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Importance accordée par les responsables aux espaces verts

Chapitre II. Analyse de l’enquête sociologique

II.3. Importance accordée par les responsables aux espaces verts

37 % des personnes enquêtées pensent que l’État accorde une importance suffisante

aux espaces verts à l’échelle nationale contre 41 % qui pensent le contraire. A Sétif, l’opinion positive est très forte (65 % de oui) lorsqu’il s’agit de la ville dans son ensemble, mais

fortement négative lorsqu’il s’agit d’espaces verts de proximité ; en effet, 64 % note une insuffisante prise en charge par la municipalité dans les quartiers contrairement aux principaux boulevards et axes routiers du centre ville.

II.2.4. Etat des espaces verts de la ville

L’état des espaces verts est jugé par la moitié des enquêtés moyennement dégradé (50

%), alors que prés de 20 % le trouve peu dégradé et 16 % le juge comme très dégradé. Il ressort clairement que les usagers sont peu satisfaits de l’état actuel dans le quel se trouve la majorité des espaces verts urbains et périurbains de Sétif. Néanmoins, une amélioration assez sensible est observée depuis ces dernières années, particulièrement au niveau des jardins publics et une partie du parc d’attraction.

II.2.5. Selon-vous, à qui incombe leur état actuel ?

Globalement, les usagers considèrent que la responsabilité de la situation actuelle des espaces verts est partagée entre l’APC (11 %), l’Inspection de l’environnement (15 %) et l’usager ; ce dernier reste peu sensibilisé.

II.2.6. Entretient et aménagement des espaces verts

Il ressort clairement une méconnaissance des prérogatives de gestion des espaces verts, 40 % de la population enquêtée pense que l’entretient de ces espaces incombe à l’APC, 20 % à l’Inspection de l’Environnement, 17 % à ces deux structures alors que pour près de 10

% cela revient respectivement aux services techniques de l’APC, la Daïra, la Wilaya ainsi

l’Inspection de l’Environnement ; ces deux dernières réponses confirment cette méconnaissance des prérogatives des différentes structures citées.

II.2.7. Evolution spatiale des espaces verts

D’une manière générale, une unanimité se dégage autour de la régression de la superficie des espaces verts : presque la moitié (45 %) des personnes enquêtées la situe depuis 1990 malgré la forte croissance qui caractérise la ville ces dernières années, 4 % de l’indépendance à la fin des années 70 (1962-1970 /1970-1980) et 12 % de 1980 à 1990 ; on note cependant 24 % de non réponse. En réalité, il ne s’agit pas d’une régression spatiale, mas plutôt d’une évolution relativement lente par rapport à la forte croissance urbaine.

II.2.8. Les équipements nécessaires aux espaces verts

Les équipements nécessaires dans un espace vert d’après la population sont par ordre prioritaire les bancs (26 %), les fontaines (19 %), les aires de jeux avec (11 %), les toilettes (5

%), les abris (2 %) et les aires d’activités physiques (1 %). Par ailleurs, prés de 10 % note l’utilité de chaque équipement dans ce genre de site, la fonction de détente et loisirs est davantage renforcée par ces équipements.

II.2.9. Les opérations de volontariat

9 personnes sur 10 des enquêtées (89 %) ont montré leur disponibilité à toute opération de volontariat pour nettoyer et planter dans leurs quartiers de résidence ou à travers la ville, alors que près de 10 % sont contre ce genre d’initiative pour des raisons imprécises ; deux personnes enquêtées (1 %) n’ont pas souhaité s’exprimer sur cette question.

II.2.10. La consultation des revues et articles spécialisés

Prés de 58 % de la population enquêtée ne consulte pas de revues ou autres articles traitant des espaces verts et l’environnement alors que 35 % affirment le contraire ; diverses revues (nature européa, revue forestière française, le monde des animaux, mon jardin, ma

maison, plantes d’intérieures, etc.) sont consultées ainsi que les articles parus dans les journaux nationaux.

II.2.11. Les connaissances en botanique

La moitié des personnes enquêtées n’ont pas de connaissances botaniques et sont incapables d’identifier les principales espèces ligneuses ou autres rencontrées dans espaces verts fréquentés. Alors que prés de 44 % arrive à identifier certaines par leur nom commun, particulièrement certaines espèces à usage thérapeutiques (l’armoise blanche, le verveine, le thym, la menthe, la lavande et le romarin), fruitières (l’abricotier, le pêcher, le prunier, l’olivier, le néflier) et forestières (le pin d’Alep, le peuplier et le troène) ; 6 % n’ont pas répondu à la question.

II.2.12. Types de végétation préférée

Il ressort que 31 % des enquêtés n’ont pas exprimé une préférence vers tel ou tel type de végétation alors que 18 % dont la majorité font partie de la deuxième classe d’âge ont manifesté une préférence aux fleurs ; les pelouses sont aussi appréciées par 11 % de l’échantillon, suivi par les arbres et arbustes.

II.2.13. Discutez-vous avec la famille et/ou les amis des menaces sur les espaces verts ?

Il apparaît que le débat au tour des menaces sur le espaces verts est tient une place importance dans la population enquêtée (62 %) alors que 36 % ont affirmé son absence ; 2 % ne se sont pas exprimé sur la question.

II.2.14. Vos enseignants vous parlent-ils des espaces verts et de leur importance en ville ?

Le débat, dans le secteur de l’éducation, sur les questions des espaces verts en ville est révélé par plus de la moitié des enquêtés (51 %) principalement au niveau de la deuxième, la troisième et la quatrième classe d’âge contre 34 qui ont signalé l’absence de ce genre de discussion ; 15 % n’ont pas donné de réponse.

II.2.15. Savez-vous de quelle époque datent les espaces verts que vous fréquentez (période coloniale [1], après l'indépendance [2], ces dernières années [3]) ?

D’une façon générale, les périodes de créations des principaux espaces (jardins publics, parc d’attraction, forêt périurbaine de Zénadia,…) sont connus par 43 % des enquêtés, 26 % ont donné des réponses dans le désordre alors que 16 % ne connaissent que celle du jardin Emir Abdelkader ; 14 % ne se sont pas exprimé sur la question.

II.3. Les connaissances générales relatives à la sensibilisation, l’information et aux