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VISP/VIÈGE

1. Largeur dist. max

[No 11019 3052 4737 1380 520 298 14513

l . 30 32 30,5 30 30 29.5 32

Radius

No 10969 10334 2781 4578

1. Larg. prox. 29.5 32 30 30.5

Cubitus

No 4578 14583

1. Long. olécrâne 42.5 38

2. DT min. olécrâne 8 8

3 . DAP olécrâne 25 25

Métacarpien

No 2993

1. Larg. dist. max. 28.5

,

1

...

Rotule

No 1107

1. Long. max. 28

2 . Larg. max. 17.5

Tibia

No 14583

l . Larg. prox. max. 42.5

Métatarsien

No 2808

1. Larg. dist. max. 25.5

Astragale

No 32283 30344

1. Long. ext. max. 27 25

2. Long. int. max. 25.5 24

3. Ep. ext. max. 15.5 14.5

4. Larg. max. tête 17 16.5

15 · 1

Sexe

~

(5

Calcaneum

No 1442

1. Long. max. 54

Phalange 1

No 3936 10148 31684

l , Long. max. 41

-

44

2 . Larg. prox. max. 13. 5 12,5 15

3 . Larg. dist. max. 14 13 14

4. Larg. min. diaphyse 11. 5

-

12

::;;

Phalange 2

No 19235 10864 10256 3705 6190

1. Long. max. 23. 5 25 22 23.5 24

No 14756 14756 14756 4261 4737

1. Long. max. 25 23 21 22 24

No 973 31909 32038 30355

1. Long. max. 25 20.5 28 25 25.5

Notre pièce porte dans la zone postérieure du frontal deux traces de coups de type tranchant qui s'étendent en arrière sur la por-tion de pariétal conservée. On observe en outre sur la base anté-rieure du cornillon droit plusieurs traces de coups obliques. Ces marques pourraient faire penser à un détachement des chevilles en vue du travail des peaux. Ce fait a été observé par E, Schmid sur le site romain d'Augst (Schmid, 1969, p. 105, fig. 4). Il semble bien que de telles traditions existaient depuis longtemps avec des modifications de techniques dues surtout à la différence d'ou-tillaqe utilisé.

Nous avons signalé au début les nombreuses traces de décarni-sation observées sur les os et qui correspondent aux techniques de boucherie, confirmées par l'allure de l'histogramme des âges.

Il faut relever en outre que de nombreux os ont servi à la con-fection d'outils et particulièrement de poinçons et de lissoirs.

L'os le plus prisé est le métapode, soit antérieur soit postéri-eur. Dans de nombreux cas, l'usure volontaire de la demi-épiphy-se distale ne permet pas de définir sa position précidemi-épiphy-se. Les poin-çons semblent les plus abondants et sont le fruit d'une technique qui paraît être mondialement répandue. On observe en outre sur des métapodes des extrémités polies en lissoir, outil pouvant se retrouver aussi sur des fragments de di aphyses d'autres os longs.

Enfin, de longues aiguilles proviennent sans doute d'ossements d'ovicapridés sans qu'il soit possible de dire lesquels. Nous fai-sons figurer quelques-uns de ces outils en os d'ovicapridés (pl.

VI, fig. 33, 341 35).

d) Bos taurus L. (boeuf)

Cette espèce joue encore, par les proportions qu'elle montre, un rôle certain dans l'alimentation de la population de Saint-Léo-nard. Cependant, i l existe une grande différence entre le boeuf et les ovicapridés qui sont vraiment l'élément dominant et prin-cipal ici.

Les 737 restes de boeuf représentent le 23.7 % de la faune du site et le 24.7 % des animaux domestiques. On notera la grande

=

unité de ces divers pourcentages pour la zone étudiée, unité dont nous tenterons de dégager plus loin les caractéristiques principales.

