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2k On remarque que la valeur se situe dans l'ordre idéal et qu'

elle se rapporte à une réalité qui transcende et qui devient pour les personnes ou les groupes, source d'inspiration ou modèle à imiter. C'est l'aspect cognitif de la valeur, A ce niveau, elle n'est pas directement observable, mais elle se fonde sur ce qui est dit et fait par les indi- vidus.

L'aspect affectif est compris dans la définition par l'intermé- diaire du mot désirable ou estimable et s'exprime dans la réalité par un jugement de valeur: ceci est bon, cela est mauvais.

Les gens adhèrent donc aux valeurs avec une certaine affectivi- té et n'aiment pas les remettre en question, car elles s'imposent à eux comme une évidence et un absolu, même si objectivement, elles possèdent un caractère relatif. En effet, les valeurs appartiennent toujours â u- ne société particulière, dans le temps et dans l'espace. Elles varient avec les civilisations, à l'intérieur d'une même civilisation, avec les groupes et les catégories sociales.

Quand les valeurs se heurtent à l'intérieur d'un même groupe ou sous-groupe, la tension monte et la charge affective que revêt la valeur en fait un puissant facteur pouvant causer désaccord et conflit.

Même si la société essaie d'imposer un système de valeurs à ses membres, elle peut difficilement y réussir parfaitement, car chaque per- sonne a sa façon d'adhérer aux valeurs. Tantôt elle accepte une chose, tantôt elle en rejette une autre; elle reconnaît une hiérarchie entre telle et telle valeur. C'est la personnalité qui se manifeste dans ces divers choix-, sous l'influence du milieu social environnant.

Les valeurs jouent un rôle important pour l'unité de la per- sonnalité psychique. Elles contribuent à la cohésion et à l'intégration de la perception de soi et du monde, Gordon Allport ( 1937 ) a montré que cette unité de la personnalité se réalise chez les personnes dont l'ensemble du style de vie est inspiré par certaines valeurs dominan- tes.

L'univers des valeurs constitue enfin un élément puissant pour réaliser ce que Comte a appelé le " consensus social ", En effet, les individus doivent partager certaines valeurs, se rattacher è, certains modèles communs s'ils veulent être capables de participation collecti- ve. Mais l'intégration sociale opérée par les valeurs reste relative parce que les individus et les groupes ne partagent pas tous les valeurs communes avec une égale intensité. On peut voir dans cette relativité, la source et de la solidarité sociale et des désaccords sociaux, comme le fait remarquer Guy Rocher ( 1968, p.68 ) dans le passage suivant: " ... la division et l'opposition entre tenants de valeurs opposées ou différentes n'est en réalité que l'envers de la solidarité qui se crée être ceux qui adhèrent aux mêmes valeurs; la solidarité dans des va- leurs partagées peut donc être en même temps une source d'unité sociale et, parce qu'elle engendre une telle unité, une source de conflits so- ciaux, ou à tout le moins de diversité sociale".

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LES VALEURS Ç-ÎEZ LES JEUNES

Richard Flacks ( I967 ) a isolé quatre modèles de valeurs chez les activistes et leurs parents: le romantisme, l'intellectualisme, 1' humanitarisme, et finalement, le moralisme et le contrôle de soi.

Le romantisme,- Cette valeur est définie comme une recherche de l'expres- sion personnelle, d'une vie libre, d'intérêts sensibles et esthétiques; elle se caractérise aussi par un rejet marqué des poursuites scientifi- ques et rationnelles, par le désir de connaître et d'expérimenter toute chose. Il est rare qu'un activiste ne soit pas romantique, et qu'un non activiste le soit.

L'intellectualisme.- Il se définit comme une implication au niveau des idées, un désir de réaliser et de valoriser ses capacités intellectuel- les, une appréciation de la théorie et du savoir et une grande partici- pation aux activités intellectuelles. Cette catégorie caractérise beau- coup d'activistes.

