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Légendes athéniennes

Dans le document GRECQUE ET ROMAINE MYTHOLOGIE (Page 164-175)

Cécrops - Fondation d’Athènes

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Cécrops, natif de Saïs en Égypte, et premier roi des Athéniens, bâtit, ou, selon d'autres, embellit la ville d'Athènes. Il épousa Agraule, fille d'Actée, et donna le nom de Cécropie à la citadelle qu'il éleva. Il soumit les peuples par la douceur plus que par la force, distribua l'Attique en douze cantons, constitua le tribunal de l'Aréopage, établit le culte de Jupiter comme dieu souverain, abolit l'usage de sacrifier des victimes humaines, et régla par des lois l'institution des mariages. Il fut surnommé Diphuès, c'est-à-dire Biformis, peut-être parce que, étant Égyptien d'origine, il était aussi Grec par son établissement dans l'Attique.

On le représente comme moitié homme et moitié serpent.

Il laissa trois filles : Aglaure, Hersé et Pandrose.

Hersé, revenant un jour du temple de Minerve, accompagnée des jeunes Athéniennes, attira les regards de Mercure, qui vint la demander en mariage. Aglaure, sa sœur, jalouse de cette préférence, troubla les amours du dieu : celui-ci la frappa de son caducée, et la changea en pierre. Hersé eut un temple à Athènes, et reçut les honneurs héroïques. Aglaure, malgré sa jalouse méchanceté, eut aussi un temple à Salamine, après sa mort, et on établit en son honneur la barbare coutume d'immoler une victime humaine.

On raconte d'une autre manière la fable des filles de Cécrops. Ce fut à ces trois sœurs que Minerve confia la corbeille mystérieuse où était enfermé Érésichton, fils de Vulcain, avec défense de l'ouvrir. La curiosité fut la plus forte ; elles ouvrirent la corbeille, y trouvèrent un monstre, et, agitées par les furies, se précipitèrent du point le plus escarpé de la citadelle d'Athènes.

D'après une autre version, Pandrose, la plus jeune des filles de Cécrops, fut la seule à se conformer aux recommandations de Minerve, et, pour récompenser son obéissance, les Athéniens lui élevèrent, après sa mort, un temple auprès de celui de la déesse, et instituèrent une fête en son honneur. Elle avait eu, dit-on, de Mercure, un fils nommé Céryx qui devint l’ancêtre d'une puissante famille athénienne.

Pandion

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Pandion, fils d'Érichtonius et cinquième roi d'Athènes, fut malheureux père, car ses deux filles, toutes deux fort belles, Philomèle et Progné, furent, victimes de la brutalité de son gendre, Térée, roi de Thrace. Celui-ci, mari de Progné, ayant outragé sa belle-sœur Philomèle, lui coupa la langue ; Progné, pour venger sa sœur, servit à Térée, dans un festin, les membres de leur fils, Itys, dont la tête fut jetée sur la table à la fin du repas. A cette vue, Térée, transporté de rage, veut poursuivre les deux sœurs.

Mais elles se sauvent métamorphosées, Progné en hirondelle, Philomèle en rossignol.

Térée lui-même, changé en épervier, ne peut les atteindre. Quant à Itys, les dieux, ayant eu pitié de son sort, le métamorphosèrent en chardonneret.

Erecthée

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Érechthée, sixième roi d'Athènes, fils de Pandion, passait pour avoir établi le culte de Cérès et les mystères d'Éleusis. La fable lui donne quatre filles, Procris, Créuse, Clithonie et Orithyie, qui s'aimaient si tendrement, qu'elles s'engagèrent par serment à ne pas survivre les unes aux autres.

Érechthée, étant en guerre avec les Éleusiens, apprit de l'oracle qu'il serait vainqueur, s'il voulait immoler une de ses filles. Clithonie fut choisie pour victime, et ses sœurs furent fidèles à leur serment. Leur père repoussa Eumolpe, fils de Neptune, mais fut précipité tout vivant dans le sein de la terre que Neptune entr'ouvrit d'un coup de son trident. Les Athéniens mirent Érechthée au nombre des dieux, et lui bâtirent un temple dans la citadelle.

