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L’insertion socio spatiale des plans d’ensemble : une brève description

9. LES PLANS D’ENSEMBLE : DESCRIPTION A PARTIR DES DONNEES

9.2 L’insertion socio spatiale des plans d’ensemble : une brève description

À la suite de la description précédente, il apparaît intéressant d’essayer de préciser la

nature de l’insertion socio spatiale des plans d’ensemble à l’échelle de l’environnement

immédiat. En effet, une étude sur l’intervention auprès des jeunes et de leur famille

avait noté la difficile coexistence entre des populations dont les niveaux de revenu les

éloignaient en ce qui a trait au style de vie (Germain et Leloup, 2006). L’étude

actualisait de la sorte un thème ancien de la sociologie des plans d’ensemble, laquelle a

montré depuis longtemps qu’il ne fallait pas confondre deux types très différents de

proximité : la proximité spatiale et la proximité sociale (Chamboredon et Lemaire,

1970). En un mot, ce n’est pas parce que les plans d’ensemble sont bien insérés dans

l’espace géographique montréalais qu’ils le sont dans son espace social.

Pour évaluer l’insertion socio spatiale des plans d’ensemble, la méthode retenue est

descriptive et se base sur un profil comparatif des AD. Pour chaque AD incluant un plan

d’ensemble, nous avons ainsi repris les AD avoisinantes, si elles présentaient une

continuité urbanistique

3

. Ce choix s’est fait en accord avec les agents du développement

social à l’OMHM et en concordance avec les résultats de l’étude sur l’intervention

auprès des jeunes et de leur famille déjà citée (Germain et Leloup, 2006). Le « proche »

revêt une importance élevée pour les jeunes et en particulier, pour les enfants. Le

quartier par l’entremise des services et des écoles constitue en effet un espace important

de socialisation, même si son importance a tendance à s’affaiblir avec l’avancée en âge

des jeunes (Furstenberg, et al., 1999). À partir de l’AD incluant le plan d’ensemble et

celles l’entourant, un profil statistique a été produit à l’aide des données de

recensement.

Le profil statistique inclut un large éventail de variables portant sur l’âge des résidents,

la composition familiale et la taille du ménage, le type de logement, le mode

d’occupation, le nombre d’enfants, la compréhension des langues officielles,

l’immigration, le statut de minorité visible, la participation au marché du travail et les

revenus. Le recours à un nombre élevé de variables se justifie par le fait qu’elles

donnent accès à une information détaillée sur les AD comportant un plan d’ensemble et

qu’elles permettent de les comparer à leur environnement immédiat.

3Les AD comportant des espaces industriels ou institutionnels directement attenants aux plans d’ensemble n’ont pas

été retenues. C’est par exemple le cas pour le plan d’ensemble André-Grasset dont la limite nord-est borde l’avenue Papineau à la hauteur de l’ancienne carrière Miron convertie en site d’enfouissement à sa fermeture et actuellement en voie de réhabilitation en centre environnemental. L’identification des continuités et discontinuités urbanistiques s’est faite à partir de plans de Montréal et de photographies satellites.

Pour chacun des quatorze plans d’ensemble, à l’exception de Place Lachine pour lequel

les données sont indisponibles, une carte a été produite identifiant les AD concernées

par l’analyse et un tableau synthèse reprend les variables extraites du recensement. Ces

cartes et tableaux sont présentés en annexe.

Les profils permettent d’identifier différents types d’insertion socio spatiale des plans

d’ensemble dans leur environnement immédiat. Quatre types ont pu être distingués :

l’insertion dans un espace dominé par les classes moyennes, l’insertion dans un espace

mixte composé de classes moyennes et de zones en transition accueillant de nombreux

immigrants, l’insertion dans un espace mixte combinant zones de défavorisation et de

transition et l’insertion dans un espace dominé par la défavorisation tout en présentant

des poches de classes moyennes.

