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Ces divers cataclysmes ont, bien entendu, des impacts importants sur la terre et les survivants. En effet, pour que ces fictions soient considérées comme post-apocalyptiques, il faut que les catastrophes soient d’une grande envergure et entraînent des bouleversements majeurs dans les modes de vie. Il faut aussi qu’une partie non négligeable de la population soit anéantie. De ce fait, les désastres, par leur ampleur, modifient différents aspects de la Terre, que ce soit sur les plans géographique, social, politique, démographique ou écologique.

1.41 Conséquences sur la Terre

Les cataclysmes dans les différentes fictions du corpus sont semblables en termes d’impacts aux catastrophes naturelles que connaissent certaines régions de la Terre. Nous pouvons comparer la force destructrice présente dans les œuvres post-apocalyptiques aux

conséquences des catastrophes naturelles : les ressources naturelles peuvent être affectées, par exemple les ouragans détruisent les terres, ce qui peut amener des sécheresses qui peuvent à leur tour avoir des impacts sur la faune et sur la production de nourriture. En ce qui concerne la population, les communautés ont du mal à se relever de ces impacts : « Ces catastrophes sont d’une telle ampleur qu’il est pratiquement impossible d’y faire face ou de se rétablir. Les survivants et les communautés peinent à se remettre des pertes en vies humaines et de la disparation de leurs moyens de subsistance. Les nations et les gouvernements sont confrontés à une immense tâche, à savoir restaurer et reconstruire les biens détruits, à la fois économiques et sociaux52 ». Ces

difficultés sont d’autant plus présentes lorsqu’elles sont appliquées à l’échelle mondiale ; quelle apparence revêt la terre après un cataclysme ayant causé une apocalypse ?

Silo est manifestement l’œuvre du corpus où la Terre est la plus hostile53.

Effectivement, les nanotechnologies présentes dans l’air rendent celui-ci irrespirable. Respirer l’air extérieur permet au virus contenu dans les nanotechnologies d’envahir le corps, provoquant rapidement la mort. Cet air nocif s’est aussi attaqué aux plantes et aux animaux, laissant la Terre aride, sans vie. La vie à l’extérieur des silos est donc impossible, ce qui isole de façon supplémentaire les habitants des silos ; il n’y a rien à l’extérieur qui permette d’envisager une amélioration. L’air toxique à lui seul a dépeuplé la planète. La faune et la flore exterminées, le sol n’est que monticules de poussière, poussière qui démoralise d’ailleurs les habitants du silo qui ne peuvent plus apercevoir l’extérieur : « Holston décrassa l’objectif et alla jusqu’à se demander si ce flou progressif était réel. La crasse, assurément, l’était. […] mais s’agissait-il de simple poussière, plutôt que de résidus toxiques charriés par l’air 54? » Il est donc impossible de survivre à

l’extérieur, le monde semble être en ruines, le sol est couvert de cadavres et de poussière, les animaux et les plantes ont disparu. La Terre a subi de profonds changements ; il ne semble pas avoir de saisons distinctes, les grands bâtiments d’autrefois sont maintenant

52 Nations Unies, « Le relèvement économique aux suites des catastrophes naturelles », dans Le magazine des Nations Unies, Vol LIII, no.1, (mai 2016), https://unchronicle.un.org/fr/article/le-rel-vement-conomique-suite-aux-

catastrophes-naturelles.

53 Nous pouvons d’abord croire que The 100 présente une Terre aussi dévastée, mais la suite dément cette

supposition.

des ruines grises, la seule végétation ayant survécu à l’air toxique se trouve à l’intérieur du silo, comme les animaux et évidemment, les seuls humains encore en vie. La Terre est, dans l’œuvre de Howey, désolée, incapable de permettre la vie, comparable aux conséquences d’un hiver nucléaire. C’est d’ailleurs l’hypothèse que plusieurs lecteurs se seront faite dans un premier temps puisque ce scénario est familier aux mondes apocalyptiques, mais aussi parce qu’il n’y a aucune information qui laisse supposer qu’il en va autrement.