Selon une autre tradition, Procris devint épouse de Céphale qui la tua à la chasse ; Créuse fut épousée par Xuthus, père adoptif d'Ion ; Clithonie par le prêtre Butès, et Orithyie fut enlevée par Borée.

On connaît la fable de Borée.

Céphale, mari de Procris, était fils d'Éole. Aurore, frappée de sa beauté l'enleva, mais inutilement ; ou, suivant d'autres, en eut Phaéton, et le laissa retourner auprès de

Procris qu'il aimait passionnément. Pour éprouver la fidélité de son épouse, il se déguisa en négociant et tenta de la séduire. Il lui offrit de si riches présents qu'elle était sur le point de se rendre à ses sollicitations, lorsque, se faisant reconnaître, il lui reprocha sa faiblesse. Procris, confuse, quitta son mari, et se retira dans les bois.

Son absence ne fit que raviver l'amour de Céphale. Il alla la chercher, se récon-cilia avec elle, et reçut de ses mains deux présents qui devaient être funestes à l'un et à l'autre : c'était un chien que Minos lui avait donné, et un javelot qui ne manquait jamais son but. Ces présents augmentèrent la passion de Céphale pour la chasse.

Procris , inquiète de ses absences, et jalouse, s'avisa de le suivre secrètement, et s'embusqua sous un feuillage épais. Son époux, excédé de fatigue, étant venu par hasard se reposer sous un arbre voisin, invoqua, selon sa coutume, la douce haleine du Zéphyr. Sa femme, qui l'entendait, supposant qu'il parlait à une rivale, fit un mouvement qui agita le feuillage : Céphale crut que c'était une bête fauve, lança le javelot qu'il avait reçu d'elle, et la tua.

Il reconnut son erreur, et se perça de désespoir avec le même javelot. Jupiter, touché du malheur des deux époux, les changea en astres.

Butès, fils de Pandion et de Zeuxippe, mari de Clithonie, prêtre de Minerve et de Neptune, obtint après sa mort les honneurs divins : il avait un autel dans le temple d'Érechthée à Athènes.

Egée

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Égée, neuvième roi d'Athènes, fils de Pandion II, père de Thésée, et frère de Nisus, Pallas et Lycus, descendait d'Érechthée. Il passe pour avoir introduit à Athènes le culte de Vénus-Uranie. Lorsqu'il envoya Thésée combattre le Minotaure, il lui recommanda de hisser des voiles blanches à son vaisseau, lors de son retour, s'il revenait vainqueur, recommandation que Thésée oublia. Ayant aperçu du haut d'un rocher, où son impatience le conduisait tous les jours, le vaisseau qui revenait avec des voiles noires, il crut que son fils était mort, et, n'écoutant que son désespoir, se précipita dans la mer qui depuis porte son nom.

Les Athéniens, pour consoler son fils, leur libérateur, élevèrent Égée au rang des dieux de la mer, et le déclarèrent fils de Neptune.

Nisus

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Nisus, frère d'Égée, régnait à Nisa, ville voisine d'Athènes. Lorsque Minos, roi de Crète, vint faire la guerre en Attique, il assiégea tout d'abord la première de ces villes.

Le sort de Nisus dépendait d'un cheveu de pourpre qu'il portait. Scylla, sa fille, amoureuse de Minos qu'elle avait vu du haut des remparts, coupa ce cheveu fatal à son père pendant qu'il dormait, et l'offrit au prince, objet de son amour. Minos eut

horreur d'une action si noire, et, tout en profitant de la trahison, chassa de sa présence la perfide princesse.

De désespoir elle voulut se jeter dans la mer, mais les dieux la changèrent en alouette. Nisus son père, métamorphosé en épervier, ne cesse de la poursuivre dans les airs, et la déchire à coups de bec.

