défilés, compétitions sportives, théâtre, concerts.

Ces fêtes de la jeunesse sont également mises en place pour concurrencer celles des écoles privées, elles sont autant de retrouvailles entre soi que de démonstrations de force : « La fête de la jeunesse, à partir de 1925, qui met en représentation non seulement les écoles publiques, mais toutes les forces laïques de Rennes, ajoute encore au prestige et consolide les finances du Cercle » (Nicolas, op.cit., 31).

158 Nicolas, G. (2009). Le Cercle Paul Bert de Rennes. Editions Apogée.

159 Union des Sociétés de Gymnastique de France.

160 Boutelier, C. (2013). Décider la programmation des espaces sportifs. La question des outils d’aide à la décision : entre logiques d’acteurs, demandes sociales et obsolescence du patrimoine. L’exemple de la Ville de Rennes. Thèse soutenue à l’Université de Rennes 2.

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Le Cercle Paul Bert développe des activités sportives principalement de gymnastique en 1911 et de football en 1912. Il est à noter que des groupes féminins sont ouverts au sein de ces disciplines en 1913 pour la gymnastique et 1920 pour le football.

Par le biais des manifestations de masse et des activités sportives, le Cercle Paul Bert passe de mille adhérents en 1920 à trois mille en 1930, toujours encouragée par la municipalité de Carle Bahon qui succède à Jean Janvier en 1925.

En 1932, le Cercle Paul Bert est reconnu association d’utilité publique. Il répond aux différents critères demandés à savoir le caractère d’intérêt général, un nombre minimum d’adhérent.e.s, une influence et un rayonnement qui dépasse le cadre local, une solidité financière ainsi que la création de statuts approuvés par le Conseil d’État. Être une association reconnue d’utilité publique, lui permet de recevoir, sous réserve d’autorisation, des dons et legs.

2.1.3 Une implantation territoriale par la création des sections

Afin d’accroître son implantation et de se rapprocher des habitant.e.s, le Cercle Paul Bert crée des sections à la demande de la Ville en 1934. Jusqu’alors, il concentrait ses activités dans le centre-ville, ce qui constituait une barrière pour les populations des quartiers périphériques qui préféraient la proximité de l’un des quatre patronages catholiques.

La première section à voir le jour est alors le nord-ouest qui développe des garderies le jeudi et pendant les vacances ainsi que des activités sportives dont le basket, le palet ou encore la gymnastique. Au vu du succès de la création du nord-ouest, passant de trois cent quatre adhérent.e.s en 1934-1935 à quatre cent quatre vingt-trois en 1935-1936, il est décidé d’ouvrir une section dans le sud-est de Rennes. Cependant, sa mise sur pied est longue et difficile devant les divisions politiques des laïques de deux associations implantées sur le quartier où le Cercle Paul Bert souhaite créer sa section. D’un côté le Comité d’action laïque de Rennes sud-est est composé de socialistes et de communistes ; de l’autre, le Comité des fêtes de la rue de Vern est proche des radicaux.

Parallèlement, le Cercle Paul Bert étend ses activités de théâtre qui contribue à son rayonnement local et national ainsi que des activités artistiques autour de la musique, de la photographie et du cinéma.

La seconde Guerre Mondiale affaiblie fortement l’association. Elle voit ses locaux investis par les allemands, ceux de la rue de Paris sont même loués aux services de la police régionale

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d’État sur intervention allemande et en accord avec la mairie pour trente ans. Plusieurs de ses activités sont également arrêtées bien que quelques groupes sportifs continuent de jouer comme le football.

Au lendemain de la Libération, le Cercle Paul Bert retrouve ses locaux, le bail signé précédemment est résilié. Les sections s’animent peu à peu, les groupes sportifs recrutent des adhérent.e.s et les garderies accueillent de nouveau les enfants.

De nouvelles sections se créées, celles du sud-ouest et nord-est voient le jour en 1945 et 1946.

Au début des années 50, les sports les plus pratiqués au Cercle Paul Bert sont la gymnastique avec cent cinq membres, la natation qui en compte cent deux, le football qui en rassemble soixante-dix-sept et l’athlétisme soixante-quatre.

