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La o st u tio litt ai e d u e F a e id alis e L’e p ei te histo i ue

Nous a o s o t o e t l i flue e de la litt atu e f a çaise lassi ue se mêle à celle des écrivains maghrébins francophones dans les romans de Leïla Ma oua e. Plus la ge e t, e so t deu ultu es ui te te t de oha ite . Du fait d u passé historique commun et très récent, le lecteur assiste à un croisement très étroit des cultures française et maghrébine très étroit. Pour Valeria Emi Mara Sgueglia, les appo ts i te ultu els so t ultiples et o ple es, à l i age de l ide tit u ils fondent pour une majeure partie :

[…] il est i po ta t pou les i di idus de d eloppe u se ti e t d appa te a e à u e communauté et un ensemble de liens culturels en son sein. Cette appartenance peut, a oi s, t e ultiple tout o e l est l ide tit ui se d li e sous les aspe ts de la pluralité et de la discontinuité (identité citoyenne, politique, sexuelle, linguistique, ultu elle, p ofessio elle, eligieuse, g og aphi ue et ta t d aut es , o pas sous eu de l u it et de l u i o it .39

De e poi t de ue, l Alg ie est u pa s t s i t essa t a so ide tit ultu elle s est fo d e sur le manque. En effet, la période coloniale a eu pour conséquence de couper, ou du moins de distendre les rapports de plusieurs g atio s d alg ie s de leu s a i es ultu elles, soit pa la p opaga de de la

39 Valeria Emi Mara Sgueglia, « Sens-du-moi et sens-du-manque, Quelques observations sur migration et interculture à la lumière de la conceptio du tio iste de l ide tit », Regards culturels sur les phénomènes migratoires, Babel, n°11, premier semestre 2005, Université du Sud Toulon Var, 2005, p. 123.

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culture française, soit par des stratégies colonialistes visant à dénigrer les coutumes « barbares » du olo is . Ed a d “aïd appelle u à l i d pe da e, le d si des « indigènes » de récupérer un passé précolonial « encourageait alors les Algériens et les usul a s à se e des i ages de e u ils supposaient avoir été avant la colonisation française. »40 Ai si o fis u e, l ide tit alg ie e da s sa glo alit – citoyenne, politique, linguistique, géographique, etc – a comblé ces manques de deux manières : soit en adoptant la culture du colonisateur – et l assi ilatio de ette culture « forte » au détriment de la culture-mère du peuple algérien a entraîné de p ofo des odifi atio s e o e isi les aujou d hui su le pla so ial, ais aussi su tous les aspe ts autou des uels se fo de t l ide tit d u i di idu et elle d u peuple – soit en perpétuant les traditions ancestrales. Nous reviendrons par la suite sur les conséquences linguistiques de cette situation.

Patrick Charaudeau décrit bien ce phénomène :

[…] l ide tit du g oupe e pou a t plus se o st ui e da s l a tio i da s la pe spe ti e d u « être ensemble contre un autre-ennemi », revient en mémoire un passé, une origine e s la uelle o se tou e a e ostalgie et ue l o d si e up e . Cette o igi e se concrétise ici dans un territoire (la Corse), là dans une langue (le Corse, le Catalan, le Basque) ; i i da s la su ge e de outu es a ie es, là da s u e eth ie ui s tait la g e et u il faut pu ifie “e ie, Pa s Bas ue ; ou encore dans la relecture des valeurs religieuses (les intégrismes).41

Fo e est de o state ue l Alg ie a us de tous les o e s d its pa Pat i k Charaudeau, simultanément ou successivement, pour tenter de récupérer son identité « d o igi e ».

