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T ABLEAU 6 – E NTREVUES

3.2 F ILIATION ET ALLIANCE : LA DENSITÉ DU SANG

Ce nřest que plus tard, avec la publication de « Les Structures élémentaires de la Parenté » de Claude Lévi-Strauss (1967), que lřécole française accédera au structuralisme. Cet

36 Quřil voit comme une collection de papillons.

37 En 1898, Durkheim affirmait de la parenté : « Elle est un lien social ou elle nřest rien. », citation qui est

devenue célèbre.

38 Le fait social total est tridimensionnel : il comporte un angle sociologique (synchronique), un autre historique

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ouvrage marque lřavènement dřune nouvelle perspective théorique, ainsi que dřune nouvelle façon de comprendre la société39.On pourrait donc saisir la structure grâce à la règle, elle- même saisie dans la construction et la comparaison de modèles. Dans cette théorie complexe, la culture est composée de systèmes symboliques inconscients et sřexprime à partir de systèmes symboliques cristallisés. La structure binaire et universelle rend ces derniers intelligibles. Pour Lévi-Strauss, la parenté était plus que la description de différentes façons de se marier ou de maintenir lřespèce; elle était un lieu propre pour discuter la relation entre nature et culture, voire le passage de lřune à lřautre. Ainsi, la règle la plus universelle, lřinterdiction de lřinceste, est le processus où la nature se surmonte elle-même40. Lévi-Strauss remarque que la formation dřalliances41 est exigée par la nature, mais quřelle nřest pas déterminée par cette dernière. Cřest la culture qui la définit à partir des termes de lřéchange. Cette proposition vaut aussi pour la prohibition de lřinceste, pour laquelle il affirme que « cřest le rapport social, au-delà du lien biologique, impliqué par les termes de Ŗpèreŗ, de Ŗmèreŗ, de Ŗfilsŗ […], qui joue le rôle déterminant » (Lévi-Strauss, 1967, p. 35), ce qui met lřaccent sur lřalliance plutôt que sur la filiation. Il est intéressant de noter que, de nos jours, un nouveau sens a été donné à ce que lřon peut appeler « la peur de lřinceste »42.

Après avoir rapidement passé en revue les principaux arguments des écoles les plus « classiques » de la parenté, force est de reconnaître la pertinence de ces études. Même si, ultérieurement, lřanthropologie se consacrera à déconstruire une grande partie dřentre elles, je crois que dřautres catégories, comme lřadoption et la P.M.A, sont importantes pour la compréhension des phénomènes contemporains. Il nřest nullement question de reprendre le modèle fonctionnaliste ou de sřen tenir aux changements limités du structuralisme, mais de

39 Différemment de Durkheim, pour qui la parenté est un système de représentation. La différence entre

lřapproche de Durkheim et celle de Lévi-Strauss peut être exprimée en une opposition : pour le premier, le social explique le symbolique, alors que le second explique le social par le symbolique.

40 La relation entre nature et culture est un sujet qui a intéressé plusieurs chercheurs. Marshall Sahlins (2000) a

écrit un essai particulièrement intéressant. Pour lui, le processus symbolique découle de la relation entre la structure et l'action pratique. La culture se structure à partir de ce processus symbolique et intervient pratiquement dans le quotidien des individus.

41 Robin Fox a durement critiqué Lévi-Strauss, car il considérait que la parenté était liée à la filiation, laquelle

produirait les droits et les obligations.

42Comme la loi de plusieurs pays interdit de révéler le nom des donneurs de gamètes, lřinceste est lřun des

arguments de ceux qui aimeraient en finir avec lřanonymat. Pour une analyse ethnographique de la peur de lřinceste dans la PMA, voir Geneviève Delaisi de Parseval (2009).

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montrer que cette méthode, et certaines façons de systématiser lřanalyse sont encore pertinentes, même si elles ont malheureusement été oubliées en tant quřoutils pratiques.