L'humanitarisme.- C'est un désir d'aider les autres. C'est la valorisa- tion de la compassion, de la sympathie et de l'égalitarisme, dans le sens d'opposition aux privilèges basés sur des différences sociales et économiques. L'humanitarisme est fortement relié à l'activisme.

Moralisme et contrôle de soi,- Ces valeurs consistent à accorder de 1' importance à un contrôle rigoureux des impulsinns personnelles, à s'op- poser au comportement spontané ou impulsif, à adhérer à l'autorité con- ventionnelle, à la morale traditionnelle, à se gouverner dans son com-

portement moral per des règles extérieures et rigides; à mettre l'em- phase sur le travail ardu, sur l'ambition. C'est le cas des non-acti- vistes.

Le sens communautaire,- Nous retenons une cinquième valeur dans l'arti- cle de Flacks, où l'accent est mis sur un fort désir de relations hu- maines, sur l'expression des émotions, sur le refus d'accepter les nor- mes conventionnelles concernant le contact interpersonnel et sur la lut- te contre les normes bureaucratiques.

Parmi les valeurs que Philip Jacob ( 1957 ) a analysées dans son étude exploratoire Changing Values in College, nous retenons les suivantes, qui selon l'auteur, sont partagées par les trois quarts des étudiants américains. Il faut noter cependant que cette recherche date et qu'elle a été faite en un temps où les jeunes étaient engagés davan- tage dans le " fun subculture " que dans les mouvements socio-politi- ques.

Confiance en soi,- Chacun doit déterminer son propre destin; l'impor- tance est mise sur l'effort personnel. Le succès s'obtient par le tra- vail ardu et, pour le tiers des étudiants, les " connections " sont im - portantes pour roussir.

Intérêt -personnel.- Il est naturel de tirer profit de toute occasion favorable qui améliore son bien-être. Le premier devoir dans la société est de se protéger. Les aspirations au pouvoir économique prédominent sur les valeurs sociales. Le jeune recherche une vie pleine, remplie de variété, d'intérêt; il fuit la monotonie et l'ennui, La sécurité n'est

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pas une motivation dominante chez les étudiants. Pour eux, la possibili- té d'être créatif et original dans le travail est la chose la plus im- portante pour considérer un travail comme épanouissant. Une famille heu- reuse est importante; également, le mariage l'est pour 8k% des filles,

Privatisne.- La plupart des étudiants américains désirent se couper du contexte social et politique. Ils fuient les responsabilités civiques et ont peu d'intérêt personnel dans les affaires publiques.

Les résultats de l'étude de Robert E. Mogar ( 1964 ) concordent avec les autres recherches dans ce domaine, Cn constate une forte orien- tation privatiste chez les étudiants Freshman, Il n'y a qu'une contra- diction avec le rapport Jacob cité plus haut. Les étudiants de Mogar

sont anxieux face au futur. Devenant cyniques face à l'humanité, ils se résignent a cultiver leur propre jardin.

Presque tous les étudiants signalent une absence de conflit avec leurs parents, même quand ils dévient des valeurs parentales. Mogar cons- tate une absence de rébellion et d'engagement passionné parmi la jeunes- se contemporaine. Les jeunes mettent l'accent sur l'expérience personnel- le et l'exploration plutôt que sur un radicalisme politique.

Dans Th? Uncommitted , Keniston ( 1965 ) nous trace un tableau de la culture des " alienated youth in American Society ", culture qui était annoncée déjà par les étudiants dont nous parlait Mogar, il y a un instant.

Ils rejettent l'intimité et les activités de groupe. Ils hésitent â agir et considèrent futile les activités civiles et politiques.

Existentialisme pessimiste,- Les aliénés sont pessimistes face au fu- tur et anxieux face au monde. L'univers est sans signification, la véri- té est subjective et arbitraire, La vraie communication est impossible.

Le mépris.- Ils admettent et justifient le ressentiment, le rejet, l'in- tolérance, le mépris de soi. Ils sont égocentriques.