Dans La Jeune fille et la mère, l'arrivée des marieuses, venues demander la main de Dja ila à sa fa ille, t oig e du d alage e t e deu g atio s d Alg ie es :

Je e sa ais pas ue es fe es e istaie t. Je pe sais u e es jou s, f aî he e t décolonisés, la terreur éloignée, les jeunes gens et les jeu es filles s a a geaie t e t e eu a a t d i pli ue leu s fa illes, et ue es fe es figu aie t seule e t da s les histoi es d u aut e te ps. De e te ps où, sa s ide tit , sa s ito e et , li s à eu -mêmes et aux seules lois tribales, les hommes brimés se vengeaient de leur oppresseur en fourguant

40 Edward Saïd, Culture et impérialisme, Paris, Éditions Fayard, coll. « Le monde diplomatique », 2000, p. 53.

41 Patrick Charaudeau, « L ide tit ultu elle e t e soi et l aut e », Actes du colloque de Louvain-la-Neuve en 2005, consulté le 27 avril 2015, Patrick Charaudeau - Livres, articles, publications,

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au a ais les fe es, leu s filles et leu s sœu s, à des ho es aussi i s u eu ui à leur tour passaient leurs nerfs sur ces mêmes femmes, leurs épouses, en les violant, les cloîtrant, les battant.42

Le désir de modernité de la jeune Djamila se heurte à la persistance des traditions d u « autre temps ». Mais cet « autre temps » pourrait aussi être celui du passé p olo ial u o t te t de fai e e aît e les plus olt s des Alg ie s à l i d pe da e. Cepe da t, l i flue e f a çaise a a t laiss sa t a e da s l esp it de la jeune génération « fraîchement décolonisée », es t aditio s et e pass o t pas t ou d ho da s leu esp it.

Il faut aussi e a ue u u e id alisatio de la France et de la culture française s op e da s l esp it des pe so ages les plus jeu es, ota e t des jeu es filles, s duites pas l aspe t li e tai e de la ultu e f a çaise et ui he he t à se oupe de certaines pratiques ancestrales. Prenons le cas de l h oï e de La Fille de la Casbah. Hadda Bouchnaffa, trente-t ois a s, pieuse, est toujou s pas a i e, au g a d da de sa e. Elle ha ite la as ah d Alge et est p ofesseu e d Histoi e. Hadda e de li e t et d a ipatio . La se ualit , et plus particulièrement ici la virginité, deviennent, pour elle, l i st u e t d u e su e sio . Lo s u elle s off e, pou la p e i e fois à so a a t Nassi , elle p ise d ailleu s ue « Quand il a changé le d ap, [elle] [a] pas dit : je veux garder le drap en souvenir, ou : ça porte malheur de

le lave … »43, ajoutant plus loin « L e eu de t e lo gte ps p se e pou elui ui au ait dû e do e so o de a t Allah et “es se iteu s tait-elle pas désormais réparée ? »44 La rupture avec les traditions est consommée.

Mais au-delà de l a ipatio pe so elle et f i i e ue e he he Hadda, il s agit su tout d u e a ipatio so iale. “u fo d de o t e de l isla is e – nous sommes dans la décennie noire des années quatre-vingt-dix – le roman se construit aussi sur le creuset économique et social entre la casbah, lieu garant de la tradition, fortement marqué par le matriarcat, nous y reviendrons, et symbole de la victoire alg ie e su la olo isatio f a çaise et l Alge lu ueuse des hauteu s ui apparaît

42 La Jeune fille et la mère, pp. 85-86. 43 La Fille de la Casbah, p. 74. 44 Ibidem.

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au personnage comme un idéal à atteindre, un idéal occidental. Le moyen de cette conquête : Nassi , fils d u haut di igea t politi ue, au œu s o ide tales, ui habite justement une villa sur les hauteurs.

Un territoire géographique et littéraire sous influence

Malgré le départ des Français du territoire algérien en 1962, le pays, décolonisé, est est t s i flue , ous l a o s o t , pa la ultu e f a çaise. M e s il e su it plus l i flue e di e te et i asi e su la uelle eposait le principe colonial, il faut appele toutefois le ôle des dias et de tous les o e s de diffusio d i fo atio . À distance, la radio, la télévision, sont autant de moyens de communication qui influencent la jeune génération algérienne qui se construit, peu à peu, une image id alis e et fa tas e de la F a e. Tout o e “issi, l u e des deu h oï es du dernier roman de Leïla Marouane Le Papie , l’e e et la aise (2009), la jeune

g atio post olo iale te d e s u id al d ou e tu e et d a ipatio , nous sommes en 1986 :