De la même façon que chaque famille comporte une singularité mythique et historique, la parenté est, par excellence, le lieu de confrontation entre la nature biologique et le bagage culturel. L'anthropologue brésilien Eduardo Viveiros de Castro (2009) montre quřà partir de cette opposition on peut retrouver plusieurs dichotomies qui se sont transposées aux catégories interprétatives de la parenté : la consanguinité versus l'alliance; le domestique versus le public; le descriptif versus le classificatoire, entre autres.

Il est cependant difficile de traiter la famille en tant quřunité de représentation biologique puisquřon oscille entre la naturalisation et la modélisation Ainsi, je suis portée à croire que personne n'osera contester la force symbolique des liens de consanguinité. Dans un passage qui vise à explorer les significations des expressions courantes comme « le sang est plus épais que l'eau », Marit Melhuss l'analyse en disant que :

« le sang est la métaphore utilisée pour désigner le fondement biologique des relations de parenté et pour indiquer que, si les individus sont apparentés, c'est parce qu'ils partagent une même substance. Dans une certaine mesure le sens attribué d'ordinaire aux notions de sang, de biologie et de gènes est interchangeable de nos jours, en ce sens que toutes ces notions supposent l'existence d'un aspect relevant du naturel ou de l'essentiel dans la filiation, aspect qui est considéré comme le fondement même des relations de parenté » (Melhuus, 2009, p. 40)

Le sang semble occuper ainsi le rôle mythique et historique dont parle Viveiros de Castro. Pour cette raison, il ne suffit pas de l'analyser comme un élément commun à tous. Sa singularité, son importance et sa signification se retrouvent dans des représentations multiples pour déterminer les indispensables de la parenté et de la famille.

3.3L

E FABULEUX MONDE

«

MODERNE

» :

L

ř

ANTHROPOLOGIE ARRIVE EN

O

CCIDENT

Dans son analyse des processus complexes qui surgissent avec la PMA (les possibilités offertes pas la gestation pour autrui et le don de gamètes, par exemple), Godelier (2004),

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sřinterroge sur tous ces changements : est-ce que lřalliance a succédé à la filiation ? Est-ce que le lien biologique a maximisé son rôle dans la parenté ? Quelle est la « vraie » parenté ?

Des questions semblables ont accompagné le développement de lřanthropologie de la parenté et les tensions entre le biologique et le social ont toujours fait partie des discussions. Cependant, les idées nouvelles43 qui secouent lřanthropologie pendant les années 1970

sřaccompagnent dřune vague de contestations.44 Si, pendant les années 1960, lřanthropologie se

concentre sur le symbole, la nature et la culture, ce sont les mots « idéologie » et « pouvoir » qui la marquent dans les années 1970 (Ortner, 2006).

Il me semble que cela est surtout dû au fait que les regards ont alors commencé à se tourner vers lřOccident. En effet, ce nřest quřà partir de ce changement de perspective quřune analyse considérant lřautorité ethnographique est devenue possible, dans les années 80.45 Cřest

ce qui a explicité le lieu dřoù lřanthropologue parle et a remis ainsi en cause plusieurs conceptions antérieures.

Ainsi, bien que publié en 1968, je considère que lřouvrage de David Schneider « American Kinship » fait partie des années 1970. Malgré les critiques postérieures,46 ce livre,

portant un regard sur la société américaine, introduit un nouveau vocabulaire sur la parenté. Cřest avec Schneider que le mot « relative » sera défini dans le cadre de la parenté,47 ainsi que

lřintroduction définitive de la biogénétique dans ce champ de recherche. Schneider affirme que:

« In American cultural conception kinship is defined as biogenetic. This definition says that kinship is whatever the biogenetic relationship is. If science discovers new

43 Zimmermann(1993) cite cinq mutations ayant pris place dans les années 1970 : la première est le regard sur

lřOccident ; la deuxième est lřentrée de lřHistoire dans nos analyses ; la troisième est le choc idéologique provoqué par la sociobiologie ; la quatrième est la contribution de la critique féministe et la cinquième, mais non moins importante, est lřarrivée des nouvelles technologies de procréation.

