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Chapitre 5 : Les perspectives en matière de formation des chefs d’établissements pour un

5.3 L’environnement international

5.3.1 Le mouvement international dont l’AFIDES

5.2.2 L’action de la société civile active en éducation.

En lien avec les recommandations du forum de Dakar sur l’éducation tenu en 2000, la société civile nigérienne s’est organisée pour l’atteinte de l’éducation pour Tous. Ce qui fait qu’actuellement, il ya plusieurs réseaux d’associations et d’ONG qui œuvrent pour la qualité de l’éduction. Ces réseaux et association peuvent donc être mis à contribution pour renforcer les compétences des Chefs d’établissements. Etant donné qu’ils font eux-mêmes de la recherche de financement, il est possible qu’ils viennent en appui aux actions de l’Etat et des collectivités en cohérence avec les plans de formation et les besoins de formation identifiés par les services compétents des ministères techniques.  

5.3 L’environnement international.

 

  5.3.1 Le mouvement international dont l’AFIDES

Actuellement, nous avons un vaste mouvement au niveau international qui soutient les initiatives de renforcement de la qualité de l’éducation et la formation des chefs d’établissements scolaires. On peut citre entre autres :

- L’UNESCO qui accompagne les chefs d’établissements en matière de leadership pédagogique,

- L’ADEA qui a toujours œuvré pour l’amélioration des systèmes éducatifs africains à travers des études et publications. Lors de la biennale de l’ADEA en mai 2008 au Mozambique, Richard Charron a présenté un document sur la contribution du chef d’établissement à l’amélioration de l’éducation post primaire en Afrique ;

- La CONFEMEN dont la contribution à la recherche de la qualité de l’éducation n’est plus à démontrer, notamment à travers les programmes d’analyse des systèmes éducatifs et les études réalisées,

- L’UNICEF qui soutient actuellement le passage à, l’échelle dans les pays de la région Afrique de l’ouest et du centre des écoles amies des enfants amies des filles,

- L’AFIDES qui depuis sa création œuvre pour une reconnaissance des actions louables entreprises par les chefs d’établissements où qu’ils se retrouvent de par le MONDE à travers l’espace francophone.

Nous pensons raisonnablement que l’on peut s’appuyer sur l’AFIDES pour poursuivre les actions de formation des Chefs d’établissement ; cela a été possible dan certains pays africains, pourquoi pas le »Niger. Nous renforçons donc ici l’idée que l’AFIDES soit parrain du prochain RECESFNI s’il venait à voir le jour ; ce sera en collaboration étroite avec l’antenne nigérienne de l’AFIDES. En outre notre idée est de s’appuyer sur l’AFIDES pour faire adopter la charte du chef d’établissement scolaire pour l’ensemble des établissements du Niger, même si c’est pour un horizon qui devrait tourner autour de 2015.

 

  5.3.2 Les opportunités qu’offrent les nouvelles technologies de l’information et de la communication dans le domaine de l’éducation (TICE)

Aujourd’hui, il est indéniable que les technologies de l’information et de la communication ont révolutionné le monde de l’éducation avec toutes les facilités offertes ; nous voulons surtout insister sur les possibilités qu’offrent les plates formes de formation à distance telle que MOODLE pour toucher le maximum de chefs d’établissements. Dans ce cadre, nous sommes convaincus que nos Etats africains devraient se mettre ensemble pour le développement des TICE dans un premier temps et ensuite concevoir et mettre en route des programmes de formation à distance des Chefs d’établissements. Nous avons vu lors de la première unité d’enseignement de notre formation GSE que les contraintes et difficultés sont nombreuses pour nos pays africains mais notre devoir est de sensibiliser nos dirigeants afin qu’un réel engagement soit pris par nos Etats pour avancer dans le domaine des TICE.

