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L’identification du réservoir

Dans le document LES BRÛLEURS À MAZOUT (Page 46-0)

4.1 Le réservoir et son équipement

4.1.5 L’identification du réservoir

Chaque réservoir doit être muni d’une plaquette d’identification sur laquelle figurent les informations suivantes:

• le nom et l’adresse du constructeur;

• la date et le numéro de fabrication;

• la référence de l’agrément du prototype;

• la norme à laquelle répond le réservoir;

• le volume et les dimensions du réservoir;

• la pression d’essai en bar.

Chaque réservoir doit aussi être accompagné, à la livraison, d’un certificat sur lequel figurent toutes les données d’identification du réservoir.

Schéma de principe du stockage dans un réservoir à simple paroi

Schéma de principe du stockage dans un réservoir à double paroi 1. Réservoir 11. Conduite de retour (éventuellement) 12. Raccordements et étanchéité du couverde du trou d’homme 13. Couverde 14. Espace de contrôle 15. Système de détection de fuites avec contrôle du niveau de liquide 16. Indicateur de réserve (contrôle de niveau) 1. Réservoir 2. Jauge 1 3. Conduite de remplissage

4. Clapet d’évent 11. Conduite de retour (éventuellement) 12 . Raccordements et étanchéité du courvercle du trou d’homme 13. Indicateur de réserve (contrôle de niveau)

Thomas De JonghThomas De Jongh

4.2.1 Les canalisations

Toutes les ouvertures et les canalisations d’un réservoir pour chauf-fage central sont placées au-dessus du niveau maximum du fluide stocké. Les raccords des tuyauteries sont donc placés sur le couvercle du trou d’homme ou sur la génératrice supérieure du réservoir.

Pour faciliter les éventuels contrôles internes, il est conseillé de raccorder toutes les tuyauteries qui se trouvent sur le trou d’homme à l’aide de raccords faciles à desserrer. Cela permet d’accéder rapide-ment au réservoir.

La conduite de remplissage

Chaque réservoir est équipé de sa propre conduite de remplissage.

Cette conduite est en acier et débouche à environ 30 cm du fond du réservoir. Dans le haut, elle est équipée d’un filetage extérieur sur lequel vient se visser un bouchon muni d’une bonne étanchéité.

La conduite de remplissage doit suivre une pente descendante conti-nue en direction du réservoir. Si ce n’est pas possible, il faudra prévoir des robinets de purge à chaque point bas.

La conduite de remplissage doit présenter le diamètre suivant:

4.2 L’equipement

Volume du réservoir Diamètre nominal conduite

V < 11000 l d = 2” (DN 50)

V ≥ 11000 l d = 3” (DN 80)

La conduite de ventilation

Chaque réservoir a sa propre conduite de ventilation. Cette conduite est en acier ou dans un matériau équivalent et présentant des carac-téristiques mécaniques identiques ainsi qu’une résistance suffisante en cas d’incendie.

La conduite d’aération débouche dans le réservoir, juste au-dessus du niveau maximal de liquide. Elle sert à évacuer le trop-plein d’air au fur et à mesure que le réservoir se remplit et à amener de l’air au fur et à mesure que le réservoir se vide.

La conduite de ventilation a une pente descendante continue d’au moins 5 mm/m en direction du réservoir. Elle débouche à l’air libre (et non dans la chambre d’accès du trou d’homme). Un capuchon (en laiton p.ex.) est placé sur l’orifice extérieur. La conduite débouche en plein air, de préférence à au moins 1 mètre au-dessus du niveau du sol et à un endroit où elle ne provoquera pas de nuisances olfac-tives. Ce débouché doit être visible depuis la conduite de remplis-sage, il ne peut pas se trouver à plus de 20 m du niveau du sol et ne peut pas se terminer par un coude de 180°.

La conduite de ventilation doit présenter les dimensions suivantes:

Modèles de bouchons de remplissage et de capuchons de ventilation La conduite d’aspiration

C’est par cette conduite que la pompe du brûleur aspire le combus-tible. Dans le réservoir, le point le plus bas de cette conduite doit être muni d’une soupape d’admission et se trouver à 8 à 10 cm du fond du réservoir. On évite ainsi que l’eau et les sédiments qui vont s’accu-muler inévitablement soient aspirés avec le mazout.

La conduite d’aspiration est en métal ou en matière plastique. Le matériau des conduites en plastique doit posséder une résistance mécanique suffisante et résister aux hydrocarbures.

