Illustration des risques en France et analyses booléennes

Analyses booléennes des étudiants qui ont comme projet de s’installer en France pour les risques en France. ➢ MST (Isolement/solitude SA ET Changement climatique ET

Pollution de l’environnement) ENV

➢ Exposition/consommation des produits toxiques

(Changement climatique

ET

172 ET Pauvreté EXCL ET MST) SA Inondations (Changement climatique ET

Pollution de l’environnement ENV

ET

Pauvreté

ET

173

➢ Consommation des drogues

(Changement climatique

ET

Pollution de l’environnement ENV

ET MST SA ET Pauvreté) EXCL ➢ Dépression (Changement climatique ET

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Pollution de l’environnement ENV

ET

Pauvreté) SA

Le groupe des étudiants qui ont l’intention de s’installer en France présentent des structures

logiques pour l’Afrique Centrale et pour la France. Il est intéressant de voir que pour l’Afrique

Centrale, les structures logiques de ce groupe sont surtout basées sur les thèmes plus pertinents

en rapport avec la situation socio-économique, 3 thèmes se rapportant à l’exclusion (chômage,

pauvreté et insécurité alimentaire), 1 thème en rapport avec la géopolitique et 1 thème renvoyant

à la santé publique tandis que pour la France, les structures logiques de ce groupe sont basées

sur le problème de santé publique (4 thèmes : MST, drogues, dépression, exposition aux

produits toxiques) et 1 thème lié à l’environnement (inondations).

D’une part, nous pouvons constater que les structures compensatoires de ce groupe sont basées

sur la situation socio-économique. La majorité des étudiants considèrent que l’Afrique Centrale

est confrontée à un taux de chômage très élevé, et surtout dans la population jeune, pour cette

raison ils n’ont pas l’intention de retourner dans leurs pays pour faire face à ce problème. Ils

font des études c’est bien, mais après leurs études ils vont faire quoi si dans la recherche

d’emploi, la demande est largement supérieure à l’offre ?

Non seulement l’Afrique Centrale fait face à un taux de chômage très élevé mais aussi elle est

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alimentaire. Nous pensons que c’est pour cette raison qu’ils envisagent de s’installer

définitivement en France pour un avenir meilleur. La minorité des étudiants qui s’écartent de la

majorité en déclarant que le chômage, les guerres, la pauvreté, l’insécurité alimentaire et les

épidémies ne sont pas caractéristiques de l’Afrique Centrale, éprouve un besoin important de

compenser cet écart en se ralliant à la majorité et compensent par les items entre parenthèses.

Si nous prenons par exemple l’item « chômage », nous constatons que la majorité déclare qu’il

y un taux de chômage élevé en Afrique Centrale. La minorité qui dit qu’il n’y a pas de chômage

se joint à la majorité en affirmant que l’isolement et le changement climatique ne sont pas

caractéristiques et que les accidents de la route le sont.

Pour l’item « guerres civiles », la majorité considère que l’Afrique Centrale est caractérisée par

les guerres, la minorité qui s’écarte de la majorité en disant que les guerres civiles ne sont pas

caractéristiques compense en déclarant que le changement climatique n’est pas caractéristique,

les épidémies et les accidents de la route le sont.

En ce qui concerne l’item pauvreté, la majorité déclare que l’Afrique Centrale fait face au

problème de pauvreté. La minorité qui dit le contraire compense en déclarant comme la majorité

que le changement climatique n’est pas caractéristique pour la sous-région, que les épidémies

sont fréquentes dans la région, que l’isolement et/ou la solitude ne caractérise pas la

sous-région et qu’il y a plus d’accidents de la route.

Nous remarquons également que la majorité des étudiants déclare que l’Afrique Centrale fait

face à l’insécurité alimentaire. La minorité qui déclare que l’insécurité alimentaire n’est pas

caractéristique pour l’Afrique Centrale compense en déclarant comme la majorité qu’il n’y a

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Centrale, que la pauvreté est caractéristique pour la sous-région, qu’il y a moins de criminalité

et qu’il y a beaucoup d’accidents de la route.

Nous constatons que la majorité des étudiants déclare que les guerres civiles ont ravagé la

sous-région, la minorité qui ne trouve pas que les guerres sont caractéristiques pour l’Afrique

Centrale, compense en déclarant comme la majorité que le changement climatique n’est pas

caractéristique, que les épidémies sont fréquentes et que les accidents de la route sont nombreux

en Afrique Centrale.

Dans leurs structures compensatoires, nous constatons que les étudiants en majorité ont déclaré

que les épidémies sont caractéristiques pour l’Afrique Centrale. La minorité qui a déclaré le

contraire, compense en déclarant comme la majorité que le taux de chômage y est élevé, que

les guerres civiles sont caractéristiques de la sous-région et que le changement climatique et la

criminalité ne sont pas caractéristiques.

D’autre part, nous trouvons que, dans ce même groupe d’étudiants, les structures

compensatoires pour les risques en France sont basées surtout sur le problème de santé

publique, ce qui leur paraît moins grave et gérable par rapport à la situation socio-économique

et le climat géopolitique de leurs pays. Ces étudiants, en faisant la comparaison des deux

environnements, trouvent supportables ces problèmes de santé publique liés à la drogue,

l’alcool, la dépression, ou le fait d’être exposé aux produits toxiques, raison pour laquelle ils

envisagent de ne plus retourner dans leurs pays. Dans leurs structures compensatoires, les écarts

à la majorité impliquent surtout les problèmes liés à l’environnement, comme par exemple la

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Pour l’item « exposition/consommation des produits toxiques », la majorité des étudiants

déclare que c’est un risque important pour la France, la minorité qui s’écarte de la majorité en

déclarant que l’exposition/consommation des produits toxiques n’est pas caractéristique pour

la France, pour compenser, se rallie à la majorité en déclarant que la pollution et le changement

climatique sont aussi des risques importants pour la France et que la pauvreté et les MST ne

sont pas caractéristiques pour la France comme l’a déclaré la majorité.

Pour l’item « consommation des drogues », les étudiants en majorité déclarent que cet item est

caractéristique pour la France. Pour pallier cet écart de la minorité, cette dernière se joint à la

majorité en déclarant que le changement climatique et la pollution sont caractéristiques pour la

France et que la pauvreté et les MST ne sont pas les risques importants pour la France.

Il est intéressant de voir que pour ce qui est de l’item « dépression », en le croisant avec les

items « changement climatique » et « pollution de l’environnement », d’une part, la majorité

déclare que la dépression n’est pas caractéristique pour la France, la minorité qui déclare que

la dépression est caractéristique pour la France compense en affirmant comme la majorité que

le changement climatique et la pollution de l’environnement sont également des risques

importants pour la France comme l’avait déclaré la majorité.

D’autre part, en croisant l’item « dépression et pauvreté », nous constatons que la majorité

déclare que la dépression n’est pas caractéristique pour la France. La minorité qui s’écarte de

la majorité en déclarant que la dépression n’est pas un risque important pour la France, pour ne

pas s’écarter de la majorité, elle déclare que la pauvreté n’est pas non plus caractéristique pour

la France. Ce qui fait que ces étudiants n’ont pas l’intention de retourner dans leurs pays

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