À l’inverse de cette désolation, la série Divergent montre une Terre à l’apparence physique relativement indemne. Bien que la démographie soit considérablement diminuée après la guerre de Pureté ; la population est, à l’instar de Silo, confinée elle aussi, cette fois à l’intérieur de Chicago ; cet espace n’a toutefois pas le caractère étanche du silo. La plupart des bâtiments ont maintenant une nouvelle vocation, par exemple le Merchandise Mart est utilisé comme quartier général par les Sincères, ou encore l’ancien aéroport d’O’Hare est utilisé par le BBEG. Toutefois, la plupart des bâtiments sont en ruines. Les animaux et la végétation sont présents, bien que discrets. Cependant, l’acheminement d’eau semble s’effectuer sans aucun problème, de même que la distribution de la nourriture produite par les Fraternels, puis distribuée par les Altruistes. En effet, ceux-ci semblent se nourrir de hamburgers et de gâteaux. Serait-ce là une caractéristique de leur liberté et de leur jeunesse, tout comme les Altruistes, dans leur désir de minimalisme, ne se nourrissent que de riz et de poisson ? La familiarité de ces plats donne à penser que l’alimentation des habitants ne diffère pas significativement de celle que connaissent les lecteurs. Nous nous questionnerons d’ailleurs plus tard sur cette production et distribution alimentaire. Du côté du climat, la température reste sensiblement la même au long des trois romans, ce qui laisse supposer que les variations ont été atténuées ou effacées. Toutefois le cataclysme ne semble pas en être la cause — ou encore, autre hypothèse, l’auteur n’y a pas songé. Nous soulignons maintenant un fait inexpliqué dans la série, soit qu’il est à peine fait mention d’un monde, d’une population en dehors de Chicago. Dans le troisième tome, il est révélé qu’il y a trois autres villes où se déroule une situation semblable. Néanmoins, il est impossible de savoir avec certitude ce qui se passe en dehors des États-Unis. Doit-on supposer que seuls ces derniers ont effectué les modifications génétiques qui ont mené à l’apocalypse, ou que le reste du monde a connu un sort semblable ? Nous pouvons aussi avancer une autre explication :

que l’américanocentrisme de l’auteure l’aurait rendue indifférente à la question. La guerre a modifié la démographie, ce qui a mené à un dépeuplement de certaines zones qui explique les bâtiments abandonnés. La violence de la guerre est responsable des trous béants dans la chaussée et des éclats de balles retrouvés dans les murs. Le bouleversement le plus intense reste cependant le dépeuplement qui a eu des impacts sur la reconfiguration de la société, comme nous le verrons sous peu.

Le monde de la série The 100, comme celui de Silo, a connu des bouleversements physiques importants après la catastrophe. D’abord, la Terre a été plongée dans un hiver nucléaire après avoir subi d’importantes radiations. Ces dernières ont amené la population à s’exiler à bord du vaisseau ou encore à se cacher dans les bunkers durant plusieurs générations. Peu à peu, la nature a repris ses droits et a commencé à recouvrir les immeubles. Les bâtiments inoccupés sont peu à peu tombés en désuétude. Les radiations ont également eu d’autres impacts, notamment la mutation de certaines espèces, à commencer par les humains sortis trop tôt après les bombardements. Ne pouvant se cacher, les animaux ont évidemment muté ; c’est le cas, notamment des papillons fluorescents et de la biche à deux têtes. Ces quelques échantillons sont toutefois plutôt inoffensifs et servent surtout à apporter une touche d’exotisme (ou de vraisemblance) dans un écosystème qui apparaît largement intact. L’effort pour mettre en place une altérité significative est manifestement minimal. La flore semble quant à elle relativement normale, du moins rien de notable n’est relaté. Toutefois, comme le récit se situe plusieurs décennies après le cataclysme, les radiations ne sont pas assez importantes pour avoir des impacts sur la santé des jeunes survivants, ou alors elles n’en ont eu que très peu, ou à très long terme... Les natifs ont d’ailleurs réussi à mettre sur pied un petit village : « [Wells] perçoit des signes de vitalité et d’énergie partout : l’ombre de famille derrière des fenêtres éclairées ; des animaux qui tapent des sabots et leur harnais qui cliquette ; de la fumée s’échappant d’une douzaine de cheminées et se mêlant en une danse harmonique dans le ciel […]55 ». La vie semble donc avoir repris son cours, maintenant que les