Thésée

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Thésée fut le dixième roi d'Athènes ; il naquit à Trézène, et y fut élevé par les soins de sa mère Éthra, à la cour du sage Pitthée, son grand-père maternel. Les poètes désignent souvent Thésée sous le nom d'Érechthide, parce qu'on le regardait comme un des plus illustres descendants d'Érechthée, ou du moins de ses successeurs. On le nomme aussi quelquefois fils de Neptune. En effet, Pitthée, voulant cacher l'alliance qu'il avait faite avec Égée, déclara, quand l'enfant vint au monde, qu'il avait pour père Neptune, la grande divinité des Trézéniens. Dans la suite, Thésée se prévalut au moins une fois de cette naissance.

Thésée, raconte Pausanias, étant allé en Crète, Minos l'outragea, en lui disant qu'il n'était pas fils de Neptune, comme il le prétendait ; que, pour le défier de lui en donner une preuve, il jetterait sa bague dans la mer. Thésée s'y jeta aussitôt après, dit-on, retrouva la bague, et la rapporta, avec une couronne qu'Amphitrite lui avait mise sur la tête.

Cependant ce héros, dans le cours de son existence et de ses exploits, se donna généralement pour fils d'Égée ; et le titre de fils de Neptune ne lui est attribué que par quelques poètes, sans égard à la suite de son histoire.

On rapporte plusieurs traits du courage et de la force dont Thésée fit preuve dès ses premières années. Les Trézéniens contaient qu'Hercule, étant venu voir Pitthée, quitta sa peau de lion pour se mettre à table. Plusieurs enfants de la ville, entre autres Thésée, qui n'avait que sept ans, attirés par la curiosité, étaient accourus chez Pitthée ; mais tous eurent grand'peur de la peau du lion, à l'exception de Thésée, qui, arrachant une hache des mains d'un esclave, et croyant voir un lion, vint pour l'attaquer.

Égée, avant de quitter Trézène, mit sa chaussure et son épée sous une grosse roche, et ordonna à Éthra de ne pas lui envoyer son fils à Athènes, avant qu'il fût en état de lever cette pierre. A peine Thésée eut-il atteint l'âge de seize ans, qu'il la remua, et prit l'espèce de dépôt qu'elle recouvrait, et au moyen duquel il devait se faire reconnaître pour le fils d'Égée.

Il vint à Athènes ; mais, avant de se faire reconnaître pour héritier du trône, il résolut de s'en rendre digne par ses exploits, et d'imiter Hercule, objet de son admira-tion. Il y avait du reste entre eux des liens de parenté : Pitthée, père d'Éthra, était frère de Lysidice, mère d'Alcmène.

Il commença par purger l'Attique des brigands qui l'infestaient, et en particulier de Sinnis ou Cercyon. Ce brigand, doué d'une force extraordinaire, obligeait les passants à lutter contre lui, et exterminait ceux qu'il avait vaincus. Il courbait les plus gros

arbres, en rapprochait la cime, y attachait ses victimes, et, les arbres se relevant, celles-ci étaient mises en pièces.

Après s'être purifié à l'autel de Jupiter, sur les bords du Céphise, pour avoir souillé ses mains du sang de tant de criminels, il rentra dans Athènes pour s'y faire reconnaître : il trouva celle ville cdans une étrange confusion. L'enchanteresse Médée y gouvernait sous le nom d'Égée ; et, ayant su l'arrivée d'un étranger qui faisait beaucoup parler de lui, elle tâcha de le rendre suspect au roi, et convint même de le faire empoisonner dans un repas, à la table du roi. Mais, au moment où Thésée allait porter à ses lèvres la coupe de poison, Égée reconnut son fils à la garde de son épée, et chassa Médée dont il découvrit les mauvais desseins.

Cependant les Pallantides, ou fils de Pallas, frère d'Égée, voyant Thésée reconnu, ne purent cacher leur ressentiment, et conspirèrent contre Égée dont ils se croyaient les seuls héritiers. La conspiration fut découverte, et dissipée par la mort de Pallas et de ses enfants qui tombèrent sous les coups de Thésée. Ces meurtres, quoique nécessaires, obligèrent le héros à se bannir d'Athènes pour un an, et, après ce temps,il fut absous au tribunal des juges qui s'assemblaient dans le temple d'Apollon Delphien.

