Ministere de la Sante, participation qui lui a permisd'intensifier et de renforcer ses contacts avec le personnel sanitairc, en particulier les preticiens prives, dont la collaboration lui permet de promcuvoir la vente de ses produits.
5. Aliments de sevrage
Tol que nous 1'avons indique" plus haut, le Botswana, sauf dans le cas de la minoterie du mais et du sorgho, est encore fortement tributaire de 1'importation de l'Afrique du Sud de tous les produits alimentaires transformed. Alors que les aliments de sevrage mis a la disposition du marche1 prive" (et destine aux quelques nantis) se reduisent aux produits de marque et coQteux des societes transnationales, le PAM continue egalement
d'importer du CSM coGteux destine aux programmes d'alimentation complementaire
des groupes vulnerables du Botswana.Outre les efforts soutenus qu'il ne cesse de de"ployer afin de vulgariser
I1adoption de pratiques appropriees en matiere de sevrage par la preparation
et I1utilisation de melanges alimentaires locaux aux niveaux des foyers et des collectivites, le Ministere de la Sante* est en train de deblayer leE/ECA/UNCTC/13/Rev.1 Paqe 43
terrain pour la mise en valeur et la production industrielle d'un aliment de sevrage local qui remplacera le.s aliments d1importation fournis par le PAM lorsque le projet de ce dernier arrivera a expiration en 1982. Le Gouvernement n'a pas encore dcr.ne suite a cette initiative du Ministere 6/.
D. Z imbabwe
1. Politiquss do baee
Etant donne que la base des politiques adoptees en matiere de nutrition et programmes cennexes n'a pas encore ete re've'lce, il no nous a pas ete" possible de l'e"tudier en detail au cours de notre mission au Zimbabwe. II ressort
toutefois du peu de renseignements disponibles a ce moment-la que le Gouvernement, de par son orientation de base, estf en ce qui concernc les soins.de sante
primaires, favorable a l'adopticn d'une approche comprenant un volet sur la nutrition et visant en particulier 1'amelioration de 1'ctat nutritionnel et sanitaire des meres, des nourrissons et des jeunes enfants.
Bien qu'il soit encore confrente a un certain nombre de profalemes
nutritionnels fondamentaux, le Zimbabwe est, par rapport a la plupart des pays des sous-regions cle 1'Afrique orientale, centrals et australe, le pays qui a atteint le niveau de developpement le plus £leve. Sn effet, grSce a son agro-industrie relativement developpee, le Zirababv;e a pu assurer son autosuf-fisance tant en ce qui concerne les produits alimentaires bruts que transformes et de les exporter vers les pays voisins qui, a I1exception du Malavi, sont
tous forteraent tributaires des importations pour satisfaire leurs bescins en
produits alimentaires y corapris ies prcduits alimcntaircs de base ncntransformes.
2- Identification des problcmos
II ressort des ronseignements disponibles 1/ 1lue la malnutrition est au nombre des cinq principales causes de la mcrbiditc et cl. la mcrtalitc' et a e un probleme socio-economique aggrave par les deficits alimentaires qui
affectent les nombreux refugies retournant dans leur pays ainsi que les personnes deplacees.
6/ Lors de sa mission au Botswana, le consultant a pu Stre temoin des
efforts deployes par le Dr. Kreysler (Coordinateur cles activites multinationeles de l'OMS sur la nutrition aupr&s du Departement de la Nutrition du Ministere de la Sante) pour obtenir des differents niinisteres et institutions
gouvernementales 1'approbation dudit projet du Ministere de la Sant^. Le
IFNC s'apprStait juste, a ce moment-la, a examiner le projet.
7/ Rapport de la reunion technique multinaticnale CMS/PNUD sur la nutrition
WHO/ICP/NUT/002 Gaberones, 17-21 noveiiibre 1961.
E/ECA/UNCTC/1 VRev • 1
Page 44On a constate que dans 1'ensemble les enfante. Sges de 1 a 5 ans souffrent
principalement de malnutrition prote"ino-calorique souvent accompagnee derougeole et de gastro-entt'rite d'une part et que, de l'autre, le prcblume est plus grave parmi les populations des zones rurales et pe"riurbaines.
3. Solution des problomes
Les objectifs vises par le Gouvernement ainsi que les strategies adoptees afin de resoudre les problemes nutritionnels et alimentaires. fondamentaux du pays peuvent se resumer comma suit :
a) surveillance nationals de la nutrition afin de recueillir des donnees de base sur l'etat nutritionnel de la population;
b) fourniture de renseignements sur la valeur nutritionnelle des aliments indigenes;
c) subvention accordee aux aliments essentiels afin d'en assurer la disponibilite a tous ceux qui en ont besoin?
d) mi?e en application au niveau national des mesures dc surveillance nutritionnelle, notamment, dans? les centres de consultation pour les "mo'ins de cinq ans"f
e) formation d'agents <3e vulgarisation surtout pour les regions rurales et les families de petits exploitants agricoles;
f) encouragement a adopter des pratiques appropriates en matiere de sevrage en utilisant des produits alimentaires locaux crSce a I'educartion ct des demonstrations de modes de preparation?
g) recherche sur l^a valeur nutritionnelle- des aliments -locaux,
---Bien que 1'on cherche actuellcment a s1assurer la collaboration et la cooperation des diffbrents ninisteres pour elaborer des programmes d1action en prelude a la realisation de ces objectifs, le Zimbabwe n'est'pas encore parvenu a mettre en place un mecanisme approprie" d1 integration et de
coordination effective de toutes les activites relatives a la* nutrition
dans le cadre d'une politique alimentaire et nutritionnelle globale et
nationale. II n'est pas encore adopte non plus- de legislation ni dere"glements pour faire face aux problemes reels et virtuels que pose ou - ■
poserait la. promotion inappropriee des ventes de produits aliroentaires pour nourrissons et jeunes enfants.S/ECA/UNCTC/13/Rev.1 Page 45
4- Restrictions sur les activities de promotion inapproprieG des ventes d'aliments pour ncurrissons ct enfants tn bas
Tout cotnme au Malawi et au Botswana, la pressicn continue de la coromunaute"