Volume du réservoir Diamètre nominal conduite

V < 11000 l d ≥ 5/4” (DN 32)

V ≥ 11000 l d ≥ 2” (DN 50)

VDAB

La conduite de retour (si nécessaire)

Si la pompe du brûleur est munie d’une conduite de retour, cette dernière doit retourner dans le réservoir et y pénétrer à une profon-deur suffisante: jusqu’au moins les 3/4 du diamètre du réservoir. De ce fait, le combustible ne peut pas retomber de haut dans le réser-voir. Cela provoquerait dans le réservoir un bruit qui se propagerait par les conduites jusque dans les pièces d’habitation, ce qui serait gênant.

4.2.2 Les systèmes anti-débordement

Chaque réservoir doit posséder son propre système anti-déborde-ment. Il existe deux systèmes anti-débordement:

• le système d’avertissement;

• le système de protection.

Un système d’avertissement émet un signal sonore, p.ex. un siffle-ment, pendant le remplissage du réservoir. Dès que le signal s’arrête, il faut cesser de remplir, car le réservoir est plein à 95%. Contraire-ment à ce système d’avertisseContraire-ment, un système de protection arrête automatiquement l’amenée de combustible quand le réservoir est plein à 98%. Une sonde électronique est un exemple de système de protection.

Le sifflement

Pendant le remplissage du réservoir, l’air qui se trouvait dans le réser-voir s’échappe par la conduite de ventilation. Le sifflet est placé sur le réservoir, sous la conduite de ventilation.

Le signal doit être clairement audible pendant le remplissage. Dès que le niveau de liquide arrive en-dessous du sifflet, l’air ne peut plus s’échapper par là et le sifflement s’arrête. Il faut alors cesser immédia-tement la livraison.

Les conduites doivent être raccordées avec le plus grand soin, afin d’en assurer l’étanchéité en toute circonstance. La conduite

d’aspiration et la conduite de retour sont placées dans une tranchée ou un tuyau étan-ches au combustible dont la pente aboutit dans une chambre de réception accessible.

Si possible, on travaillera sans conduite de retour.

Conseil

Thomas De Jongh

La sonde électronique

Une sonde entièrement isolée est montée à la verticale dans le réservoir. La longueur de la sonde doit être adaptée à la hauteur du réservoir. Il convient aussi de tenir compte de la hauteur du trou d’homme.

Le système comprend deux parties:

• une partie fixée sur le réservoir (la sonde);

• l’amplificateur, monté sur le camion-citerne.

Pour remplir le réservoir, on connecte la sonde au système de pro-tection du camion-citerne au moyen d’une fiche électrique bipolaire montée sur rallonge. Le camion-citerne envoie un petit courant continu à la sonde. Ce courant est tout juste suffisant pour échauffer la résistance (thermistor) de la sonde jusqu’à ± 75°C. Sous l’effet de cette hausse de température, la résistance du thermistor augmente;

le signal est alors capté dans l’amplificateur du camion-citerne et transmis à la soupape électromagnétique ou pneumatique du flexible de remplissage, après quoi l’opération de remplissage peut débuter.

Quand le niveau de gasoil est monté jusqu’à la petite résistance de la sonde, l’inverse se produit: la température du thermistor baisse, la ré-sistance change, un signal est émis vers l’amplificateur du camion-ci-terne et la soupape se referme immédiatement.

En cas de défectuosité d’un des éléments, la soupape reste fermée, ce qui constitue une sécurité positive. Les remplissages avec sonde sont donc plus fiables qu’avec un sifflement, mais le réservoir et le camion-citerne doivent être équipés des appareils nécessaires.

Il existe des appareils aptes à tester la sonde.

Thomas De Jongh

4.2.3 La détermination du contenu d’un réservoir

Il faut pouvoir déterminer à tout moment le contenu d’un réservoir. Il existe différentes méthodes et différents appareils pour ce faire. Nous allons passer en revue les systèmes de jaugeage, notamment

• la latte de jaugeage graduée;

• la jauge mécanique;

• la jauge pneumatique;

• la jauge électropneumatique.

La latte de jaugeage graduée

Une latte graduée en bois ou en bronze est introduite dans le réser-voir par la conduite de remplissage ou un orifice de jaugeage prévu à cet effet. On applique éventuellement une pâte sur la latte pour faciliter la lecture du niveau de combustible.

Exemple: détermination du contenu d’un réservoir cylindrique Quelle est la quantité de combustible contenue dans un réservoir d’une capacité totale de 3.000 litres et de 1,20 m de diamètre, quand le niveau de liquide arrive à 20 cm du fond?