Type 1

Le premier type est celui qui rassemble le plus grand nombre de plans d’ensemble. Il

s’agit d’André-Grasset, Saint-Sulpice, Thomas-Chapais, Dupéré et Boyce-Viau. Ces

cinq plans d’ensemble se caractérisent par une insertion socio spatiale dans un espace

dominé par les classes moyennes. Dans le cas de trois d’entre eux, André-Grasset,

Saint-Sulpice et Dupéré, la distance spatiale avec des ménages de classes moyennes est

même très réduite, puisqu’elle se situe à l’intérieur même de l’AD où ils sont localisés.

Les AD où sont localisés les trois plans d’ensemble présentent ainsi des distributions de

revenu bimodales, avec des concentrations aux deux extrêmes de la distribution. Ainsi,

dans l’AD où est localisé André-Grasset, autour de 60% des familles gagnent de 10 000

à 50 000 $ et plus de 20% des familles 100 000 $ et plus. Cette distribution des revenus

est sensiblement la même dans les AD où se trouvent localisés les plans d’ensemble

Saint-Sulpice et Dupéré, avec cependant une distribution plus égale des familles entre

les différentes catégories de revenu. À l’inverse, les deux AD complètement occupées

par Boyce-Viau et Thomas-Chapais présentent des revenus médians après impôt

beaucoup plus faibles pour les familles qui y résident que pour celles situées aux

alentours. À Boyce-Viau, le revenu médian après impôt des familles s’élevait à

23 572 $ en 2005, le même montant dépassait les 50 000 $ dans les deux AD

limitrophes. À Thomas-Chapais, le revenu médian après impôt des familles était

légèrement supérieur pour se fixer à 27 653 $. Le revenu médian des AD limitrophes

atteignait presque ou dépassait les 60 000 $, à l’exception d’une AD où il se fixait à

42 325 $.

Les plans d’ensemble se distinguent de leur environnement urbain immédiat non

seulement en ce qui concerne le revenu, mais aussi en ce qui a trait aux taux d’activité,

d’emploi et de chômage des personnes de quinze ans et plus. Les deux premiers, le taux

d’activité et le taux d’emploi, sont plus faibles dans les AD où sont localisés les plans

d’ensemble, alors que le taux de chômage y est plus élevé. Par exemple, le taux de

chômage atteint 32% à Boyce-Viau et 22% à André-Grasset, alors qu’il est

systématiquement inférieur à 10% dans les AD attenantes à ces deux plans d’ensemble.

À l’inverse, le taux d’activité est de 40% à Boyce-Viau et de 48% à André-Grasset. Le

taux d’emploi est de 26% à Boyce-Viau et de 37% à André-Grasset. Ces deux taux sont

multipliés par deux dans la majorité des AD limitrophes à celles où ces plans

d’ensemble se situent. Il est même vraisemblable de penser que les chiffres cités pour

l’AD où se situe André-Grasset ne reflètent qu’imparfaitement la situation de ce plan

d’ensemble, en raison de la présence d’un parc de maisons en accession à la propriété

dans sa proximité immédiate.

Cette dernière remarque indique que la différence entre les plans d’ensemble et leur

environnement urbain immédiat peut aussi prendre la forme d’une différenciation dans

le cadre bâti. Cependant, il ne s’agit pas d’une différenciation univoque. Le cadre bâti à

proximité des plans d’ensemble semble en effet souvent diversifié, comportant des

maisons jumelées ou en rangée et des appartements dans des duplex ou des petits

immeubles. Le taux de propriété est également variable d’une AD à l’autre, celles

présentant les niveaux de revenu élevés étant souvent, mais pas systématiquement,

celles où l’on compte le plus de propriétaires.

