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La campagne de communication publique « stop

Dans le document La communication publique : (Page 61-110)

II.1. Campagne janvier 2015

Le 28 janvier 2015, trois semaines après l’attaque de Charlie Hebdo, le gouvernement a mis en ligne une plateforme « stop-djihadisme » comprenant des vidéos et des articles en vue d’apporter un contre discours à la propagande terroriste.

La vidéo diffusée sur Youtube, Dailymotion et autres réseaux sociaux cible les jeunes qui sont en voie de radicalisation sur internet. Cette vidéo de deux minutes, interdite au moins de 12 ans, reprend les codes de la propagande du groupe terroriste.

Image 18 : capture écran du film de prévention de la radicalisation

Le film débute avec la prise de contact sur Facebook entre le jeune et le

groupe terroriste et ce qui s’ensuit d’échanges et de l’enrôlement dans un espace

virtuel en décrivant les techniques utilisées par le groupe terroriste comme les images, les jeux vidéo et le discours.

Une série d’images en couleurs défile ensuite avec les arguments et discours des groupes terroristes en fonction des cibles (aide humanitaire, cause juste, fonder une famille, vivre en héros et sauver des enfants). Ces images en couleurs sont extraites des vidéos de propagandes diffusées par les groupes terroristes pour recruter des jeunes djihadistes. Elles sont entrecoupées par des images en noir et blanc reflétant la réalité en Syrie (massacres, chaos, crimes, guerres, misère, etc.) avec un discours décrivant la situation réelle qui attendrait les jeunes. Chaque

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argument utilisé par les terroristes est démenti un par un à travers les vérités dévoilées.

Le film se termine par le slogan de la campagne ainsi que le mot-dièse qui se réfère au site gouvernemental #stop-djihadisme et le logo du gouvernement.

Image 19: capture écran sur la signature de la campagne de la prévention de la radicalisation

Fiche technique du spot :

Durée du film : 1 minute et 55 secondes

Axe de communication : le contre-discours

Annonceur : le gouvernement français

Slogans de la campagne :

"Les discours d'embrigadement djihadistes font chaque jour de nouvelles victimes"

Fond sonore : une composition musicale pour chaque univers d’image.

Pour la phase de recrutement, on entend les cliques.

Pour les images en couleur, un fond de musique de guerre médiévale. Pour les images en noir et blanc, un fond de musique de désastre.

Traitement visuel : alternances d’images en couleur et autres en noir et blanc

avec des messages écrits sur chaque séquence.

Signature : La Marianne (logo du gouvernement)

Canaux de diffusion : les réseaux sociaux et internet

Cible du film : les jeunes devant leurs écrans mais aussi les proches pour prendre conscience du processus de radicalisation.

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Synopsis :

Plan 0 :

Plan 1 : "Ils te disent: Sacrifie-toi à nos côtés, tu défendras une cause juste"

"En réalité, tu découvriras l'enfer sur terre et mourras seul, loin de chez toi" Plan 2 : "Ils te disent: Viens fonder une famille avec l'un de nos héros.

"En réalité, tu élèveras tes enfants dans la guerre et la terreur" Plan 3 : "Ils te disent: Rejoins-nous et viens aider les enfants syriens. "En réalité, tu seras complice de massacres de civils"

Plan 4 : "Ils te disent: tu vis dans un monde de mécréants impurs, la vérité est ici. "En réalité, comme seule vérité, tu découvriras l’horreur et la tromperie"

"Les discours d'embrigadement djihadistes font chaque jour de nouvelles victimes",

#stopdjihadisme.

II.2. Campagne octobre 2015:

Suite aux attentats de novembre 2015, le gouvernement lance le 7 octobre une nouvelle campagne de communication qui vise les parents et les proches des jeunes en voie de radicalisation afin de les sensibiliser au phénomène qui peut toucher toutes les familles. Cette campagne comporte 4 spots diffusés sur les chaînes TV.