Un élément de comparaison supplémentaire avec les autres si-tes est la conservation des divers éléments squelettiques qui figurent dans le tableau suivant

Partie N % % groupes

Crâne 53 7.3

Dents sup. 46 6.4

25.7

Mandibule 26 3.8

Dents inf. 59 8. 2 ,

Omoplate 20 2.8 2 . 8

Humérus 24 3 . 3 '

Radius 17 2.4

Cubitus 9 1. 2

15.6

Métacarpien 15 2. 1

Carpe 20 2.8

Phalanges ant. 27 3.8 I

Bassin 20 2. 8 2 . 8

Colonne et côtes 202 28.1 28.1

Fémur 27 3.3

Rotule 4 0.6

Tibia 28 3.9

Métatarsien 17 2. 4 > 19.4

Tarse 46 6.3

Phalanges post. 21 2.9

On peut voir que ce sont les os petits et compacts, comme les dents et les os du carpe et du tarse, qui sont les mieux con-servés. On peut y ajouter les épiphyses des os longs qui montrent des zones très épaissées. Il est bien évident que les processus de la préparation bouchère vont également influencer la

conser-vation des restes absence de diaphyses complètes, crânes mon-trent des chevilles osseuses courtes et peu tordues, caractéris-tiques de cette race.

nimum d'individus à 15. Mais, après la critique qui a été faite de ce nombre minimum, ce changement semble d'assez peu d'impor-tance.

Dans la classe des animaux de plus de 42 mois, i l nous faut signaler la présence d'animaux âgés de plus de 9 ans, cette ob-servation étant basée sur les critères d'usure des incisives donné s par Due r st t l 9 2 6 a , p . 18 7 ) .

Nous obtenons l'histogramme suivant

%

.

50 n:7

30 n:3

.

n:3 n:2

10

< 18 < 36 < 42 > 42

Cette figure est assez typique d'une courbe d'élevage et de boucherie. On observe en effet un maximum d'animaux tués avant

l'âge de 3 ans, âge où la chair de l'animal est encore tendre.

D'autre part, les vaches de la classe d'âge de 18 à 36 mois étaient sans doute déjà aptes à la reproduction, ce qui permet-tait la permanence du troupeau. On observe également une certai~

ne proportion d'animaux plus âgés ou même très âgés, ce qui pour-rait correspondre à la conservation de certains éléments repro-ducteurs sélectionnés.

Malheureusement, dans l'analyse que nous avons faite des différences sexuelles, nous n'avons trouvé qu'un élément attri-buable à un mâle, élément assez peu caractéristique puisqu'il s'agit d'un fragment proximal de fémur dont les dimensions se placent dans la marge de variation des taureaux. Deux chevilles osseuses nous ont semblé par contre devoir être attribuées à des vaches.

Le no 238 (pl. III, fig. 19) provenant du secteur 7 est très comparable à la pièce provenant de la station néolithique de Moosseedorf, figurée par Rütimeyer (1862, pl. II, fig. 4)

L'autre pièce (nO 4685) est une cheville osseuse gauche qui semble moins renflée que la première. Elle présente en ou-tre un développement plus grand en longueur.

D'autres os comme les métapodes montrent bie~ par leur gra-cilité, l'appartenance à la race brachyceros.

Malheureusement, aucun métapode entier ne nous est parvenu et i l nous a été impossible de tenter des reconstitutions de taille. Cependant, nous verrons que la faune du dolmen M XI à Sion a permis de tels calculs et que les pièces de Saint-Léo-nard semblent comparables.

Comme nous l'avons dit plus haut, les nombreuses traces de décarnisation, ainsi que les marques de feu, témoignent de la

consommation du boeuf. En outre, certains os de cet animal ont permis la confection d'outils. Sans être exhaustif nous cite-rons deux éléments principaux, à savoir les côtes et le cubitus.

Les côtes ont souvent été polies à une extrémité formant ainsi un lissoir employé peut-être dans le travail de lacéra-mique et éventuellement des peaux. Certaines côtes portent en outre des traces difficiles à interpréter. Ce sont de profonds sillons à section subarrondie parallèles au grand axe de l'os.

Peut-être s'agit-il de traces faites sur la côte alors qu'elle servait de support au travail de découpe. Ces marques sont en tous cas bien différentes de celles dues à la décarnisation.

