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et les mauvais

Définition des mouvements bons et des mauvais.

Nous référant à tout ce qui précède nous appellerons : MOUVEMENTS BONS ceux qui ont pour but la satisfacrion des besoitis natllrels

MOUViEMENTS MAUVAIS ceux qui gênent la sa-tisfaction des besoins naturels ou qu,.i ont pour but la

satisfaction des pe1·versions.

Il suit de là que: Les MOUVEMENTS INDIVI-DUELS BONS sont ceu~~ accompUs par un individu en vtte de la satisfaction de ses besoins naturels; les MOU,TEMENTS INDI\TIDUELS MAUV AlS sont ce-u.r accomplis pa1" un itidividu, et qui gênent la satis-faction de ses besoins natttrels ou 01it pou,r but la satis-faction de perversions; les MOUVEMENTS SOCIA"LTX

BONS sont ceu,x acconiplis par un ou des individus en vue de la satisfaction des besoins naturels d'autres individus.; les MOUVEMENTS SOCIAUX MAU-VAIS sont ceux accompUs par un ou des individus et qui gênent la satisfaction de besoins n,atureLs d' mûres individus ou mit pour but la satisfaction de perversions d'autres individus; une ORGANISATION SOCIALE BONNE sera celle où ne s'effectueront que des ni.ou-venients bons J. une ORGANISA'rION SOCIALE lVIAU\TAISE (plus ou moins) est ceUe 01~ s'effectuent ou où s'effectue-ront des moœvenients maitvais.

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-Aperçu de la solution de la question sociale

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Dès à présent et au point où nous en sommes arrivés, la SOLUTION DE LA QUESTION SOCIALE PEUT DONC ~TRE COXSIDÉRÉE COMME ACQUISE.

Il suffira de concevoir l'ensemble et les détails d'une société dans laquelle les individus qui la composeront n'accompliront que des mouvements bons à l'exclusion de tous autres.

Il conviendra donc à cet effet: d'examiner les mou-vements effectués dans la société actuelle, de les classer en bons et mauvais, de préconiser les bons et de décon-seiller les mauvais; d'examiner les mouvements possi-bles dans l'avenir, de les classer, de même, en bons et mauvais, de préconiser les bons et de déconseiller les mauvais. Il ne restera plus qu'à envisager la mise en pratique de ces mouvements par les humains.

Mouvements bons effectués actuellement.

Si les êtres humains actuels peuveat durer un certain temps, qui est certainement très inférieur à celui de la durée normale de leur existence (environ 200 ans), c'est que malgré des circonstances généralement détes-tables, ils accomplissent cependant un certain nombre de mouvements naturels indispensables, s1 insuffisants qu'ils soient, si gênés qu'ils soient par les préjugés et si encombrés qu'ils soient par des perversions entrées dans les mœurs. Ils réussissent cependant, plus ou moins mal (généralement très mal), à respirer, se nour-rir, éliminer, se vêtir, se loger, se chauffer, s'éclairer, satisfaire leurs besoins sexuels, intellectuels, sociaux, affectifs et artistiques. A cet effet ils recherchent des substances diverses (y comprise, s'il y a lieu, de la subs-tance humaine) ; les captent, les traitent, s'il y a lieu; les font circuler, s'il y a lieu vers les consommateurs. C'est

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grâce à ces mouvements de recherche et de sélection, de culture, de fabrication, de transport, etc., que l'espèce humaine peut se maintenir et se cor:tinuer parmi les autres espèces minérales, végétales et animales qu'elle utilise. Il s'agît donc de continuer ces mouvements bons physiologiques, en les vérifiant avec soin, ainsi que nous rexpliquerons plus loin afin de les dégager complète-ment des mouvecomplète-ments mauvais qui les accompagnent et leur nuisent.

Mouvements mauvais effectués actuellement.

Avec ce petit nombre de mouvements bons qui leur permettent de vivre, les humains actuels accomplissent, presque à tous moments et en toutes circonstances, une quantité "incroyable de mouvements mauvais qui abrè-gent leur existence, la rendent difficile et pathologique.

