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Mesures prophylactiques après les traitements phytosanitaires

CHAPITRE IV : PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSIONS

4.1 RESULTATS

4.1.10 Mesures prophylactiques après les traitements phytosanitaires

Après les opérations de traitements phytosanitaires, les maraîchers utilisent plusieurs moyens prophylactiques pour éviter d’éventuels ennuis sanitaires pouvant découler de la manipulation des produits (Figure 9). Parmi ces stratégies, deux sont mieux partagées par les maraîchers :

La prise d’une douche aussitôt après la manipulation des produits phytosanitaires chez les maraîchers ;

Le lavage des mains après traitement.

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Houéyihô Onip Novotel Agla

Prendre aussitôt une douche Se laver juste les mains Ne fait rien Boit du lait Mange un fruit

Figure 9. Répartition des maraîchers en fonction des mesures prophylactiques.

4.1.11 Attitudes adoptées en cas de malaises

Malgré que les maraîchers soient conscients des risques encourus avec l’application inappropriée des produits phytosanitaires, seulement 6 % (Figure 10) se rendent dans un centre de santé quand survient un malaise, tandis que 53 % ne font rien.

Il est à noter que certains utilisent des méthodes traditionnelles pour traiter les malaises ressentis. On peut citer par exemple : l’absorption d’huile de palme, le massage du corps par du beurre de karité ou application sur le corps de poudre de talc après la douche.

Voici quelques propos tenus par les maraîchers ;

« Les produits sont dangereux mais on a l’habitude, en tout cas aucun médecin m’a dit que j’étais malade à cause des produits, mais plutôt à cause de la cigarette » Producteur 71

Figure 10. Répartition de l’ensemble des maraîchers en fonction des pratiques de traitement

41

16 13

5 3

1 2

Ne fait rien Automédication Boire du lait

Consultation Douche une fois rentré Boire lait et huile rouge Massage avec beurre de karité

4.1.12 Répartition de la clientèle par origine

De l’étude de la figure 11, il ressort que :

- 36% des produits maraichers sont consommés par les populations de Cotonou ; - 21% de la population va vers les villes voisines telles que Abomey-Calavi, Sèmé-Podji ;

Certains pays frontaliers du Bénin tels que le Togo et le Nigéria viennent s’approvisionner dans les centres maraichers de Cotonou.

Figure 11. Répartition (en %) de la clientèle par origine

4.1.13 Formation sur l’application des produits phytosanitaires

Les maraîchers sont peu formés à l’application des pesticides. D’une manière générale, ils se réfèrent aux conseils des autres maraichers plus anciens dans le domaine. Ou bien ils se réfèrent aux prescriptions des fournisseurs ou pour ceux qui sont instruits consultent les modes d’emploi sur les emballages.

5

18

36 21

Lomé Nigéria

Zone urbaine de cotonou zone péri-urbaine de cotonou

Figure 12. Formation des maraîchers à l’utilisation des produits phytosanitaires.

En effet d’après le graphe de la figure 12, on fait les constats ci-après : -Sur le site d’Agla seulement 15% des maraîchers sont formés ;

-20% sont par contre formés sur le site Novotel ;

-30% et 25% sont respectivement t formés sur les sites d’ONIP et de HouéyihÖ

4.2 DISCUSSION

Les résultats de recherche menée auprès de 80 producteurs de cultures maraîchères dans la commune de Cotonou montrent que la totalité des pesticides utilisé dans les centres maraîchers, sont acquis dans le circuit informel par les producteurs. Ce fait s’explique par la non organisation du circuit de distribution et la cherté de ces produits qui incitent les producteurs à s’approvisionner dans le secteur informel. La plupart des pesticides recensés sont non autorisés proviennent en majorité de l’informel et échappent à tout contrôle. On y rencontre des matières actives comme par exemple l’endosulfan qui est frappé de mesure de retrait sur le marché des neuf pays membres du Comité Inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) par le Comité Sahélien des Pesticides (CSP). Il ressort de ces constats un risque environnemental lié à la qualité des produits utilisés.

Les pratiques d’utilisation des pesticides sont identiques dans la commune de cotonou et ailleurs (Wade, 2003 ; Fofiri, 2004 ; Cissé et al., 2006 ; Sougnabe et al., 2009). L’emploi des

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Houéyihô Onip Novotel Agla

Non formés Formés

pesticides permet de réduire les pertes de récoltes dues aux ravageurs et de stabiliser les rendements. Néanmoins, leur utilisation non maîtrisée peut être source de nuisances pour la santé humaine et pour l’environnement (Kanda, 2011).

A Cotonou, les traitements phytosanitaires peuvent se faire à tout moment en fonction des moyens disponibles. Cette observation a été également soulignée par Sougnabe et al.

(2009) qui notent que le moment de traitement est aussi fonction de la disponibilité de pulvérisateur. Si l’utilisation de pulvérisateur semble commune, cet outil n’est pas toujours disponible. Ainsi, le producteur recourt-il à divers autres moyens pour assurer la pulvérisation aux pesticides. C’est le cas notamment de l’utilisation d’arrosoirs observée dans d’autres pays africains par Ahouangninou et al. (2011). Doumbia et Kwadjo (2009) précisent que cette pratique n’a aucune efficacité et pourtant son adoption est en bonne place dans la commune de Cotonou.