Ve s l a , les fe es su passe o t les ho es ui fi i o t ie pa ous a epte comme des citoyennes à part entière. Le parti unique se cassera la gueule, la démocratie règnera en maître, les militaires cesseront de nous emmerder. Presse et édition libres, pa tis politi ues à la pelle, i po tatio à tout a, ou e tu e du a h … Et su tout abolition de cette mascarade de Code de la famille. On pourra enfin se marier comme on veut, quand on veut, sans tuteur, comme toute femme majeure qui se respecte.45

Le modèle social et politique imaginé par la jeune femme dans les années à venir est di e te e t i spi de l id al f a çais u elle s est o st uit à pa ti d i ages et de références qui lui sont parvenues de manière indirecte :

DJIDA : Tu connais Paris ?

“I““I : Pa les li es et les fil s, ais est o e si j tais e. Quel uefois j ai l i p essio de e eille da s u o a de Modia o ou Duteu t e. Pa fois e da s le Paris de Balzac. Si jamais un jour je réussis à attei d e Pa is, à i stalle j ai e ais mourir et être enterrée au cimetière du Montparnasse, dans le carré 6, en compagnie de Cha les Baudelai e et d Alai Lo eau. J au ais ie ai t e à ôt de “a t e et de Beau oi , ais est o plet, est u ga s, u F a çais, ue j ai f ue t l a e de i e, ui e l a app is…46

45 Leyla Z. Mechentel, Le Papie , l’e e et la braise, Monaco, Éditions du Rocher, 2009, p. 48.

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Le dis ou s de “issi o t e ie l i flue e u e e e l i age de la F a e. La jeu e fe e s est o st uit u e isio plus esth ti ue ue aliste à t a e s des références littéraires telles que Modiano ou Balzac, mais aussi des figures du féminisme comme Simone de Beauvoir. Ces personnalités sont pour elle des modèles, des e e ples à sui e, elles ep se te t l esse e e de la F a e et de e u elle véhicule comme idées de li e t et d galit . ‘e a uo s epe da t ue so dis ou s est e t su la apitale ; pou elle la F a e, est Pa is. “a isio est fa tas e, e à pa ti de i es d i fo atio s, d i ages, de ots u elle a e ueillis çà et là et a e lesquels elle a créé une image idéalisée, mais surtout figée de la France. Son rêve serait de fui l Alg ie a e u Eu op e , « de préférence un Français » car selon elle, « ultu elle e t, o e peut ue t s ie s e te d e, a e les F a çais. Ils ous o t si longtemps occupés que leurs empreintes, leurs voix, leurs odeurs, sont en nous. »47 Ici se trouve illustrée la relation paradoxale et complexe que les Algériens entretiennent avec la France. À ce propos, Patrick Charaudeau, souligne que la

o st u tio de l identité culturelle

est le résultat complexe de la combinaison : entre « continuisme » des cultures dans l histoi e et « différencialisme » du fait des rencontres, des conflits et des ruptures ; entre la te da e à l « hybridation » du fait des formes de vie, de pensée et de création, et la te da e à l « homogénéisation » des représentations à des fins de survie identitaire.48

Sissi se nourrit donc de toutes ces références littéraires, culturelles et même cinématographiques. En effet, elle cultive sa ressemblance avec une certaine Romy “ h eide , d où so su o a elle s appelle e alit “assi a. Elle e pli ue e à Djida que le choix de ce surnom est un moyen de se préparer à sa future vie o ide tale, pou s « adapter à la vie » u elle au a e F ance.

Cepe da t, soulig o s ue so attitude e s i s it pas da s u e d a he d assi ilatio d u e ultu e a e e da s le ut d e i hi sa p op e ide tit ultu elle, mais plutôt dans un rejet violent de sa culture « d o igi e » au p ofit de l id al f ançais qui lui paraît parfait.