Ces mouvements peuvent être classés en deux catégo-ries: ceux qui résultent des préjugés, ce~ qui résultent des perversions. La seule différence entre ces deux caté-gories est que le préjugé peut être considéré comme une habitude cérébrale (manière de penser mauvaise), tandis que les perversions sont des habitudes mauvaises des réflexes.

Mouvements mauvais, conséquences de préjugés.

Un préjugé est une idée qu'on a a priori avant exa-men, avant d'avoir jugé, en préjugeant. Le véritable libre penseur est celui qui n'a pas de préjugé, qui pense a posterior-i, après examen, après avoir jugé, sans pré-juger. Il ne se permet donc que des constatations phy-siques, dont il tire des déductions logiques. Nous avons établi comme suit la liste des principaux préjugés: Divi-nité, loi, autorité, droit du plus fort, propriété,

concur-'

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38-rence; avec leurs conséquences : religion, code, consti-tution, militarisme, argent, commerce, etc. Nous ne referons pas ici les démonstrations détaillées faites ail-leurs, nous donnerons seulement un exemple :

THÉORÈME

DE LA SATISFAiCTION DES BESOINS.

La satisfaction, des besoins d'un individu, ne peut dé-pendre de l'arbitraire d) autrui, à savoir des lois politi-ques (non. naturelles), de l'autorité, du droit du plits fort, etc.

En

effet :

Ou l'individu n'a pas des besoins naturels;

- Ou il a des besoins naturels.

- S'il n'a pas de besoins naturels, aucun individu n'a à s'occuper de satisfaire aucun besoin naturel.

- S ïl a des besoins naturels, il n'a pas à demander à rarbitraire d'autrui la permission de les satisfaire.

Il doit les déterminer logiquement, les satisfaire libre-ment, au besoin malgré les lois non naturelles, dites

cc politiques », malgré l'autorité, malgré les prétentions à l'exercice du << droit du plus fort >}, etc. Et, corollaire, il doit (théorème de l'altruisme) reconnaître à autrui les mêmes droits qu'à lui-même et aider autrui à satis-faire ses besoins naturels pourvu qu'autrui soit disposé à la réciproque.

Par une suite de théorèmes analogues (voir Les fmtx droits de l'homme el les vrais), il est aisé de démon-trer que la plupart des idées qui servent de base aux organisations sociales actuelles sont des préjugés. Il con.

vient donc de cesser de faire les mouvements qui en résultent et qui accompagnent la plupart des actes so-ciaux actuels et les dénaturent.

Mouvements mauvais, conséquences de perversions.

Des démonstrations rigoureuses, qu'il est facile de '

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;."

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-mettre sous forme de théorèmes, peuvent être faites en ce qui concerne les perversions. Il convient donc de cesser de faire les mouvements mauvais, conséquences des perversions.

Une partie considérable

de l'activité humaine est employée, non à êles mouvements bons, mais à des mouvements mauvais.

iCes mouvements mauvais, conséquences des préjugés et des perversions absorbent une portion considérable de l'activité humaine. L'étatisme, la politique, le fonc-tionnarisme sous toutes ses formes, le militarisme, ia finance, le commerce, etc., etc., sont les idées fixes des pitoyables humains actuels. Le seul fait, par exemple, de la pratique de cc l'argent », entrave la circulation normale des produits. L'individu ne consomme pas parce qu'il a besoin, mais s'il peut payer. Certains accumu-lent des produits qu'ils ne peuvent consommer, tandis

que d'autres, qui en manquent, ne peuvent les avoir.

De même, fabriquer ou se procurer tout ce qui est né-cessaire aux perversions et se livrer aux perversions est la principale préoccupation de la plupart de nos .malheureux contemporains.

C'est ainsi qu'ils s'entredéchirent. organisent l'arbi-traire, l'accaparement et le ccrrnage, se mouchardent, dent, se jugent, se séquestrent et se torturent, se trom-pent et se dutrom-pent, se disputent les vivres, les vêtements, les abri~ et même les personnes, monopolisent les trans-ports et les communications et même le tabagisme, pro-pagent fivrognerie, falsifient les denrées, passent leur

temps à s1affamer ou à se gaver, désolants de misère ou de luxe, vivant en continuelle contradiction avec toutes les règles de l'hygiène, ponr mourir de privations ou d'excès, sans s'être doutés jamais des mouvements à

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-faire pour être sages. Ces brutes humaines feront hor-reur aux générations raisonnables qui pourront nous succéder. Ils font dès à présent horreur aux individus raisonnables impatients d'être délivrés du joug de l'ignorance et de l'erreur.

