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Lames pour le diagnostic microscopique du paludisme

Dans le document DIAGNOSTIC MICROSCOPIQUE DU PALUDISME (Page 32-35)

Pour un cours de cette nature, il faut un grand nombre de lames. Si cette étape est incluse dans la formation, la plupart des lames nécessaires seront nettoyées, séchées et emballées à ce stade. Il peut être difficile de calculer le nombre de lames requises ; néanmoins, les exercices indiqués dans le Guide du stagiaire donnent à chaque groupe la responsabilité de préparer suffisamment de lames prêtes quand il en aura besoin.

C’est la première fois que les groupes commencent à assumer la responsabilité de leur travail. C’est un point à souligner, de même que la nécessité du travail d’équipe.

Dans le cadre habituel du travail au laboratoire, le nettoyage des lames est une tâche fasti-dieuse, qui prend du temps et qui est souvent confiée au personnel débutant. Alors que cela peut être acceptable pour le système, on n’explique pas toujours clairement l’importance du nettoyage correct des lames et ce travail est souvent mal fait. Quand le nettoyage est effectué dans le cadre d’une activité en groupe, les stagiaires reconnaissent l’importance de sélectionner des lames qui ne soient pas abîmées et de travailler avec des lames propres, bien emballées et correctement conservées. Ils comprennent alors les raisons justifiant de consacrer du temps à cette tâche.

Fournissez un mélange de lames anciennes, rayées, dépolies et de lames nouvelles et demandez aux participants d’éliminer celles qui ne conviennent pas.

Rappelez aux participants de lire l’unité 3 en préparation de la prochaine séance.

Notes

Une fois que les objectifs des unités d’apprentissage ont été atteints, ils deviennent partie intégrante des procédures quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles du diagnostic microscopique du paludisme. On ne dira jamais assez l’importance de tenir à jour des dossiers de bonne qualité, clairement écrits et précis pour chacune des activités. Il vous revient de décider combien de sessions consacrer à cette partie de la formation. Procu-rez-vous des échantillons des formulaires actuellement utilisés par les différents pro-grammes. Vous pouvez également montrer aux participants des formulaires mal conçus et leur demander de déterminer les mentions erronées, manquantes ou inutiles qu’il faut y inscrire. Les participants utiliseront les formulaires en vigueur et s’entraîneront autant que possible. Les objectifs de l’unité leur feront acquérir les compétences nécessaires pour :

identifier les formulaires et registres corrects pour sauvegarder les informations sur les patients ;

saisir les informations sur les patients avec précision et sans erreur sur le formulaire qui convient ;

choisir l’exemplaire correct de chaque formulaire ou le récapitulatif complet à remettre au superviseur ;

décrire des exemples des conséquences possibles si on mélange les dossiers des patients ; et

expliquer pourquoi les renseignements sur les patients sont confidentiels et ne doivent pas être divulgués à des personnes non autorisées.

Il arrive que cette partie de la routine du travail au laboratoire ou sur le terrain soit traitée superficiellement, car on part souvent du principe que tout technicien de laboratoire est compétent pour remplir correctement n’importe quel formulaire. Ce n’est pas toujours vrai et les participants doivent s’entraîner suffisamment pour travailler correctement et avec compétence quand ils retournent chez eux. Dans de nombreux cas, lorsque la pré-sentation et le contenu des formulaires changent, ceux qui ont la charge de les remplir ne reçoivent pas la formation ou les informations leur permettant de remplir les nouveaux documents.

Chaque programme a ses propres formulaires. Pour ceux qui sont reliés à une base de données informatique, les participants devront suivre une formation complémentaire, bien qu’en général la saisie informatique soit réalisée au niveau du district ou de la pro-vince. Les formulaires peuvent être conçus pour le paludisme seulement ou associés à des programmes de lutte contre d’autres maladies. Ils peuvent varier d’un programme à l’autre, mais ils comportent en général :

un registre de l’assurance qualité pour les lames soumises à une vérification croisée, avec les résultats et les commentaires de cette vérification ;

un formulaire d’enquête sur le paludisme ou formulaire spéciale d’enquête transversale ;

un formulaire de commande de fournitures ; et

des formulaires pour les rapports trimestriels, semestriels et annuels du laboratoire.

Au cours de cette activité, les stagiaires éclaircissent et confirment leur compréhension des intitulés des colonnes et d’autre terminologie des formulaires. Dans de nombreux formu-laires, les intitulés des colonnes sont écourtés ou abrégés par manque d’espace. C’est aussi le moment de s’assurer que chaque participant est bien conscient des conséquences graves que les erreurs de documentation et de saisie des données pourront avoir éventuellement pour les patients.

Rappelez aux participants de lire l’unité 4 en préparation de la prochaine séance.

Notes

Cette unité comporte neuf objectifs pédagogiques à atteindre par les participants avant de passer à l’unité 5. Dans le cadre de votre enseignement, vous devez :

souligner qu’il faut toujours considérer que le sang humain est potentiellement contaminé par des agents pathogènes et expliquer pourquoi ;

décrire l’importance d’au moins quatre maladies que l’on peut retrouver dans un sang infecté ;

montrer les précautions nécessaires pour éviter tout contact direct avec du sang potentiellement contaminé ;

montrer les mesures à prendre d’urgence en cas de contamination accidentelle* ;

montrer aux stagiaires le matériel nécessaire pour préparer des étalements de sang (gouttes épaisses et frottis) et leur donner la possibilité de le manipuler et de le mémoriser ;

veiller à ce que les stagiaires maîtrisent la méthode correcte pour préparer sur la même lame une goutte épaisse et un frottis pour le diagnostic microscopique du paludisme ;

montrer la façon correcte d’étiqueter un étalement de sang ;

montrer comment trier les gouttes épaisses et frottis de qualité acceptable et les étalements inacceptables, et expliquer les raisons de ce choix ; et

aider les participants à identifier les erreurs et les défauts courants dans la préparation des gouttes épaisses et des frottis et à en expliquer les causes.

Comme pour chaque unité, il faut souligner l’importance de la pratique, sur la base du prin-cipe « ce que je fais, je le comprends ». On doit retrouver ce prinprin-cipe au niveau du contenu et du temps consacré au travail sur le terrain et aux autres séances de travaux pratiques.

Si cela n’a pas encore été fait, expliquez l’importance des modes opératoires normalisés qui ont été établis pour la routine quotidienne et pour la fiabilité des résultats. Cette étape importante du diagnostic microscopique du paludisme doit être suivie avec rigueur, pas à pas, afin de maintenir le niveau nécessaire.

Dans le document DIAGNOSTIC MICROSCOPIQUE DU PALUDISME (Page 32-35)

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