Recherche esthétique.- Ils veulent expérimenter, vivre au jour le jour, créer, exprimer leurs passions, leurs émotions et leurs sentiments. Ils rejettent le succès.

Pour leur part, les Young Radicals ( Keniston, 1968 ) tentent d'exclure de leur vie l'artificiel, la manipulation, l'hypocrisie tant reprochée aux adultes. Pour eux, l'expression sexuelle devient de plus en plus possible en dehors du mariage alors que la sexualité elle-même se dégage de la crainte, de la prohibition et de la culpabilité. Le per- sonnalisme de ces jeunes exige que l'expression sexuelle se produise dans un contexte de bonnes relations, d'intimité. Si la morale tradition- nelle voit l'expression sexuelle en dehors du mariage comme illicite, les jeunes radicaux voient la nouvelle moralité dans la ligne de rela- tions significatives. Le mariage est de plus en plus vu comme une ins- titution destinée à la procréation, alors que le sexe fait partie des relations entre amis. L'exploitation d'autrui est tabou dans cette sphère comme dans les autres.

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A R G U I : E : ? A T I C N C E N T R A I S D E LA T H E S E

La synthèse de la pensée des principaux théoriciens du conflit des générations que nous venons d'esquisser, va nous aider maintenant à établir le cadre conceptuel dans lequel entreront nos données pour leur analyse, â préciser nos propres hypothèses et à décrire la démar- che que nous allons suivre pour vérifier ces hypothèses.

Nous avons vu que deux grands courants de pensée s'affrontent pour essayer d'expliquer le conflit des générations. Pour certains, il s'agit d'une rébellion filiale, pour d'autres, d'un désengagement face aux parents et à la société.

La rébellion filiale, telle qu'elle nous est rapportée par les études sur les activistes, porte à critique, car elle ne tient compte que d'un petit groupe de jeunes radicaux, psychologiquement sains, et qui, ayant eu de bons parents, réalisent les idées et les rêves d'enga- gement politique que ces derniers n'ont vécu que sur le plan intellec- tuel.

La rébellion filiale se fait ordinairement soit dans un contex- te d'émulation où le jeune désire remplacer son aîné parce qu'il se croit plus compétent que lui, soit dans un contexte de rejet où le père devient une menace active pour le fils. Dans les histoires classiques de rébel- lion filiale, le fils est en réel danger d'être forcé de devenir comme son père, et il se rebelle plutôt que d'accepter cette définition de lui- même.

Cette rébellion filiale tient compte de la théorie freudienne de l'ambivalence qui permet de concilier la continuité des modèles pa- rentaux et l'identification du jeune à son père avec le rejet plus ou moins violent de ce père. La socialisation comme processus d'apprentis- sage et d'identification est assurée dans un tel contexte.

Mais nous croyons que le jeune d'aujourd'hui n'entrevoit plus la possibilité de devenir comme ses parents, parce que leur façon d'en- visager le monde ne correspond plus aux défis que doit relever un jeune qui veut s'adapter aux transformations de la société.

D'après nous, Margaret Mead ( I970 ) rend davantage compte de la réalité actuelle, avec sa notion de " culture préfigurative ", En période de changements rapides et continus sur le plan de la technique, de l'organisation, de la vie sociale et économique, le comportement des jeunes ne peut plus s'appuyer sur des valeurs et des normes élaborées au temps d'une culture postfigurative et même cofigurative. Nous voyons donc les jeunes délaisser les valeurs parentales pour élaborer leurs pro- pres valeurs et devenir ainsi, à certains égards, des facteurs de socia- lisation pour leurs parents. Ils se désengagent des modèles que les pa- rents essayent de leur transmettre, sans pour autant se révolter contre eux. La notion de culture préfigurative suppose cependant une attitude homogène a l'intérieur de la génération des jeunes. Cette notion ne pour- ra donc expliquer les différentes sous-cultures qui existent à l'intérieur de 1 A génération étudiante.

