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Partie II : La place du psychomotricien auprès d’un enfant et ses parents : Sécurité et

D. Je joue donc j’explore

2. Le jeu, support d’exploration

Le jeu est un facteur influent dans le développement de l’enfant. Chaque sorte de jeu va correspondre à un apprentissage. Il est utile à la compréhension du monde, et participe à l’envie d’explorer qu’éprouve l’enfant. En effet, l’aspect ludique donne ce désir d’aller vers, de découvrir, et induit l’exploration dans le comportement humain.

2.1 Les jeux d’exploration

« Jouer, c’est agir. C’est être. Pour l’enfant, c’est vivre. Et grandir. Pour l’enfant qui grandit, le jeu agrandit son univers »63

Les jeux d’exploration sont des jeux libres, sans règles prédéfinies, ni guidage direct de l’adulte. A part l’exploration, il n’y a pas d’autres fonctions utiles. L’enfant joue seulement pour le plaisir de jouer. On peut alors les rapprocher du « play » décrit par WINNICOTT. Il s’agit en effet, d’une activité libre, le jeu intervenant ici dans une dimension créative, et une expression libre et propre à chacun.

Dès lors, c’est lui-même qui chemine pour découvrir et interagir avec son environnement humain et matériel. Il l’appréhende ce dernier notamment grâce à ses perceptions sensorielles. Les jeux d’exploration sont plus prégnants durant le stade sensori-moteur où l’enfant développe en nombre ses capacités et se les approprie. C’est aussi à travers ses jeux qu’il découvre l’action qu’il a sur le monde et sur ses proches.

PIAGET parle alors de « plaisir fonctionnel », ce qui traduit le plaisir chez l’enfant de générer, par son action, quelque chose dans son environnement, de produire des effets, d’avoir un pouvoir sur ce qui l’entoure. Il est dans le plaisir de l’action elle-même.

Je pourrais alors évoquer le principe de libre motricité dont a parlé PICKLER, où il s’agit de proposer à un enfant dans un temps où il est en sécurité émotionnelle et environnementale et où tous ses besoins physiologiques sont satisfaits, d’explorer librement sa motricité. Cela lui permet d’acquérir différentes postures en les expérimentant sans qu’elles lui soient imposées. Par exemple, il est important de poser un bébé allongé au sol dans une posture qu’il connaît et maîtrise seul, pour qu’il puisse se mettre en mouvement sans entrave et explorer à sa guise son corps et ses possibilités de mouvements. C’est ainsi qu’il développe sa motricité.

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73 C’est donc par les jeux d’exploration que l’enfant accède à des actions motrices de plus en plus complexes. En effet, il va développer ses habilités afin de répondre à ses besoins et envies, en donnant une intention à ses gestes tout en prenant compte du contexte environnant. Toutefois, l’enfant explore lorsque le contexte et la salle aménagée sont favorables. Ces jeux d’exploration se confrontent à la réalité de l’enfant, à son entourage qui s’ajuste plus ou moins dans les réponses qu’il donne au petit-être. Ces jeux sont en effet, induits par un aménagement de l’espace adapté et offrant une sécurité émotionnelle, physique etc... C’est ici que se trouve la place de l’adulte qui se doit de permettre à l’enfant d’explorer en toute sérénité en l’accompagnant, en le soutenant par le regard, et par sa disponibilité et sa présence attentive, tout en lui proposant un aménagement propice.

2.2 Le jeu, un médiateur en psychomotricité

Une médiation propose « un espace “entre“ et un objet commun à partager et à créer, cet objet se faisant en quelque sorte témoin de la relation existante entre deux personnes ou entre les membres d’un groupe »64

. En effet, une médiation suppose la présence d’un objet dit médium, sur lequel l’attention de l’enfant et du psychomotricien peut se porter.

