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A case study of personal exposure to nitrogen dioxide using a new high sensitive diffusive sampler

2 Informations sur les volontaires

2.1 Localisation des habitats et des lieux de travail

La figure 1 représente la localisation géographique de l’habitat et du lieu de travail des volontaires dans l’agglomération lilloise. L’agglomération est assez bien couverte par l’échantillonnage et les habitats des volontaires se situent dans des zones variées en terme d’urbanisation. Les lieux de travail sont beaucoup moins dispersés car peu nombreux puisque les participants ont majoritairement été recrutés à l’université. Certains volontaires dont les logements sont représentés par un fanion noir sur la figure 1 ont participé aux deux campagnes. Les habitats de quelques volontaires sont situés en dehors de la carte (fanions placés en bordure de carte sur la figure 1). Un seul volontaire en période hivernale résidait à Douai, mais avait son lieu de travail dans l’agglomération lilloise.

Figure 1 : Localisation des habitats et lieux de travail des volontaires des campagnes de mesures.

2.2 Informations sur le type d’habitat et sur les modes de vie

Le questionnaire concernant l’habitat et les habitudes de vie a permis de dégager certaines caractéristiques de nos deux cohortes de volontaires.

2.2.1 Tabagisme

Le tabagisme a été de nombreuses fois décrit comme un facteur significatif de l’exposition au dioxyde d’azote (Raaschou-Nielsen et al., 1997 ; Alm et al., 1998; Monn et al., 1998). L’inclusion de volontaires fumeurs dans notre étude est donc apparue nécessaire pour prendre en compte dans notre analyse le paramètre tabagisme. La figure 2 représente les proportions de volontaires fumeurs et des volontaires régulièrement soumis au tabagisme passif de la campagne hiver et de la campagne été. Ces proportions étaient sensiblement les mêmes pour les deux campagnes de mesures : environ un quart des volontaires se déclarait être des fumeurs. La proportion de fumeurs parmi nos volontaires est proche de la moyenne nationale puisque, en France, 27% de personnes âgées de plus de quinze ans fument quotidiennement (Aliaga, 2002).

La Bassée Hantay Herlies

Douai Douai

Habitat des participants hiver

Habitats des participants aux deux campagnes

Lieu de travail des participants hiver Lieu de travail des participants été

Lieu de travail correspondant aux deux campagnes

Habitat des participants été

Centre-ville La Bassée Hantay Herlies Douai Douai

Habitat des participants hiver

Habitat des participants aux deux campagnes

Lieu de travail des participants hiver Lieu de travail des participants été Lieu de travail correspondant aux

deux campagnes Habitat des participants été

Figure 2 : Les volontaires vis à vis du tabagisme.

2.2.2 Types d’habitat

Les renseignements sur l’habitat sont des éléments importants en particulier pour apprécier le taux d’échange de l’air entre l’intérieur et l’extérieur du logement (date de construction, présence d’une aération autre que l’ouverture des fenêtres, travaux d’isolation récents…) et pour identifier la présence de sources (type de chauffage, mode de cuisson …). La figure 3 représente la répartition des volontaires suivant le type de logement. La proportion de volontaires vivant en appartement est sensiblement la même pour les deux campagnes de mesures (environ 50%). D’après le dernier recensement de l’INSEE (1999), environ un quart des habitants du Nord-Pas- de-Calais vivent en appartement et trois quart en maison individuelle. La proportion de volontaires vivant en appartement est donc nettement supérieure à celle indiquée par le recensement, mais elle correspond bien à une population en majorité estudiantine.

Hiver

Eté

fumeurs 27 % non fumeurs régulièrement soumis au tabagisme passif 8% non fumeurs non

renseignés vis à vis du tabagisme

passif 8%

non fumeurs non soumis au tabagisme passif 57% non fumeurs régulièrement soumis au tabagisme passif 6% fumeurs 23 %

non fumeurs non soumis au tabagisme passif 71%

Figure 3 : Types de logement des volontaires des deux campagnes de mesures.