Les spots représentent un témoignage de proches de jeunes victimes radicalisées parties faire le djihad en Syrie. Les proches sont issus de milieux sociaux différents et variés (Véronique et son fils joyeux, Sahila et son petit Sabri, Baptiste et sa fille chérie et enfin Jonathan et sa petite sœur). Chaque victime

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de les inciter à signaler leurs proches pour leur épargner les drames de la guerre et les aider.

Fiche technique du spot :

Durée du film : 4 spots d’une minute et 30 secondes chacun.

Annonceur : le ministère de l’Intérieur français

Axe de communication : ce drame peut arriver à tout le monde

Slogans de la campagne : « Vous êtes touchés par ce drame, vous n’êtes plus seul. Appelez le 0800 005 696 »

Fond sonore : un témoignage sobre et direct sans retouche

Traitement visuel : vidéo sans retouche

Signature : La Marianne (logo du gouvernement)

Canaux de diffusion : les chaînes TV et les réseaux sociaux

Cible du film : les proches et familles des jeunes

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Chapitre IV-

Etude de la campagne Stop djihadisme

Section I - Méthodologie de recherche

I.I. : Recherche qualitative :

Cette section explique le choix méthodologique de notre recherche. Nous présenterons la méthode de recherche, la méthode de collecte des informations, le choix de l’échantillon, la préparation du guide d’entretien, l’administration des entrevues et les techniques d’analyse.

I-1- Choix de la méthode de recherche

Dans notre recherche, après avoir présenté l’usage des émotions dans les

campagnes de communication publique dans les précédents chapitres, nous tenterons d’identifier la nature des émotions utilisées dans la campagne de prévention de la radicalisation et les techniques de persuasion déployées par les communicants. Pour ce faire, nous avons opté pour une recherche qualitative.

Contrairement à la recherche quantitative qui cherche souvent à tout résumer en

chiffres, la recherche qualitative permet de répondre à des questions d’un autre

ordre, comme le pourquoi et le comment des choses (Duhaime et Landry, 1995)42.

Donc, la recherche qualitative permet l’étude en profondeur d’un phénomène par la collecte de données permettant la compréhension des attitudes et des motivations des individus. Les techniques les plus répandues pour la recherche qualitative sont

les entretiens individuels ou les entretiens de groupes (focus group).

La définition de l’analyse qualitative donnée par Kirk et Miller43

(1986) permet de justifier en partie le choix de cette méthode pour notre étude : « techniquement, une observation qualitative identifie la présence ou l’absence de quelque chose contrairement à l’observation quantitative qui implique de mesurer le degré de présence d’une caractéristique ».

42

DUHAIME, C.P, LANDRY S. (1995) « Quand les ciseaux font place à l’ordinateur », Revue de Gestion, vol 20, N° 4

66 I-2- Méthode de collecte des données :

Les entretiens de groupe représentent la technique la plus répandue dans les études qualitatives. Ils permettent de collecter des données tout en écoutant un groupe d’individus échanger librement. L’intérêt majeur de cette technique est de dégager des résultats non observables ou de faire émerger des informations nouvelles. Le groupe est dirigé par un animateur qui veille à la bonne conduite de la séance en établissant une bonne communication entre les participants et faire progresser la discussion suivant les objectifs poursuivis.

Un groupe est généralement composé de huit à douze personnes appartenant à la cible et présentant une expérience intéressante par rapport à la question à étudier. Un nombre inférieur à huit personnes est insuffisant pour créer une dynamique de groupe ; supérieur à douze personnes, il risque d’empêcher une discussion

cohérente et naturelle44.

L’avantage majeur de cette méthode réside dans l’interaction du groupe qui permet de favoriser l’émergence des opinions, attitudes et avis comme une réaction en chaîne.