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HYPOTHESE GENERALE

Cette réflexion nous amène à émettre comme hypothèse générale qu'il y a discontinuité générationnelle au niveau des valeurs dans la famille entre parents-adolescents. Cela signifie pour nous que le con- flit des générations ne consiste pas en une rébellion visible des ado- lescents contre leurs parents dans leurs comportements, mais bien en un désengagement où les jeunes rejettent les modèles et les valeurs parentales et en développent de nouvelles.

HYPOTHESES PARTICULIERES

Pour mieux mettre en lumière notre hypothèse générale, nous ferons intervenir quelques variables-contrôles qui vont nous indiquer quelles conditions influencent la discontinuité chez les jeunes. Ce sont le sexe des étudiants, leur niveau de scolarité, l'occupation du père, le style d'autorité et de pouvoir dans la famille. Ces variables qualificatrices définissent l'état social et psychologique de nos su-

jets adolescents au moment où l'enquête a été faite et nous permettent d'élaborer quelques hypothèses particulières.

Le sexe est une variable qui, dans notre société, joue encore un rôle discriminatif, Nous croyons que les garçons contestent davanta- ge que les filles les valeurs de leurs parents dans une société où 1' homme domine et détient encore la majorité des pouvoirs, la femme devant être plus soumise.

Le niveau de scolarité et l'âge qui s'y rattache sont pour nous un moyen de mieux connaître les différences entre les jeunes adolescents

et les adolescents plus âgés. Ces derniers devraient manifester un plus grand désaccord avec leurs parents, dû à leur personnalité plus dévelop- pée en raison de leur âge et de leurs études.

L'occupation du père est une variable sociologique sur laquel- le il y a beaucoup de recherches et dont les résultats sont concordants. Les couches sociales différencient la jeunesse davantage peut-être que le concept général de " génération ", Et comme les parents des strates supérieures favorisent généralement l'autonomie chez leurs enfants par une éducation libérale, nous pensons retrouver à ce niveau un plus grand désaccord entre parents-enfants.

De même, un style d'autorité rermissif et de pouvoir démocrati- que à la maison, nous permet de penser que le désaccord sera plus grand dans ces familles parce qu'un climat permissif et démocratique favorise chez les jeunes une plus grande indépendance.

Nous essayerons de saisir la discontinuité générationnelle â l'intérieur de la famille en mesurant le taux de désaccord parents-en- fants, d'une part au niveau de la perception de certaines valeurs, et d'autre part, par la perception de l'étendue de la discontinuité entre générations.

La discontinuité au niveau des valeurs se manifeste par la per- ception différente qu'ont jeunes et adultes de dix valeurs choisies par- mi celles que mentionnaient les auteurs étudiés précédemment. Ces valeurs ont capté notre attention parce qu'elles touchaient à la fois à des per- spectives psychologiques et sociologiques qui nous permettaient d'at-

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teindre les objectifs que nous nous sommes fixés dans ce travail.

A l'étude de Flacks ( 1967 ) sur les activistes, nous avons emprunté les variables suivantes: (1) Moralisme et contrôle de soi, parce qu'elles touchent à l'autorité et à la morale conventionnelles. Dans notre recherche, elles sont devenues: souhaits de libéralisation face au mariage et face au nouvoir. (2) L'Humanitarisme s'opposant aux privilèges basés sur des distinctions sociales et économiques devient: souhait de libéralisation face à la société. (3) La variable Sens com- munautaire . exprimant un fort désir de relations humaines, demeure in- changée dans notre étude. 'o"

Du Rapport Jacob ( 1957 ), nous retenons:(l) la confiance en soi, où chacun peut et doit déterminer son propre destin par ses ef- forts personnels.

