• Aucun résultat trouvé

PARTIE 2 : PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES FREQUEMMENT

3.3 Halitose

Définition :

L’halitose plus communément désignée dans le langage courant comme étant la « mauvaise haleine », correspond à une odeur désagréable voire nauséabonde émise lors de l’expiration. Elle s’explique par la présence de composés organiques volatils sulfurés malodorants dans l’haleine. Il s’agit d’une affection relativement répandue, environ 25 à 30 % de la population en souffrirait et pouvant être ressentie comme un réel frein social [112].

Classification :

L’halitose peut être classée en trois formes distinctes, ainsi Yeagaki et Coll ont proposé en 2000 la classification suivante (Tableau n° 9 …) :

Tableau 9 : Description et classification des différentes formes d'halitose selon Yeagaki et Coll en 2000 [113].

Halitose vraie = 76.9% Mauvaise odeur notable dont

l’intensité dépasse le seuil socialement acceptable

Halitose physiologique (34.6%)

Mauvaise haleine induite par un processus de putréfaction qui se produit à l’intérieur de la cavité buccale ou par la consommation de certains produits. Elle est non pathologique.

Halitose pathologique d’origine buccale (36.5%)

Halitose induite par des processus

pathologiques dans la cavité buccale ou du dysfonctionnement des tissus buccaux.

Halitose pathologique d’origine extra- buccale (5.8%)

Halitose d’origine ORL ; provenant des voies respiratoires, du tube digestif, de certaines pathologies ; de certains médicaments

Pseudo-halitose = 21.2%

Pas de mauvaise odeur perçue par l’entourage mais le patient s’en plaint sans cesse. La situation s’améliore lorsqu’un accompagnement est mis en place et lorsque le patient acquiert des mesures d’hygiène bucco-dentaire appropriées.

Halitophobie = 1.9%

Pas de mauvaise odeur perçue par l’entourage mais le patient s’en plaint sans arrêt. La situation ne s’améliore pas même après lui avoir donné des informations, des mesures d’hygiène et un traitement.

106

Etiologie :

Comme vu précédemment, l’halitose vraie, qui représente la majorité des cas, peut être physiologique ou d’origine pathologique [112] [113].

Lorsqu’elle est physiologique (34,6% des cas), l’halitose est souvent transitoire. Plusieurs facteurs peuvent en être la cause tels que, la diminution du flux salivaire pendant la nuit (ce qui entraine une mauvaise haleine au lever) ; la consommation de tabac (ce qui provoque une hyposialie), les régimes hyper-protéinés, certaines boissons (alcool, café) ou de certains aliments (oignon, ail, …) [112] [113].

Lorsqu’elle est pathologique (42,3% des cas), l’halitose est plus difficile à soigner.

• Si elle est pathologique avec une origine extra-buccale (5,8% des cas), cela signifie que même en ayant une bonne hygiène buccale, la mauvaise odeur persistera car la cavité buccale n’en n’est pas à l’origine. En effet, ces rares cas d’halitose extra-buccale trouvent leur origine dans des troubles gastro-intestinaux, des troubles métaboliques (diabète…), des troubles respiratoires, certaines pathologies (cirrhose, hépatite…) ou dans la prise de certains médicaments (les anticholinergiques, antiparkinsoniens, antidépresseurs, neuroleptiques…) [112] [113].

• Lorsque l’halitose est pathologique avec une origine buccale (36,5% des cas), elle est induite par des composés sulfurés volatils malodorants (que l’on appelle aussi les CSV). Les bactéries buccales anaérobies (qui se trouvent au niveau postérieur sur la face dorsale de la langue), vont hydrolyser des protéines (provenant de débris alimentaires, du sang, de cellules, de la salive, du fluide gingival …) en acides aminés composés de groupement soufrés. Parmi ces composés sulfurés volatils on retrouve principalement du sulfure d’hydrogène, du méthylmercaptan, diméthylsulfure et des diamines (putrescine, cadavérine). La présence d’un enduit lingual ainsi que certaines pathologies buccales (comme les gingivites et les parodontites), peuvent aussi provoquer cette halitose pathologique buccale [112] [113].