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CONCLUSION

Le système éducatif nigérien vient certainement de loin avec toutes les faibles performances, déperditions et ‘’gaspillage des ressources’’ de toutes sortes qui ont fini par faire dire à certains que l’école nigérienne est en panne. Aujourd’hui, avec les mutations intervenues et les orientations stratégiques clairement affichées même au niveau politique le plus haut, nous sommes en droit d’espérer que l’école nigérienne est en train de se réconcilier avec sa population ; Les différents taux de scolarisation enregistrés aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural sont là pour l’attester. Cependant, ce progrès d’ensemble ne doit pas nous faire oublier ce goulot d’étranglement du système éducatif nigérien qu’est le fossé qui sépare les filles des garçons en matière de scolarisation. Nous avons vu que pendant plus de dix ans, en dépit des progrès d’ensemble réalisés, l’écart entre les garçons et les filles est allé en se creusant et nous avons conclu que si les tendances se poursuivaient, le Niger atteindrait difficilement les OMD N° 2 et N° 3 en 2015.

Partant de tous ces constats, plusieurs questions ont été posées au début de ce Mémoire dans le sens de déterminer les renforcements de capacités à apporter à nos Chefs d’établissements pour une meilleure scolarisation des filles et leur maintien au primaire et au collège. Nous pensons en toute humilité que les chapitres 1 à 5 ont contribué à y apporter des réponses avec comme toile de fond, l’amélioration de la gestion de nos écoles à travers la formation des Chefs d’établissements. Une fois encore, nous réaffirmons notre conviction qui est celle là : Les chefs d’Etablissements, s’ils sont bien formés et s’ils sont convaincus et engagés, peuvent apporter les changements souhaités depuis plus de dix maintenant en matière de réduction de disparités dans nos écoles et collèges ; Nous sommes d’autant plus convaincus que tous les documents programmatiques de l’Etat en matière de développement de l’éducation, les mesures institutionnelles, la volonté des collectivités territoriales et l’accompagnement des organismes internationaux vont dans le sens d’un plus grand accès à l’éducation et une amélioration de la qualité de l’enseignement dans un contexte de décentralisation et de déconcentration. Tout cela constitue donc des opportunités à saisir pour continuer le renforcement des capacités de nos chefs d’établissements en lien avec une mise à jour de leurs besoins de formations pour coller aux réalités aux quelles ils font face dans l’accomplissement de leurs fonctions. Le projet professionnel que nous avons conduit auprès d’une trentaine de chefs d’établissements dans la Région de Maradi, nous a démontré que si les acteurs se mettent ensemble, il est possible d’enregistrer des progrès dans le sens d’un engament de Tous. Dans ce cadre ; nous avons démontré que la mise en route d’un partenariat entre tous les acteurs, au niveau communal d’abord puis à l’échelle du département et de la Région et ensuite au niveau national est indispensable pour l’extension de la formation des chefs d’établissements. Le pays quant à lui, pour soutenir tout ce processus devrait s’appuyer sur les alliances, les grands regroupements, les opportunités et le mouvement

d’ensemble qui existent au niveau régional et international en vue de mobiliser le maximum de ressources techniques matérielles et financières pour une généralisation à moyen et long terme de la formation des chefs d’établissements. Pour sa part, le groupe des Chefs d’établissements ayant reçu la formation, objet de notre projet professionnel, nous a démontré tout son engouement et son engagement à aller vers un changement positif de la situation sur le terrain. Nous pensons qu’on peut lui faire confiance et on peut s’appuyer sur ce groupe pour étendre la formation en direction d’autres Chefs d’Etablissements. La mise en place à terme du réseau des chefs d’établissements pour la scolarisation des filles au Niger (RECESFNI) viendra donner la preuve à la face du Monde que le Niger à travers ses chefs d’établissements est résolument engagé à relever les défis de la scolarisation universelle, de la parité et de l’égalité entre les sexes.

Au moment où certains pays ont déjà atteint la scolarisation universelle et où le niveau d’acquisition des apprenants dans les matières principales (écriture, français, mathématiques) a atteint des niveaux très appréciables, le Niger ne saurait être en reste de ce mouvement d’ensemble au niveau mondial. Il y va de la crédibilité de notre système éducatif, il y va de l’avenir de nos enfants, il y va tout simplement du droit de tous nos enfants, en particuliers les Filles à une Education de qualité.

 

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Annexes :

1) Module de formation

2) Mandat du Ministère de l’éducation nationale 3) Cahier de charges du commanditaire, 4) Questionnaire d’analyse des besoins 5) Liste des participants

6) Questionnaires d’évaluation de la formation 7) Modèle d’attestation de participation.

