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es Rations

aux niveau^. na^ax ^u . , o-rmis aux gbuvernements et de ses institutions sp^cialisees n'ont g-aere p.rmib ^ .

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d*stablir des programmes integres de statistiques. En outre 1'importance accordee a 1!assistance dans les divers doraaines a eu tendance a pr,<voquer un certain

de jeQuilibre des activites st-xtiatiques.

173* Les pays .de la regi ">n dcivent maintenant determiner 1'importance qu'ils

soahaitent accorder aux statistiques comme "base de la planification du developpement econcmique et social, de 1'administration et de la gestion economique a court terme et en tant que service destine" aux entreprises commerciales privees. 'Ils doivent aussi preciser les priorites des divers sujets a l'aide de programme generaux de statistiques, de preference dans le cadre des plans de developpement national. Us doivent .aussi appuyer la creation d'un toon service statiotique regional, parce que les pays e"conomiquement faibles ne peuvent evaluer facile.nent leur situation indi-viduelle par rapport a la situation mondiale et parce que, oeparemeni^ leurs

pouvoirs de negociations sont limites.

174* Depuis 19^1, on a contribue en permanence au developpement des statistiques par la formation, en se concentrant d'abord sur la necessite de remedier a une penurie aigue de statisticiens de niveau mqyen, puis en assurant aussi la formation de personnel de niveau surxsrieur dans des institutions de. la region. Le programme de formetion aux statistiques a atteint ses objectis numeriques initiaux mai - les services nationaux de statistiqae 'connais^ent encore des problemes de personnel par suite de l'exode de leurs fonetionnaires.

175* On aurait pu obtenir de meilleurs resultats si l*on avait donne la priorite a une fTmation extremement pratique au niveau superieur. Ceci aarait assure une plus gi^unde continuite a la direction des services de statistique et aurait permis de former en cours d'emploi du personnel de niveau moyen au lieu d1avnir-recours a des^.institutions regionales ciateuses. : Ceci: s'opoobe au princioe general que la formation devrait etre assez vaate pour qualifier les personnes capables pour des etades a-*ancees. Toutefois il est peu judicieux -pour 1' enseignement .et la forma tion africains de suivre les dispositions des pays develnppes de trop presj d!autre part il est necessaire d'ameli^rer 1Tenseigneinent sec-ndaire.

176. Les experts d1assistance technique d.ns les pays f-urnis par les organismes inoernationaux et bilateraux ont egaleraent apporte une contribution importance aux statistiques africaines. Ces dernieres annees ou s'est ^riente de facon marquee vers des affectations dans le domaine des statistiques de la population; on a accorde relativement peu d'importance aux autres domaines comme les statistiques industrielles et les enquetes par sondage.

177. Les services consultatifs regionaux ont complete efficacement les travaux des experts dans les pays mais ils e'e concentrent aussi actuellement sur les statis

tiques de la population. Toutefois la situation L-'ameliorera vraisemblablement avec 1'introduction d'un nouveau programme plus vaste visant au lancement d'enquetes permanences sur les menages. Le recours a des conseillers regionaux peut permettre

de diminuer fortement le nombre d'experts dans les pays et e'est aussi un meilleur

moyen de coordonner les activites entre les pays et d'encourager l'adoption de definitions norraalisees, de classifications normalisees etc..

178. Un autre element du developoement des statistiques est 1'application de method

des types. Les seminairej et les groupee de travail sont le moyen le plus courant

d1assurer une formation specialised et une adaptation regi^nale. La CEA a organise

environ 54 reunions techniques sur les statistiques, ou 1'on a surtout etudie

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lea etatistiques de c-'imptabilite nationale et He la population. Les. pays africains estin-ent que ces reunions peuvent etre d'une utilite considerable et ils se rendent compte qu'a 1'avenir ils Hevront aasumer une plus grande respon^abilite techniiue et financiere pour leur ^rganisati>n.

179. Dans de nombreux pays on a etabli des liens etr-its entre les statistiques et la planification mais les bureaus de statistiques se trouvent souvent dans une situation subordonnee. 3n outre, seulemen.t la rrpitie des pays de la region environ ont une organisation sur le terrain quelconque et il existe une forte tendance a decertraliser lea activites statistiques. Le lien avec les organismes de planifi cation et la decentralisation contribuent tous deux a faire beneficier des statis-tiques de ressources plus abondantes mais ils ont des inconvenients paroe qu'ils entrainent une certaine perte d'independance et de coordination.

180. Bien que les bureaux nationaux de statistique soient charges avant tout d'assurer des services nationaux de donnees, on leur deraande.de plus en plus de fourr.ir des statiatiques regionales et mondiales. Ceci se justifie parce que ce sont les diff^rents pays qui en fin de compte utilisent principalement ces statis-ti^ues pour evaluer leur poiiition par rapp-rt a l'ensemble de la production, du commerce et d'autres domaines. Toutefois d^s donnees co^rdonnees a l'echelon . national ne sont utiles qui si elles sont reoentes.

181. Le Systeme de cornptabilite nationale de l'ONU f^urnit des indications pour le raaeerablement, la presentation et I1analyse des donnees economiques, Un sy3teme de statistiquea sociales et demographiques est en cours d'etailissement. Toutefois on &' attache davantage actuelleuient a.resoudre le probleme pratique c^nsistant a

rassembler les renseignements de base necessaires et a organiser des enquetes sur le terrain acette fin.. On etablit aetuellement des recommandations revioees sur 1-^i. 'eries atatistiques dont les do.nnees ^-.ivent etre rassemblees. dans lea pays en .

voie de developpement. > ■ ■

182. L'un des principaux scmcis. de la CSa a l'heure actuelle est d'obtenir des renseignements h ymx cur les pays africains. On araalgame les donnees provenant de tcute.s les sources possibles pour produire des estimations de la situation regicnale a la fin de chaque annee. Ceci entraine des activites supplementaires

de rassemblement des donneos au -niveau regional niais on ne pense pas que les

coordonner avec les arrangements internationaux d1etablissement des rapports

presentera des difficultes. ■ .

183. La quantite de statistiques disp-nibles sur les pays africains augments mais on ccnstate enc-re des lacunes notables dans les statistiques sociales et des re- f

tard£ importants dans la.comptabilite nationale, la balance des paiements, la

p^o-duction manufacturiere et d'autres chiffres. .

18 4. Le commerce exterieur est probablement le domaine ou 1'on a le plus besoin de statistiques. Ces donnees sont relativeiiient developp'ees en Afrique mais il est neceEsaire de proddder a de nombreuses ameliorations pour lea amener a leur

plein potentiel. . . . , ,. ■ f. .-. *,; t

185. Les statis±iques'demographiques viennent au deuxieme rang par.ordre

d'impor-tance etl'on -j'efforce actuellement de. les ...ameliorer. . T.mtefois l'insuffisance des

renseignements dont.on dispose sur les secteurs desmenages restent la principale

lacune des: statistiques africaines. C'e.-.t la une, contrainte importante p^ur la

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formulation des plans et des politiques, c^mpte tenu surtout de la conception unifiee du developpement economique et social. Les donnees sur les menages son.' aussi utiles pour reduire le dualisme des economies africaines et l'on a besoin de meilleurs ren^eignements ^ur les revenus, la structure, la consommation et l'activite productive des menages pour pouvoir evaluer les effets de certains pr^jets, des onntroles et des politiques economiques.

186. Les autres problemes que poaent les statistiques africaines sont 1'evaluation

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