radiations sont moins importantes. Cependant, la surface de la Terre est totalement différente, sans la vie humaine, les bâtiments et les routes sont à l’abandon, la végétation

recouvre tout peu à peu, effaçant tranquillement les traces du passé humain, laissant place à une terre vierge. Il faut notamment souligner l’absence de la désolation à laquelle on s’attend étant donné les bombardements nucléaires. La Terre est en fait une sorte de jardin d’Éden qui attend la venue d’humains qui la peupleront56.

1.42 Conséquences immédiates de l’apocalypse sur les survivants 

Ces catastrophes ont évidemment des conséquences se projetant au-delà de l’aspect physique de la Terre puisque ces transformations ont des effets sur les survivants. Ceux- ci doivent s’adapter aux bouleversements pour survivre, ce qui présente, dans les faits, un degré de complexité variable. En théorie, plus la catastrophe a un impact important sur la nature et la dépopulation (le capital humain est réduit à cause des pertes en vies humaines, de la perte de travailleurs qualifiés et de la destruction des infrastructures éducatives qui perturbe la scolarité) et plus l’adaptation au nouveau monde est difficile. Un trait important de notre corpus est que cette adaptation passe en grande partie par l’isolation. En effet, le récit présente un groupe de personnes isolées du reste du monde, soit par le renfermement dans un lieu ou encore par une immense solitude dans un lieu trop vaste. Nos fictions étant des dystopies post-apocalyptiques elles s’opposent généralement à la notion plus connue d’utopie. Toutefois, l’isolation est un trait récurrent de l’utopie depuis Thomas More : l’utopie est établie dans un lieu isolé du reste du monde (une île par exemple), ce qui permet de créer un univers radicalement différent du nôtre sous de nombreux aspects. Or le contrôle des paramètres est évidemment plus facile à effectuer dans un monde fermé, comportant un nombre limité de personnes. Selon Marin, l’utopie est isolée non seulement physiquement, mais aussi par sa façon de s’entourer de « ce qui est bien » isolant cette réalité dans un monde composé uniquement de ces éléments positifs57.

56 Jardin d’Éden, arche de Noé, arbre de vie, etc., les références bibliques sont nombreuses dans cette série. 57 Marin, Louis, « Utopiques : jeux d’espaces », [en ligne], https://www.persee.fr/doc/rfsoc_0035-