Les valeurs suivantes étudiées par Keniston ( I965 ) retiennent aussi notre attention: (1) Activisme : faut-il agir? Est-ce que ça en vaut la peine? (2) Optimisme face au futur et face à la société: faut- il voir tout en noir? L'avenir sera-t-il meilleur que le présent? La so- ciété va-t-elle s'améliorer? (3) Optimisme face à la technologie: la technique détruit-elle la créativité et l'expression personnelle?

Pour sa part, l'étendue du manque de consensus se mesure par la perception que les parents et les enfants ont du fossé qui sépare leur vision du monde, par la perception qu'ils ont de l'entente-père, et par la perception qu'ils ont du conflit des générations dans notre société.

Le lecteur trouvera une operationalisation de ces variables et des variables-contrôles à la fin de la thèse, en annexe B,

Le premier thème porte sur la vision du monde des parents et des enfants et touche un aspect central de leur personnalitét les va- leurs. Il est important de savoir si la perception du monde des valeurs correspond à ce qui existe dans la réalité pour voir jusqu'à quel point jeunes et adultes ont des perceptions différentes qui pourraient être sources de désaccord.

La perception que la famille a de l'entente avec le père nous aidera à mesurer le degré de respect qu'on a les uns pour les autres. De plus, si l'entente avec le père est bonne, on ne pourra parler de rébellion visible entre père-enfants.

Le troisiène thème porte sur la perception du conflit des gé- nérations. Au niveau de la sodiété, il est considéré comme un problè- me majeur, si le3 jeunes perçoivent les adultes comme étant ineffica- ces et dépassés par les grands problèmes du monde. Sur le plan fami- lial, le conflit des générations se manifeste entre parents-enfants si l'autorité et le pouvoir des parents, par exemple, s'exerçaient d'une façon non démocratique.

CHAPITRE I I METHODOLOGIE

à partir d'une pré-enquête qui eut lieu durant l'hiver et le printemps 1969-1970, dans des Cégeps et des écoles secondaires de Montréal. Il comporte des questions fermées qui ont été distribuées lors d'un pré- test en mai-juin de l'année 1971• Ce sont les résultats de ce pré-test que nous utilisons,

DESCRIPTION DE L'ECHANTILLON

L'échantillon théorique était composé de quatre cents étudiants et de deux cents parents répartis à travers le Québec, Les entrevues complétées furent de trois cent soixante-quinze chez les élèves et de cent soixante-dix-huit chez les parents.

Quatre régions administratives furent choisies, soit: Québec, Montréal, Sherbrooke et Hull, Chaque région choisie comprenait une gran- de agglomération urbaine. Les écoles sélectionnées dans ces villes é- taient considérées comme urbaines, et les écoles situées en dehors des grands centres étaient considérées comme rurales.

Il devait y avoir cent entrevues au niveau 1, cinquante au ni- veau 3i cent au niveau 5 et cent cinquante au Cégep, réparties égale- ment entre garçons et filles à chaque niveau, dans chaque région, rura- le ou urbaine.

A l'exception de Montréal où des classes anglophones et des classes francophones ont été retenues, toutes les écoles étaient fran-

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cophones,

L'enumeration des écoles a été préparée sur imprimé d'ordina- teur pour chaque strate, La liste des écoles et le nom des principaux ont été obtenus du Ministère de l'Education, Des lettres de demande de collaboration ont été envoyées à tous les principaux des écoles choi- sies.

Au moment de faire les entrevues, l'interviewer se rendait a- lors à l'école qui avait accepté de coopérer. Se servant des listes of- ficielles des classes du niveau sélectionné, il choisissait d'abord u- ne classe dans la liste à l'aide de la table des nombres aléatoires et ensuite, toujours au hasard, cinq noms comme étant les premiers choix, et trois noms supplémentaires en cas d'absence parmi les cinq premiers.

Deux cents parents de ces enfants ont ensuite été choisis au hasard. Un questionnaire sur deux recevait alternativement le code P ou M pour indiquer que le parent à interviewer était le père ou la mère.

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