Le graphique suivant nous permet de déterminer le pourcentage de contenu restant.

3000 x 11 = 330 liter 100

Le graphique ou le tableau montrent que 17% du diamètre corres-Calcul: 20 / 120 = 0,1666… = ± 17% du diamètre

fvb-ffc Constructiv

La jauge mécanique

Il existe de très nombreux modèles de jauges à monter sur le réser-voir. Ce sont généralement des jauges mécaniques qui recourent au principe du flotteur.

La position du flotteur est reportée sur un fil qui s’enroule autour d’un cylindre de réduction et déplace une aiguille sur une échelle gra-duée. Selon le type de jauge, on peut alors lire le niveau en pour-cent de hauteur ou le nombre de litres.

Euro- index Euro- index

a. pour tous les réservoirs de 0 à 180 cm de dia-mètre ou de haut b. pour tous les réservoirs de 0 à 250 cm de dia-mètre ou de haut c. pour tous les réservoirs de 0 à 150 cm de dia-mètre ou de haut Note: Les raccords de la jauge doivent être bien serrés afin d’éviter les mauvaises odeurs et

l’infil-tration d’eau. Une bonne résistance mécanique est conseillée.

La jauge pneumatique

Avec les jauges pneumatiques, le disque de lecture du réservoir peut se trouver ailleurs, ce qui permet de choisir un endroit accessible et bien éclairé.

La jauge pneumatique fonctionne comme suit: une petite pompe exerce une pression d’air dans la conduite, ce qui repousse le com-bustible jusque dans la partie inférieure de la conduite immergée.

La pression, qui correspond à la hauteur du liquide déplacé dans la conduite (4 à 6 mm), est identique à la pression exercée sur l’élément de mesure de l’appareil.

1. Encoche pour retirer le verre de protection 2. Cadran

3. Vis d’ajustage du diamètre du réservoir 4. Vis de correction du zéro

5. Indice du diamètre du réservoir 6. Echelle mobile

7. Jauge

8. Orifice de raccordement 9. Patte de fixation

Nous pouvons lire sur l’échelle le nombre de litres restants ou le pour-centage du volume qui reste encore dans le réservoir.

La jauge électropneumatique

La jauge électropneumatique fonctionne selon le même principe que la jauge pneumatique.

La jauge électropneumatique a une pompe à air incorporée et donne une indication permanente du pourcentage du niveau de liquide dans le réservoir. On peut aussi généralement y prédéfinir une alarme de minimum optique et acoustique entre 4 cm et 40 cm de haut. Il existe aussi des échelles en litres.

Euro-indexThomas De JongThomas De Jong VDAB

4.3.1 L’installation de réservoirs accessibles

Il vaut mieux installer les réservoirs à simple paroi dans un encuve-ment ou bac de rétention, même si la régleencuve-mentation ne l’exige pas.

L’encuvement ou bac de rétention doit pouvoir recueillir la totalité du contenu du réservoir. L’étanchéité de l’encuvement ne peut pas être amoindrie par des conduites ou des passages, et seuls le réservoir et ses accessoires peuvent s’y trouver. En outre, il y a lieu de conserver un dégagement suffisant entre les parois de l’encuvement et le réser-voir, afin que ce dernier reste accessible pour les contrôles.

4.3.2 L’installation de réservoirs inaccessibles (enterrés ou dans une tranchée remblayée)

Le point le plus haut d’un réservoir enterré doit se situer au moins à 50 cm en-dessous du niveau du sol. Il est interdit de placer des charges mobiles ou immobiles au-dessus d’un réservoir enterré. S’il faut quand même y placer des charges, on prévoira une structure suf-fisamment portante autour du trou d’homme. Un coffrage en béton avec couvercle autour du trou d’homme peut suffire pour reprendre les contraintes en compression. Il y a lieu de prévoir une distance d’au moins 30 cm pour le matériau de remblayage entre les parois du réservoir et et les parois latérales de l’excavation. Ce matériau de remblayage ne peut impliquer aucun risque de dommage ou de dégradation du réservoir.

Le réservoir doit être placé:

• sur un lit d’au moins 20 cm de sable ou de terre neutre. Un drai-nage peut être prévu dans le bas de la fosse afin que le sable ou la terre restent secs;

• sur une dalle de fondation indéformable.

4.3 L’installation des reservoirs

Quand le réservoir est enterré dans une région présentant un risque d’inondations ou de remontée de la nappe phréatique, il doit être lesté afin de ne pas se mettre à flotter.