Quelque temps après, Thésée se proposa de délivrer sa patrie du honteux tribut qu'elle payait à Minos, roi de Crète.

Androgée, fils de Minos, venu pour assister aux Panathénées, combattit avec tant d'adresse et de bonheur qu'il obtint tous les prix. La jeunesse de Mégare et d'Athènes, blessée de ses succès, ou les Athéniens eux-mêmes, inquiets de ses liaisons avec les Pallantides, lui ôtèrent la vie. Pour venger ce meurtre, Minos assiégea, prit Athènes et Mégare, et imposa aux vaincus les plus dures conditions. Les Athéniens furent obli-gés d’envoyer tous les sept ans, en Crète, sept jeunes garçons et autant de jeunes filles, désignés par le sort, pour servir de pâture au Minotaure dans le fameux labyrinthe. Le tribut avait été payé trois fois quand Thésée s'offrit pour délivrer ses concitoyens.

Ariane

“ Ariane, fille de Minos, éprise d'amour pour Thésée, lui facilita son entreprise. Elle lui donna un peloton de fil à la faveur duquel il put sortir du labyrinthe où il tua le Minotaure. ”

Figure 47

Voir la gravure sur le site Les Classiques des sciences sociales

Avant de partir, il s'efforça de se rendre les dieux favorables par un grand nombre de sacrifices. Il consulta aussi l'oracle de Delphes, qui lui promit un heureux succès dans son expédition, si l'Amour lui servait de guide. En effet, Ariane, fille de Minos, éprise d'amour pour le héros, lui facilita son entreprise. Elle lui donna un peloton de fil à la faveur duquel il put sortir du labyrinthe où il tua le Minotaure.

En quittant la Crète, Thésée emmena sa libératrice, mais la délaissa dans l’île de Naxos, où Bacchus la consola et l'épousa.

À son retour à Athènes, il apprit la mort de son père Égée, lui fit rendre les derniers devoirs, et fit exécuter le vœu qu'il avait fait à Apollon, en partant, d'envoyer tous les ans à Délos offrir des sacrifices en actions de grâces. En conséquence, on ne manqua jamais d'y envoyer des députés couronnés de branches d'olivier. Pour cette députation, ou théorie, on se servait même du vaisseau qu'avait monté Thésée, et qu'on entretenait avec soin, afin qu'il fût toujours prêt à servir : ce qui a fait dire aux poètes qu'il était immortel.

Paisible possesseur du trône des Athéniens, il réunit en une cité les habitants de l'Attique jusqu'alors dispersés dans différentes bourgades, institua un gouvernement, promulgua des lois, et, laissant le peuple sous la conduite de sa législation, reprit le cours de ses aventures et de ses exploits. Il se trouva à la guerre des Centaures, à la conquête de la Toison d'Or, à la chasse de Calydon, et, selon quelques-uns, aux deux guerres de Thèbes.

Il alla vers la Thrace chercher les Amazones, et, comme Hercule, il eut la gloire de les combattre et de les vaincre. Il épousa leur reine Hippolyte ou Antiope, faite prisonnière, dont il eut un fils, le malheureux Hippolyte.

Thésée et les Amazones

“ Il alla vers la Thrace chercher les Amazones, et, comme Hercule, il eut la gloire de les combattre et de les vaincre. Il épousa leur reine Hippolyte ou Antiope, faite prisonnière, dont il eut un fils, le malheureux Hippolyte. ”

Figure 48

Voir la gravure sur le site Les Classiques des sciences sociales

On dit que, âgé de plus de cinquante ans, il lui prit envie d'enlever la belle Hélène alors à peine sortie de l'enfance. Mais les Tyndarides ses frères la reprirent et enlevèrent à leur tour la mère de Thésée, Éthra, qu’ils firent esclave d'Hélène.

Enfin, s'étant engagé, avec Pirithoüs son ami, à enlever la femme d'Aïdonée, roi d'Épire, ou, selon la fable, Proserpine, femme de Pluton, il fut retenu prisonnier jus-qu'à ce qu'Hercule vint l'en délivrer : c'est la descente de Thésée aux Enfers.

