Les Iroquoiens vers 1745
Le territoire
Vers 1745, le territoire occupé par les Iroquoiens est beaucoup moins grand qu’en 1500. Ils sont seulement quelques groupes dans la vallée du Saint-Laurent et dans la région des Grands Lacs. Certaines nations iroquoiennes, comme les Hurons, ont été dispersées par les guerres iroquoises. D’autres, comme les Iroquoiens du Saint-Laurent, sont complètement disparues, probablement aussi à cause des guerres.
L’arrivée des Français en Nouvelle-France a aussi bouleversé le mode de vie des Iroquoiens. Ceux-ci doivent maintenant partager leur territoire avec les colons d’origine française. Certains Iroquoiens
habitent des maisons de bois comme celles des colons français, d’autres habitent des maisons longues, comme vers 1500.
Vers 1745, il y a sept villages d’Autochtones domiciliés en
Nouvelle-France. Ils se situent tous près des établissements français.
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Les trois principaux villages iroquoiens où vivent les domiciliés sont Jeune-Lorette, Sault-Saint-Louis et Lac des Deux-Montagnes.
Des maladies européennes
Sans le vouloir, les Français apportent en Nouvelle- France des maladies encore inconnues en Amérique. Pas si dangereuses pour les Européens, elles sont souvent mortelles pour les Autochtones, car ils n’ont pas d’anticorps pour les combattre. Ce sont souvent des maladies contagieuses comme la rougeole, la variole, la grippe ou le typhus.
Les maladies européennes se répandent très rapidement parmi les nations autochtones. Elles deviennent de véritables épidémies. Ces maladies se transmettent souvent pendant les activités de troc. Elles atteignent même des populations autochtones éloignées qui n’ont jamais rencontré d’Européens. La variole, aussi appelée « picote », est l’une des maladies les plus contagieuses. Elle se propage d’une personne à l’autre par le contact, mais aussi par les couvertures et les vêtements.
De nouveaux aliments, vêtements et outils
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Les Français font connaître de nouveaux aliments aux Iroquoiens.
Par exemple, les Iroquoiens qui vivent dans les réductions élèvent des animaux de ferme, comme des poules, des cochons, des vaches et des moutons, introduits en Nouvelle-France par les Français. Ils
consomment la viande de ces animaux, de même que le lait des vaches et les œufs des poules. La farine de blé, les biscuits, les raisins, les pruneaux, le sel, le vinaigre et le sucre sont aussi de nouveaux aliments que les Français font connaître aux Iroquoiens. Ils leur font également découvrir l’alcool. Ce produit est très apprécié, mais il peut causer des problèmes.
En 1745, les vêtements des Iroquoiens sont à peu près les mêmes qu’en 1500. Les matériaux utilisés pour les fabriquer ont toutefois changé depuis l’arrivée des Français. Les tissus européens comme la laine remplacent les peaux d’animaux. Ces tissus sont plus légers, plus souples et plus confortables que les peaux d’animaux. Une fois mouillés, ils sont aussi moins lourds et ils sèchent plus rapidement.
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Les nouveaux objets en métal qu’utilisent les Iroquoiens sont plus résistants et ables que les outils traditionnels en pierre, en os ou en bois.
La religion et les croyances
En 1745, certains Iroquoiens ont les mêmes croyances qu’en 1500.
Ils croient, par exemple, que les animaux, les plantes et plusieurs
éléments de la nature sont habités par un esprit. L’arrivée des Français change toutefois les croyances de plusieurs d’entre eux. Au contact des prêtres ou des missionnaires, ils sont nombreux à se convertir à la
religion catholique. En général, les Iroquoiens convertis vivent dans des réductions. Là, des prêtres ou des missionnaires leur enseignent la religion catholique. Ces Iroquoiens prient et vont régulièrement à l’église. On leur demande également d’abandonner totalement leurs croyances traditionnelles.
La plupart des Iroquoiens convertis conservent une partie de leurs croyances. À l’occasion, ils continuent de pratiquer leurs rites.
C’est le cas lorsqu’ils sont à l’extérieur des réductions pendant une longue période, lorsqu’ils partent à la chasse, par exemple. Ainsi, même
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s’ils sont convertis, la religion des Iroquoiens est plutôt un mélange de croyances traditionnelles et de religion catholique
Des produits européens et autochtones
Vers 1745, les Iroquoiens font surtout du troc avec les Français. Ces échanges leur permettent d’obtenir des produits européens. Ces nouveaux produits deviennent indispensables pour les Iroquoiens.
Comme ils sont incapables de fabriquer ces produits eux-mêmes, ils dépendent de plus en plus du commerce avec les Français. Ces produits européens changent leur mode de vie.
La société iroquoienne inuence aussi la société française. Elle lui fait découvrir de nouveaux produits. Par exemple, aux habitants
d’origine française qui vivent à Québec et à Montréal, les Iroquoiens offrent : du maïs, du sucre d’érable, du tabac, des plantes médicinales ; des produits de la chasse et de la pêche et des objets qu’ils fabriquent eux-mêmes, comme les mocassins, les raquettes et les canots.
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Le transport
En 1745, les Iroquoiens et les Français utilisent encore le canot, le toboggan et les raquettes pour se déplacer. Mais de nouveaux
moyens de transport font leur apparition. Les Français font venir des chevaux de France. Les Iroquoiens commencent à s’en servir pour se déplacer ou transporter des marchandises. Les Français font aussi
découvrir la roue aux Iroquoiens. Ainsi, en 1745, les Iroquoiens utilisent régulièrement la brouette et la charrette pour les travaux aux champs.
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Here are all of the parts
included in this craft.
Step 1: Colour your toolbox (or print on red
paper) and fold inwards so that the
title is on the front.
Step 2: Colour and cut out all of your
pieces.
Step 3: Start assembling your
toolbox.
Step 4: Glue the tools to the back of the
toolbox.
Step 5: Complete and glue the written tasks inside your
toolbox.
Step 6: Complete and glue your last task
to the back of the toolbox.