Nous figurons en outre un autre os fréquemment utilisé dans la fabrication de poinçons. C'est le cubitus dont le zone olé-crânienne servait de poignée, alors que la partie active était la zone médiane de la diaphyse appointie et polie. Cet outil permettait sans doute le percement d'éléments épais comme les peaux de bovidés ou de grands ruminants. Nous figurons deux de ces types d'action humaine sur l'os des bovidés (pl. VI, fig.

36 et 37).

=

Bos taurus L.

Chevilles osseuses

No 238 4685

1. Périmètre base 156 157

2 . Diam. max. base 55

-3 . Diam.min. base 44 48

4 . Indice 3/2

.

100 80

-5. Sexe

~ ~

Maxillaire supérieur

No 19438 4424

1. Long. dents jugales

-

133

2 . Long. molaires 81 82

3 . Long. prémolaires

-

51

Mandibule

No 33247 18604 974 607

1. Long. M3 35 39.5 39 36.5

2. Larg. M3 13 15 17 16

Omoplate

No 19744 1535 14741

1. Larg. .min. co·l 41 39 34

2 • DAP fac. artic. 48 50 44

3. DT fac. artic. 48 43 39

Humérus

No 174'7.l.

1. Larg. dist. max. 69.5

Radius

No 31969 10961 1442 547 1442

1. Larg. prox, 80 78.5

- -

-2. Larg, dist. max.

- -

68.5 55.S 61

=

Métacarpien

No 18715 14741 33665

1. Larg. prox. max. 59 49

-2. Larg. dist. max.

- -

61

Bassin

No 302

1. Long. acetabulum 65.5

Fémur

No 4425 1488 1442 6186 238

1. Larg. prox. max. 103

-

113.5

-

-2 • DT tête 54 53 68.5 54

-3 • DAP tête 44 43 50 42.5

-4 . Larg. dist. max.

- - - -

83

5. Sexe

- - cl -

-Tibia

No 9248 30670 298 17439

1. Larg. prox. max.

- - -

83.5

2. Larg. dist. max. 57.5 59 60

-i•i .; L. a L. a r :.; .i. e n

No 10129 30285 14587 14741 14741

1. Larg. prox, max. 41

-

44

-

40.5

2 . Larg. dist. max.

-

56

-

48

-Astragale

1. Long. ext. max. 5. Larg. max.

2. Long. int. max. 6. Larg. trochlée

3 Ep. ext. max. 7. Larg. tête 4. Ep. int. max.

No 18508 18806 3952 1293 6085 14743 14741

1. 59 55 67 64

-

63 59.5

2 . 55 52 60 60.5 60 58 55.5

3 . 33. 5 32 36.5 37 37 35 33

4. 32 30.5 36.5 36 37 35 33

5. 38.5 36.5 45 43 48.5 44 40.5

6. 37 35 42.5 39

-

40 37. 5

7 . 36 35.5 42 39 41 39.5 37

=

Calcaneum

No 19458 1319 14756

1. Long. max. 127 126

-2 . Long. fac. astrag.

-

27 29.5

3 . Long. face centrotars.

-

30.5 34

4. Larg. fac. astrag.

-

11. 5 11

5 . Larg. fac. centrotars.

-

13 11

Phalange 1

l·; Ant. ou post. 4. DT min. diaphyse 2. Long. ext. max. 5. Larg. dist. max.

3. Larg. prox. max.

No 15884 11940 2751 3667 9712

1. Ant. Ant. Ant. Post. Post.

2 . 51 59 62,5 65 58

3 . 27 31 33

-

26

4 . 21. 5 25 25. 5

-

22, 5

5 . 2 5. 5 29 29 30.5 26.5

No 31890 32710 7386 4742 480

1. Post. Post. Post. Post. Post.

2 . 59

-

59.5 61

-3 . 26

- - -

-4. 23

- - -

18.5

5. 26.5 30

- -

22

Phalange l (suite)

No 6190 14583 14583 19458 19458

1. Post. Post. Post,

-

-2 .

-

55 55 59

-3 . 28 27 25.5

-

-4.

-

21. 5 21. 5

-

22. 5

5.