Le lest doit prendre la forme d’un ancrage fixé à une plaque de fondation en béton indéformable au moyen d’étriers métalliques d’au moins 4 mm d’épaisseur ou d’étriers en plastique de solidité équivalente. Les étriers ne peuvent pas endommager le revêtement ou la paroi extérieure du réservoir au moment de l’installation ou si le réservoir a tendance à flotter. Une garniture en roofing ou une protection analogue est recommandée à cette fin entre les bandes d’ancrage et le réservoir.

Les parties métalliques du dispositif d’attache doivent être protégées contre la corrosion.

Le trou d’homme doit toujours rester accessible directement.

C’est pourquoi une chambre d’accès est construite autour du trou d’homme. Un espace suffisant doit être ménagé pour pouvoir décon-necter rapidement toutes les conduites et les accessoires du réser-voir. Une distance d’au moins 15 cm doit rester libre entre le pourtour du trou d’homme et le bord de la chambre d’accès.

Installation d’un réservoir enterré en présence d’une nappe phréatique à faible profondeur

Thomas De Jong

5. ANNEXES

LE GRAPHIQUE OU LE TABLEAU MONTRENT QUE 17% DU DIAMÈTRE CORRESPONDENT À 11% DE LA CONTENANCE TOTALE.

D = diamètre, C = contenu

% D % C % D % C % D % C % D % C % D % C

1 0,16 21 15,26 41 38,6 61 63,89 81 86,77

2 0,47 22 16,31 42 39,85 62 65,13 82 87,75

3 0,87 23 17,37 43 41,11 63 66,36 83 88,72

4 1,34 24 18,45 44 42,37 64 67,58 84 89,67

5 1,86 25 19,55 45 43,64 65 68,80 85 90,59

6 2,44 26 20,66 46 44,91 66 70,01 86 91,49

7 3,07 27 21,78 47 46,18 67 71,22 87 92,36

8 3,74 28 22,92 48 47,45 68 72,41 88 93,20

9 4,45 29 24,07 49 48,72 69 73,59 89 94,01

10 5,20 30 25,23 50 50,00 70 74,76 90 94,79

11 5,98 31 26,40 51 51,27 71 75,92 91 95,54

12 6,79 32 27,58 52 52,54 72 77,07 92 96,25

13 7,63 33 28,77 53 53,81 73 78,21 93 96,92

14 8,5 34 29,98 54 55,08 74 79,34 94 97,55

15 9,4 35 31,19 55 56,35 75 80,45 95 98,13

16 10,32 36 32,41 56 57,62 76 81,54 96 98,65

17 11,27 37 33,63 57 58,88 77 82,62 97 99,12

18 12,24 38 34,86 58 60,14 78 83,68 98 99,52

19 13,22 39 36,10 59 61,39 79 84,73 99 99,83

20 14,23 40 37,35 60 62,64 80 85,76 100 100,00

Centistokes

2,0 30,76 32,64 1,119 23,0 96,96 110,4 3,215 140,0 570,0 647,9 18,43

2,1 31,01 33,00 1,129 24,0 100,8 114,7 3,335 145,0 590,6 671,1 19,08

2,2 31,26 33,36 1,139 25,0 104,6 119,0 3,455 150,0 610,7 694,2 19,75

2,3 31,51 33,72 1,149 26,0 108,5 123,4 3,575 155,0 631,0 717,2 20,40

2,4 31,76 34,08 1,159 27,0 112,4 127,8 3,695 160,0 651,4 740,4 21,05

2,5 32,01 34,44 1,169 28,0 116,3 132,3 3,820 165,0 671,8 763,4 21,73

2,6 32,26 34,76 1,178 29,0 120,2 136,7 3,945 170,0 692,4 786,6 22,38

2,7 32,51 35,08 1,188 30,0 124,2 141,1 4,070 175,0 712,6 809,7 23,03

2,8 32,76 35,41 1,198 31,0 128,1 145,5 4,195 180,0 733,1 832,9 23,70

2,9 33,01 35,73 1,207 32,0 132,1 149,9 4,320 185,0 753,5 856,1 24,35

3,0 33,26 36,05 1,217 33,0 136,1 154,4 4,445 190,0 774,0 879,3 25,00

3,1 33,51 36,37 1,226 34,0 140,0 158,9 4,570 195,0 794,3 902,5 25,67