Les avantages de cette méthode sont :

- Gain de temps : réunir 8 à 10 individus permet de réduire la durée du

temps à consacrer aux entrevues et observations ;

- Échange dynamique : les discussions de groupe favorisent les débats sur

des opinions contradictoires et l’approfondissement des idées exprimées et dépasser les tabous ;

- La représentativité des individus ne répond à aucun critère scientifique

contraignant ce qui accélère la collecte des données.

-

Néanmoins comme toute technique de collecte de données, les entretiens de groupes ont des limites à savoir :

44 Ebenkamp B.,(2001) « The Focus Group Has Spoken », Brand Week, 42, p. 17, 23 avril 2001. Fern E.F., Advanced Focus

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- L’analyse des données est plus complexe que l’analyse des données

quantitatives ;

- Risque de blocage ou de domination de certains participants ;

- Les résultats ne peuvent pas être généralisés.

I-3- Choix des répondants

Pour avoir les réponses sur les questions de recherche les plus pertinentes possibles, il faudrait interroger deux groupes d’individus de milieux divers.

Comme il s’agit d’une recherche qualitative, il n’y a pas de règles strictes concernant la taille des groupes. Le but des entretiens est de collecter le maximum d’information et d’opinions. Vu le temps qui nous a été imparti, notre échantillon sera composé de 2 groupes comprenant chacun 8 individus.

La composition des groupes : (voir annexe C)

Pour le groupe 1 : le choix s’est porté sur huit jeunes volontaires entre 15 ans

et 22 ans issus de la banlieue parisienne car ils représentent le cœur de cible

directement concernées par la problématique de notre recherche et que les messages de prévention de la radicalisation leurs sont destinés. Ils sont la première cible des groupes terroristes, ils peuvent nous fournir les informations nécessaires pour dégager la nature des émotions dégagées par les spots vidéo et les confronter aux techniques utilisées lors de la deuxième phase de l’étude empirique.

Pour le groupe 2 : le choix s’est porté sur huit élèves du cycle international long et master de communication des institutions publiques volontaires vu que leurs profils correspondent aux décideurs et concepteurs de la campagne de communication publique. Ils peuvent nous fournir les informations nécessaires pour dégager la nature des émotions dégagées et analyser les techniques utilisées.

I-4- Guide d’entretien

Le guide d’entretien 45

se compose de questions liées aux thèmes abordés par la problématique de ce mémoire.

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Les questions ont été structurées de manière à convenir à tous les participants. Ces derniers peuvent aller au-delà des questions principales qui servent de grands points de repères.

I-5- Administration des entretiens

Les entretiens de groupe ont été réalisés le 3 mai 2016 pour le groupe 1 à Paris et le 15 avril 2016 à Strasbourg pour le groupe 2.

Les entretiens de groupe ont duré entre 1 heure et 1 heure 30 minutes chacun. Dans un premier temps, nous avons opté pour une présentation du sujet, son importance et son apport à la lutte contre la radicalisation avec une projection des deux campagnes de communication (spots publicitaires).

Dans un deuxième temps, le déroulement des réunions de groupe s’est basé sur la grille d’entretien dans un style interactif qui favorise la discussion et les échanges entre les participants et la collecte des informations pour traiter tous les aspects du sujet et s’assurer que les objectifs poursuivis ont été atteint.

Les propos ont été retranscrits dans un bloc note, le recours à l’enregistrement vidéo a été évité pour éviter les réticences qu’auraient pu exprimer les participants.

Notre objectif est de vérifier la nature des émotions dégagées par le message visuel et par le discours utilisé ainsi que de déterminer les techniques utilisées.

I-6- Méthode d’analyse

Les réunions accomplis, les entretiens ont été retranscrits. Les propos des participants ont été rapportés parfois textuellement, parfois en enlevant ceux qui sont jugés inutiles pour ne conserver que l’essentiel.

La lecture des entretiens va être décrite et expliquée la construction de la grille

d’analyse46

. Elle a été construite après avoir élaboré une première grille trop générale, traduisant tous les détails issus des entretiens et rendant difficile le passage à un travail analytique. Sa mise en place a facilité le dégagement des grands volets faisant l’objet de l’interprétation et de l’analyse.

