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L’identité et les modèles de réussite personnelle et professionnelle

Tout être humain aspire à réaliser ce qui lui tient à cœur. Mais toutes les aspirations ne

parviennent pas automatiquement à la réalisation. Le processus par lequel la personne devient compétente est lié à l’autoévaluation31 et à l’évaluation externe. A partir du feedback

(rétroaction), l’individu réagit à la façon dont les autres le jugent et révise ses propres évaluations ; il identifie alors ses points faibles et ses points forts. Les faiblesses deviennent forces, grâce à un effort de développement personnel, d’apprentissage, d’essais et d’erreurs autocorrigées. Mais la réussite32 n’est pas seulement liée au sentiment de compétence ; elle résulte de la synthèse entre la valeur perçue (estime de soi), le défi perçu (complexité) associé

31 Certaines populations, peu formées, ont justement du mal à prendre du recul sur elles-mêmes et ne sont donc pas en mesure d’utiliser de façon efficace leurs capacités autoévaluatives.

32 La réussite est évidemment fonction du contexte économique et social et aussi de la compétence de ceux qui fixent les objectifs, sur des critères souvent arbitraires.

à la responsabilité (nature et complexité des tâches), aux compétences (savoir, savoir-faire, savoir-être), au coping et à la résilience. A cette synthèse s’ajoute l’appréciation et les modalités pratiques de gestion de sa propre carrière. Mais ces processus ne sont pas indépendants du contexte et des conditions de travail, qui peuvent se dégrader au point de provoquer de grandes difficultés de santé, parfois jusqu’au suicide.

Dubar (2000) considère que l’individu, y compris dans ses activités professionnelles,

s’identifie à des personnes ou à des personnages idéalisés (les héros, les sages, … etc.). Dans le contexte actuel, la question se pose de savoir « à quels héros, à quels modèles de référence s’identifient les divers professionnels? ». La représentation du succès et de la réussite

professionnelle est une construction mentale individuelle à incidences et à interactions collectives. Dans cette construction, l’individu prend en compte ses besoins, ses projets personnels, ses références éducatives, ses qualifications et la culture dans laquelle il s’est développé en tant que personne. Cette construction mentale a des caractéristiques étroitement liées à la représentation de soi, en tant que professionnel, dans un contexte particulier, une réalité sociale spécifique (entreprise, économie, globalisation, exigences de compétitivité, instabilité ou précarité de l’emploi). La nécessité de gérer l’incertitude et les exigences (fonction, responsabilités) entre directement en relation avec des compétences que le sujet a déjà acquises ou qu’il devra développer rapidement.

Proposer un modèle de réussite personnelle et professionnelle peut apparaître discutable et risqué. On peut lui reprocher en effet de s’inscrire dans l’idéalisation et la légitimation normative, susceptibles d’éloigner l’acteur social des nécessités réelles de l’action. Mais on peut montrer justement que ce processus d’idéalisation est à l’œuvre, à des degrés divers, chez tout acteur social, s’appuyant sur des systèmes divers de valeurs et de croyances (religieuses, politiques, philosophiques, etc.). Par ailleurs, ce processus interagit avec la dynamique inverse des réalisations pragmatiques. Dans la vie quotidienne, un va-et-vient constant s’opère entre l’idéalisation des pratiques et la pratique des idéaux, par les projets, les rêves, la tension de réalisation. Par ailleurs, l’acteur social va utiliser des comportements adaptatifs (bio-psycho-sociaux) qui peuvent l’amener à changer ses conduites, ses valeurs de référence et la

représentation qu’il se fait de lui-même, en situation. Mais ces comportements, qui lui permettent d’assumer les identités prescrites et socialement attendues, vont se heurter au besoin, tout aussi déterminant, de valorisation et de reconnaissance, interne et externe.

Ces quatre processus (idéalisation, réalisation, adaptation et reconnaissance) jouent un rôle majeur dans la construction et le maintien des identités professionnelles, aussi bien que de l’identité personnelle.

Conclusion

Au moment de rédiger cette conclusion, une dépêche AFP nous apprend que « le tribunal des affaires de Sécurité sociale (TASS) de Nanterre vient de condamner Renault pour "faute inexcusable" dans le suicide de Antonio B, ingénieur en informatique, de 39 ans, qui s'était jeté du 5e étage du bâtiment principal du Technocentre de Renault à Guyancourt (Yvelines), le 20 octobre 2006. Sa famille estimait que Renault n'avait pas respecté ses obligations de sécurité et que le stress professionnel auquel était soumis le salarié avait directement contribué à son geste ».