Enfin, des différences existent entre les AD où se localisent les plans d’ensemble et

celles avoisinant celles-ci en ce qui concerne la composition familiale, la proportion des

jeunes et des enfants et le statut de minorité visible des résidents. Globalement, les plans

d’ensemble comptent plus de familles monoparentales, leur proportion est parfois très

élevée comme à Boyce-Viau (57%) ou Thomas-Chapais (68%). Pour les trois autres

cas, il est plus délicat de se référer au chiffre fourni par le recensement, puisque les AD

ne sont couvertes que partiellement par les plans d’ensemble. Les jeunes de moins de 25

ans sont aussi plus nombreux dans les plans d’ensemble. Ils comptent dans certains cas

pour plus de la moitié de la population totale, comme à Boyce-Viau. Enfin, les plans

d’ensemble se différencient du reste de leur environnement par la surreprésentation des

personnes s’étant identifiées en tant que minorité visible. Même dans les AD où les

plans d’ensemble n’occupent qu’une partie de l’espace, la proportion des minorités

visibles y est supérieure à celle observée dans les AD limitrophes. Au sein des cinq

plans d’ensemble rattachés au premier type d’insertion socio spatiale identifiée, les

groupes de minorité visible surreprésentés sont, dans l’ordre, les personnes qui se sont

identifiées comme noire, comme arabe ou comme latino-américaine.

Type 2

Le deuxième type correspond à quatre plans d’ensemble dont l’insertion socio spatiale

peut être considérée comme mixte. Les trois plans d’ensemble concernés sont Marie-

Victorin, Place Normandie, Meunier-Tolhurst et Parc-Royal. La caractéristique qu’ils

partagent en commun est qu’une partie de leur environnement immédiat est occupée par

des quartiers de classes moyennes, lesquels ont un profil semblable à ceux du premier

groupe, alors que le reste de leur environnement immédiat est composé d’un quartier en

transition. L’idée de transition provient de l’École de Chicago, laquelle désignait par ce

vocable une zone de la ville correspondant aux quartiers au sein desquels les nouveaux

immigrants s’installaient en priorité au début du 20

e

siècle. Le plan d’ensemble

Meunier-Tolhurst illustre parfaitement ce cas de figure, puisqu’il s’insère entre un

ensemble de quartiers, situés au nord et à l’ouest, dominés par les classes moyennes,

alors que le secteur à l’est et une partie des secteurs nord-est sont occupés par une

population diversifiée, comportant de nombreux immigrants récents. Le même constat

peut être fait pour Parc-Royal, dans l’arrondissement Saint-Laurent. Un nombre élevé

d’immigrants se concentre dans l’AD directement à l’est de celle où est localisé le plan

d’ensemble et dans celle directement au nord, alors que les AD situées au nord-ouest et

à l’ouest sont plus marquées par la présence des classes moyennes. Enfin, Marie-

Victorin se trouve à peu près dans la même situation que les deux autres plans

d’ensemble appartenant à ce type, puisqu’il partage son AD avec une population de

classes moyennes qui a investi un espace résidentiel localisé aux abords de la Rivière-

des-Prairies, alors que le secteur sud-est correspond à une zone de transition où se

croisent une immigration ancienne, en majorité originaire de l’Europe du Sud et en

particulier d’Italie, et une immigration plus récente en provenance des Antilles et des

Bermudes, ainsi que d’Asie et du Moyen-Orient.

Les quatre plans d’ensemble présentent des profils relativement semblables par rapport

à ceux classés dans le premier type. Globalement, les ménages y disposent de revenus

moins élevés que dans les quartiers avoisinants de classes moyennes, les personnes y

ont des taux faibles d’emploi et d’activité, les jeunes y sont présents en grand nombre et

les familles monoparentales y sont surreprésentées. Par contre, vu leur proximité avec

des zones de transition, il est bon de savoir si les plans d’ensemble en partagent

certaines caractéristiques. En premier lieu, la distribution des revenus y est plus

semblable. Cette caractéristique est difficile à identifier pour Marie-Victorin, dont l’AD

présente une hétérogénéité élevée, puisqu’elle est partiellement couverte par un

ensemble de maisons unifamiliales en accession à la propriété. Cependant, les ménages