Dans Silo, on l’a vu, la catastrophe est d’une ampleur assez importante ; en effet, la diffusion d’une nanotechnologie porteuse d’un virus mortel se répand rapidement à l’ensemble de la Terre, laissant place à un univers gris et poussiéreux. Les survivants se sont isolés dans cinquante silos, préalablement construits pour résister à une telle catastrophe et abriter une mince population pendant plusieurs générations. L’isolement forcé est une sorte de fuite orchestrée ; pour survivre à l’air toxique capable de tuer en quelques minutes, la première génération s’est cachée dans les silos juste avant le déclenchement de l’arme biologique. L’adaptation, ici, consiste à modifier (en le circonscrivant de manière étanche) le milieu de vie des survivants., leur permettant de préserver un certain mode de vie en s’enfermant et en sélectionnant les survivants en fonction de certains critères qui ne sont pas précisés, mais qui visaient vraisemblablement à couvrir les activités nécessaires à la survie du groupe. Les survivants sont donc affectés de plusieurs façons ; d’abord ils sont isolés, à la fois du monde extérieur et des autres silos puisque les communications sont contrôlées, mais aussi isolés entre eux par une hiérarchie verticale matérialisée par la hauteur (une centaine d’étages) des silos. Cette isolation a des impacts sur le développement social, sur la communication plus particulièrement ; les survivants ne peuvent pas partager leur expérience avec les survivants d’autres silos, dont ils ignorent pendant longtemps l’existence, de toute façon. Les deux principaux changements sont donc ici l’isolement et l’habitat, plus précisément les différentes formes de confinement imposées par ce dernier. Les deux sont inextricablement liées puisque si l’habitat fournit la protection parfaite contre l’extérieur, sa contrepartie est l’impossibilité de sortir du silo, cette impression troublante d’être sur Terre sans y être réellement. Cette perception est prégnante puisque les habitants, sans être jamais sorti du silo, sont pourtant éduqués (que ce soit sur la faune et la flore ou sur la formation des nuages) sur ce monde extérieur ou plutôt sur cette civilisation qui peuplait la Terre.

La série Divergent propose quelque chose de différent des deux autres œuvres du corpus ; l’exil n’y est pas le changement le plus important que vivent les survivants. En effet, ceux qui ont survécu à la guerre de Pureté et aux modifications génétiques sont plutôt répartis en classes qui portent le nom de factions et qui scindent la société en plusieurs micro-sociétés. Au lendemain de la catastrophe, le gouvernement a décidé de changer la constitution de la société afin d’éviter qu’une crise semblable se reproduise :

Il y a plusieurs dizaines d’années, nos anciens ont compris que les guerres n’étaient causées ni par les idéologies politiques, ni par la religion, ni par l’appartenance ethnique, ni par le nationalisme. Mais par une faille dans la personne de l’homme […]. Ils se sont séparés en factions [chacune s’est donnée] pour mission d’éradiquer le travers qu’elle considère comme responsable des désordres de ce monde58.

Cette réorganisation constitue une adaptation puisque le gouvernement des États-Unis a cherché à éviter un comportement jugé néfaste en plaçant les personnes aux gènes défectueux dans un nouvel environnement. Cet environnement a été pensé de manière à conférer un « élément nourrissant » aux gens possédant des gènes modifiés ; en regroupant les personnes ayant subi les mêmes modifications génétiques, l’on espère parvenir à « rebalancer » leurs gènes au fil des générations. Ce type d’adaptation passe toutefois par un contrôle important sur la population, ne leur permettant de changer de faction qu’une fois, à l’âge de seize ans. Le gouvernement croit en effet que cette division en sections59 permettra d’éradiquer ces comportements qui ont mené à la catastrophe. Les

premiers chapitres du roman accordent une grande importance au choix de la faction à laquelle les jeunes décident d’appartenir. Cela est significatif puisque cela concerne la reproduction de la structure sociale. En effet, que se passerait-il si une faction décidait une année de faire du recrutement et gagnait ainsi la majorité des jeunes ? Le système serait totalement déséquilibré, ne serait-ce qu’en ce qui concerne la distribution du travail ou encore la production de nourriture. Y a-t-il des lois qui empêchent ce phénomène ? Car, en plus d’être divisées en cinq factions complémentaires, celles-ci se trouvent isolées à l’intérieur d’une même ville qui se doit donc d’être auto-suffisante (puisqu’il n’y a aucun contact avec l’extérieur) et qui dispose de ressources limitées. De plus, pour que ce système fonctionne il faut réussir à isoler la société formée de ces différentes factions des influences extérieures, de manière à créer une ville où elles s’équilibrent entre elles. L’isolement sert aussi à éviter que les populations présentant des gènes « défectueux » affectent négativement le reste de la société. Si c’est le cas, l’isolement aurait aussi une fonction inverse de celle qu’on observe dans les deux autres fictions : ce serait cette fois l’extérieur qu’il s’agirait de préserver de l’intérieur. En refermant une société sur elle- même, il est en effet plus facile de la contrôler et de contrôler les situations qui risquent