107

Prévention :

Pour réduire l’halitose physiologique ou pathologique d’origine buccale plusieurs moyens existent (mécaniques et chimiques).

- Tout d’abord, il faut que le patient ait une hygiène bucco-dentaire efficace. Ainsi, un brossage des dents au moins deux fois par jour suivi du passage du fil dentaire ou de brossettes inter-dentaire devra être effectué. Ensuite il faudra aussi nettoyer les muqueuses et surtout la langue pour éliminer l’enduit chargé de bactéries localisé au niveau postérieur du dos de la langue. Le nettoyage régulier des prothèses dentaires est aussi très important. De plus, il faudra que le patient change sa brosse à dent tous les 2 à 3 mois [112] [114] [105].

- Concernant l’alimentation, il faut privilégier la consommation des fibres (fruits et légumes), réduire la consommation d’aliments odorants (tels que l’ail, l‘oignons…), diminuer l’alcool, le café, le tabac et éviter les repas hyper-protéinés. Pour les patients avec la bouche sèche, on peut conseiller des gommes à mâcher sans sucre de façon à activer le flux salivaire. Et il faudra aussi penser à boire assez d’eau durant la journée pour permettre une bonne hydratation de la cavité buccale. Enfin, il faudra essayer de limiter les périodes de jeûne au cours de la journée [112] [114] [105].

- De plus, on pourra conseiller un certain nombre de dentifrices et bains de bouche qui contiennent des molécules qui agissent sur les CSV. On pourra notamment citer la Chlorhexidine (Eludril ®), les fluors aminés (Méridol®), le chlorure de zinc, (Listérine®) ; le chlorure de cétylpyridinium (Alodont®), l’eau oxygénée, le bicarbonate de soude, le lactate de zinc (Méridol®), et les huiles essentielles.

 Ces principes actifs chimiques vont permettre de réduire le nombre de bactéries au sein de la cavité buccale et de ralentir la formation des biofilms. Ils vont aussi avoir une action sur les enzymes bactériennes qui transforment les acides aminés soufrés en CSV. En effet, ils vont transformer ces CSV en composées sulfurés non volatiles [112] [114].

- Il faudra conseiller au patient de consulter son chirurgien-dentiste régulièrement, au minimum une fois par an pour un contrôle et un détartrage régulier [112] [114].

108

Prise en charge à l’officine :

Une fois les mesures de prévention hygiéno-diététiques abordées, le pharmacien dispose de nombreux produits en vente libre pour masquer ou diminuer les mauvaises odeurs.

Tout d’abord, il y a les bains de bouche et dentifrices spécifiquement conçus pour diminuer l’halitose orale, on pourra notamment citer :

- Eludril®, c’est un bain de bouche qui contient notamment de la chlorhexidine, puissant bactéricide. Il s’agit d’un bain de bouche à diluer avec de l’eau. La posologie étant de 2 à 3 bains de bouche par jour. Ce produit est réservé à l’adulte et l’enfant de plus de 6ans et il ne doit pas être utilisé sur le long terme.

- Alodont®, c’est un bain de bouche qui contient notamment du chlorure de cétylpyridinium, qui possède lui aussi une puissante activité bactéricide. Réservé à l’adulte et l’enfant de plus de 7ans. La posologie est de 3 bains de bouche par jour pur (si le patient à plus de 12 ans) ou dilué (si le patient a entre 7 et 12 ans).

- Méridol® (existe en bain de bouche et en dentifrice) qui contient notamment des fluors aminés. Le bain de bouche est réservé à l’adulte et l’enfant de plus de 6 ans et le dentifrice s’utilise à partir de 12 ans seulement.

- HaliControl® (existe en bain de bouche et en dentifrice) qui contient notamment du chlorure de cétylpyridinium, du lactate de zinc, de la cyclodextrine, des huiles essentielles.

- CB12® c’est un bain de bouche qui contient notamment de la chlorhexidine et du zinc. Réservé à l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans car il contient une teneur assez élevée en alcool (1,8%).