résidant dans la zone de transition qui se situe à proximité disposent de revenus

inférieurs à ceux observés dans les autres AD. Il en va de même pour le plan

d’ensemble Meunier-Tolhurst. En revanche, Parc-Royal est un cas un peu particulier,

puisque s’il est possible d’identifier une partie des AD limitrophes à celle où il est

localisé, parce qu’elles accueillent un nombre appréciable d’immigrants, les revenus

médians des ménages après impôt y sont néanmoins beaucoup plus élevés. Il s’agit donc

de zone de transition et d’installation d’une immigration relativement prospère d’un

point de vue économique. En second lieu, il est judicieux de se poser la question de

savoir si les immigrants et les personnes ayant déclaré un statut de minorité visible

présentent des profils semblables ou différents selon qu’ils résident ou non en HLM. De

manière générale, il apparaît qu’il y a plutôt une concordance entre les populations

résidantes dans les AD où sont localisés les plans d’ensemble et celles qui se retrouvent

dans les AD qui en sont limitrophes. Ainsi, le plan d’ensemble Parc-Royal présente un

profil relativement unique dans notre échantillon de plans d’ensemble, puisqu’il est

occupé par plus de 40% d’immigrants. Leurs origines apparaissent aussi plus

diversifiées que dans les autres plans d’ensemble, avec une proportion significative

d’immigrants originaires d’Afrique (Occidentale, du nord et centrale), d’Asie et du

Moyen-Orient, des Antilles et des Bermudes et, enfin, d’Amérique centrale et du sud.

Le même pourcentage d’immigrants se retrouve dans l’AD où se trouve localisé le plan

d’ensemble Marie-Victorin. L’immigration y est cependant dominée par les personnes

originaires des Antilles et des Bermudes, ce qui se reflète dans le nombre de personnes

ayant déclaré un statut de minorité visible noire (elles comptent pour plus de la moitié

des personnes résidant dans l’AD). Le plan d’ensemble Meunier-Tolhurst présente un

profil relativement proche du précédent, avec cependant une proportion inférieure

d’immigrants à celle observée dans les deux AD limitrophes correspondant à une zone

de transition (la proportion des immigrants est de 34% pour l’AD où se situe le plan

d’ensemble contre 48% et 52% dans les autres AD). Les immigrants proviennent

principalement des Antilles et des Bermudes, ainsi que de l’Afrique du Nord. Dans les

quartiers avoisinants, ces deux groupes sont également présents en nombre important, il

s’agit toutefois d’y ajouter, dans une des deux AD identifiées comme zone de transition,

une population originaire de l’Asie du Sud.

Type 3

Le troisième type correspond à une situation où le plan d’ensemble s’insère dans un

espace social mixte dominé par des zones de défavorisation et en transition. C’est le cas

de deux plans d’ensemble contigus, Saint-Michel Nord et Robert-Papin. Ils se situent à

la frontière des arrondissements Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension et Saint-

Léonard. Les AD situées dans le premier des deux, c’est-à-dire celle au sud-est des deux

plans d’ensemble, sont marquées par la défavorisation, alors que celles du second,

situées au nord-ouest des plans d’ensemble, sont plutôt peuplées par des classes

moyennes inférieures et en partie vieillissantes, originaires d’une immigration plus

ancienne, l’immigration italienne, et qui y cohabitent de manière croissante avec une

immigration plus récente.

Les deux AD incluant les plans d’ensemble ont un profil proche de celles identifiées

dans les autres secteurs. Un seul trait les différencie nettement, la présence importante

de personnes identifiées en tant que minorité visible. Cette proportion s’élève à 88%

dans le cas de Saint-Michel Nord et 53% dans le cas de Robert-Papin. Pour le premier

plan d’ensemble, deux groupes composent l’ensemble des minorités visibles, ce qui est

une concentration inusitée par rapport à l’ensemble des autres plans d’ensemble retenus,

puisque les personnes s’étant identifiées comme noires représentent 63% de la

population totale et celles s’étant identifiées comme latino-américaine 21%. Pour le

second plan d’ensemble, il couvre seulement partiellement l’AD et un Organisme à but

non lucratif y gère également des logements. La population s’étant identifiée comme

minorité visible y apparaît aussi plus diversifiée, avec plusieurs personnes s’identifiant à

différents groupes asiatiques (Chinois, Sud-Asiatique et Asie du Sud-Est).