3,2 33,76 36,69 1,235 35,0 144,0 163,4 4,695 200,0 814,6 925,6 26,32

3,3 34,01 37,01 1,244 36,0 147,9 167,9 4,825 210,0 855,2 971,8 27,65

3,4 34,27 37,33 1,253 37,0 151,9 172,4 4,955 220,0 896,3 101,8 28,95

3,5 34,52 37,65 1,264 38,0 155,9 176,9 5,080 230,0 936,9 1065 30,28

3,6 34,77 37,95 1,274 39,0 160,0 181,4 5,205 240,0 978,0 1111 31,60

3,7 35,03 38,25 1,283 40,0 164,0 185,9 5,335 250,0 1018 1157 32,90

3,8 35,28 38,55 1,291 41,0 168,0 190,5 5,465 260,0 1059 1203 34,25

3,9 35,53 38,85 1,300 42,0 172,0 195,0 5,590 270,0 1099 1249 35,55

4,0 35,78 39,15 1,308 43,0 176,1 199,5 5,720 280,0 1140 1296 36,85

4,5 37,03 40,76 1,354 44,0 180,1 204,1 5,845 290,0 1181 1342 38,18

5,0 38,31 42,36 1,400 45,0 184,2 208,7 5,975 300,0 1222 1388 39,50

5,5 39,65 43,96 1,441 46,0 188,2 213,3 6,105 310,0 1263 1434 40,80

6,0 40,91 45,57 1,481 47,0 192,2 217,9 6,235 320,0 1303 1480 42,12

6,5 42,26 47,17 1,521 48,0 196,3 222,5 6,365 330,0 1344 1527 43,45

7,0 43,57 48,77 1,563 49,0 200,3 227,1 6,495 340,0 1385 1574 44,75

7,5 44,89 50,42 1,605 50,0 204,3 231,7 6,620 350,0 1425 1620 46,10

8,0 46,26 52,07 1,633 55,0 224,6 254,8 7,258 360,0 1465 1666 47,40

8,5 47,66 53,77 1,700 60,0 244,8 277,8 7,896 370,0 1505 1712 48,70

9,0 49,04 55,48 1,746 65,0 265,2 300,8 8,554 380,0 1546 1759 50,00

9,5 50,47 57,18 1,791 70,0 285,5 323,8 9,212 390,0 1587 1805 51,35

10,0 51,92 58,88 1,837 75,0 305,7 347,0 9,870 400,0 1628 1851 52,65

11,0 54,94 62,39 1,928 80,0 326,0 370,2 10,53 450,0 1832 2082 59,25

12,0 58,05 66,00 2,020 85,0 346,3 393,3 11,19 500,0 2036 2314 65,80

13,0 61,24 69,70 2,120 90,0 366,6 416,5 11,85 550,0 2239 2545 72,40

14,0 64,50 73,50 2,129 95,0 386,8 439,5 12,51 600,0 2443 2777 79,00

15,0 67,89 77,31 2,323 100,0 407,3 462,6 13,16 650,0 2646 3008 85,60

16,0 71,34 81,21 2,434 105,0 427,7 485,8 13,82 700,0 2850 3239 92,20

17,0 74,80 85,22 2,540 110,0 447,9 509,0 14,47 750,0 3054 3471 98,80

18,0 78,36 89,32 2,644 115,0 468,2 532,1 15,14 800,0 3258 3702 105,3

19,0 82,00 93,43 2,755 120,0 488,6 555,3 15,80 850,0 3462 3934 111,9

20,0 85,66 97,64 2,870 125,0 509,0 578,5 16,45 900,0 3666 4165 118,5

21,0 89,42 101,8 2,984 130,0 529,3 601,6 17,11 950,0 3871 4396 125,0

22,0 93,16 106,1 3,100 135,0 549,6 624,7 17,76 1000,0 4074 4628 131,6

Table de conversion des viscosités cinématiques

Spécifications du gasoil

Spécifications du gasoil extra

CARACTERISTIQUE EXIGENCES METHODE D’ESSAI

Chaleur de combustion, MJ/kg (kcal/kg) min. 44,4 (10 600) ASTM D4868

Densité de masse à 15°C, kg/m3 min. 820

Teneur en eau, mg/kg max. 200 NBN EN ISO 12937

Teneur totale en impuretés, mg/kg max. 24 NBN EN ISO 12662

Résidu de carbone sur les 10% de résidu de

distillation, % (m/m) max. 0,30 NBN EN ISO 10370

Teneur en soufre, % (m/m) max. 0,005 NBN EN 24260

NBN EN ISO 8754 NBN EN ISO 14596

Point d’éclair - vase clos, °C max. klasse 1 NBN EN ISO 2160

Point d’éclair - vase clos, °C hoger dan 55 NBN EN ISO 2719

Point de filtrabilité (CFPP), °C max. 0°C (classe B)