44 Carsten (2000) précise que, dans les années 1970, lřanthropologie était « under question ».

45 Les changements dans lřanthropologie depuis les années 1960 sont bien analysés par Ortner (2006). Pour une

critique du tournant herméneutique, voir Marcus et Fischer (1986) et Abu-Lughod (1991).

46 Sarah Franklin (1997) et lřauteur lui-même(Schneider, 1984) font partie des critiques. La critique de Marilyn

Strathern (1992a) est une des plus importantes puisque sa relecture aide à configurer le champ dřanalyse de la PMA aujourdřhui.

47 Cřest à partir de ce mot et de ses dérivés que plusieurs conceptions théoriques contemporaines ont été fondées :

voir Janet Carsten (2000). Un autre aspect intéressant est lřopposition entre « relative » et « person » que Schneider utilise pour distinguer ceux qui sont des « parents » de ceux qui nřen sont pas.

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facts about biogenetic relationship, then that is what kinship is and was all along, although it may not have been known at the time » (Schneider, 1968, p. 23).

Dans cette définition, la parenté apparaît comme un système culturel et symbolique fortement influencé par la biologie et relié à elle48. En outre, la famille, comprise comme le symbole de ce quřil appelle « American kinship », y est restreinte aux couples et à leurs enfants, où ceux-ci occupent une place à part. Dans une acception quelque peu totalisante, ce symbole est responsable de la liaison entre opposés (homme et femme), et lřétablissement dřune relation de sang devient la garantie de lřunité de « la famille ».

Le rôle du biologique dans la théorie de Schneider a suscité de nombreuses discussions.49 Les critiques étaient surtout axées sur lřimportance que cet auteur donne à la

procréation en tant quřacte sexuel, puisque lřimposition de cet acte en vue de procréer restreint la parenté à la biologie. Cřest justement cette « imposition » qui produit le sens commun des définitions sur ce qui constitue la « vraie » famille.

Le fait que Schneider décrive la famille américaine comme conjugale sera à lřorigine dřune longue controverse. De fait, ce modèle idéal posait des problèmes en raison de son manque de dynamisme, surtout lorsquřil était appliqué aux couches populaires. Cependant, malgré lřapparente facilité du passage au pluriel du terme dřautres facteurs viendraient sřajouter en faveur de lřabandon de la notion de famille nucléaire.

Je souligne lřargumentation de Cynthia Andersen Sarti (2004), qui considère les singularités de chaque famille, tout en analysant les défis que leur étude représente pour les anthropologues. Parmi ceux-ci, elle insiste sur le danger de « naturaliser » certains comportements et, par conséquent, de les transformer en modèle. Autrement dit, notre familiarité avec ce sujet pourrait le transformer en terrain fertile pour un discours de normalisation.

Sur la base des vécus de familles pauvres au Brésil, Sarti (2004) propose une analyse qui replace la famille dans lřordre symbolique. Pour ceux qui ne tirent aucun privilège du pouvoir économique, la famille représente souvent la plus grande richesse. Ainsi, la famille

48 On voit ici la transition nette dřune parenté perçue comme fonction vers une parenté devenant signification. 49 Franklin (1997) montre quřil y a trois différentes notions de nature dans le travail de Schneider : une nature

biologique, comme les gènes en commun ; une nature similaire à celle des animaux, et la nature humaine, comme lřhomme en tant que nature.

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devient une référence symbolique organisant la place des individus dans le monde social. Mais le rôle et la place de la famille ont été suffisamment analysés, il est désormais temps de reconsidérer la nature.

3.4R

ECONSIDÉRER LA NATURE

Les milieux académiques ont connu une espèce de « migration » interne, quand la plupart des travaux sur la parenté se sont tournés vers lřétude du genre. Curieusement, les études féministes ont apporté un nouveau souffle à la famille et à la parenté. Marilyn Strathern, dans les années 1990,50 peut être considérée comme lřannonciatrice de ce renouveau.