Mouvements

bons et mauvais possibles dans l'avenir.

De même, il importe de prévoir dès à présent les mouvements bons et mauvais possibles dans l'avenir, afin d'ajouter les uns aux mouvements bons déjà prati-qués et de mettre en garde contre les autres.

Conclusion du chapitre IV :

Une organisation sociale bonne étant celle où ne s'effectueront que des mouvements bons à ''exclusion de tous autres, la continuation par les hu-mains des mouvements bons pratiqués actuellement, la cessation des mouvements mauvais pratiqués actuellement et leur remplacement méthodique par des bons pratiqués et non pratiqués, suffi-raient pour déterminer l'organisation sociale bonne.

Se rend-on compte maintenant que toute autre orga-nisation sociale, à savoir une organisation sociale quel-conque dans laquelle seront pratiqués d'autres mouve-ments que ceux reconnus bons, sera défectueuse? Se

rend-on compte maintenant bien exactement du but à atteindre par l'humanité?

Il ne nous reste plus qu'à étudier la mise en pratique de la théorie qui précède.

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1

J,

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sociale dépend de la mentalité bonne du moment.

En effet une évolution comme l'évolution cosmique a-ture que l'évolution cosmique. Elle n'échappe pas à notre influence; elle en résulte.

Si donc les humains ne font jamais les mouvements indispensables à l'établissement d'une société raison-nable, la vie humaine pourra, par sui te de circonstances cosmiques, cesser sur notre globe sans que l'humanité

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-nion favorable. Nous montrerons plus loin avec quelle rapidité la chose peut se faire.

Le passage des habitudes sociales actuelles

déraisonnables à des habitu4es sociales raisonnables.

~upposons donc établie cette mentalité. Supposons-nous en présence d,humains pratiquant encore tous les mouvements de la société actuelle et conscients de ceux, parmi ces mouvements, à continuer, de ceux. à cesser et des nouvewx, non ~ncore pratiqués, à entreprendre.

Quelle serait leur conduite logique ? Examinons les uns après les autres, dans un pays comme le nôtre, par exem-pk, tous nos contemporains, les supposant devenus conscients.

Le président de ce qu'on appelle la République pen-serait : « Quel travail fais-je ~n vue de la satisfaction de~ besoins communs ? - Je signe des bouts de papiers.

Dans certains cas, mon refus de les signer peut faire i:omber des têtes. Je vis au milieu d'une domesticité

nom-breuse et servile. Je pérore au sujet de l'application de ia détestable méthode autoritaire que je contribue à maintenir. Je préside ceux qui en ont la charge, « les gouvernants ». Autrui me fait vivre. Si je di~paraissais, 1es efforts faits pour subvenir à mes besoins et à mes perversions seraient épargnés aux travailleurs. Si ma fonction était supprimée, il ne pou~serait pas un légume de moins. Il en pousserait plus, si je

me

mettais à culti-ver intelligemment ».

Les ministres, secrétaires de ministres, sénateurs, dé-putés, conseillers divers, supposés conscients, pense-raient ; cc Nous présidons ou nous assistons à la prépa-ration des conflits internationaux et tiationaux, sans jamais nous occuper de la question sociale humaine, qui n'est pas natiopale, qui n'est pas internationale, qui est

c< non nationale >) puisque contraire à l'idée haineuse

f ]a vie heureuse des peuples dont nous prétendous diriger factivité. Nous ne pouvons que continuer à préparer con--cerne le droit de vivrè, nous n'admettons pas que chacun