Type 4

Le quatrième et dernier type se caractérise par une insertion socio spatiale des plans

d’ensemble dans un ensemble urbain marqué par la défavorisation relative des

populations qui y vivent, mais où des micro zones occupées par des classes moyennes,

inférieures ou supérieures, se développent. Ce type est représenté par un seul cas de

figure : l’espace incorporant les Îlots Saint-Martin et la Terrasse Coursol dans le Sud-

Ouest. La mixité de ce secteur est sans doute liée à sa relative proximité avec le centre-

ville et à la variété des développements domiciliaires menés dans le courant des deux

dernières décennies, avec l’apparition de nouvelles constructions en accession à la

propriété ou à la reconversion d’anciens bâtiments ou sites industriels. Les revenus

médians après impôt des familles traduisent cette hétérogénéité de l’offre résidentielle

dans le secteur. Les personnes s’étant identifiées en tant que minorité visible sont

également largement représentées dans les trois AD où se situe le logement social – leur

proportion dans la population totale allant de 73 à 89%. Si les personnes qui

s’identifient comme noires sont largement représentées – elles comptent pour au moins

un tiers de la population dans chaque AD –, les identifications à d’autres groupes sont

les plus diversifiées dans ces plans d’ensemble par rapport à l’ensemble de ceux décrits,

avec une large portion des personnes s’identifiant en tant que Sud-Asiatique, leur

pourcentage variant de 12 à 23% selon les AD, des personnes s’identifiant comme

latino-américaine, leur proportion atteint 17% dans une AD et 4% dans une autre, et des

personnes s’identifiant au groupe des Asiatiques du Sud-Est, leur pourcentage allant de

9 à 13%. Pour les autres variables, le profil des AD où sont localisés les plans

d’ensemble est proche de celui observé pour les autres plans d’ensemble. Ces AD

partagent cependant certaines caractéristiques avec des secteurs avoisinants. Il en va par

exemple ainsi pour le taux de chômage ou le niveau de monoparentalité au sein de

l’ensemble des familles.

*

En conclusion, notons que les profils précédents ont une valeur essentiellement

descriptive. Ils ne sont pas le produit d’une analyse qui tenterait, par exemple,

d’identifier les zones de défavorisation et d’en qualifier la nature. Bien que descriptifs,

les profils n’en revêtent pas moins un intérêt pour l’intervention sociale et

communautaire par la connaissance fine des milieux à laquelle ils donnent accès. Ils

permettent aussi de décrire dans quels contextes socio spatiaux les plans d’ensemble

s’insèrent, l’interface entre ceux-ci et les quartiers avoisinants pouvant en effet

dépendre en partie de leurs caractéristiques respectives. Ils illustrent enfin la grande

diversité de l’espace social montréalais lorsqu’est prise la peine de le scruter à des

échelles fines. En effet, d’une AD à l’autre et parfois d’une rue à l’autre à l’intérieur

d’une même AD, les contextes peuvent changer du tout au tout, passant d’une zone de

défavorisation où les populations vivent des difficultés multiples à un espace marqué

par un paysage et des catégories sociales typiques des classes moyennes. C’est pour

cette raison que nous avons délibérément choisi de produire des profils détaillés et

d’éviter d’amalgamer des situations qui nous apparaissaient différentes. Ceci explique

pourquoi nous avons choisi de distinguer quatre types différents d’insertion socio

spatiale, même si les deux derniers d’entre eux concernent respectivement un seul

espace résidentiel.

9.3 Annexe : profil des plans d’ensemble

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