- On pourra aussi conseiller au patient d’effectuer des bains de bouche à base de bicarbonate de sodium, à hauteur de 1 cuillère à café de bicarbonate de sodium dans un grand verre d’eau [107] [115] [116] [117].

109

Parmi les composants des bains de bouche et des dentifrices, on retrouve régulièrement :

 Du dioxyde de chlore, qui neutralise les gaz sulfureux et oxyde les CSV.

 Des ions métalliques, tels que le zinc, qui vont se lier aux composés soufrés et forment ainsi des complexes de sulfure de zinc insolubles et non volatils et de fait inodores. On en retrouve notamment dans la Listérine® sous forme de chlorure de zinc et dans Méridol® sous forme de lactate de zinc [113].

Même si ces produits s’avèrent très efficaces notamment grâce à leurs propriétés antibactériennes et leur capacité à masquer l’halitose, leurs effets sont malheureusement souvent de courte durée.

Il existe aussi d’autres produits pouvant être utilisés en cas d’halitose, il s’agit de spécialités contenant des agents « rafraîchissant » mais eux aussi ont un effet de courte durée et ils doivent donc être utilisés plusieurs fois par jour. On pourra notamment citer :

- Abili ® qui existe sous forme de spray et de pastilles à sucer. Il contient notamment des HE de thé vert et de persil.

- Fluocaril ® spray.

- Halicontrol ® des laboratoires Gum.

- CB 12 Boost ® (gomme à mâcher) et CB12 spray ® [81] [107] [115] [112].

Traitements alternatifs :

- Aromathérapie : Il y a de nombreuses huiles essentielles qui possèdent un pouvoir neutralisant face aux mauvaises odeurs, on pourra notamment citer :

L’HE de menthe poivrée (Mentha piperita) : 1 à 2 goutte(s) sur un support neutre à garder en bouche.

L‘HE de Tea-tree (Melaleuca alternifolia) : 1 goutte à déposer lors du brossage des dents sur le dentifrice.

L’HE de Citron (Citrus limon) 1 à 2 goutte(s) sur un support neutre à garder en bouche [64].

110

- Homéopathie :

Si l’halitose survient après un repas trop lourd : on pourra conseiller Antimonium Crudum 5 CH, 2 granules 3 fois par jour.

Si l’halitose est associée à des brûlures d’estomac : on pourra conseiller Iris versicolor 5 CH, 2 granules 3 fois par jour.

Si l’halitose est associée à une hyposalivation : on pourra conseiller Mercurius solubilis 5 CH, 2 granules 3 fois par jour.

• Si l’halitose est en lien avec une infection dentaire : on pourra conseiller l’association de Pyrogenium 5 CH et de Calcarea fluorica 5 CH, 2 granules 3 fois par jour.

• Si l’halitose est associée à des saignements gingivaux ou à des lésions de la cavité buccale : Mercurius corrosivus 5 CH, 2 granules 3 fois par jour [93].

4. Cas particulier des nouveaux nés : poussées dentaires du

nourrisson.

Définition et signes cliniques :

Les poussées dentaires se caractérisent par l’éruption au sein de la cavité buccale des dents déciduales ou temporaires et elles représentent une période très douloureuse dans la vie du nourrisson. Ce dernier présentera généralement des troubles du comportement de types irritabilité, nervosité, trouble du sommeil, colère, pleurs … Généralement les premières dents de lait apparaissent vers l’âge de 6 mois avec de grandes variabilités d’un bébé à l’autre comme vu précédemment (cf partie 1, sous partie 4.1 et figure 7) [118].

En plus des troubles du comportement on pourra remarquer des signes cliniques, tels que le gonflement des gencives, une hypersalivation, des pleurs, des selles ramollies voire des diarrhées, une perte d’appétit, une fièvre modérée (généralement inférieure à 38.5°C), un besoin de mordre des objets, ses poings … [118].