Madame B., veuve de Antonio B. a déclaré "C'est un immense soulagement, c'est une grande satisfaction après plus de trois ans de bataille. On rend enfin justice à mon mari. On reconnaît ce qu'il a subi, enduré à cause de Renault. J'espère que ce sera un signal fort pour toutes les entreprises qui sacrifient tout sur l'autel de la rentabilité, et pour les salariés qu'ils sachent que la justice est de leur côté. Il n'y a pas que les cas médiatisés, des gens qui craquent il y en a partout. C'est un message fort pour leur dire: « relevez la tête! ».

De son côté, Me Rachel S., l'avocate de la famille, a affirmé. "Ce que j'espère est qu'on accepte enfin que l'on remette l'homme au cœur de toutes les décisions. Cela veut dire qu'il faut cesser d'invoquer la vulnérabilité des gens pour expliquer leur geste ».

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » écrivait La Fontaine dans « Les animaux malades de la peste ». Ce n’est heureusement pas systématiquement vrai. La décision du TASS honore la justice, mais elle confirme aussi la nécessité de refuser l’injustice d’où qu’elle vienne. Max GALLO disait déjà, dans son roman L’oiseau des origines (Paris, Laffont, 1974) : « C’est le refus toujours qui nous enfante. Je voulais aller plus loin dans le refus puisque je découvrais qu’il est conquête de soi et de l’autre même » (1974). Alain TOURAINE a, lui aussi, affirmé l’importance de l’opposition, dans et à travers les mouvements sociaux : « C’est le geste de refus, de résistance, qui crée le sujet » (1993). Le fait que l’identité puisse s’affirmer par l’opposition est intéressant, dans la mesure au moins où l’acteur a les moyens de contrôler ses émotions et ses angoisses, où il peut vivre ses conflits sans s’autodétruire, où il peut donner sens à ses réclamations, sans se perdre dans la violence, ce qui n’est pas toujours facile dans les situations d’extrême contrainte.

On retrouve ici la façon dont George H. MEAD (1934, tr.fr. 2006), père du constructivisme symbolique, évoque l’opposition entre le « je » (spontané) et les « soi » (formes

conventionnelles proches des identités sociales) : « Dans certains domaines l’individu peut s’affirmer. Certains droits lui sont reconnus à l’intérieur de (certaines) limites. Mais que la tension devienne trop grande, ces limites ne sont plus observées et l’individu s’affirme de manière violente » (Op.cit. p. 269). On pourrait ajouter ici que la violence peut être dirigée contre les autres mais aussi contre soi-même. Bien entendu elle peut être le résultat d’une révolte contre l’injustice, le mépris, le déni de la dignité de soi par les autres, etc. Mais elle peut aussi être associée au sentiment de supériorité de soi, légitimé par le fait que l’on appartient à un groupe supposé supérieur (racisme, sexisme, etc.). Mais lorsque ce sentiment de supériorité, ce désir d’affirmation, à l’intérieur du groupe, « trouve une expression

fonctionnelle, il devient complètement légitime. Cette puissance nous rend efficace.. Être capable de s’affirmer dans toute son originalité, voilà qui est désirable » (Op.cit. p. 267). Axel HONNETH rejoint à son tour MEAD, lorsqu’il évoque le fait que « le potentiel de

l’individualité parvient à se libérer par le biais d’un accroissement des espaces de libertés juridiquement garantis » (La lutte pour la reconnaissance, 2008, 102). Notons au passage la différence avec le titre du dernier ouvrage de Paul RICOEUR : Parcours de la

reconnaissance (2004) C’est que Honneth s’appuie sur la théorie de la lutte de

reconnaissance de Hegel (La phénoménologie de l’esprit, 1807, tr.fr. récente, 2006) tandis que Ricoeur déroule les significations multiples de la reconnaissance.

SAINSAULIEU33 s’appuie lui aussi sur la dialectique hégélienne du Maître et de l’Esclave, pour comprendre et expliquer la dynamique identitaire des ouvriers. Selon Hegel, c’est le désir d’objet qui fonde le début de la dialectique menant à la reconnaissance de soi. Au cours de ce mouvement de désir vers la chose, le sujet rencontre le désir concurrent d’un autre sujet.