2.1.4 Une appartenance marquée à l’éducation populaire et la défense de la laïcité

Le Cercle Paul Bert développe son rôle éducatif et social dans la ville en multipliant les garderies qui « permettent de soustraire les tout jeunes au désoeuvrement et aux dangers de la rue » (Nicolas, op.cit., 78) mais aussi de fêtes annuelles qui rassemblent les habitant.e.s des quartiers rennais.

Ses activités artistiques répondent à ses valeurs d’éducation populaire. Le théâtre représente une activité éducative et pédagogique auprès des enfants et adultes. La musique s’inscrit dans la volonté du Cercle Paul Bert de démocratiser l’accès de tous à la culture en étant implanté dans chaque section et montrer qu’elle « n’est pas réservée à une élite de privilégiés »161 (Nicolas, op.cit., 83).

L’association défend la laïcité au côté de la Fédération des œuvres Laïques contre de multiples lois dont celle de la loi Marie (21 septembre 1951) qui permet aux élèves des écoles libres d’obtenir des bourses, la loi Barangé (28 septembre 1951) qui créée un fond spécial permettant une allocation à la disposition de chaque chef de famille ainsi que la loi Debré de 1959 qui octroie une part du budget de l’Éducation nationale aux établissements privés.

Elle organise des réunions et publie des articles sur la laïcité dans le Bulletin du Cercle qui

« devient trimestriel et poursuit sa vocation de tribune d’éducation et d’action laïque » (Nicolas, op.cit., 85).

161 Déclarations effectuées par les membres du Comité Directeur du Cercle Paul Bert en 1961, in Nicolas, G. (2009). « Le Cercle Paul Bert de Rennes », Editions Apogée.

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Le Cercle Paul Bert, en 1965, modifie ses statuts afin de le rendre plus unifié et adapté aux besoins de chaque territoire. Jusqu’ici, les diverses sections n’avaient pas de statut juridique malgré la multiplication des groupes sportifs qui travaillaient en ordre dispersé. Une certaine

« centration » était opérée au niveau du « Central » où se trouvait le siège de l’association rue de Paris, et qui était soupçonné de favoriser les groupes d’activités du siège plutôt que ceux des autres sections. Dans les nouveaux statuts, les sections sont sous le contrôle du conseil d’administration et le poste du président général se distingue des présidents de sections.

Le changement de ces statuts entraîne de nouvelles implantations et la création de quatre sections en l’espace de six ans afin de s’adapter à la croissance démographique de Rennes et l’extension de ses quartiers. Cependant, le Cercle Paul Bert est dépassé par le développement urbain et ses ressources humaines, matérielles ont du mal à suivre. L’implantation des nouvelles sections est difficile, leurs locaux et terrains sont provisoires. S’impose alors la nécessité de « revoir ses structures en essayant de conserver un lien permanent entre le bureau, qui oriente la politique générale du Cercle, et les sections, de plus en plus nombreuses, qui assurent la vie des groupes » (Nicolas, op.cit., 93).

2.1.5 Un secteur sportif en difficulté et l’apparition de tensions avec le secteur socio-culturel

L’activité sportive traditionnelle du Cercle Paul Bert connaît des difficultés en ce début d’années 1970. Trois problèmes sont soulevés par F. Masson. Le premier est celui de la réforme de l’enseignement qui conduit à une disparition des classes de fin d’études qui menace de tarir « un réservoir sans cesse renouvelé »162 de jeunes sportifs pour le Cercle Paul Bert. Le second réside dans l’absence de formation aux responsabilités des jeunes de l’association, la vocation d’entraîneur.e n’est pas assez sollicitée et n’est donc pas assurée.

Enfin, l’absence de contact avec les anciens sportifs de l’association met en péril l’encadrement et la gestion des équipes.

De nouveaux groupes sportifs apparaissent tout de même. Certains font la réussite du Cercle Paul Bert, notamment le handball qui termine première de Nationale 3 en 1979-1980, mais ces réussites partielles ne peuvent masquer l’échec relatif de certaines disciplines sportives traditionnelles.

162 Déclarations de Félix Masson dans la revue du Cercle Paul Bert en juillet 1968.

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Au sein du secteur sportif, des débats apparaissent autour du bénévolat et de l’amateurisme,

« la cohabitation progressive, mais inéluctable, de bénévoles avec des professionnels rémunérés ou professionnels nourrit le long débat sur la politique sportive du Cercle.