-a

le droit de vivre aussi bien que celui qui vit le mieux, nous n'admettons que les principes féroces de propriété, concurrence, argent, force armée, droit du plus fort, etc., etc., nous maintenons le salariat et le commerce, l'abolition de la misère nous paraît une utopie, nous défendons1 parfois sous peine de bagne, que soient dis-cutés nos principes abon1inables. Nous avons. comme les autres et pat' suite de ces principes, la terreur de l'avenir, nous p"ratiquons la concurrence et l'arrivisme implacable; nous sommes, comme les autres et souvent plus que les autres, des bêtes dangereuses déchaînées contré nos semblables. Nous nous défendons contre des révoltes possibles; nous avons nos armées de mou-chards; nous savons acheter les meneurs. C'est autrui qui nous fait vivre. La cessation de nos fonctions n·em-pêcherait en rien le bon travailleur conscient de pour-suhrre son travail utile. Elle éonstituerait seulement des disponibilités en vue de ce travail ».

Les fonctionnaires i'nnombrables officiels 'Ou officieu.."IC . .J.es prêtres; les journ'.alistes et les littérateurs, les

man-dataires et soi-disant éducateurs publics appointés, ma-gistrats, gendarmes soMats, marins1 employés de toutes

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44-sortes, supposés conscients, penseraient : « Nous grat-tons du papier, nous abrutissons les jeunes générations avec les blagues de la morale ( ?) religieuse ou civique et de l'honneur, nous battons la mesure quand on chante :

« Mourir pour la patrie, c'est le sort le plus beau, le plus digne d'envie ». Il est rare que ceux d'entre nous qui aident à gouverner meurent eux-mêmes pour la patrie. Nous nous contentons de présider les cérémonies funéraires des malheureux tués à la guerre ou victimes en pleine paix. De la sorte, nous pérorons sur les cer-cueils des victimes d'explosions, de navires coulés et d'accidents de travail inutile. Quand meurent ces vic-times, c'est nous qui sommes à plaindre. Nous ergotons sur les textes, nous condamnons pour des fautes impu-tables à l'organisation sociale dont nous n'autorisons pas la mise en cause. Nous traînons des sabres et des canons, nous organisons des « guignolades », nous para-dons et trimons sur terre et sur eau ,en prévision de la folie qui peut lancer des masses au carnage. Nous fai-sons tout cela hiérarchiquement au lieu de cultiver le sol nourricier, d'aller à la pêche dans la mer féconde qui, à elle seule, pourrait en grande partie nourrir l'hu-manité, ou de nous rendre utiles égalitairement d'une façon quelconque. Tous nous vivons aux dépens d'au-trui.

La

cessation de nos fonctions libérerait du travail inutile et néfaste des unités utilisables pour le travail nécessaire et bon ».

Les rentiers, financiers, parasites et ceux qui, sous leurs ordres, assurent le drainage de ce que l'on nomme les capitaux, supposés conscients, penseraient : « Nous échangeons des papiers et ce que nous avons l'audace d'appeler des «valeurs)> et nous nous donnons le « droit au luxe >) insolent et pervers en face du cc droit à la misère » honteuse et également perverse des exploités.

Aucun de nos mouvements n'est bon. Autrui nous fait vivre. Mais nos préoccupations constantes, les

cata-L

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l?..r

clysmes fréquents qui nous abattent sont prémonitoires de notre impuissance à maintenir l'inégalité sociale dont nous souffrons comme les autres. Notre joyeuse rédemp-tion serait de nous joindre à la masse des travailleurs effectifs ».

Les commerçants et leur personnel, supposés cons-cients, penseraient : « Nous distribuons les produits, non suivant les besoins, mais à ceux qui paient. Rien sans point de vue entrée et sortie de produits, répartition, etc.

La quantité considérable des 1nouvements de « com-merce » seront supprimés (écritures et par conséquent fabrication de papiers, registres, matériaux à cet effet, mouvements de finance, spéculation, employés destinés au pointage d'argent au contrôle d'encaissement, etc., etc.). On supprimera les mouvements inutiles, simpli-fiera les autres et on les multipliera toutes les fois que

ce sera nécessaire. Il y aura ainsi de l'énergie disponible que l'individu aura la joie d'utiliser en vue de son bien-être et de· celui d'autrui. »

