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L’interprétation des variables de contrôle avec et sans retard

4. L ES RÉSULTATS EMPIRIQUES

4.6 L’interprétation des variables de contrôle avec et sans retard

Dans cette section, nous présenterons une interprétation de l’effet des variables de contrôle incluses dans le vecteur Xit de notre modèle. Nous présenterons d’abord les

relations significatives et ensuite, nous procéderons à l’interprétation des relations non significatives. Dans ce deuxième cas, nous nous référerons principalement au modèle que nous préférons soit la spécification 10.3.

D’abord, si l’on trace un premier portrait des variables de contrôle, nous pouvons noter que le sens et la significativité de leurs relations dans les modèles changent selon l’inclusion des effets retardés ou non. Ainsi, dans le modèle de base 1.3 et sans retard, nous pouvons noter que les caractéristiques suivantes sont significatives et positives : la

présence d’un service de ressources humaines et le pourcentage d’actifs détenus par des intérêts étrangers. Les caractéristiques individuelles, telles que le sexe, le temps de travail et le taux de roulement, ont quant à elles, un impact significatif et négatif sur la productivité. Nous avons trouvé que la présence d’un syndicat et le fait de ne pas être en concurrence n’ont pas d’effet significatif sur la productivité. Cependant, lorsque l’on s’intéresse à l’impact des effets différés des investissements en formation et en capital physique, l’interprétation des variables de contrôle change en grande partie.

Ainsi, lorsque l’on traite des effets différés et que l’on corrige pour l’autocorrélation (modèle 10.3), nous pouvons observer que seulement deux variables demeurent significatives : le pourcentage d’actifs détenus par des intérêts étrangers et la proportion d’employés à temps partiel. Ainsi, le pourcentage des actifs de l’entreprise détenus par des intérêts étrangers a un impact favorable et significatif sur la productivité des firmes : une hausse de 10 points de pourcentage dans la proportion d’actifs détenus par des intérêts étrangers entraînerait une augmentation de 1,3 % de la productivité pour les firmes canadiennes. Ces résultats vont dans le même sens que la littérature empirique canadienne consultée. Pour la seconde variable, si l’on suppose une hausse de 10 points de pourcentage d’employés en temps partiel, nous pouvons observer une baisse de 2,8 % de la productivité pour les firmes canadiennes.

Nous pouvons retenir également que la présence syndicale au sein des entreprises n’a pas d’effet significatif sur la productivité des firmes de notre échantillon, tout comme présence d’un service des ressources humaines. Ce dernier résultat peut être attribuable à la variable même et à la taille des entreprises incluses dans notre échantillon. Il se peut que ce résultat ait été différent, si nous avions retenu une autre mesure pour évaluer la manière dont se gère les questions relatives aux ressources humaines au sein des entreprises. Le choix de retenir une variable dichotomique plutôt qu’une variable à échelle additive, ce qui aurait pu être possible, restreint la portée explicative à « la présence [ou non] d’un service de ressources humaines distinct formé de plus d’une personne », plutôt qu’une variable mesurant le niveau de formalité de la gestion des ressources humaines, au sein des firmes d’autant plus que la majorité de notre échantillon (97,9 %) est constituée de petits établissements (1 à 99 employés).

Ensuite, le fait de ne pas être en concurrence a un effet non significatif sur la productivité, de même que pour le taux de roulement volontaire et la proportion des femmes au sein de l’entreprise.

Enfin, en ce qui concerne les différentes catégories professionnelles, on ne peut pas affirmer avec certitude qu’il y a une différence de productivité entre les catégories professionnelles dans les entreprises, puisque nos résultats bien qu’ils soient positifs ne demeurent pas significatifs, pour l’ensemble des catégories, lorsqu’on considère les effets retardés de la formation.

Conclusion

Nous estimons l’impact des effets différés de la formation structurée à l’aide des données issues des questionnaires des employeurs de l’Enquête sur le milieu de travail

et les employés de Statistique Canada pour la période 1999-2005.

La littérature économique n’apporte pas de confirmation vraiment convaincante de l’existence ou non de tels gains de productivité consécutifs à la formation continue dispensée par les entreprises. Parmi les études récentes, la plupart se fondent sur une approche par fonction de production. À notre tour, nous utilisons une fonction de production de type Cobb-Douglas à valeur ajoutée modifiée pour tenir compte à la fois des investissements en formation et des investissements en capital physique au sein des entreprises.

Au niveau des retours sur les investissements en formation au sein des organisations, la variable étudiée demeure, dans la majorité des études recensées, la productivité (soit la production par employé en valeur ajoutée). Comme nous l’avons vu, en mesurant directement l’impact de la formation sur la productivité, ce choix contraint le chercheur à supposer des effets proportionnels pour l’emploi. Dans notre cas, nous retenons comme variable à l’étude la production, permettant de gagner de la flexibilité dans l’interprétation des coefficients estimés.