Comment concilier sport de masse et haut niveau ? » (Nicolas, op.cit., 95).

Les responsables du Cercle Paul Bert admettent, en majorité, que pour conserver les bons joueurs et atteindre un niveau élevé, il est nécessaire de recourir à des techniciens rémunérés.

Cependant, les activités sportives ne bénéficient pas d’une convention spécifique avec la Ville, les ressources parviennent des cotisations et des fonds de l’Office des sports de la ville.

Ces ressources ne sont pas suffisantes pour couvrir les besoins des effectifs en pleine croissance et les exigences matérielles de tous les sports. Des tensions apparaissent, le secteur socio-culturel étant considéré, par les sportifs, comme mieux traité : « Il règne un grand mécontentement dans les groupes sportifs importants, quant à la politique suivie par le Cercle, qui semble faire une trop large part au domaine socio-éducatif et laisse aller le domaine de l’animation sportive » (Nicolas, op.cit., 97).

L’animation socio-culturelle se développe de manière intensive au début des années 1960 et est généralisée à toutes les sections. Elle s’inscrit dans la vocation première du Cercle Paul Bert qui œuvre pour l’éducation populaire afin de « participer à la formation du citoyen pour promouvoir une véritable démocratie, d’amener l’individu à réfléchir, à choisir, à contester et d’arracher l’homme à sa situation de consommateur dans laquelle le place le système économique » (Nicolas, op.cit., 97).

Dans les années 1970, l’association accroit son activité socio-culturelle, au travers des Maisons de l’enfance, qui s’exerce dans les écoles. Elle lui permet de disposer d’une certaine légitimité par l’administration de l’Éducation nationale et de la municipalité rennaise.

De nouveaux postes d’animateurs.trices socio-culturel.le.s sont créé.e.s au début des années 1970. L’intégration de ces nouveaux personnels rémunérés ne se fait pas sans tensions, ils sont obligés de cohabiter avec de nombreux bénévoles, majoritairement sportifs.

Au cours des années 1970, des tensions apparaissent entre le Cercle Paul Bert et la municipalité d’H. Fréville. Ce dernier souhaite revoir la place privilégiée qui lui est donnée.

Dans une volonté de mettre les différentes associations rennaises à égalité, la municipalité met en place, en 1976, un système de conventionnement avec les grandes associations logées par la Ville (MJC, Amitiés sociales, Léo Lagrange et Cercle Paul Bert). Elle s’applique aux locaux mis à la disposition des associations, règle les modalités d’utilisation, les charges liées

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aux bâtiments, à l’équipement mobilier et au personnel. Le conseil d’administration de 1977 fait entendre son mécontentement par la voix de son président R. Rolland : « Historiquement, le Cercle a, pendant des décennies, bénéficié d’une situation privilégiée de la part de la Ville, alors qu’aujourd’hui, on ne lui offre que la même chose qu’aux autres grandes familles.

Accepter, c’est renoncer à l’affirmation de notre spécificité et de notre droit à privilège.

Refuser, c’est risquer de voir se poursuivre la dégradation de fait de (notre) position par rapport à la Ville » (Nicolas, op.cit., 124).

Finalement, le Cercle Paul Bert décide de ne pas refuser le dialogue que souhaite engager la municipalité avant les élections de 1977.

Au tournant des années 1980, les liens entre les instances dirigeantes et la « base » du Cercle Paul Bert se distendent au fur et à mesure que l’association grandit : les assemblées générales mobilisent moins, les adhérent.e.s sont davantage consommateurs.trices que militant.e.s, etc.

Des débats ont lieu au sein de l’association et conduit le bureau à rappeler le rôle actif de ses membres en soulignant ce qui fait sa force : un dynamisme socio-culturel et sportif important.

Lors du centenaire de la création de la Société des anciens élèves des écoles laïques municipales de Rennes, ancêtre du Cercle Paul Bert, le maire de Rennes, E. Hervé souligne le travail réalisé et la reconnaissance de la municipalité : « Nous vous le devons pour votre histoire, la place que vous occupez dans notre cité, la sollicitude dont vous entourez l’école publique, votre représentation de la laïcité, la sincérité de nos relations. Oui, le Cercle Paul Bert fait partie de l’histoire et du patrimoine de Rennes » (Nicolas, op.cit., 105).