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Annexe N°1 : Module de formation

   

MINISTERE DE EQUIPE NIGER 2 UNICEF-NIGER L’EDUCATION UNIVERSITE SENGHOR

NATIONALE PROMOTION 2009        

GESTION DES SYSTEMES EDUCATIFS - FORMATION DES CHEFS D’ETABLISSEMENTS

   

Projet professionnel de l’équipe Niger 2 (Tahirou El Hadj Moussa, Issa Hassane, Abdel Kader René Joly)  

 

Quelle gestion des établissements scolaires pour un maintien des filles au primaire et au Collège ? Maradi, République du Niger, du 04 au 08 Août 2010

MODULE SUR LES TECHNIQUES DE PLAIDOYER POUR LA SCOLARISATION ET LE MAINTIEN DES FILLES AU PRIMAIRE ET AU COLLEGE

Abdel-kader René Joly, membre de l’équipe des formateurs

Plan du Module.

Objectifs globaux et résultats attendus.

Séquence 1 : Introduction à l’approche de programmation basée sur les droits humains et droits de l’enfant.

Séquence 2 : Introduction à l’approche des écoles amies des enfants, amies des filles.

Séquence 3 : Techniques de plaidoyer, messages à faire passer et relations partenariales.

Objectifs globaux et résultats attendus :

Objectif global : Contribuer à La formation des Chefs d’établissements pour une gestion efficace de nos établissements en vue d’une plus grande scolarisation des filles et leur maintien au primaire et au collège.

Objectifs spécifiques :

- Comprendre les principes de base en matière de plaidoyer pour la scolarisation et le maintien des filles ;  

- Conduire un diagnostic participatif sur les causes de la sous scolarisation des filles et leur faible maintien au primaire et au collège

- Connaitre les groupes de titulaires de droits et détenteurs d’obligations en matière de scolarisation et maintien des filles et pouvoir exprimer les demandes valides et les devoirs corollaires en la matière.

- Conduire une analyse des rôles et une analyse des capacités dans un contexte de droits humains en matière de scolarisation et de maintien des filles.

- Acquérir les compétences de base en matière de techniques de communication pour soutenir la scolarisation des filles ;

- Savoir mettre en en place un cadre de relations partenariales avec tous les acteurs pour la scolarisation et le maintien des filles.

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Séquence 1 : Introduction à l’approche de programmation basée sur les droits humains et droits de l’enfant.

1.1 Rappel de la déclaration universelle des droits de l’homme :

« La Déclaration universelle des droits de l'Homme est une déclaration adoptée par l’ Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948 à Paris au Palais de Chaillot par la résolution 217 (III) A. Elle précise les droits humains fondamentaux. Le texte, inspiré directement de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, énonce les droits fondamentaux de l’individu, leur reconnaissance, et leur respect par la loi. Il comprend aussi un préambule avec huit considérations reconnaissant la nécessité du respect inaliénable de droits fondamentaux de l'homme par tous les pays, nations et régimes politiques, et qui se conclut par l’annonce de son approbation et sa proclamation par l’Assemblée générale des Nations unies » . Cette déclaration est considérée comme la ‘’mère’’ de tous les textes juridiques internationaux et nationaux des différents pays du monde.

1.2 Présentation des objectifs du millénaire pour le développement en lien avec les instruments juridiques internationaux.

Objectif 1

Éradiquer l’extrême pauvreté et la faim

ICESCR (article 11), GC 12 du Comité des ICESCR, CRC (articles 24 para.

2 and 27 para. 3) Objectif 2

Réaliser l’éducation primaire pour tous ICESCR (articles 13 and 14, and GC 11 du Comité des ICESCR Com.), CRC (article 28 a and GC 1 of the CRC Com.), CERD (articles 5 and 7) Objectif 3

Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes

CEDAW; ICESCR (articles 3 and 7 para. a (i));ICCPR (articles 3, 6 para. 5 and 23 para. 2); CRC (article 2); CERD (GC 25)

Objectif 4

Réduire la mortalité infantile

CRC (articles 6 et 24 para. 2.a); ICESCR (article 12 para. 2 a, GC 14 du Comité des droits de l’enfant)