111

Il est à noter que pendant les poussées dentaires, les nourrissons sont plus sensibles aux diverses infections de type angine, otite, rhinopharyngite… Donc si la fièvre est élevée (>38.5°C) pendant plus de deux jours, il ne faudra pas hésiter à diriger les parents du nourrisson vers leur pédiatre ou généraliste en vue d’une consultation médicale [118].

De plus, on a aussi vu que durant les poussées dentaires, les selles pouvaient être ramollies, il faudra donc changer la couche régulièrement après chaque selle de façon à éviter le développement d’un érythème fessier [118].

Traitements :

Le pharmacien et l’équipe officinale ont à leur disposition plusieurs produits qu’ils pourront conseiller lorsqu’un parent se présente au comptoir de l’officine à la recherche de conseils :

Tout d’abord, on pourra conseiller un traitement local (gel, solution …) ou un traitement homéopathique en voie orale :

• Gel gingival aux extraits de plantes :

o Dologel ® : Il est composé de valériane, de camomille et de propolis qui sont des plantes aux vertus calmantes, adoucissantes et décongestionnantes.

 A appliquer plusieurs fois par jour à l’aide d’un doigt propre directement sur la gencive en massant doucement [118] [107].

o Gel Delabarre ® : Il est composé d’extraits de plantes notamment de pulpe de tamarin et de safran. Il possède des vertus émollientes et apaisantes.

 A appliquer 2 à 4 fois par jour à l’aide d’un doigt propre directement sur la gencive en massant doucement [118] [107].

o Pansoral première dents ® : Il est composé de camomille et de guimauve, qui sont des plantes connues pour leurs propriétés apaisantes et adoucissantes.

 A appliquer 3 à 4 fois par jour à l’aide d’un doigt propre directement sur la gencive en massant doucement, de préférence après le repas et avant le coucher [118] [107].

112

o Buccotherm kit poussées dentaires ® : Il s’agit d’un kit comprenant une brosse à dent ainsi qu’un baume premières dents. Ce dernier est composé de camomille et de guimauve ainsi que d’eau thermale de Castera-Verduzan. Ce baume possède plusieurs propriétés : il apaise et améliore la cicatrisation des gencives, et il apporte une action antibactérienne modérée.

 A appliquer plusieurs fois par jour (aussi souvent que nécessaire) à l’aide d’un doigt propre directement sur la gencive en massant doucement [119] [107].

• Solution gingivale :

o Solution Delabarre ® : Elle est composée d’extraits de plantes notamment de pulpe de tamarin et de safran. Elle possède des vertus émollientes et apaisantes.

 A appliquer 2 à 4 fois par jour à l’aide d’un doigt propre directement sur la gencive en massant doucement [118] [107].

o Solution gingivale de Dolodent ®, qui contient un anesthésique local à savoir le chlorhydrate d’amyléïne.

 A appliquer 2 à 3 fois par jour à l’aide d’un doigt propre directement sur la gencive en massant doucement [118] [107].

• Traitement homéopathique :

o Solution buvable de Camilia ®. Il s’agit d’un traitement homéopathique en unidoses, composé en quantités équivalentes de Chamomilla vulgaris 9CH, Phytolacca decandra 5CH, Rheum officinal 5CH.

 La posologie étant de 1 unidose 3 à 6 fois par jour, pendant 3 à 8 jours. La dose est à verser directement dans la bouche de l’enfant placé au préalablement en position assise [118].

NB : A chaque utilisation il faudra utiliser une nouvelle unidose.

o Granules de Chamomilla 9CH :

 La posologie étant de 3 granules, 4 fois par jour, à diluer dans de l’eau si l’enfant est trop petit pour avaler [118].

113

Il existe aussi des anneaux de dentition pour permettre à l’enfant de soulager son envie de mordre. De plus, le froid permet généralement de soulager la douleur de par l’effet vasoconstricteur qu’il provoque. Ainsi, on peut laisser le nourrisson sucer un linge propre inhibé d’eau froide ou utiliser un anneau de dentition contenant un liquide réfrigérant et qui pourra donc être placé au réfrigérateur [118].