Et

tous ces êtres humains sem·blables à du bétail, qui se rendent en troupeau serré vers l'usine ou l'atelier, bagne de Pexécrable travail moderne pour y trimer sous l'exécrable autorité des contremaîtres, chiens serviles des capitalistes modernes, tous ces êtres, supposés conscients, penseraient : « Nous travaillons pour autrui, le plus souvent dans des conditions malsaines, à la confection d'objets dont la plus grande partie sont malsains, fabri-quant les cigares et les pipes, les poisons dit « apéritifs »,

les parures ridicules antihygiéniques de la mode, les palais de jeux et de débauches et tous les accessoires des distractions imbéciles et nocives. Nous sommes la

··-

- --

·-masse considérable des travailleurs inutiles. Nous nous esquintons pour nous faire crever et pour faire crever autrui, assurés d'une vie mauvaise, en assurant une mauvaise à autrui, Parmi nous, toutefois, un petit nom-bre de travailleurs plus ou moins misérables, pêchent, cultivent la terre, fabriquent des aliments, des vêtements, des habitations, des meubles plus ou moins frelatés ou camelotés suivant les bourses et les dirigent vers les consommateurs. Mais la majeure partie de ces

travail-!eurs, plus ou moins utiles, sont en état pathologique, mènent une vie pl us ou moins misérable et désolée, se vendent, s'écrasent, se dépouillent les uns les autres, stupéfiés par le tabac, désorganisés par l'alcool, trop :gnorants et trop dégradés pour concevoir pratiquement leur émancipation, dont ils ont la naïveté de charger les politiciens retors et dupeurs avec lesquels souvent ils gueulent à la révolution haineuse et sinistre, n'ayant jamai:; une minute de pensée sereine et pure dans les chiourmes où ils s'éreintent, dans les bouges où ils se saoûlent, dans les taudis où ils geignent., s'oppriment, se mentent et s'attristent avec les leurs. Tous ces êtres qui, pas plus que les bourgeois. dont ils cherchent d'ail-leurs à imiter les tares, n'agissent en conscients de mou-vements physiologiques~ qui sont trompés par les me-neurs ignares, ne devraient-ils pas avoir l'ardent désir, dès qu'ils l'auraient compris. de faiir·e retour au travail physiologique et bon ?

Où donc serait la diffü:ulté. tous ces êtres devenus conscients, pour les uns de cesser leurs mouvements inutiles, et pour les autres de diminuer considérable-m~n ~ l~ur labeur par suite de l'appoint d"un labeur d'au-trùi ? Car la masse énorme des oisifs et des travailleurs inutiles viendrait, devenue consciente et disponible, alléger. par son effort, celui du travail utile, le rendrait joyeux, permettrait les loisirs féconds, la pratique effi-cace de l'enseignement ratiounèl et intégral. Qù donc

l

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-serait la difficulté, le grand principe directeur d'~ne société raisonnable étant reconnu, à sa voir celui des mouvements utiles (physiologiques), d'appliquer stricte-ment ce principe, dont ne peut résulter le bonheur des uns par le malheur des autres, mais une amélioration pour chacun des individus sans exception, le bonheur de tous ?

Se rend-on compte de ce que pourrait être une huma-nité libérée des préjugés et des perversions, pratiquant la véritable camaraderie scientifique, qui doit être béné-vole et non imposée, utilisant les puissants moyens de la science actuelle pour le bien-être général ? S'imagine-t-on ce que po~rrait être pareille humanité abandonnant l'abominable concurrence, la destruction d'individus de même espèce, le culte des erreurs et des perversions, les formidables efforts stériles et 1;1Uisibles ? S'imagine-t-on la condition heureuse à, laquelle pourrait arriver cette hum.anité dont toute l'énergie convergerait vers la mise ep. pratique des théories rationnelles1 de la culture inten-sive des végétaux et des animaux aquatiques et terres-tres, car les poissons, les coquillages comestibles, etc., se sélectionnent, se sèment et se cultivent de certaines façons comme se sélectionnent, se sèment et se cultivent de certaines façons les différents végétaux et animaux terrestres

?

S'imagine-t-on les résultats que pourraient obtenir des humains uniquement préoccupés de réunir autour d'eux les circonstances favorables ?

En tenant compte des connaissances actuelles et en

En tenant compte des connaissances actuelles et en

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