Dans After Nature, après avoir revisité les classiques pour discerner les racines de lřétude de la parenté, elle sřoppose à la relation entre nature et culture, société et individu. Selon Strathern, « Convention, like tradition, seems to be antecedent, to Řcome fromř the past, while choice, like inventions, seems to lie in the future. In kinship idiom, children are future to the parents' past » (Strathern, 1992a, p. 21). Lřauteure observe que lřimportance de la parenté a diminué au fil des générations, ce qui peut être vu comme le reflet de la montée de lřindividualisme et de la complexité grandissante de la vie.

Malgré ce constat, cřest la naturalité qui a été instaurée comme condition de préservation de la diversité. La naturalité (« naturalness ») est la condition qui viendrait bouleverser le modèle procréatif. Ainsi Strathern établit-elle que ce qui précède la parenté (« before kinship ») a subi deux transformations que sont lřindividualisme et la naturalité.

Avec lřarrivée de la P.M.A et de la traduction, concomitante, de diversité en variation génétique,51 Strathern va définir la parenté comme une catégorie plus large que le traditionnel cadre des interactions sociales entre parents. Selon elle, la parenté inclut aussi la manière dont ces interactions sont introjectées dans le modèle procréatif, soi-disant lieu de contact entre les domaines du social et du naturel (Strathern, 1992b).

50Pour une analyse de lřinfluence et des aspects des thèses féministes, voir Charis Thompson (2005).

51Lřimportance que le gène et la science génétique prendront dans le contexte contemporain est fort bien analysée

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Pour Strathern, la parenté est hybride, car elle résulte de la combinaison de faits sociaux et naturels. Ainsi, les personnes unies par la parenté sont divisées par le lien du sang et par la production dřun lien social comme le mariage et lřadoption. La procréation se retrouve donc au centre de ce processus et elle fait évidemment partie du domaine de la nature, voire de la société. En conclusion, comme la parenté joint ces domaines, elle peut être définie comme une construction sociale de faits naturels (Strathern, 1992b).

Dans cette nouvelle perspective analytique, lřauteure met lřaccent sur les aspects symboliques de la culture et du rapport de cette dernière à la nature. Dans le même sens, Bamford et Leach ajoutent que

« (...) we are concerned with the ways in which assumptions that lie behind a genealogical model - in particular, ideas concerning sequence, essence and transmission - structure other modes of practice and knowledge making in domains that lie well beyond what we normally label 'kinship'.(...)The contributions make clear that genealogical paradigm not only figures centrally in organizing knowledge about the world alone but is also implicit in structuring those social institutions and relations that give our social worlds its form and meaning » (Bamford & Leach, 2009, pp. 2Ŕ 3).

Il faut souligner que, du point de vue de la culture euro-américaine, la nature précède toujours la culture et la parenté. Et cřest justement sur le plan symbolique que les nouvelles technologies de procréation auront le plus dřimpact. En dernière instance, elles peuvent produire une parenté sans sang ni rapports sexuels, mais, en même temps, profondément liée avec la substance et l'histoire génétiques.

Néanmoins, lřimportance dřétudier la parenté construite à travers la PMA et l'adoption réside dans la possibilité de comprendre quelles sont ces conceptions du « naturel », comment certaines procédures deviennent légalement possibles, et de quelle manière elles vont définir les relations de parenté. Strathern avertit que lřon ne saurait oublier que le choix existe partout et que la nature ne peut pas être tenue pour acquise (« taken for granted »).

Charis Thompson analyse l'approche féministe de cette question. L'auteure distingue deux phases dans la manière dont les féministes considèrent la PMA. La première, très critique, représente une politique de résistance, surtout à la médicalisation de la procréation. Thompson affirme que:

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« The resolution passed at 1985 conference held by the Feminist Network of Resistance to Reproductive and Genetic Engineering (FINRRAGE) in Sweden called for Řa different kind of science and technology that respects the dignity of womankind and all life on earthř. The predominant message was that it was Řnot too late to say Řnoř to these technologies » (Thompson, 2005, p. 59).