La figure 4 représente le type de chauffage ainsi que le mode de cuisson utilisé par les volontaires dans leur logement. On constate que la répartition des types de chauffage varie entre la campagne hiver et la campagne été. Cependant, la campagne estivale ayant eu lieu en juin 2001, on peut considérer que le chauffage ne fonctionnait pas, et que la chaudière servait uniquement pour l’approvisionnement en eau chaude. L’emplacement de la chaudière pour les volontaires se chauffant au gaz ou au fioul a également été pris en compte. Cette information nous a permis de savoir si cette source de dioxyde d’azote se situait dans une pièce de vie (cuisine, salle à manger…) ou dans une autre pièce de l’habitat voire de l’immeuble (garage, sous-sol, chauffage collectif…).

Dans le Nord-Pas-de-Calais, en 1999, 62% de la population se chauffait au gaz, 22% à l’électricité, 15 % au fioul et 1% de la population utilisait le charbon ou le bois comme combustible (recensement INSEE).

Figure 4 : Types de chauffage et modes de cuisson utilisés par les volontaires des deux campagnes de mesures. maison individuelle 55% appartement 45% maison individuelle 45% appartement 48% résidence universitaire 6% Hiver Eté chauffage au gaz 39 % chauffage électrique 46% chauffage au fioul 15% chauffage électrique 35 % chauffage au gaz 65 % cuisson à l ’électricité 62% cuisson au gaz 38 % cuisson au gaz 22 % cuisson à l ’électricité 68% cuisson mixte 10 % Hiver Eté

Aucun volontaire de la campagne hivernale ne possédait d’appareil de cuisson mixte (gaz + électricité), alors que 10 % des volontaires de la campagne estivale utilisait ce moyen de cuisson. Les proportions entre le gaz + cuisson mixte (30-40%) et l’électricité (60-70%) sont sensiblement les mêmes entre les deux campagnes de mesures.

2.2.3 Modes de déplacement

Le mode de déplacement a été mentionné dans la littérature comme un facteur important de l’exposition quotidienne au dioxyde d’azote (Van Wijnen et al., 1995; Coursimault et al., 1998; Goupil et al., 2000; Chau et al., 2002). Le questionnaire, ainsi que la rubrique « remarques » du carnet de budget espace-temps, nous a permis de documenter précisément les modes de déplacement utilisés par les volontaire. Comme le montre la figure 5, ces modes de déplacement au cours des deux périodes d’échantillonnage ont été très diversifiés.

Figure 5 : Modes de déplacement des volontaires.

2.3 Informations sur les « budgets espace-temps »

Les informations du carnet ont permis d’établir le budget espace-temps pour chaque volontaire au cours des différentes périodes d’échantillonnage. Les moyennes de ces budgets espace-temps sont représentées sur la figure 6. Quels que soient la saison et le type de journée, plus de 90% du temps est passé en moyenne dans des lieux intérieurs (valeur obtenue par addition des pourcentages correspondant à l’habitat et aux « autres lieux intérieurs »). Bien que les volontaires aient été différents entre les deux campagnes de mesures, les budgets espace- temps moyens sont similaires. Le temps passé quotidiennement en extérieur représente moins de 10%. Celui passé dans les transports est encore plus faible, environ 5%. Cette répartition est conforme aux données de la littérature, indiquant qu’en moyenne 67% du temps est passé dans l’habitat, 21% dans les « autres lieux intérieurs » et 12% en extérieur et dans les transports (Schwab et al. 1990). train 15% métro-tramway 15% voiture 15% moto 8% vélo 15% à pied 32% train 10% métro-tramway 32% voiture 26% vélo 13% à pied 16% non renseigné 3% Hiver Eté

Figure 6 : Budget espace-temps moyen des volontaires suivant les différentes périodes de prélèvement.