S’instaure alors une « lutte à mort » entre deux désirs absolus. Pour être reconnu, il faut arriver à ce que l’un oublie son propre désir de reconnaissance pour accepter de reconnaître celui de l’autre. Sainsaulieu utilise ce modèle pour montrer que la constitution de l’identité individuelle s’inscrit profondément dans les relations sociales (y compris professionnelles).

C’est en sortant vainqueur de cette lutte que le sujet peut être reconnu (et se reconnaître), par l’acquisition de moyens de pouvoirs permettant de sortir des positions aliénantes. « Toute une sociologie du pouvoir d’être soi-même pourrait ainsi être développée pour mieux comprendre les circonstances sociales du façonnement des identités » (1977, p.327).

Inversement, pour Paul Ricoeur, cette nécessité de faire face au conflit pour le dépasser, est minimisée, au profit des rapports entre l’agir, la capacité rationnelle et les multiples

reconnaissances. Selon lui, la reconnaissance de mon identité par moi-même ou par les autres peut être étudiée en termes de parcours (linguistique, philosophique ou psychologique). Il propose l’enchaînement des diverses significations de la reconnaissance : de la

reconnaissance comme identification (je reconnais quelque chose ou quelqu’un, son identité) à la reconnaissance comme gratitude (être reconnaissant de la façon dont on m’accueille, donner ou recevoir valeur, etc.), en passant par la reconnaissance de soi (construction ou reconstruction identitaire, appropriation des capabilités34) et la reconnaissance intersubjective réciproque (l’amour, le droit et l’estime sociale)35.

Ceci dit la question majeure est la confusion entre l’individuation36 et l’individualisme

récupérée par le capitalisme libéral et qui engendre la « fatigue d’être soi » selon l’expression d’Alain EHRENBERG (1998), la dépression s’installant comme résultat de contraintes

institutionnelles ou relationnelles, comme effet d’une pression générale à la réalisation de soi (devenue idéologie). On voit par exemple ce lien entre la santé au travail et les limites de l’idéologie de la réussite, dans l’analyse de « Capitalisme et réalisation de soi : les paradoxes de l’individuation » d’Axel Honneth37 . Celui-ci évoque, après Simmel (1983), le fait que le concept d’individuation s’applique à quatre phénomènes différents : 1. L’individualisation des parcours personnels ; 2. L’isolement croissant des acteurs (dans une société du mépris ou de l’indifférence) ; 3. La capacité de réflexion accrue ; 4. L’affirmation d’une plus grande authenticité (2006, p.308).

On voit donc que l’individuation, normalement associée à la subjectivation, à la

singularisation de l’individu, à la construction de son identité personnelle, est constamment

33 Dans Sainsaulieu (1977) voir l’ensemble du chapitre 8 (identités collectives et reconnaissance de soi dans le travail, pp. 302 – 343), mais plus particulièrement sa « relecture du schéma hégélien de la reconnaissance de soi » p. 319 et sq.,

34 Ricoeur s’appuie en effet sur les travaux d’Amartya Sen, comme nous le faisons nous-mêmes ici, en prenant en compte la théorie des « capabilités ».

35 Ricoeur emprunte d’ailleurs explicitement à Honneth cette trilogie (2004, p. 295).

37 Honneth, 2006, pp. 305 – 323.

nourrie d’identifications contradictoires, d’abord assumées dans le sens de l’optimisation des expériences, mais que le sujet devra ensuite abandonner pour continuer à se sentir lui-même, ou pour relancer un projet l’obligeant à se transformer pour devenir autre.

Dans la situation de crise actuelle, susceptible de se prolonger, on ne peut « se contenter d’un discours manichéen où les « méchants » mettraient tout en œuvre pour s’accaparer les

richesses et les « gentils » seraient systématiquement démunis ; ou bien où les « vilains paresseux débauchés » n’auraient que ce qu’ils méritent et les « courageux travailleurs » seraient récompensés de leurs efforts » (Vincent de GAULEJAC et Isabel TABOADA-LEONETTI, 1994, p.112). Il importe donc de prendre quelque distance avec l’affirmation d’opinions stigmatisantes. Nous avons vu combien les processus identitaires sont

constamment envahis par des contradictions paradoxales mais nécessaires et qui orientent notre façon de vivre.38

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