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La pédagogie spéciale

Dans le document L'Educateur n°5 - année 1965-1966 (Page 57-60)

ECHO, Bulletin d'information du Centre National de Pédagogie spéciale de Beaumont rend compte· d'une réunion à laquelle le 28 avril, avait été invité un certain nombre d'instituteurs expérimentateurs des nou-velles Instructions officielles à participer à un échange de vues auquel participait -fant. Ceux-là, ont trouvé dans ces Instructions une confirmation de leurs initiatives; ils continuent ce qu'ils faisaient avant; c'est se rendent compte des difficultés, el réussis-sent plus ou moins heureusement à les surmonter. Enfin, il y en a d'autres qui persévèrent dans une pédagogie tradition-nelle, abstraite el verbale. J'ai l'impression voyez-vous, que certains des mailres qui de trouver des leçons systématiques d'his-toire ou de géographie, des leçons de

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maire, des analyses grammaticales, des dictées traditionnelles, des problèmes extraits de livres de calcul; il m'est même arrivé d'assister à des exercices portant sur les chiffres romains ! On comprend, avec de telles activités, que les classes soient parfois agitées ! Voilà les errements contre lesquels Dr Roland BRUCI<NER

Ed. Delachaux et Niestlé. Prix : 7 F. village. Quelle est notre attitude? Sommes-nous à la hauteur? Et en premier lieu,

connaissons~nous ce problème?

En quelques chapitres d'une écriture simple et non encombrée de «jargon » contrairement aux poissons, lézards, oi-seaux, caméléons ... La tendance à l'indé-pendance de l'un des deux yeux altère donc la vision. La correspondance réti-nienne (chaque point de la rétine droite correspond exactement à chaque point de la gauche) et le pouvoir de fixer (tache jaune rétinienne) conditionnent la fusion des images perçues séparément par nos sont indissolublement liés. Privée de l'autre, chacune perdrait sa raison d'être 11.

Un borgne ne peut loucher. Mais chez l'homme pourvu de ses deux yeux, et n'ayant pas toujours le même pouvoir de fusion un angle de strabisme se produit. Chaque œil travaille plus ou moins indépendamment de l'autre, l'axe des deux directions forme l'angle de strabisme.

Il va de soi qu'un œil myope ou hyper-métrope favorise l'apparition du strabisme (divergent pour le premier, convergent pour le deuxième) .

Le plus souvent, à cause d'un pouvoir de fusion trop faible dès la naissance, on assiste à un strabisme intermittent. Toute fatigue physique ou psychique ajoute encore à cette défaillance.

Un petit enfant (on peut déceler très jeune - un an ou 18 mois - la loucherie) qui se met à loucher voit double et ses fonctions nerveuses sont alors atteintes en plein développement. Les mises au point des cellules et des voies nerveuses se feront hors du cadre normal. L'adaptation des organes de la vue se fait pour une perception acceptable des images et le plus souvent le centre de la rétine, la fa-meuse tache jaune, n'est plus le centre de fusion, mais un point vojsin.

L'auteur examine ensuite les possi-bilités de traitement qui intéresseront plus particulièrement les parents ou les éduca-teurs qui se trouvent placés devant ce individu d'acquérir dans la société le maximum d'indépendance compatible avec ses aptitudes.

Le mot d'handicapé recouvre mal le contenu de ce numéro ou plutôt les auteurs ont traité ici moins l'ensemble des on s'est adressé presque exclusivement

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à des spécialistes : 10 médecins ou psy-chiatres, quelques professeurs de psycho-logie et seulement quelques professeurs ou éducateurs spécialisés parmi lesquels Madame Niox-Château.

Or, la thérapeutique de l'enfance gra-vement handicapée n'est pas exclusivement du ressort des rnédecins, témoin ce père de famille dont nous avons dit ici même comment par tâtonnement expérimental, il a amené à un développement maximum son enfant mongolienne.

Le recueil comporte bien un chapitre sur l'école. On en mentionne les tares.

<<L'énumération des remèdes parait laver l'organisation scolaire du reproche de res-ponsabilité en ce qui concerne la genèse de problème de l'arriération mentale. Faut-il rappeler que le plan Dalton d'enseignement individualisé date du début du siècle, que Decroly et Demoot ont commencé leurs travaux à la même époque ? Si les remèdes pédagogiques étaient efficaces à eux seuls, on peul être assuré que nous nous en aper-cevrions maintenant >>.

Or, je ne crois pas qu'aucun éducateur pédagogie d'avant-garde française. Il se-rait même intéressant de réaliser un recueil semblable pour relater les observations et les expériences laites en ce domaine. opérations chirurgicales du cerveau lors-qu'elles sont jugées nécessaires, grande confiance en la vie, fait que nous avons depuis longtemps signalé que l'éducation

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-qui se fait exclusivement par tâtonnement expérimental - commence à la naissance, d'apprentissage du langage écrit absolu-ment comparable à la méthode naturelle d'apprentissage de la langue parlée.

Les auteurs expliquent notamment com-ment les enfants, les enfants handicapés surtout, doivent pour retrouver le maximum possible d'intelligence et d'adaptation à la vie, faire ou refaire tout leur tâtonnement expérimental : marcher à quatre pattes est un des premiers progrès.

L'enfant a une telle soif d'apprendre et de grandir qu'il suffit de ne pas l'empêcher de faire ses expériences et de l'aider au enfants pourraient et devraient apprendre à lire de très bonne heure comme ils ap-prennent à parler, selon les mêmes t ech-niques naturelles et avec le même succès.

Et cet apprentissage serait indélébile.

Cette aptitude à lire de très bonne heure leur donnerait une avance qui pourrait compenser certaines arriérations.

Nous sommes totalement d'accord.

Mais nous faisons par contre les plus expresses réserves sur la technique pré-conisée, l'étude de mots que l'enfant répète jusqu'à en avoir l'usage automatique, mais dont il risque fort de ne pas mots soient appris automatiquement, en dehors de la vie, et que l'enfant les répète et même répète des phrases par pur auto-matisme, ce qui serait alors abêtissement.

Les auteurs recommandent l'usage de cartons sur lesquels sont écrits des mots et des lettres. On connaît l'insuffisance de cette technique. Seule notre méthode d'apprentissage naturel de l'écriture et de la lecture, mais employée de très bonne heure pourrait permettre aux enfants de démarrer électroniquement comme ils en

sont capables. C. F.

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PROBLEME DU MONDE MODERNE:

LA DELINQUANCE JUVENILE William C. KVARACENS

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