Cette position, très fortement opposée aux technologies, a rendu difficile la transition vers une attitude plus « modérée ». Thompson parle dřun changement de ton des discussions envers la prise en considération des choix reproductifs et le respect du désir dřavoir un enfant. Cependant, la critique reste vive envers la science elle-même. Ainsi, dans un changement de direction logique, les études féministes se tournent vers la science et le marché en poursuivant leur questionnement de la nature et de ce qui est naturel.

Pour Thompson (2001), la clinique est le lieu où les parents potentiels sřapproprient le statut de vrais parents. Dans ce mouvement de légitimation, plusieurs définitions de la parenté, pas toujours complémentaires, sont mises à disposition des couples pour aider les « dynamiques de naturalisation » de la parenté52. Avec l'aide de riches exemples ethnographiques, Thompson montre que lřimplosion de la séparation entre nature et culture était prématurée. Elle argue que, dans les cliniques, la nature et la culture sont chorégraphiées dans des trajectoires reproductives. Le défi est de déterminer si la PMA a brisé le lien entre la culture et la filiation, ou si elle a dénoncé la réification des classifications des êtres humains (Thompson, 2001).

Cřest ce regard sur la santé qui est à la source du développement du champ des droits reproductifs, dont la réflexion se fonde sur les usages sociaux du corps féminin par la médecine et les technologies de la procréation. Grossi (2003) affirme quřil sřagit non seulement de parler des relations implicites dans la maternité et de leurs significations, mais également de dénaturaliser les relations de parenté. Ainsi, la maternité ŕ qui a longtemps été vue comme lřexplication de la domination dřun sexe sur lřautre ŕ a graduellement été pensée comme ferment dřune différence positive et dřun pouvoir unique des femmes. Cette vision a permis de conclure que ce nřest pas le processus biologique de la grossesse qui informe la position de la

52 D'autres études ont fait le choix de se concentrer sur la médicalisation de lřabsence involontaire dřenfants,

comme celle de Naara Luna (2004). Pour la construction et les négociations de nature médicale, voir Lori Leonard(2002).

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femme dans notre société, mais que ce sont les relations de domination qui lui donnent sa signification (Ferrand & Langevin, 1990; Scavone, 2001).

Dans ce sens, la GPA vient défier la maternité. Dans cette pratique, le lien génétique, l'expérience de la gestation et l'intention de devenir parent se sont à la fois opposés et additionnés pour reconfigurer le domaine de la parenté. Plusieurs chercheurs se sont penchés sur cet « art de fabriquer des bébés » et de créer des parents (making parents) (Collard & Parseval, 2007; Gross & Mehl, 2011; Teman, 2010; Thompson, 2005). Cette pratique très controversée est interdite en France et depuis 2004, au Canada, elle doit rester volontaire53.

Ce parcours au travers des domaines de la parenté montre que la relation entre le biologique et le social est un sujet de la plus haute importance, et quřil se trouve au cœur de constants débats. Comprendre la relation et les représentations de la liaison entre nature et parenté fournit des pistes pour comprendre ce que cela signifie de rechercher ses origines biogénétiques. Jusquřà présent, lřanthropologie sřest efforcée de conjuguer cette relation nature/culture, et il nřest pas trop tard pour trouver une nouvelle solution. Dans cette perspective, le travail de Janet Carsten (2000) essaie, par de nouveaux concepts et perspectives, de retracer la ligne floue de lřétude de la parenté.

3.5P

ARENTÉS FLUIDES

À la différence de lřanthropologie classique qui cherchait à définir la parenté à partir de règles sociales, le nouveau concept élaboré par Carsten implique dřabandonner le mot même de « parenté ». Ainsi,

« … [I] use the term Ŗrelatednessŗ in opposition to, or alongside, Řkinshipř in order to