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6. DISCUSSION

6.7. L IMITATIONS ET RECHERCHES FUTURES

Outre les limitations évoquées plus haut, le manque de fidélité de l’utilisation auto-reportée du téléphone portable (Timotijevic, Barnett, Shepherd & Senior, 2009) a pu biaiser nos résultats. En effet, de manière générale, les personnes ont tendance à surestimer la durée et à sous-estimer le nombre des appels téléphoniques quotidien car faire des appels est devenu un comportement fréquent, peu différencié et donc peu mémorable. Par contre, les personnes qui téléphonent rarement avec leur mobile ont tendance à avoir un pattern inverse, c’est-à-dire à sous-estimer la durée et surestimer le nombre d’appels effectués. Ainsi, il pourrait être intéressant de recouper les paramètres d’utilisation actuelle auto-reportée à l’utilisation actuelle réelle à l’aide, par exemple, des factures d’abonnement téléphonique des participants.

Cependant, il convient de souligner que ce manque de fidélité de l’utilisation auto-reportée du téléphone mobile est en partie au moins contrôlée par les bonnes propriétés psychométriques du PMPUQ.

43 Par ailleurs, il serait intéressant de répliquer l’étude en tenant compte des conseils de différents auteurs. Ainsi, en contrebalançant les blocs 3 et 5 dans l’IAT (Greenwald, et al., 2003), on pourrait contrôler l’effet de l’apprentissage et en remplaçant les termes « moi » et

« autrui » par « je suis » et « je ne suis pas » comme proposé par Oakes et al. (2008), on évaluerait réellement l’évaluation de soi de l’individu et non sa comparaison avec autrui.

Nous proposons également de réintroduire l’impulsivité pour vérifier si cette variable jouerait un rôle médiateur entre les stratégies de régulation émotionnelle et l’utilisation problématique du téléphone portable. De plus, cette variable a déjà à maintes reprises montré son rôle important dans l’utilisation problématique du téléphone portable (Billieux et al., 2007 ; Billieux et al., 2008).

Il serait également intéressant d’introduire un item dans le PMPUQ déterminant l’âge d’acquisition du téléphone portable. Selon Geser (2006a), une acquisition précoce (avant l’âge de 12 ans) mènerait à une habituation du téléphone portable et donc une utilisation accrue de celui-ci tant pour le nombre d’appels que pour le nombre de messages envoyés quotidiennement.

Finalement, on pourrait investiguer le lien entre la dépendance au téléphone portable et la dépendance affective (cf. annexe 9). En effet, on pourrait suggérer que les individus avec personnalité dépendante auraient plus tendance à téléphoner pour éviter de réelles séparations et utiliseraient donc leur téléphone portable comme une sorte d’objet transitionnelle (Ribak, 2009).

Cette recherche nous a permis de mieux comprendre les différentes variables en jeu dans la dépendance au téléphone portable. Les résultats soulèvent un certain nombre de perspectives et de limites à prendre en compte dans le cadre de futures études portant sur l’utilisation problématique du téléphone portable.

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Annexes

Annexe 1 : Dépendance selon le DSM-IV-TR (2004)

Mode d’utilisation inadapté d’une substance conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de trois (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de 12 mois : (1) Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants :

(a) besoin de quantités notablement plus fortes de la substance pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré

(b) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de la substance

(2) Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes

(a) syndrome de sevrage caractéristique de la substance (v. les critères A et B des critères de Sevrage à une substance spécifique)

(b) la même substance (ou une substance très proche) est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage

(3) La substance est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu

(4) Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation de la substance

(5) Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la substance (p.ex., consultation de nombreux médecins ou déplacement sur de longues distances), à utiliser le produit (p.ex., fumer sans discontinuer), ou à récupérer de ses effets

(6) Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de la substance

(7) L’utilisation de la substance est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par la substance (par exemple, poursuite de la prise de cocaïne bien que la personne admette une dépression liée à la cocaïne, ou poursuite de la prise de boissons alcoolisées bien que le sujet reconnaisse l’aggravation d’un ulcère du fait de la consommation d’alcool)

53 Annexe 2 : Formulaire de consentement

RECHERCHE : « Régulation émotionnelle & Téléphone portable »

Responsable(s) du projet de recherche : Martial Van der Linden, Professeur Martial.VanDerLinden@unige.ch Joël Billieux, assistant doctorant Joel.Billieux@unige.ch

(Dans ce texte, le masculin est utilisé au sens générique ; il comprend aussi bien les femmes que les hommes.)

CONSENTEMENT DE PARTICIPATION À LA RECHERCHE Information aux participants

Engagement du chercheur (voir ci-après)

Objectifs généraux de la recherche : Explorer si certaines personnes utilisent le téléphone portable pour réguler leurs émotions.

Procédure : Les participants sont amenés à remplir quelques questionnaires et à effectuer une tâche informatisée.

Protection des données (mesures d’archivage/destruction des données) : Les données seront archivées et conservées dans une armoire fermée à clé durant dix ans, puis seront détruites. L’anonymat est garanti durant tout le processus.

Avantages et bénéfices pour les participants : Néant

Inconvénients et risques éventuels pour les participants : Néant

Durée du projet : 2 ans

Durée des expériences et des pauses (bloc d'expériences et durée minimale des pauses s'il y a lieu) : environ 30 minutes, sans pause

Accès aux résultats de la recherche : Une description des hypothèses et des objectifs de la recherche sera fourni à chaque participant à fin de la session. En outre, les participants sont invités à prendre contact avec Joel Billieux (coordonnées ci-dessous) dès septembre 2010 afin de prendre connaissance des résultats.