2.1.6 Le développement de grandes manifestations sportives et culturelles

En 1984, le Cercle Paul Bert s’engage dans une nouvelle politique de grands évènements sportifs et culturels en lien avec la Ville de Rennes. La municipalité souhaite faire de Rennes une métropole moderne et démultiplier son rayonnement à l’international. L’image et le prestige de la ville sont des objectifs prioritaires. Les grandes manifestations, telles que « Tout Rennes court », « Tout Rennes nage » ou encore « Rennes sur roulettes », initiées par le Cercle Paul Bert, sont inséparables de ces nouvelles ambitions municipales.

Afin de supporter le coût des grandes manifestations mais aussi le déplacement des sportifs.ves cerclistes de haut niveau, l’association se tourne vers le sponsoring, qui consiste à un accord avec une ou des entreprises pour gérer, développer et promouvoir une activité.

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Le changement de présidence en 1995 amène la fin de trente années de mandature de R.

Roland et est l’occasion pour sa successeuse, J. Bléas, de faire un bilan des activités du Cercle Paul Bert. L’association compte alors neuf mille adhérents, des sections implantées dans tous les quartiers rennais, elle propose trente-deux activités sportives et seize activités socio-culturelles dispensées, chaque semaine, dans cent vingt et un lieux différents de Rennes.

Au cours des années 1990, certains changements apparaissent au sein de la présidence et direction. En effet, R. Barrat est élu président général en 1998 et contraste avec ses deux prédécesseurs. Il n’a exercé ni mandat politique, ni fonction administrative à la Ville de Rennes. Les nouveaux directeurs et directeurs-adjoints à la fin des années 1990 sont des professionnels ayant l’expérience des patronages catholiques.

Au milieu des années 1990, l’animation socio-culturelle se professionnalise au Cercle Paul Bert et s’ouvre à des partenariats, autres que scolaires, telles que les centres sociaux, les maisons de quartiers, etc.

Afin de répondre au mieux aux demandes des rennais.es et notamment celles et ceux des quartiers dit prioritaires, l’association expérimente « l’animation présence de rue ». Elle consiste à une présence d’animateurs.trices de proximité sur l’espace public. Ceci afin de créer du lien avec les jeunes et jeunes adultes pour les accompagner dans la construction de projets, de recherches d’emplois ou d’activités sportives, culturelles.

Il met également en place la « Formation Jeunes Adultes ». Celle-ci permet à des jeunes dès l’âge de seize ans de disposer d’un parcours de formation comprenant le BAFA163, le PSC1164 avec une possibilité également de formation baby-sitting. Le parcours est gratuit et une partie des places est « réservée » à des jeunes issus de quartiers prioritaires. En contrepartie, les jeunes doivent effectuer leurs jours de bénévolat au sein de l’association.

Le Cercle Paul Bert continue de développer son secteur sportif et notamment celui du loisir à travers des activités comme le badminton ou les sports de la forme qui rassemblent de nombreux adhérent.e.s séduit.e.s par ce secteur en pleine expansion.

C’est en 2009 qu’I. Daniel, alors présidente du groupe de boxe anglaise, est nommée vice-présidente de l’association, puis vice-présidente générale en 2010. Cette période est marquée par l’évaluation de la convention précédente avec la Ville de Rennes (2003-2009) et les négociations concernant la prochaine (2010-2016). C’est aussi tout un travail autour du

« socio-sport » qui s’engage avec notamment la mise en place d’un emploi FUS afin de favoriser la pratique sportive de publics éloignés et la création d’un volet « socio-sport » au

163 Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur.

164 Prévention et Secours Civiques de niveau 1.

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sein de la convention. Nous ne détaillons pas davantage cette période, le chapitre n°3 de la partie 3 étant consacré au Cercle Paul Bert.

Laïcité, démocratie et solidarité sont les trois principales valeurs défendues par l’association.

Depuis sa création, elle s’attache à agir en proximité en proposant, dans tous les quartiers

Depuis sa création, elle s’attache à agir en proximité en proposant, dans tous les quartiers

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