-

2h ?3

-

25

Phalange 2

1. Ant. ou post. 4. Diagonale prox.

2. Long. max. 5. Larg. min. os

3. Larg. prox. max.

No 2814 9414 19200 11457 2694 6386 844

1. Ant. Ant. Ant. Ant, Ant. Ant, Ant.

2 . 3 7. 5

-

39 40.5 42 42.5 44

3. 28.5 27 30.5 27. 5 30 29 33

4.

- - -

33

-

34.5 37

5 • 22 21. 5 24 21 23 23.5 25

No 14583 14741 19386 14583 30823 18394 18603

1. Ant. Ant, Ant. Ant. Post. Post. Post.

2 • 40 3 2. 5 43.5 43 37 34.5 38.5

3 . 31. 5 25 31 29.5 27 24 28

4.

-

27 36,5 35.5 31 27 31

5 . 24.5 20 23 23 20 18 22 ;:

Phalange 2 (suite)

e) Sus domesticus Brisson (porc)

Loin derrière le boeuf vient la troisième espèce domestique d'intérêt alimentaire, le porc. A Saint-Léonard, cet animal est représenté par 268 ossements qui forment le 8.6 % de la faune du site et le 9 % des espèces domestiques. Comme nous le verrons pour les autres sites du Valais, cet animal n'atteint jamais

l'importance observée dans les stations du Plateau suisse.

La conservation de ses restes est la suivante

Partie N % % groupes

Crâne 24 9.4

Dents sup. 18 7, l

2 7. 1

>

Mandibule 4 1. 6

Dents inf. 23 9.0

"

Omoplate 11 4.3 4. 3

Humérus 17 6.6

'

Radius 9 3 . 5

18.3

>

Cubitus 6 2. 3

Métacarpien 12 4.7

Carpe 3 1. 2

Bassin 9 3. 5 3 . 5

Colonne et côtes 47 18.4 18.4

Fémur 5 2. 0

Tibia 13 5 .1

Métatarsien 1 4.3 11. 8

Tarse 19 7. 4

La conservation est très semblable à celle observée sur les autres espèces, les caractères de résistance mécanique de l'os

jouant le rôle principal, Il ne semble pas y avoir de sélection particulière. On doit penser que toutes les parties étaient éga-lement consommées. Bizarrement nous n'avons observé que très

peu de traces de décarnisation sur ces vestiges, mais de nom-breux os témoignent de l'action du feu. Nous pouvons penser que l'animal était rôti dans son entier sans avoir subi les opéra-tions de découpe bouchère préalables.

Les restes étudiés permettent une estimation minimale de 9 individus.

Les âges dentaires et épiphysaires donnent les proportions suivantes

Animaux de moins de 12 mois Animaux de moins de 24 mois Animaux de moins de 42 mois

9.8 % 28.6 % 61.6 %

Ce qui donne l'histogramme suivant

% n:5

50

n:3 30

10 n:l

1

< 12 < 24 < 42

1 individu 3 individus 5 individus

On constatera la forte proportion d'animaux tués entre 24 et 42 mois, ainsi qu'entre 1 an et 2 ans en plus faible propor-tion. Nous obtenons un résultat assez semblable à celui décrit par Chaplin pour les porcs d'un site saxon d'Angleterre dans

lequel la majorité des porcs étaient tués entre 3 ans et plus.

Il est bien évident qu~ dans notre cas, la pauvreté des ves-tiges rend ces comparaisons hasardeuses. Les restes d'animaux très jeunes sont rares de même que ceux appartenant à des in-dividus très âgés.

Les données ostéométriques ainsi que les caractères d'usure dentaire font que nous attribuons ces restes à Sus domesticus Brisson (= Sus scrofa palustris Rüt.). L'usure avancée de M 1 à la mandibule, alors que M 2 est peu usée et M 3 non usée sem-ble un caractère en faveur d'une domestication déjà bien établie.

Les dimensions relevées indiquent également un animal de taille moyenne, plutôt petite.