Personne(s) à contacter : Christine Pillonel, pillonc5@etu.unige.ch Joël Billieux, Joel.Billieux@unige.ch

Sur la base des informations qui précèdent, je confirme mon accord pour participer à la recherche

« dépendance au téléphone portable », et j’autorise :

l’utilisation des données à des fins scientifiques et la publication des résultats de la recherche dans des revues ou livres scientifiques, étant entendu que les données resteront anonymes et qu’aucune information ne sera donnée sur mon identité ;

OUI NON

54

l’utilisation des données à des fins pédagogiques (cours et séminaires de formation d’étudiants ou de professionnels soumis au secret professionnel).

OUI NON

J’ai choisi volontairement de participer à cette recherche. J’ai été informé-e du fait que je peux me retirer en tout temps sans fournir de justifications et que je peux, le cas échéant, demander la destruction des données me concernant.

Prénom Nom Date Signature

ENGAGEMENT DU CHERCHEUR

L’information qui figure sur ce formulaire de consentement et les réponses que j’ai données au participant décrivent avec exactitude le projet.

Je m'engage à procéder à cette étude conformément aux normes éthiques concernant les projets de recherche impliquant des participants humains, en application du Code d’éthique concernant la recherche au sein de la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation et des Directives relatives à l’intégrité dans le domaine de la recherche scientifique et à la procédure à suivre en cas de manquement à l’intégrité de l’Université de Genève.

Je m’engage à ce que le participant à la recherche reçoive un exemplaire de ce formulaire de consentement.

Prénom Nom Date Signature

55 Annexe 3 : Fiche personnelle

Fiche personnelle

Age : Date :

Sexe : F H

Nombre d’années d’études (y compris l’école obligatoire) terminées et réussies : ………….

années

Activité actuelle : Langue maternelle :

Si vous n’êtes pas de langue maternelle française, quel est votre niveau de français :

Faible

Moyen

Bon

Remarques :

56 Annexe 4 : Exemples Implicit Association Task (IAT)

Bloc 1

1. Croix de fixation 2. Classement

3. Erreur (p.ex., classer « eux » dans la catégorie « moi »)

Bloc 3 Bloc 5

AUTRUI MOI

EUX

X

MOI AUTRUI

EUX X

MOI Positif

AUTRUI Négatif

Beauté

AUTRUI Positif

MOI Négatif

Mort

57 Annexe 5 : SISE/RSE

SISE

Indiquez à quel point la caractéristique ci-dessous vous décrit-elle. Entourez le chiffre correspondant.

Pas du tout moi Tout à fait moi

J’ai une haute estime de moi 1 2 3 4

RSE

Pour chacune des caractéristiques ou description suivantes, indiquez à quel point chacune est vraie pour vous en encerclant le chiffre approprié.

Tout à fait en saccord Plut en saccord Plut en accord Tout à fait en accord 1 Je pense que je suis une personne de valeur,

au moins égale à n’importe qui d’autre 1 2 3 4

2 Je pense que je possède un certain nombre de

belles qualités 1 2 3 4

3 Tout bien considérer, je suis porté(e) à me

considérer comme un(e) raté(e) 1 2 3 4

4 Je suis capable de faire les choses aussi bien

que la majorité des gens 1 2 3 4

5 Je sens peu de raisons d’être fier(e) de moi 1 2 3 4 6 J’ai une attitude positive vis-à-vis de

moi-même 1 2 3 4

7 Dans l’ensemble, je suis satisfait(e) de moi 1 2 3 4 8 J’aimerais avoir plus de respect pour

moi-même 1 2 3 4

9 Parfois je me sens vraiment inutile 1 2 3 4

10 Il m’arrive de penser que je suis un(e)

bon(ne) à rien 1 2 3 4

58 Annexe 6 : CERQ

CERQ Code :

Tout le monde se trouve un jour ou l’autre confronté à des événements négatifs ou désagréables et chacun y réagit à sa façon. En répondant aux questions suivantes, on vous demande ce que vous pensez généralement lorsque vous vivez des événements négatifs ou désagréables.

"Lorsque je vis des événements négatifs ou désagréables..."

Presque

jamais Parfois

Régulière-ment Souvent Presque toujours

1. J'ai le sentiment que je suis celui/celle à blâmer pour ce qui s'est passé.

4. Je pense à des choses plus agréables que celles que j’ai

vécues. 1 2 3 4 5

9. J’ai le sentiment que les autres sont à blâmer pour ce qui s'est passé.

1 2 3 4 5

10. J’ai le sentiment que je suis responsable de ce qui s’est passé.

13. Je pense à des choses agréables qui n’ont rien à voir avec ce que j'ai vécu.

1 2 3 4 5

14. Je pense à la meilleure manière de faire face à la situation. 1 2 3 4 5 15. Je pense pouvoir devenir une personne plus forte suite à ce

qui s’est passé.

1 2 3 4 5

16. Je pense que d’autres passent par des expériences bien pires.

1 2 3 4 5

17. Je repense sans cesse au fait que ce que j’ai vécu est

17. Je repense sans cesse au fait que ce que j’ai vécu est

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