La médiation au travers le jeu est un outil fort intéressant, notamment en psychomotricité où elle est, aujourd’hui considérée comme une des bases de notre profession. Pour le psychomotricien, « jouer avec » constitue une vraie fonction thérapeutique, selon JOLY. Il parle aussi d’un paradigme du jouer, car il situe le jeu à un carrefour psychomoteur où l’enfant active dans le même temps et le même mouvement, des apprentissages cognitifs, sa sensori-motricité, le ressenti de son corps en relation, ainsi que sa vie pulsionnelle, affective et représentationnelle.

GORIAUX utilise quant à lui le jeu comme principal médiateur : « Jouer c’est la dynamique fondamentale du développement de l'enfant. Jouer c’est explorer, comprendre, imaginer, combiner, communiquer, exprimer. Jouer c’est mettre en forme dans le mouvement tout un savoir-faire et être. Jouer c’est la rencontre avec soi dans l'échange avec le monde physique et l'humain. Jouer c’est transformer en expression une situation vécue. »

En psychomotricité, le cadre d’une séance ou d’un atelier permet souvent au sujet de se sentir contenu et en sécurité : il pourra alors jouer. Le jeu favorise le passage entre un vécu

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74 brut et une transformation symbolique, et aide l’enfant à supporter la frustration et à maîtriser ses angoisses. Pour POTEL : « le jeu psychomoteur sera ce moyen privilégié qui permettra au sujet de communiquer ce qui est encore non communicable »65.

Le psychomotricien devient alors partenaire de jeu et sert d’appui et de miroir à l’enfant. En effet, c’est lui qui recueille et reflète à l’enfant accueilli la représentation qu’on se fait de ce qu’il vit. Il convient alors de soutenir l’autre à développer et s’approprier ses propres pensées et représentations.

Selon JOLY, en psychomotricité il existe une aire de jeu thérapeutique où le jeu de l’enfant rencontre celui du psychomotricien. Le corps du psychomotricien fait alors partie de cette aire de jeu mais plutôt en tant qu'objet malléable pour l'enfant. L’objet malléable dans le jeu, a plusieurs propriétés :

- Il se doit d’être indestructible,

- Il doit s’adapter à toutes situations, en gardant tout de même une grande sensibilité à la réception des changements corporels de l’autre.

- Il doit être disponible tout en ayant conscience de ses limites - Il doit être capable d’une animation propre.

Le jeu en psychomotricité semble être alors un médiateur adapté, de par la formation requise mais aussi la créativité et l’accompagnement que peut proposer le psychomotricien dans les expériences et le jeu.

2.3 L’atelier d’éveil psychomoteur, au centre parental

a) Quand le jeu devient rencontre et exploration

Lola, 24 mois et sa mère, Madame J, viennent quelques fois en atelier d’éveil psychomoteur mais aussi en accueil conjoint avec l’éducatrice jeune enfant.

Madame J. est très inquiète quand Lola rencontre d’autres enfants : elle explique que souvent les autres la pousse et que celle-ci tombe et peut alors se faire mal. Lors de sa venue aux ateliers ou aux accueils conjoints, elle est immédiatement prévenante et surveille Lola.

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Lorsque Lola rencontre un autre enfant, les interactions deviennent rapidement compliquées et cette dernière prend le plus souvent les jouets des mains de ses pairs, les pousse : le partage du jeu n’est alors pas possible.

Lola et ses camarades, sont dans une période de pré-socialisation : le langage est en cours d’acquisition, mais ne leur permet pas encore d’exprimer ce qu’ils ressentent. Le corps est alors leur outil de communication. Leurs gestes peuvent parfois paraître violents aux yeux de leur parent, et notamment pour la maman de Lola, alors qu’il peut s’agir du moyen d’interaction de ces enfants.

Durant un atelier, je propose un parcours psychomoteurs avec différents modules. Un tunnel est présent. Lola s’en saisit, passe et repasse à l’intérieur en rigolant. Un autre enfant s’approche, mais Lola refuse de partager son jeu.

Lorsqu’elle abandonne le jeu dans le tunnel pour un autre module, elle refuse quand même que quelqu’un aille dans le tunnel et se hâte pour en barrer l’accès.