A l'aide de certains os comme les métapodes, l'astragale et le calcaneum, nous avons tenté des reconstitutions de taille en u.î:il.i..::;c:1.ui... ies coefficients de Teichert (1969). Malheureusement ces calculs n'ont pu être faits que sur des os dont la corréla-tion avec la taille véritable est assez faible.

Nous avons obtenu les résultats suivants Avec un métacarpien IV

Avec un métatarsien IV

83.2 cm au garrot 70.3 cm au garrot

3 astragales ont donné respectivement 70.7, ]8.7 et 78.7 cm.

2 calcaneums ont donné 65.8 et 76.6 cm.

On observe donc une marge de variation assez étendue puisqu' elle va de 65.8 cm à 83.2 cm et de ce fait représente une diffé-rence sexuelle; le métacarpien ayant donné 83.2 cm de hauteur au garrot serait attribuable à un mâle alors que les autres

dimen-sions trop peu nombreuses semblent moins significatives. La dif-férence des sexes est confirmée par la présence de 3 canines in-férieures droites et de 3 gauches qui appartiennent à 3 mâles au minimum. Seules deux canines ont pu être attribuées à des truies.

Du point de vue pathologique, nous n'avons relevé qu'une légère ostéophytose sur la zone proximale d'un métatarsien droit. Il semble du reste que ce phénomène soit assez fréquent et nous l'avons observé à plusieurs reprises sur des pieds de porc adulte où les ostéophytoses atteignent également les os du tarse.

Le travail humain n'est attesté que par un élément un

=

Sus domesticus Brisson

Maxillaire

No 11483 288

1 . Long. M3 35 33

2 . Larg. M3 devant 20 17.5

Omoplate

No 520 16552

1. Larg. fac, artic. 28.5 25

Humérus

No 30353 6190 1107 14583 3762

1. Larg. dist. max. 40 36 3 5, 5 40 38

Radius

No 30580 32574 284 14583

1. Larg. prox. max. 27

- -

30

2 . Larg. dist. max.

-

30.5 30

-Cubitus

No 1513 844 3762

1. DAP min. olécrâne

-

27 30

2. DAP proc. anconaeus 35.5 35 37

-Bassin

No 9244 5031

1. Long. acetabulum 30 30

Tibia

No 32924 30619 381 11938

1. Larg. prox. max.

- -

46.5

-2. Larg. dist. max. 26 30

-

28

3 . Larg. min. diaphyse 19

- -

-Astragale

No

-

15884 14583

1. Long. ext. max. 39.5 44 44

2 . Long. int. max. 35 40.5 41

Calcaneum

No 30024 4603

1. Long, max. 70.5 82

Métapodes

No 11214 30023

1. No Mtc IV Mts IV

? . T,nnn _ !!!a.X - "7n 79. 5

13-, ~~~;:

dist. max. 16 I .:., 14.5

Phalange 1

No 32823

1. Long. ext. max. 34

2. Larg. prox. max. 16

3. Larg. dist. max. 14.5

4. Larg. min. diaphyse 12.5

Phalange 2

No 32998 30871 1442 1107

1. Long. max. 20.5 24 27.5 22

2 • Larg. prox. max. 11. 5 16 17 15

3 . Larg. dist. max. 13 14 14 13

=

4. Larg. min. diaph. 10 13 13·. 5 12

Phalange 2 (suite)

No 1984 1980 1400 14756

1. Long. max. 25.5 23 21 21

2. Larg. prox. max. 15.5 16.5 14 13

3. Larg. dist. max. 13 15 12,5 12

4. Larg. min. diaph. 13 13 11. 5 11

Phalange 3

No 33550 18428 1319 973

1. Diagonale sole 28.5 30.5 27, 5 29.5

fragment de canine inférieure mâle dont l'émail externe a été

Ce chien pourrait toutefois être classé dans les grandes formes de Canis familiaris palustris Rüt., formes comparables à celles décrites par Hartmann-Frick du Néolithique moyen d'Esch-ner-Lutzengüetle (1960, p. 62). I l semble bien, d'après les au-tres documents sur cette espèce provenant de la zone étudiée, que ce soit les grandes formes massives qui prédominent. Lare-constitution de t a i l l e n'a pas été possible.