La fable dit que ces deux héros étant descendus aux Enfers, et fatigués de la longue route qu'ils avaient dû parcourir pour y arriver, s'assirent sur une pierre où ils demeurèrent pour ainsi dire collés, sans pouvoir s'en relever. Il n'y eut qu'Hercule qui obtint de Pluton la délivrance de Thésée.

C'est à cette fable que Virgile fait allusion, quand il représente Thésée dans le Tartare, éternellement assis sur une pierre dont il ne peut se détacher, et criant sans cesse aux habitants de ces sombres lieux : “ Apprenez, par mon exemple, à ne point être injustes et à ne pas mépriser les dieux. ”

Le reste de la vie de Thésée ne fut qu'un enchaînement de malheurs. La fin tragi-que de son fils Hippolyte et de Phèdre sa femme a inspiré les poètes tragitragi-ques, surtout Euripide et Racine, et fourni au peintre français, P. Guérin, le sujet d'un admirable tableau.

À son retour dans Athènes, il trouva ses sujets révoltés contre lui. Indigné, il fit passer sa famille dans l'île d'Eubée, chargea Athènes de malédictions, et se retira dans l’île de Scyros, pour y achever ses jours en paix dans une vie privée. Mais Lycomède, roi de Scyros, jaloux de sa réputation, ou excité par ses ennemis, le fit précipiter du haut d'un rocher, où il l'avait attiré sous prétexte de lui montrer la campagne.

Il avait eu trois femmes : Antiope, la mère d'Hippolyte ; Ariane, fille de Minos, dont il eut Œnopion et Staphylus ; et Phèdre qui laissa un fils nommé Démophoon.

Les Athéniens, plusieurs siècles plus tard, tâchèrent de réparer leur ingratitude envers Thésée. Sur un conseil de l'oracle d'Apollon, ils allèrent chercher ses cendres à Scyros, les rapportèrent solennellement à Athènes, et les placèrent dans un superbe tombeau au milieu de la ville. Ensuite on lui bâtit un temple où il reçut des sacrifices.

Pirithoüs

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Pirithoüs, fils d'Ixion, était roi des Lapithes, peuples de Thessalie, fameux non seulement par leur habileté à manier les chevaux, mais encore par leurs guerres contre les Centaures, habitants de la même contrée. Ce roi, ayant demandé et obtenu la main d'Hippodamie, fille d'Adraste, roi d'Argos, invita les Centaures à la solennité du mariage. Ceux-ci, échauffés par le vin, insultèrent les femmes ; l'un d'eux, Euryte, voulut même enlever la jeune épouse. Mais Hercule, Thésée et les Lapithes s'y opposèrent. Ils en tuèrent un grand nombre, et mirent les autres en fuite. Ceux-ci se retirèrent, dit-on, aux îles des Sirènes où ils moururent tous.

Cependant Pirithoüs, frappé du récit des grandes actions de Thésée, voulut mesurer ses forces avec lui, et chercha l'occasion de lui faire querelle mais, quand ces deux héros furent en présence, une secrète et mutuelle admiration s'empara de leur esprit ; leur cœur se découvrit sans feinte ; ils s'embrassèrent au lieu de se battre, et se jurèrent une amitié éternelle.

Pirithoüs devint le fidèle compagnon de voyage de Thésée. Ayant formé ensemble le projet d'enlever la jeune et belle Hélène, et en étant venus à boire, ils la tirèrent au sort, à condition que celui à qui elle resterait serait obligé de procurer une autre femme à son ami. Hélène, échut à Thésée qui s'engagea à descendre aux Enfers avec son ami pour enlever Proserpine. Mais là, Cerbère se jeta sur Pirithoüs et l'étrangla.

On sait ce qui advint à Thésée et à qui il fut redevable de sa délivrance.

Hippolyte

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Hippolyte, fils de Thésée et de la reine des Amazones, Hippolyte ou Antiope, était

Hippolyte, fils de Thésée et de la reine des Amazones, Hippolyte ou Antiope, était

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