58 Veronica Roth, Divergence, trad. Anne Delcourt, Varennes, Ada Inc., 2011, p.46

59 D’ailleurs, la ville de Chicago n’est sans doute pas choisie par hasard, étant elle-même clivée entre le centre-ville

de surgir, ce qui permet de s’adapter aux changements qui ont eu lieu lors de l’apocalypse. Ce fait est également compatible avec le côté « expérience de laboratoire » de ces tentatives de réingénierie sociale. À terme, une fois les gènes des survivants restaurés, le BBEG leur permettra de se mêler à la population externe (dont ils ne se doutent pas de l’existence tant que dure l’expérience). Ainsi, les conséquences immédiates de la catastrophe amènent une reconstruction presque totale d’une partie de la population dans le but d’annuler un type de comportement.

Pour poursuivre sur le thème de l’isolement, dans The 100, la terre irradiée constitue un bouleversement d’un tel impact qu’il force l’exil de la population survivante, ce qui serait la forme ultime d’impossibilité d’adaptation ; plutôt que de chercher à s’adapter, comme le font les natifs (qui en fait n’ont pas le choix puisqu’ils ont été abandonnés sur Terre), les terriens qui en ont eu la chance (encore une fois, on ne sait trop comment ils ont été sélectionnés) s’exilent dans l’espace afin de survivre. Dans ce cas, la fuite ne constitue pas une forme d’adaptation, mais plutôt une technique radicale de survie. Cependant, ceux qui restent sur Terre et qui survivent aux radiations s’adaptent à la situation en se coupant de la source du danger, comme dans Silo. Les natifs trouvent d’abord refuge dans des bunkers, au commencement des bombardements. Ils arrivent à survivre en se terrant et en rationnant leurs ressources durant quelques siècles. Le type d’habitation constitue alors encore une fois une technique de protection puisqu’il les protège de l’extérieur et leur fournit, par sa préparation à de tels événements, des outils essentiels à la survie. De la même façon que dans les autres œuvres, les survivants se trouvent toutefois isolés du reste de la population et ne peuvent pas communiquer avec des survivants potentiels. En restant sous terre ils réussissent à survivre, puis lorsque les radiations sont moins importantes, ils se risquent dehors où un nouveau défi commence. Ils doivent alors s’adapter à un monde qui a subi des modifications, des mutations. Ils entreprennent alors un processus de réapprentissage qui leur permet de se débrouiller et de rester en vie dans ce nouveau monde. Puisque les infrastructures n’existent plus, ils doivent bâtir de simples maisonnettes et faire l’élevage d’animaux. Néanmoins, tout cela nous est relaté rétrospectivement et de manière schématique : le roman n’est pas centré sur cette trame narrative-là.

Dans tous les romans du corpus, la réaction immédiate après la catastrophe requiert un habitat capable de résister à l’environnement extérieur ou encore un habitat « nourrissant » qui protège ses habitants. Cet habitat amène toujours, à des degrés différents, un isolement des survivants puisque ceux-ci, pour survivre, doivent souvent rester confinés dans un lieu restreint. Parallèlement, l’impact de ces techniques d’adaptation aux cataclysmes se traduit souvent dans le social.

1.43 Impact social du cataclysme

Évidemment, lorsqu’une catastrophe de grande ampleur frappe une population, les bouleversements physiques et la destruction de ses infrastructures ont un impact social ; il suffit de penser à ce qui se produit lorsqu’une catastrophe naturelle frappe un pays. Selon le magazine des Nations Unies, les catastrophes naturelles immobilisent les infrastructures (écoles, usines, routes, etc.) ce qui amène plusieurs conséquences. Il peut y avoir un effondrement du système politique en cours, ce qui cause une instabilité ; il y