47 Ibid., p. 46.

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Le ôle de la litt atu e da s la e o st u tio d’u id al f a çais

Intéressons-nous plus particulièrement au rôle de la littérature. Nous avons souligné précédemment deux possibilités pour les Algériens de se construire une ide tit ultu elle à l i d pe da e : assimiler la culture française ou la rejeter et se tourner vers les traditions ancestrales. Certains intellectuels et écrivains ont ouvert une autre voie : la fi tio . “ous l i flue e du o flit de la d olo isation et la montée des atio alis es, les œu es litt ai es, jus ue-là descriptives, deviennent e e di at i es et iti ues à l ga d des gou e e e ts et des politi ues e es. Naget Khadda souligne dans son article « La littérature algérienne de langue française : une littérature androgyne », que cette littérature appartient à un territoire mixte et de fait « se situe d e l e da s l i te sp ifi ue, l h ide, ou, pou le di e aut e e t, elle fait de l h ide sa sp ifi it et, d o st uisa t l opposition universel vs spécifique, rend difficile les modalités de sa réception. »49 En réalité, plus la fiction ous pa le de la F a e, plus est l Alg ie ue l o oit se dessi e e filig a e. Da s la o st u tio litt ai e d u e F a e id ale et plei e de promesses se montre en creux une Algérie où tout reste à faire et qui tend au progrès. La question de la francophonie est, bien sûr, centrale dans cette problématique puisque, toujours d ap s Naget Khadda, « es o a s s atta he t […] esse tielle e t à arrativiser un destin pris entre un être arabo-islamique dont tous ces auteurs font le noyau inentamable de leur spécificité et une adhésion, plus ou moins euphorique, à un idéal de francité – très abstrait – pa le uel ils s ou e t à la ode it et à l universalité (européennes). »50 Ai si, il s agit a a t tout pou l auteu , de s affi e e t e deu idéaux : l id al f a çais ui se pose o e tel d s le d pa t, et l id al alg ie ui est à construire. Nous poursuivrons plus loin notre réflexion sur la francophonie. Il est o , epe da t, de s a te u i sta t su « l id al f a çais » tel u il est p se t hez Leïla Ma oua e et su l aspe t hi i ue d u e telle o st u tio .

Tout d a o d, il se le ait ue la F a e « pa s des d oits de l Ho e » soit la

49Naget Khadda, La litt atu e alg ie e de la gue f a çaise : une littérature androgyne », Jacques Bres, Catherine Detrie, Paul Siblot (dir.) Figu es de l’i te ultu alit , Montpellier, Éditions Praxiling, 1996, pp. 15-56.

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ep se tatio la plus o u e t pa tag e pa les pe so ages jeu es, est-à-di e, eu ui o t pas, ou à pei e, o u la olo isatio . Co e e t oig e le as de Sissi, cité plus haut. Dans le même temps, la France reste le pays colonisateur pour les g atio s p de tes sou e t les pa e ts de es jeu es . C est aussi le pa s où tout se le possi le, da s u e a i e d utopie o st uite su u dis ou s allégorique :

KAMEL : (recouvrant son enthousiasme) : Bie tôt u e ou elle odeu s a ochera à nos peaux. Celle de la France, de la civilisation, du progrès, de la liberté, de la démocratie. (Il rit.) […].51

La F a e est aussi s o e de p og s, de ode it et d u e tai o fo t de vie. Mais il apparaît souvent que cette représentation a peu à voir avec la réalité vécue par les Algériens installés en France.

- Je la o ais la Jiji, elle ie d a a e deu outeilles de ou gog e. […] Je la ois d jà pa odia t la Pa isie e u elle e se a ja ais, alg so e t i ua te t es a s dans le 7e, ses pompes Prada, sa boule de chien, son parfum Verlain.52

Tu es à Paris sans y être. Une ombre qui traverse la ville. Matin après matin. Qui retrouve la grisaille de sa banlieue. Soir après soir. Paris brille pour les autres. Tu ternis chez les tiens. Tu en es là, mon vieux. À frôler le faste sans y goûter. À exister sans existence.53