L’estimation des effets de la formation continue sur la productivité nécessite de bien vérifier les problèmes techniques qui peuvent être associés à l’étude de cette relation. Ce caractère se traduit, en pratique, par deux biais liés à l’hétérogénéité individuelle entre firmes et à la simultanéité entre la décision de formation et l’évolution de la productivité des entreprises. Dans le cadre de nos estimations, nous avons cherché à contrôler ces sources de biais par la voie d’un modèle récursif dans lequel la formation a été mesurée après un minimum d’une année et jusqu’à quatre années de retard pour en documenter l’ensemble des retours possibles.

Nos estimations réalisées avec les moindres carrés ordinaires, en tenant compte des effets retardés pour la formation (modèle 2.1) montrent que la formation a un effet significatif et positif sur la productivité. Ainsi une hausse de 10 % dans les dépenses en formation structurée par employé, pour une année, engendre une hausse globale de la productivité de 0,7 % pour les quatre années suivantes. Par ailleurs, nos résultats montrent avec la technique des variables instrumentales (modèle 7.1) que la formation a un impact positif et significatif sur la productivité : une hausse de 10 % dans les dépenses en formation structurée par employé pour une année, engendre une augmentation de la productivité d’environ 1,7 % pour l’année suivante. Enfin, lorsqu’on tient compte des effets retardés pour les investissements en formation et ceux réalisés pour le capital physique en corrigeant pour l’autocorrélation et en tenant compte des effets aléatoires (modèle 10.3), nos résultats montrent qu’une hausse de 10 % dans les dépenses en formation structurée par employé pour une année entraîne une croissance totale de la productivité de la firme d’environ 0,8 % sur quatre ans. Au niveau de la structure des retards, nos résultats montrent que les retours des investissements en formation ont une forme en U inversé.

Plusieurs chercheurs ont noté que la formation n’a pas uniquement un effet individuel sur la productivité mais qu’elle peut être bonifiée pas d’autres pratiques, dites complémentaires (Ichniowski et al., 1997). Aussi, pour tenir compte de l’hypothèse de complémentarité des effets de la formation avec d’autres types d’investissements au sein de l’entreprise, nous avons ajouté une variable d’interaction entre la formation et les investissements en capital physique dans la fonction de production estimée. Cette variable d’interaction a un coefficient positif et significatif indiquant l’importance des complémentarités entre ces deux types d’investissements pour la productivité des firmes. Toutefois, comme certaines études empiriques antérieures (Delaney et Huselid 1996, Zwick, 2006), nous ne pouvons conclure avec satisfaction à la supériorité du terme d’interaction dans l’estimation des effets de la formation sur la productivité. Cependant, nos résultats font mieux que la littérature empirique antérieure, traitant de la complémentarité des pratiques, puisque l’effet d’interaction a été testé dans un modèle récursif avec des données longitudinales. La non significativité des effets d’interaction

entre Fit et Iit peut s’expliquer, possiblement, par la colinéarité entre les retards. Nos

résultats ouvrent la porte également à l’exploration de l’effet d’interaction entre d’autres pratiques de GRH et la formation, dans un contexte longitudinal récursif, sur la productivité des entreprises.

Par ailleurs, nos résultats montrent un intérêt certain à utiliser des données longitudinales dans l’étude des retours sur les investissements en formation. Ainsi, il existe plusieurs avantages à exploiter une banque de données longitudinales, comme c’est le cas avec l’Enquête sur le milieu de travail et les employés de Statistique Canada. Voici en résumé, quelques avantages liés à l’utilisation de données en panel. D’abord, l’avantage à utiliser de telles données tient à la taille de l’échantillon disponible qui est nettement plus grande, ce qui permet, également, d’obtenir des résultats d’estimations plus fiables. Le panel est alors une structure qui peut être soumise par exemple à l’influence de facteurs communs observables ou non observables (Hurlin et Mignon, 2007). Cette spécificité est particulièrement importante puisqu’elle entraîne des biais dans les résultats d’estimations lorsqu’elle est ignorée. Dès lors, le fait d’utiliser un modèle avec des données longitudinales permet d’être plus apte à réaliser une recherche dynamique. Ainsi, l’étude de la formation au sein des entreprises peut être mieux documentée, notamment en termes d’effet causal, mais permet aussi de déceler des effets qui ne sont normalement pas détectables avec l’utilisation de données transversales.

D’autre part, il est possible, à la lumière de nos estimations préliminaires, que la formation ait un impact sur d’autres indicateurs de la performance organisationnelle tel que l’engagement des employés. S’il est probable que la formation ait une influence sur différents indicateurs de la performance organisationnelle, alors il serait notamment possible de considérer la performance organisationnelle comme une mesure multidimensionnelle.

Malgré le support empirique des retours sur les investissements en formation à long terme pour les firmes canadiennes, nous pouvons nous demander pourquoi elles ne forment pas davantage si les retours sur les investissements en formation sont substantiels ? L’une des raisons qui peut expliquer cette réticence est la crainte de voir les employés quitter vers de meilleures opportunités à l’extérieur de l’entreprise. Dans le cadre du deuxième article nous tenterons d’apporter un éclairage supplémentaire sur la question de l’impact des investissements en formation structurée par employé sur le taux de roulement au sein des firmes canadiennes.

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