Madame J. semble démunie, et dépassée par le comportement de sa fille ne sachant pas comment réagir.

Je propose alors de passer dans le tunnel chacun son tour : Lola accepte à contrecœur, mais ne se met pas en colère, ce qui étonne Madame J. En effet, Lola peut se montrer très directive envers sa maman, qui cède la plupart du temps à ses demandes.

Lola commence alors à accepter le partage du jeu et d’aller à la rencontre de l’autre. Ils finissent tous deux par s’allonger de part et d’autre du tunnel, tête à tête au milieu de celui-ci et commencent à se balancer en le faisant rouler.

Du fait de mon intervention et des règles posées au niveau du partage, Lola autour d’un jeu, entre en relation avec ses pairs et y prend du plaisir. De plus, elle expérimente et découvre de nouvelles sensations, grâce à cette rencontre.

. Le jeu sert alors d’intermédiaire entre l’autre et soi-même, tout en étant un objet de partage : il vient soutenir la relation entre les membres du groupe.

76 b) Le jeu, expression du lien à l’autre

Le lien constant, sans séparation, vécu de manière sécure, a sûrement été peu expérimenté par Antoine du fait de son histoire, évoquée précédemment. C’est alors une problématique régulière et récurrente lors des ateliers d’éveil psychomoteur.

Le plaisir d’être en relation est encore peu présent avec sa maman, aux vues de leurs relations conflictuelles. Toutefois le lien reste présent : il est maintenu depuis quelques mois, notamment avec leur entrée au centre parental. Cependant, Antoine peut se tourner facilement et avec plaisir, vers les adultes du centre parental qu’il a, à ce jour, bien identifiés, pour induire et s’impliquer dans des interactions.

Antoine me sollicite souvent autour de jeux avec des ballons.

SIVADON explique notamment que la forme ronde des ballons induit une préhension à pleine paume, entraînant un possible enroulement et « invite donc à un type de lien et à une mise en forme corporelle »66. Les balles de texture, de taille et de poids différents produisent diverses stimulations tactiles et visuelles, et permettent la manipulation et la découverte.

S’approprier le ballon, le maintenir en l’air sans qu’il ne touche le sol, mettre de la distance puis se rapprocher dans nos échanges nous a permis un plaisir partagé dans ces jeux où le lien matérialisé par le ballon, est donc maitrisé par Antoine. Les jeux où la distance varie, « permettent de représenter une distance élastique mais sans rupture dans l’échange »67. La confiance peu à peu installée a permis la mise en place de l’alliance entre

Antoine et moi.

Lors d’un dessin réalisé à trois (Antoine, sa maman et moi-même), Antoine demande à chacun de réaliser un morceau de la production finale : Madame N dessine les rails, lui réalise de grands traits à l’intérieur du chemin produit par les rails, et moi je dois faire une locomotive à vapeur avec un wagon « accroché » me précise Antoine. Lorsque je dessine le trait d’union entre la voiture de tête et la suivante, celui-ci ne touche que partiellement le wagon. Antoine le remarque immédiatement, attrape mon feutre, pour redessiner un trait qui lui, sera bien accroché. Il me semble que cette situation illustre bien le fait que chez Antoine, tout doit être en lien, tout doit être tenu. Le médiateur dessin, ici, devient alors expression de

ce besoin du lien.

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SIVADON cité par JOURGET N., « Les jeux de ballons en psychomotricité, apports pour les enfants insécures », Evolutions psychomotrices n°100, 2013, p72

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Durant l’atelier, un temps est souvent dédié à un petit jeu de cache-cache qui semble important dans sa réalisation pour Antoine, bien qu’il montre de fortes réactions de prestance et de l’angoisse : il rit très fort, s’agite, jubile et se crispe. Il ne reste jamais caché très longtemps, et quand il sort, il m’attrape très fort comme pour s’assurer de ma présence mais aussi de la sienne. Peut-être s’agit-il d’un moyen de se rassurer mutuellement ?

