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69, Les etudes sur Involution de la croissance domographique et Involution de la repartition spatiale de oette population font apparaStre cgal^ment que de 216

millions d!habitants en I96C, et 325 millions en I98O, la population rurale sera de 400 millions en 1990 *B

Voir -.'mnexe I.

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70» Les consequences previsibles sont un surpeuplement de certnines zones

rurales avec pour corrolaire une surexploitation des terras arables, et le risque de leur epuisement rapide.

71. Aussi, les objectifs prioritaires en vue de lutter oontre une deterioration trop prejudiciable des conditions de vie dons la plupr.rt des p-ys menbres devront porter sur les effets et consequences de la forte croissKice demographique qui se produit actuellement sur le continent,

72, Ces effets et consequences porteront conjointement et simultanement. sur les centres urbains et les zones rurales,

■E** Etablissements humains 6

73* L!ampleur des effets de I1explosion dcmographique va de plus en plus contraindre les gouvernements a occorder oux problemes i'otablissement des populations la prioritc quHls commandent.

74« Sans cette attention, les conditions de vie qui seront oelles de la majorite des individus ne permettront pas une utilisation rationnelle et effec.1p.ve des ressources humaine".

75* Ainsi que brievement ducrit les paragrr.phes ci-dessuK, les tendrzices actuellef de la situation demographique indiquent clairement un processus d!urbanisation allant a I'encontre des prioritec qu'implique: un developpement du milieu rural, car elles montrent que cette urbanisation se fait uniquement au profit des grandes agglomerations, Une politique de doveloppement d'un rcseau de centres ruraux de taille moyenne est indispensable pour la structuration des eBpaces ruraux.

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76. Les etablissements humains constituent le thjf.trc cle la pi up art des activates economiques et sociales tie l'homme. La plupart des ovevements qui influent sur la vie de 1'homme surviennent dans les etablinsements humains. II

existe des lors des liens otroits entre les etablissements htunains et le dcveloppement economique. La planificaticn des etp.blissements humains pourrait determiner la mesure dans laquelle les besoins essentiels de la population &Tune agglomeration sont

satisfaite,

77» La crise oconomique et social e qui sovit en Afritlue trouve son caract fere perceptible dans les etablissements humains. L'urbaniBation gclopante des villen africaines a engendre des maux eociaox qui sont lfinsecuritc, la criminalite, les maladies, la perte dfidentit6 culturelle, 1'inadaptation derj infrastructures sociales, educativeSj culturelles et oconortdquee et le chSmage.

78, Si quatre annees de mise en oeuvre du Plan dTaction de Lagos ont permis aux gouv^rnements des Etats africains de mettre en place les structures qui oontribuont a 1!amelioration des conditions de vie des populations, il reste ndanmoins que I1evolution des tendances dans les otablissements humains est pratiquement la

mSme que lors des decennies precedentes. Elle est caractorisoG par un dGpeupletncnt des zQnes rurales au profit des zftnes urbaines, une baisse de la production dans le secteur c^gricolej 1 !hypertrophie des capitolec natior.aleD et le recul des

centres secondaires ou villes intermediaires.

79* Les' etablissements humains africains sont en crise, et cette crise est le reflet de la crise socio-econoraique que sevit en Afrique. La complexity' du

phenomfene urbain en Afrique defie toute logique, Cette constellation de pratiques, d'attitudes et de mentalites diverses favorise la confusion, l'amalgame. Si la crise des etablissements humains africains n'est pas nocessairement gdneralisee, elle est en tout cas multiforme, /dnsi peut-on la reperer a trois niveaux • selon que 1'on considere l?etablissement humain comme un milieu de vie, un ::ioeud de fonction sociale ou un fait de civilisation.

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80. Forme' specifique de I1 habit at,' 1 •ctablissement' humain doit repondre a certain nombre de besoinc Men do finis. En outre, il fait partie d!un vaste

systeme en const ante evolution, ou le chomp de l'activito humaine se trouve coor- .

donne a 1'espace ccologiquec

-81. -Devsnt la crise economiquc et sociale, la plupart des Etats afrioains. o-rientent leurs plans de doveloppement national vers le developpement, les programmes

concernant le logement et 1'infrastructure n'etant consideras que comme un

investissemeiat social et de ce fait classes non prioritaires. Le manque apparent de politiques;et de programmes nationaux. appropriee. dans le domaine du logement et de 1'infrastructure sTest traduit per une grave penurie de logemeuts et une proli

feration de quartiera d'habitation insalu"breT dont les problernes ont etc aggraves par la tendance a l'accroissement demographiq.ue et plus particulierement par l'nccroissenient de la migration vers les zQnes urbaines. II s'ajoute au manque de logement proprement dit le manque d'equipements et de services correspondents

(adduction dfeau, p.ssainissement, services scolaires et re ere at if s),

82. L!importonce accordee au secteur du logement et de 1'infrastructure engendre-ra des stimulants pour differentes "bengendre-ranches d'activitcs et pernrettengendre-ra d'ameliorer les normes de sante,' ce qui augmentera les sources' de revenus et le'nombre dTemplois0 La contritiution la plus irnportPiite que le secteur du logement et de 1'infrastructure peut apporter au developpement economiq.ue est la formation de capital, qui a son tour profite aux investissements daiis l'industrie, 1'agriculture, etc»««

83. Le logement et 1'infrastructure repreeentent des secteurs uniques dans leur genre dans le processus de dcoveloppement en ce sens qu'ils representent. a la fois une condition prehlable necesscdre au developpement et un objectif de developpement« La sante et le rendement de 1'individu sent directeuient influences par les conditions dans lesquelles il vit. Le oeoteur de la construction, o_ui englobe 1'Industrie des materially de construction et les entreprises de construction joue un r81e d'accolateur pour le reste de 1'economic

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84• En rr.ison de l!effet d!acceleration -,q.utexerce 1'e secteur de la construction, effet qui resulte de 1'utilisation de materiaux de construction locaux et d'une main-d'oeuvre locale, d*une diversification de la deraande et &u produit final lui-mgme, qui est gcnerateur de revenurs, I1 activity de ce secteur oert couvent a stiinuler

ou a ralentir l'activite economique, surtout dans les pays comme ceux de 1'Afrique ou le secteur public est le plus souveut charge des questions relatives &u logeraent et a lfinfrastructure correspondpnte.

^5» LorsQue les facteurs de production techniques necesEaires. au secteur du

logeraent et de 1,'infrastructure sont limites comme cela se presente dans la plupart des Etats africains, le nombre d'emplois orees augmente surtoiit pour ce qui est de la main-d'oeuvre semi-qualifiee et non q.ualifice0 Drus ces cas, ce sont les methodes conventionnelles de construction h forte intensitc de main—d'oeuvre qui sont pratiqu-Ses et non les methodes de construction perfectionneer qui dependent dans une grande mesure d'alements prcfa-briques ou de la mccanisation.

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