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L’interprétation des résultats se décompose en 3 grands volets :

Volet 1 : La nature des émotions

Pour dégager la nature des émotions des récepteurs, on a eu recours aux questions suivantes :

 Que ressentez vous en regardant ces vidéos ?

 Quels sont les objectifs de la diffusion de ces vidéos à votre avis ?

 Comment expliquez-vous l’usage de la peur et de la surprise dans ces

messages ?

Volet 2 : Les techniques de persuasion utilisées

 Est-ce que la présentation des conséquences du départ des jeunes en Syrie

décrites par les parents vous paraît pertinente et pourquoi?

 Qu’est ce que les récits des parents suscitent en vous ?

 Comment jugez-vous les images utilisées pour contredire la communication de

recrutement des djihadistes ?

Volet 3 : Impact des discours

 Qu’est ce qui vous a marqué dans le discours du spot de recrutement ?

 Pensez vous que les individus exposés à ces vidéos seront plus attentifs au

phénomène de la radicalisation ?

 Quelle campagne vous a le plus marqué et pourquoi ?

La grille d’analyse établie résume les réponses et propositions des répondants aux principaux thèmes du guide d’entretien.

Concernant l’interprétation des réponses, nous avons opté pour la méthode d’analyse de contenu. Cette méthode est généralement utilisée pour analyser les discours, les articles de presse et les entretiens. Il existe trois méthodes utilisées en

analyse de contenu47 :

47 EVARD, Y ; PRAS, B ; ROUX, E ; (1997) « Market, Etudes et recherches en marketing », Fondement, Méthode, 2éme édition

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Types d’analyse Exemple d’indicateur

Analyse Syntaxique Structure de discours

Exp : temps et mode des verbes

Analyse Lexicale Nature et richesse des verbes

Exp : fréquence d’apparition des mots

Analyse thématique Découpage par thème et fréquence

d’apparition

Tableau 2 : méthodes d’analyse de contenu

Dans notre recherche, on a opté pour l’analyse thématique, puisqu’elle est la

plus appropriée à ses objectifs. En effet, on a découpé les entretiens en thèmes.

I.II. Analyse sémiologique

La sémiologie est une discipline mixte, elle englobe la philosophie, la linguistique, la sociologie, la psychologie cognitive, l’anthropologie et les sciences de communication. Il n’existe pas une seule école en sémiologie. En fait, plusieurs auteurs se complètent par leurs approches de la discipline dont on peut citer: Eco, Lévi-Strauss, Barthes, Metz et autres. Roland Barthes est l’initiateur de la sémiologie de la publicité.

Pour mieux répondre à la problématique de la recherche, on va procéder à une confrontation des résultats des entretiens de groupes et de l’analyse sémiologique. La sémiologie est la science qui étudie les signes à la fois verbaux et non verbaux.

Ferdinand de Saussure48 l’avait définie comme : « une science qui étudie la vie des

signes au sein de la vie sociale (…) nous la nommerons sémiologie ».

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Section II - Analyse des résultats

II.I. Phase 1 : focus group

Cette section présente les résultats de la recherche pour chacun des volets cités ci-dessus, chaque volet sera divisé en un ensemble de thèmes.

a. le volet 1 : la nature des émotions

Thème 1 : Les ressentis de l’exposition aux spots

Les répondants sont unanimes sur le danger de la radicalisation. Ces spots déclenchent chez eux une crainte et une peur de se retrouver un jour victime de ce

fléau. À travers la grille d’analyse, on remarque la convergence des réponses

concernant les vidéos des familles des jeunes radicalisés. Ils sont frappés par le malheur et la tristesse des proches et ne souhaitent pas voir leurs parents dans des situations pareilles. Dans plusieurs cas, on fait face à l’utilisation des mêmes termes pour exprimer les émotions ressenties.