Ayant ainsi passé en revue les espèces domestiques, nous

pouvons étudier maintenant les espèces sauvages et accidentelles.

Nous avons vu dans le tableau général que cette faune sauva-ge ne joue qu'un rôle minime dans les ressources en matières car-nées du site de Saint-Léonard. En effet, les 21 espèces sauvages répertoriées ne sont représentées que par 133 ossements et ne forment que le 4.3 % de l'ensemble.

Malgré la très faible quantité de ces vestiges, un fait est à noter. Le caractère alpin du site de Saint-Léonard est attesté par la présence, très discrète d'ailleurs, d'éléments montagnards.

Nous avons trouvé en effet des restes de bouquetin, de chamois et de lièvre variable. Nous étudierons ces éléments pour commen-cer.

a) Capra ibex L. (bouquetin)

Cet animal ne devait pas être rare dans la vallée supérieure du Rhône si l'on en juge par les nombreuses trouvailles subfos-siles, malheureusement non datées (Mariétan, 1925, p. 29; 1933, p. 77-83; 1934, p. 117-118; 1935, p, 69). Nous avons déterminé un fragment de crâne provenant du tunnel de Sembrancher à envi-ron 700 m d'altitude. Il est du reste probable que le caractère montagnard du bouquetin ne se soit manifesté qu'assez récemment,

l'animal trouvant refuge en altitude. On notera en outre que de nombreuses trouvailles ont été faites à des altitudes assez bas-ses, ce qui semble prouver une répartition différente de cette

espèce autrefois. On déplorera le manque total de données chro-nologiques absolues.

A Saint-Léonard, cet animal est attesté par 14 ossements représentant un individu adulte. Voici les mensurations que nous avons pu prendre

NO

Un métacarpien (no 14583) a donné une largeur proximale ma-ximum de 33.0 mm.

Un astragale droit (nO 480) a fourni les dimensions suivan-tes

Longueur externe max.

Long. int. max.

Epaisseur ext. max.

Largeur tête

35.0 33.5 20.0 23.0

Enfin quelques phalanges 1 ont donné les mesures suivantes

8162 4794 4981 14756

Long. ext. max. 48.0 46.5 48.5 50.0

Larg. prox. max. 16.5 14.5 15.0 14.0

Larg. dist. max. 15.5 14.0 14.0 13.0

Larg. min. diaphyse 12.0 10.5 11. 5 10.0

Toutes ces dimensions semblent correspondre à un individu mâle de taille plutôt faible.

b) Rupicap,ra rupicapra (L.) (chamois)

Cet ongulé, malgré sa préférence pour les zones calmes d'altitude, descend parfois assez bas dans la vallée du Rhône et en été ne dédaigne pas les zones boisées de basse altitude.

C'est ce qui pourrait expliquer sa présence dans la couche nP.o-lithique de Saint-Léonard. Malheureusement i l n'est attesté que

=

par un seul ossement, une phalange 2 qui a donné une longueur maximum de 33.5 mm.

c) Lepus timidus (L.) (lièvre variable)

Les 5 restes qui lui sont attribuables ne représentent qu'un individu adulte. Là encore le caractère alpin et montagnard de ce lagomorphe ne semble pas très strict puisqu'il peut descen-dre jusqu'à des altitudes assez basses, vers 700 m (Hainard, 1962, p. 156). Cet animal a donc pu être chassé aux environs proches de la station, de même que les deux espèces citées pré-cédemment.

Deux ossements ont permis une mesure

Un fragment proximal de radius (nO 8398) a montré un diamè-tre transverse maximum de 7.7 mm et un métatarsien (nO 4431) une longueur maximum de 50.0 mm.

Une autre pièce intéressante a été attribuée à cette espèce.

I l s'agit d'une demi-mandibule gauche (.no 30225). Nous l'avons attribuée au lièvre variable d'après les caractères donnés par Koby pour les incisives inférieures (1960, p. 166).

Après meulage de la dent, on observe bien la section qua-drangulaire et l'épaississement de l'émail dans la zone anté-rieure. Cette pièce ne présente pas la convexité accentuée du bord inférieur, caractère fréquent du lièvre variable.