Tout se passe comme si cet idéal restait inaccessible, même à ceux qui pensent l a oi attei t. Le lu e, est aussi, de fait, u l e t i po ta t da s ette o struction fantasmée. En effet, nous retrouvons dans le texte de nombreuses références à des p oduits d i po tatio ou de g a des a ues de lu e, s o es de ualit et de affi e e t à la f a çaise, ou plus la ge e t, à l o ide tale. C est ota e t le cas dans La Vie se uelle d’u isla iste à Pa is. Lorsque Mohamed décide de meubler

l appa te e t u il ie t de loue à “ai t-Ge ai des P s, il est p is d u e so te de frénésie consumériste :

[…] je e suis pe is d aut es e plettes, u e la pe ouge, style usine et hors de prix au magasin Conran, rue de Babylone, et une cafetière dans la boutique Nespresso, rue du Bac.

51Le Papie , l’e e et la aise, p. 84.

52 Ibid., p. 12.

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“ous le ega d i p essio et jo ial de la e deuse […] je e suis pa uat e e ts oîtes de capsules de café, du plus fort au plus léger.54

Le lave-linge, le lave-vaisselle, le frigo, le congélateur, la gazinière, le four à micro-ondes, l aspi ateu , le jeudi ui e ait, e t e euf heu es et idi. Je de a de ais à la ga die e d a ueilli les li eu s. Ca j ai u e ga die e, ai-je mu u . […] Qua t au lit, la pe de ie, le canapé, les fauteuils, les chaises, la table, le bureau, la bibliothèque, la literie, les tentures, les nappes, les serviettes, les assiettes, les poêles et les marmites, et autres verres à vin et à champagne, à eau et à whisky, que de la belle vaisselle, le lundi, mon jour de repos.55

Vivre « à la française » semble être synonyme de réussite et d'un confort essentiellement matériel pour Mohamed.

Cependant, certains personnages finissent par émettre des doutes quant à la alit de l i age d Epi al à la uelle ils o t u, o e a t ota e t l'id al so ial et galitai e po t pa les D oits de l'ho e, et eu de la fe e. C est le as de “issi dans Le Papie , l’e e et la aise, qui laisse éclater sa rage de ne pas pouvoir

l attei d e. La jeu e fe e, ui ait d a ipatio et de li e t donne l i p essio d t e d se ha t e.

SISSI (rêveuse) : Nous passe o s e F a e, au pa s des d oits de l ho e. (Elle se met à pleurer doucement, puis de rage.) Ce sont les droits de rien du tout, ma pauvre Djida. Ou seule e t les d oits u ils s o t oie t e t e eu ; les autres, les sous-humains, les anciens colonisés, ils peuvent se brosser.56

La o f o tatio a e la alit so iale et o o i ue de l i ig atio e s la France est douloureuse et le bilan souvent amer pour les personnages qui tentent l e p ie e.

Telle était la procédure dans ce pays où les lumières ont depuis belle lurette cédé la place à de tristes loupiotes. De toute façon, ajoute-t-elle, elles auront si peu brillé pour la gent f i i e, lo ale ou d out e-mer, et on nous aura bien sustentés, nous autres les sous-de , les olo , de fa tas ago ies et aut es hi es.57

La p ise de o s ie e des li ites de ette id alisatio est à l o igi e de

54 Ibid., p. 56.

55 Ibid., p. 67.

56Le Papie , l’e e et la braise, p. 110.

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nombreux conflits pour les personnages, qui les plongent dans une profonde crise existentielle – ce sera par exemple le cas de Mohamed dans La Vie se uelle d’u

islamiste à Paris. Certains de ces conflits sont d'ordre générationnel, et font apparaître

une profonde remise en question des plus jeunes concernant les ambitions de leurs aînés.

La déception des enfants de la décolonisation

Les o flits de g atio s au œu du it

La e he he d u id al e se situe do plus su le te itoi e alg ie ais se t ou e d e t e e s le te itoi e de l a ie e e i, e ui e u e uptu e e t e la g atio d Alg ie s a a t o u la olo isatio et ses e fa ts, ue l Alg ie

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