Les principales émotions évoquées par l’ensemble des participants sont les

suivantes :

- La peur : à l’analyse des propos des participants, on peut déduire que la peur ressentie est plus intense par rapport aux vidéos des témoignages des familles que celle destinée à dissuader les jeunes de ne pas sombrer dans le discours d’endoctrinement. Ils sont unanimes sur le fait que la peur induite par les propos de familles est plus réelle et plus touchante que le montage des images des zones de guerre.

Les jeunes du groupe 1 expriment leur peur par rapport aux spots des familles car ils ne savent pas si leurs proches (frères, cousins, amis et autres) sont exposés ou pas à ces dangers et ils craignent que même ceux qui sont considérés comme épargnés puissent être la cible de ces groupes. Le spot des scènes de chaos n’a pas soulevé la peur auprès des deux groupes qui le considèrent comme une compilation d’images diffusées lors des journaux télévisés ;

- La tristesse : la majorité des participants étaient tristes de voir des vies et

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provoqué une atmosphère emplie de peine et de compassion alors que l’autre spot n’a suscité que peu de réaction de peine ;

- La colère : la majorité des répondants assure que les propos des familles des jeunes partis au djihad les ont mis en colère envers ce fléau et envers les institutions publiques qui n’arrivent pas à empêcher de tels drames. Suite des échanges, ils révisent leur colère et partagent que ni la famille ni les organismes publics ne peuvent prévenir le départ de ces jeunes.

La colère s’estompe avec les échanges et se limitent à une colère envers les jeunes partis qui ne réalisent pas la peine qu’ils causent à leurs proches. Le groupe 2 des élèves du Cil est mitigé entre une colère envers les parents qui ne surveillent pas de près leurs enfants et une incompréhension de ces jeunes partis faire le djihad. Ils n’arrivent pas à cerner leurs motivations. Quelques participants du groupe 1 (des jeunes franciliens) maintiennent la

responsabilité de l’État concernant ces drames et ne comprennent pas

comment les autorités n’avaient pas pu observer les prémices ;

- La surprise : les répondants sont surpris de découvrir le processus rapide

et discret de la radicalisation décrit par les témoignages des proches ainsi que la facilité d’aborder les jeunes via les réseaux sociaux exposée par le spot d’endoctrinement. Le groupe 2 (des Cils) exprime un choc ressenti par ce processus. Ils ont souvent suivi les affaires de radicalisation dans les médias mais n’ont jamais été exposé au processus d’endoctrinement qu’ils décrivent comme dangereux car les jeunes de nos jours sont constamment connectés à leur ordinateurs et aux espaces virtuels.

Le groupe 1 (des jeunes de la banlieue) est plutôt surpris de l’impact des

départs sur les parents et de la diversité des profils des jeunes partis au djihad. Ils pensaient que le phénomène ne concernait que les familles de confession musulmane ou issues de l’immigration.

La majorité d’entre eux déclarent ne pas être surprise par les méthodes de recrutement décrites dans les spots ni par la discrétion des jeunes qui usent de méthodes de dissimulation bien connues induisant leurs proches en erreur ;

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- Un étonnement : le groupe 1 était dans son ensemble étonné par le spot de recrutement réalisé pour dissuader les jeunes de partir. Ils affirment que les images ne choquent pas et que les réseaux sociaux abondent d’images plus atroces de guerre. Ils s’interrogent sur le degré de conscience des autorités émettrices de la vidéo concernant les contenus partagés sur la toile (internet).

Ils ajoutent aussi que les arguments avancés pour contredire le discours d’embrigadement sont creux et vides et n’ont aucun effet sur les jeunes en voie de radicalisation car selon eux : qui garantit la véracité des arguments

des institutions publiques sachant que les sources d’information sont

diverses et que la confiance accordée à la parole étatique est fortement contestée par les jeunes de 15 à 22 ans.

Thème 2 : Les objectifs des spots

Les deux groupes sont unanimes sur la portée et l’objectif des spots diffusés. Ils

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