Deux autres espèces d'herbivores sont encore présentes avec une faible fréquence à Saint-Léonard, I l s'agit du cerf élaphe et du chevreuil, Le cerf, d'après les auteurs anciens (Simler, 1574, p. 124; Schiner, 1812, p. 210) était fréquent en Valais et descendait souvent en plaine; on en trouvait même dans la ville de Sion. I l semblait être de grande taille.

Son habitat préférentiel reste cependant la zone de la fo-rêt de feuillus, ce qui explique sa rareté dans nos trouvailles

néolithiques. Il en est de même pour le chevreuil. Cependant cette espèce semble avoir été beaucoup plus rare dans la région étudiée. Cet animal a néanmoins été signalé récemment en Valais à l'altitude de 2713 m, aux alentours de la cabane de Panossière

(Hainard, 1962, p. 67).

Nous pouvons dire d'une manière plus générale que la rareté de ces deux espèces, ainsi que des autres animaux sauvages, au Néolithique valaisan dépend dans une faible mesure des condi-tions mésologiques et pour une grande part de l'économie assez

Voyons brièvement les trouvailles concernant ces espèces

d) Cervus elaphus L. (cerf élaphe)

32 restes lui appartiennent, représentant sans doute un nom-bre minimum de deux individus, dont un animal jeune.

Quelques pièces ont permis des mesures

Un fragment de bois de chute (no 19232) appartenait sans doute à un animal jeune, peut-être un daguet (pl. V, fig. 26).

Le périmètre de la meule est de 11.4 cm, le périmètre au-dessus de la meule étant de 8.2 cm. Ces dimensions sont très faibles et correspondent aux éléments les plus petits de Burgaschisee-SÜd

(Boessneck et al. 1963, p. 78). Cette pièce a sans doute été ra-massée au mois de mars, assez rapidement après la chute, car la conservation du bois est très mauvaise en plein air, exposé aux divers prédateurs et organismes destructeurs. Le bois devait sans doute être utilisé comme matière première pour la fabrication d'outils bien que nous en ayons très peu trouvé de ce type.

Les autres ossements mesurés sont un astragale (nO 14743), dont voici les dimensions

Long. externe max.

Long. interne max.

Epaisseur externe Larg. tête

50.0 49.0 26.5 31. 0

=

Ces dimensions sont faibles par rapport à celles des cerfs de Burgâschi et peuvent correspondre à un animal jeune.

Une première phalange montre une largeur proximale de 19.0 mm. Trois phalanges 2 ont donné les dimensions suivantes :

No 10793 18871 973 moyenne

Long. ext. max. 45.0 47.0 41. 5 44.5 Larg. pro.x. max. 24.0 23.5 2 2. 5 23.3 Larg. min, diaphyse 16.0 16.5 15.5 16.0

Pour Burgaschisee-SÜd, les moyennes suivantes ont été don-nées (Boessneck, Jéquier et Stampfli, 1963, p. ]7)

Long. e.xt. max.

Larg. prox. max.

43. 2 20.4 Larg. min. diaphyse 15,1

On voit que dans l'ensemble les dimensions observées à Saint-Léonard sont plus fortes bien que le nombre de données soit trop faible pour en tirer des conclusions.

e) Capreolus capreolus (L.) (chevreuil)

16 ossements sont attribuables à ce petit cervidé dont nous avons vu qu'il a toujours semblé assez rare dans cette zone. Ils représentent au minimum 2 individus.

Deux fragments de mandibule (nO 10360 et 7070, du secteur 9) appartiennent au même individu. Ce dernier était âgé d'environ 12 mois, d'après la dentition. Un autre fragment mandibulaire gauche appartenait à un individu très jeune, 5 mois environ.

Une troisième phalange (nO 8433) présente sur sa face e.xter-ne un orifice circulaire dG, semble-t-il à la morsure d'un

Une troisième phalange (nO 8433) présente sur sa face e.xter-ne un orifice circulaire dG, semble-t-il à la morsure d'un

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