WINNICOTT a évoqué le « sentiment continu d’exister » qui se construit dans la relation sécure à l’autre et dans le holding, en même temps que l’estime de soi. La mère, en répondant au plus près aux besoins de son bébé, lui garantit le sentiment de continuité d’existence.

Antoine se réassure donc dans son sentiment de continuité d’existence, en se serrant très fort contre moi, en pouvant alors ressentir son unité corporelle après un épisode de jeu de cache-cache qui peut fortement l’inquiéter et provoquer des angoisse d’une existence non- réelle, non investie.

Antoine s’assure de ce lien à l’autre, de ce lien qui tient. Il s’assure dans ce même temps de cet espace et de l’adulte, environnement qui reste sécure. Par le jeu, il expérimente ce lien, joue avec et se l’approprie peu à peu.

Tout au long de sa vie, l’être humain joue. Le jeu est une invitation à la relation, il est propice aux explorations, du fait de son approche corporelle, affective ou encore cognitive.

Il permet ainsi au psychomotricien d’aller à la rencontre corporellement de l’autre, et notamment de l’enfant pour l’accompagner au mieux dans ses désirs de découverte. Le jeu

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Conclusion

L’enfant naît avec un équipement de base dont le processus de développement s’est amorcé durant la vie intra-utérine et qui continue à mûrir durant les premières années.

L’environnement joue un rôle primordial pour le développement et l’expression des compétences de l’individu, qui a besoin de la présence d’un entourage étayant. L’attachement est aussi un besoin essentiel, qui permet à l’enfant d’éprouver la sécurité affective et physique auprès de ses parents, pour ensuite pouvoir aller explorer, découvrir et alors se développer harmonieusement. La réalisation d’une expérimentation par l’enfant suppose aussi un climat de confiance, de détente et de disponibilité de l’adulte.

Cette sécurité de base que l’enfant retrouve auprès de ses figures d’attachement est liée au système exploratoire. Il s’agit alors d’un processus riche et propre à chacun qui va se mettre en place. Tout est alors imbriqué et lié. L’un ne peut fonctionner sans l’autre et vice- versa.

L’environnement permet aussi d’acquérir la conscience d’un ailleurs, car à la naissance et pendant les premiers mois, la vision du nourrisson sur le monde est tout de même assez restreinte. « Comme il se découvre lui-même dans le plaisir du corps à corps avec sa mère, l’enfant découvre ses limites et sa propre créativité dans le plaisir de son corps à corps avec les objets et l’espace. »68

Prendre conscience de son existence unique et d’être une personne différencié de l’autre, lui permet notamment de voir ses limites en jouant avec son propre corps, avec des objets etc...

Chaque homme est alors un grand explorateur : dès la naissance, le nourrisson

éprouve le besoin de découverte. En effet, il se trouve dans un espace nouveau avec des caractéristiques propres. Le bébé doit alors explorer… explorer son corps, les objets, le visage d’autrui, et prendre du plaisir dans ses découvertes.

Le psychomotricien est alors présent pour soutenir et accompagner cette exploration au travers de ses compétences et sa formation. En effet, son regard et ses observations entretiennent un soutien et une adaptation de tous les instants que ce soit dans son attitude, sa posture ou les propositions qu’il fait. Il pourra alors ajuster l’aménagement de l’espace pour

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79 être au plus proche des capacités et du développement de l’enfant. Le regard du parent est aussi essentiel, encourageant et contenant, pour l’enfant : le psychomotricien, par ses observations, met en avant les capacités de ce dernier et soutient alors l’interaction parent- enfant.

Cette activité naturelle d’exploration, s’élabore le plus souvent sous la forme du jeu sur lequel l’enfant se concentre et mobilise toute son attention. Le psychomotricien peut alors devenir partenaire de jeu, celui qui propose et suggère, ou encore encourage. Il s’implique globalement dans les activités de l’enfant pour le soutenir tout en lui laissant l’espace dont il a besoin pour expérimenter seul ou avec son parent. Le psychomotricien peut aussi accompagner ce dernier dans les suggestions de jeux adaptés au développement de l’enfant.

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