max - 15°C (classe E) NBN EN 116

Viscosité cinématique à 40°C, mm2/s max. 4,50 NBN EN ISO 3104

CARACTERISTIQUE EXIGENCES METHODE D’ESSAI

Chaleur de combustion, MJ/kg (kcal/kg) min. 44,4 (10 600) ASTM D4868

Densité de masse à 15°C, kg/m3 min. 830

Teneur en eau, mg/kg max. 200 NBN EN ISO 12937

Teneur totale en impuretés, mg/kg max. 24 NBN EN ISO 12662

Résidu de carbone sur les 10% de résidu de

distillation, % max. 0,30 NBN EN ISO 10370

Teneur en soufre , % (m/m) max. 0,1 NBN EN 24260

NBN EN ISO 8754 NBN EN ISO 14596

Essai à la plaque de cuivre (3 h à 50°C) max. klasse 1 NBN EN ISO 2160

Point d’éclair - vase clos, °C hoger dan 55 NBN EN ISO 2719

Point de filtrabilité (CFPP), °C max. -10 NBN EN 116

Viscosité cinématique à 20°C, mm2/s max. 6,00 NBN EN ISO 3104

Spécifications des combustibles résiduels

(*) Depuis le 1/1/2008, la teneur maximale en soufre est de 0,10% m/m.

(**) Correspond à 3/80 à 40°C

Exigences et méthodes d’essai pour le pétrole lampant

CARACTÉRISTIQUE EXIGENCES

MÉTHODE D’ESSAI

Mazout moyen Mazout lourd Mazout extra lourd Chaleur de combustion, MJ/kg

(kcal/kg) min. 41,8

(10. 000) min. 41,4

(9.900) min. 40,6

(9.700)

Densité de masse à 15°C, kg/l max. 0,980 max. 0,990 max. 1,005 NBN T 52-005

Teneur en cendres, % (m/m) max. 0,15 max. 0,15 max. 0,15 NBN T 52-119

Teneur en eau, % (V/V) max. 0,8 max. 0,8 max. 1,0 NBN T 52-062

Teneur en soufre, % (m/m) max. 1,0 max. 1,0 max. 1,0 (type A)

max. 2,0 (type B)

max. 3,0 (type C) NBN T 52-050

Teneur en vanadium, mg/kg max. 300 max. 350 max. 400 En préparation

Point d’éclair vase clos, °C > 55 > 55 > 65 NBN T 52-110

Teneur en PCB et PCT, mg/kg max. 10 max. 10 max. 10 En préparation

Viscosité cinématique (υ ), mm2/s à 50°C

(min - max) (kg/l) 0,780 - 0,820 NBN-ISO 3675

Distillation - Volume condensé (%) à 210°C

50°C) max. Klasse 1 NBN-ISO 2160

Point d’éclair creuset enfermé(°C) > 37

- > 37

-

-> 55 NBN T 52-075

NBN-ISO 2719

Point de suie (mm) ≥ 19 ≥ 19 ≥ 23 NBN T 52-092

Teneur en gomme après

vieillisse-ment (mg/100 ml) - - ≤ 800 NBN T 52-128

Couleur Saybolt min. +25 ASTM D 156

Exemple d’analyses moyennes

Gasoil de chauffage Pétrole lampant

Densité de masse à 15°C (kg/l) 0,846 0,802

Densité de masse à 40°C mm2/s (cSt) 2,7 1,34

Densité de masse à 25°C mm2/s (cSt) 3,8 1,69

Densité de masse à 20°C mm2/s (cSt) - 4,39

Teneur en soufre, % (m/m) 0,18 0,001

Point d’éclair vase clos, °C 71 56

Point de filtrabilité, °C -15 -48

Point d’écoulement, °C -18 -51

Distillation

Point de départ, °C 178 174

10% 204 189

20% 222 193

30% 238 197

40% 254 205

50% 268 209

60% 283 215

70% 299 221

80% 317 232

90% 340 240

Point final, °C 371

Essai à la plaque de cuivre 1 1

Pouvoir calorifique inférieur (PCI) MJ/kg 42,43 43,26

Spécifications du gasoil

NOTES

NOTES

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NOTES

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