Objectif 5

Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et les autres maladies

Directives Internationales sur HIV/SIDA et les droits humains, ICESCR: GC 14 du Comité des droits de l’enfant; CRC (article 24 c),

Objectif 7

Assurer un environnement durable Eau potable: ICESCR: GC 14

Habitants des Bidons villes: ICESCR:GC 4 and GC 7 Objectif 8

Mettre en place un partenarial mondial pour le développement

La Charte des Nations Unies (article 1 para. 3), ICESCR (article 2), CRC (article 4)

Source: Le Haut Commissaire aux Droits de l’Homme des Nations Unies

CEDAW: La Convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes CERD: La Convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination raciale

CRC: La Convention relative aux droits de l’enfant GC: Commentaire général de l’Organe de Surveillance

ICCPR: Le Pacte International relatif aux droits civils et politiques

ICESCR: Le Pacte International relatif aux droits économiques, sociaux et culturels

1.3 L’égalité des sexes et l’égalité des chances : Il est important de reconnaître la relation mutuelle entre la Déclaration de Millénaire, les Objectifs du Millénaire pour le Développement et les instruments internationaux des droits humains afin d’atteindre l’égalité de genre, relation qui est aussi renforcée par la Déclaration de Beijing et par la Plateforme pour l’action.

Objectifs du Millénaire pour le Développement : 1. Éradiquer l’extrême pauvreté et la faim 2. Réaliser l’éducation primaire pour tous

3. Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes

4. Réduire la mortalité infantile 5. Améliorer la santé maternelle

6. Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et les autres maladies 7. Assurer un environnement durable

8. Mettre en place un partenarial mondial pour le développement.

Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) sont nés de la Déclaration du Millénaire, un consensus mondial sans précédent réalisé en l’an 2000 par 189 États Membres des Nations Unies. Dans la Déclaration, ces nations se sont engagées ensemble à promouvoir une vision globale pour améliorer la condition de l’humanité partout dans le monde dans les domaines du développement et de l’éradication de la pauvreté, de la paix et de la sécurité, de la protection de l’environnement, des droits de l’homme et de la démocratie.

La Déclaration du Millénaire souligne la nécessité impérieuse de promouvoir les droits humains de toutes les personnes afin de réaliser cette vision. La promotion du droit des femmes à l’égalité de genre, en particulier, est reconnue comme étant fondamentalement nécessaire pour assurer le progrès. La Déclaration s’engage clairement à «combattre toutes les formes de violences faites aux femmes et à mettre en œuvre la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) ». Et elle reconnaît par ailleurs l’importance de la promotion de l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes comme étant un moyen efficace de lutter contre la pauvreté, la faim et les maladies, et d’impulser véritablement un développement durable.

Source : La CEDEF, Beijing et les OMD, Publication de l’UNIFEM, 2004

1.4 : Les éléments clés de l’approche de programmation basée sur les principes des droits humains :

L’approche basée sur les droits humains signifie que les principes, les normes et les standards des droits humains guident la programmation dans tous les domaines comme : la santé, l’éducation, la gouvernance, la nutrition, l’eau et l’hygiène, le VIH/SIDA, l’emploi, tout comme la sécurité sociale et économique. Ceci inclus toute la coopération pour le développement orientée vers l’atteinte des Objectifs de Développement du Millénaire et vers l’application de la Déclaration du Millénaire. Par conséquent, les principes, les normes, et les standards guident le Bilan Commun de Pays tout comme le Cadre d’Assistance des Nations Unies pour le Développement (UNDAF) et doivent être appliqués au cours du processus de programmation.

Les principes des droits humains sont :

Principe d’universalité et d’inaliénabilité : En appliquant ce principe la question est de savoir si tous les gens dans un pays particulier sont capables d’exercer tous leurs droits humains. Par exemple, les femmes et les hommes peuvent ils également exercer leurs droits humains ? Les enfants, les adolescents, les minorités et les autres groupes marginalisés peuvent ils exercés leurs droits ? Si non, quelles sont les causes immédiates, sous-jacentes et structurelles qui font obstacle à leurs droits? Par tous les droits humains on fait référence à ceux reconnus dans les traités internationaux incluant la Charte de Nations Unies et la Déclaration universelle des droits humains, tout comme ceux reconnus par la Constitution nationale et les autres lois internes qui sont conformes aux standards internationaux.