Pour finir, on pourra conseiller un antalgique par voie orale pour palier la douleur après s’être assuré que celle-ci soit bien liée aux poussées dentaires et pas à une autre pathologie (de type otite, angine …) [118].

Exemple : Doliprane® ou Dafalgan® en suspension buvable à hauteur de 1 dose poids à renouveler si besoin toutes les 6 heures (maximum 4 fois par jour). Dans le cas des poussées dentaires, il faudra éviter de donner un antalgique sous forme de suppositoire car comme on l’a vu précédemment, les selles sont souvent molles durant les poussées dentaires et il y a donc des risques que le nourrisson développe un érythème fessier [118].

5. Les différentes techniques de brossage.

Les méthodes de brossage varient selon l’âge du patient :

- Selon l’UFSBD, chez les enfants de moins de 6 ans, les parents doivent superviser le brossage. De plus, celui-ci doit être effectué, selon les recommandations des laboratoires Colgate, avec la méthode MOI (Masticatory, Outer, Inner), qui se déroule en trois étapes clés.

• Tout d’abord, la première étape consiste en un brossage des surfaces masticatoires avec un mouvement d’avant en arrière, en commençant par le maxillaire supérieur.

• Puis, la deuxième étape consiste en un brossage des surfaces dentaires extérieures (out) en réalisant des mouvements circulaires.

• Pour finir, la troisième et dernière étape nécessite le brossage des surfaces intérieures (In), en exécutant des mouvements partant des gencives en direction de la dent [120].

114

- Pour les enfants entre 6 et 12 ans, on peut continuer sur cette méthode MOI ou utiliser la méthode des adultes, à savoir la méthode BROS ou BASS [121].

- Pour les adultes et les enfants de plus de 12 ans, on utilise selon UFSBD, la méthode BROS, qui se déroule en quatre étapes.

Brossez les arcades supérieure et inférieure séparément

Rouleau ou mouvement rotatif pour brosser les dents ainsi que les gencives Oblique (Utiliser un angle de 45° d’inclinaison sur la gencive)

Suivre le trajet [121] [50].

115

On peut aussi utiliser la méthode BASS : Elle consiste à placer la brosse à dents sur la gencive marginale en faisant un angle de 45°. Une fois dans la bonne position, il faut effectuer un brossage en réalisant de petites oscillations en partant de la gencive vers la dent en commençant par les surfaces extérieures des dents postérieures jusqu’aux incisives, puis on passera aux surfaces intérieures des dents postérieures jusqu’aux canines et pour finir on brossera les surfaces masticatoires.

Il est à noter que les dents de l’arcade supérieure et celles de l’arcade inférieure doivent être brossées séparément [121].

Pour un brossage de qualité il faut :

- Ne pas utiliser de brosse à dent dure car contrairement aux idées reçues les brosses à dent souple nettoient aussi bien et de façon moins traumatique.

- Ne pas effectuer des mouvements horizontaux et ne pas appuyer trop fort de façon à ne pas provoquer de blessure au sein de la cavité buccale.

- Changer de brosse à dent tous les trois mois environ, sinon le brossage devient moins efficace et risque d’abimer la gencive.

- En cas de pathologie bactérienne (type angine…) il est préférable de jeter sa brosse à dent et de la replacer par une neuve.

- Brosser ses dents au moins deux fois par jour pendant environ 3 minutes.

- Dans certains cas, il est conseillé d’utiliser un révélateur de plaque (soit sous forme liquide, soit sous forme de comprimés) à appliquer directement avec la langue. Ils peuvent être utilisés en pré ou post-brossage.

En pré-brossage, ils permettent au patient de mettre en évidence les zones où la plaque est la plus présente.

En post-brossage, ils permettent au patient d’examiner si la plaque dentaire a été convenablement enlevée et, si ce n’est pas le cas, ils permettent de mettre en évidence les zones où le brossage n’a pas été suffisant [49] [50] [121].

116

PARTIE 3 : UTILISATION DES EAUX MINERALES

Documents relatifs