Principe d’indivisibilité : En appliquant ce principe la question est de savoir s’il existe dans le pays la perception que certains droits sont plus important que d’autres au détriment de l’exercice d’autres droits. Par exemple, les droits civils et politiques sont-ils autant respectés et protégés que les droits économiques, sociaux et culturels ? Sinon, quels sont les obstacles qui empêchent l’exercice de tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels? Quels sont les problèmes de développement qui doivent être traités en tant qu’obstacles à l’exercice de tous les droits?

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Principe d’Interdépendance et de Corrélation : En appliquant ce principe, on doit garder à l’esprit que chaque défi de développement ne doit pas être traité de façon isolée, mais plutôt en reconnaissant l’interdépendance des droits humains, l’évaluation devient holistique et globale. Par exemple, l’accomplissement du droit à l’éducation est aussi lié à la problématique du travail des enfants tout comme au droit à l’information.

Principe d’Égalité et de Non discrimination : En appliquant ce principe il est nécessaire de se demander si toutes les personnes du pays sont garanties de leur droits humains au regard de leur sexe, leur race, leur religion, leur nationalité etc. ? Quels sont les groupes de la société qui sont exclus ou qui ne bénéficient pas d’un statut égal et donc sont privés de leurs droits humains? Quelles sont les causes immédiates, sous-jacentes, et structurelles qui sont discriminantes envers certains groupes de la société en déniant ou en violant leurs droits? Existe-t-il des lois nationales qui sont discriminatoires? Existe-t-il des règles administratives ou des pratiques culturelles qui discriminent certaines personnes de la population?

Principe de Participation et d’Inclusion : Les gens peuvent-ils participer librement à leur propre développement et existe-t-il des opportunités pour y participer ? Qu’est-ce que la société entend par « participation active, utile et libre » et le dialogue a-t-il une place dans le processus de prise de décision ? Existe-t-il une société civile active dans le pays en ce sens qu´elle peut participer à ce processus de prise de décision ? Sinon, quelles sont les causes immédiates, sous-jacentes, et structurelles qui empêchent une participation active et réelle de la société civile au niveau de la communauté et à celui du gouvernement local comme national ?

Principe de Responsabilité des Obligations et de Primauté du Droit : L’État et les autres titulaires d’obligations ont le devoir de respecter, de protéger et de satisfaire les droits humains. En ce sens, ils doivent se plier aux normes et standards consacrés par les instruments des droits humains. S´ils ne le font pas, ceux dont les droits ont été violés sont autorisés à lancer des procédures légales pour revendiquer ces droits devant une cour compétente ou un autre arbitre compétent. En acceptant volontairement les obligations des instruments des droits humains internationaux à travers la ratification ou l’adhésion, et les lois nationales correspondantes, l´État et tous ses acteurs ont le devoir de respecter, de protéger et de satisfaire les droits humains et de prendre des mesures législatives, administratives, judiciaires ou autres pour leur réalisation. Aussi, en appliquant ce principe, il est nécessaire de se demander si les autorités compétentes au niveau de l’État, local et communautaire exécutent leurs devoirs? Sinon, est-ce qu’il leur manque les capacités

Principe de Responsabilité des Obligations et de Primauté du Droit : L’État et les autres titulaires d’obligations ont le devoir de respecter, de protéger et de satisfaire les droits humains. En ce sens, ils doivent se plier aux normes et standards consacrés par les instruments des droits humains. S´ils ne le font pas, ceux dont les droits ont été violés sont autorisés à lancer des procédures légales pour revendiquer ces droits devant une cour compétente ou un autre arbitre compétent. En acceptant volontairement les obligations des instruments des droits humains internationaux à travers la ratification ou l’adhésion, et les lois nationales correspondantes, l´État et tous ses acteurs ont le devoir de respecter, de protéger et de satisfaire les droits humains et de prendre des mesures législatives, administratives, judiciaires ou autres pour leur réalisation. Aussi, en appliquant ce principe, il est nécessaire de se demander si les autorités compétentes au niveau de l’État, local et communautaire exécutent leurs devoirs? Sinon, est-ce qu’il leur manque les capacités

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