Les maraîchers se protègent très peu au moment des traitements comme l’ont montré les études menées ailleurs (Snelder et al., 2008 ; Doumbia et Kwadjo 2009 ; Ahouangninou et al., 2011 ). Selon Sougnabe et al. (2009), les maraîchers ne se protègent pas en raison du coût élevé du matériel de protection. Or, il a été montré que la non utilisation de matériels de protection corporelle accroît les risques d’intoxication qui, mineurs au début, peuvent devenir graves par bioaccumulation (Wade, 2003 ; INRS, 2007 ; Gomgnimbou et al., 2009). Plusieurs cas d’intoxication et de maladies liés aux pesticides en milieux maraîchers et de culture de cotonnier ont été relevés (Ton et al., 2000 ; OBEPAB, 2006). Les cas de malaises souvent soulevés par les maraîchers de la commune de Cotonou seraient liés au non-respect des règles d’hygiène pendant et après les traitements phytosanitaires comme l’ont montré Williamson et al. (2008). Conscients des risques encourus pour la santé, tous prennent quelques précautions après les traitements : lavage des mains, prise de bain, etc.

Les maraîchers utilisent des produits très toxiques et/ou très rémanents (organophosphorés et organochlorés) pour protéger leurs cultures. Les risques pour l’environnement sont souvent ignorés ou minorés comme le soulignent Doumbia et Kwadjo (2009), Sougnabe et al. (2009).

Le manque d’information et de formation sur les bonnes pratiques d’utilisation des pesticides est un problème majeur également noté par Cissé et al. (2006). Le faible taux d’instruction

limite fortement les connaissances sur les pesticides notamment sur les modes d’application, les rémanences, le respect des délais de carence ainsi que les précautions à prendre au moment des traitements (Kanda, 2011 ; Wade, 2003).

La clientèle s’approvisionnant en produit maraîchers dans les centres de Cotonou est d’origine diverse (Nigéria, Togo, Cotonou, Zone péri-urbaine de Cotonou). Ce qui montre l’aspect épidémiologique de l’utilisation des pesticides en cas de mauvaises pratiques des maraîchers qui est lié par exemple au non-respect du délai de carence.

Enfin d’une manière générale il est constaté sur le terrain une utilisation de pesticides frauduleux par les maraîchers, lesquels contiennent des substances interdites, exposant ainsi l’environnement et les populations aux risques chimiques. L’utilisation intensive des pesticides dans les cultures maraîchères impacte la diversité biologique, de par leur emploi, généralement en circuit ouvert et de par leur capacité à se disperser au-delà de la cible visée. Par conséquent, un pesticide, destiné à lutter contre un nuisible, présente un potentiel toxique plus ou moins étendu pour d’autres organismes qu’il ne cible pas.

CHAPITRE V : CONCLUSION ET SUGGESTIONS

5.1 CONCLUSION

Au terme de cette étude, nous notons que, l’utilisation des pesticides présente beaucoup d’effets négatifs sur la santé humaine. En effet, La totalité des pesticides nécessaire aux cultures maraîchères provient du secteur informel. Le maraîcher Cotonois peu instruit, pratique une agriculture maraîchère à risques, basée sur des méthodes empiriques lorsqu’il s’agit de l’utilisation des pesticides et de la gestion des effets néfastes issus de cette utilisation.

L’application des pesticides nécessite beaucoup de précautions et surtout une maîtrise des bonnes pratiques en la matière. Mais il est à noter qu’à Cotonou, l’application des pesticides se fait sans mesure de protection et d’hygiène avec des équipements inadéquats. Les mesures de protection et d’hygiène lors des traitements phytosanitaires sont souvent négligées par les maraîchers. Des cas de malaises sont avérés et les plus mentionnés sont la fatigue, les maux de tête, l’irritation de la peau et le rhume. L’attitude de l’applicateur varie d’un site à un autre. La clientèle court le risque d’intoxication due aux mauvaises pratiques des maraîchers des produits phytosanitaires par le canal de l’accumulation des produits chimiques dans les cultures maraîchères.

5.2 SUGGESTIONS

Au regard des résultats de cette étude, il est nécessaire et important de procéder à quelques suggestions :

5.2.1 A l’endroit des instituts de recherche

- Développer des mécanismes de contrôle et de surveillance des produits phytopharmaceutiques (pesticides) à l’entré et sur le territoire du pays, et ce avec l’appui financier des structures ou sociétés d’importations des pesticides ;

- Promouvoir la production artisanale et semi-industrielle des extraits botaniques aqueux et autres produits naturels utilisables en protection des cultures maraîchères, dans le cadre d’un partenariat entre les laboratoires de recherche et l’association professionnelle des producteurs.

5.2.2 A l’endroit de tout producteur

- Eviter l’approvisionnement sur le marché informel ;

- S’adresser aux structures agréées pour l’approvisionnement et l’utilisation des pesticides ; - Se doter des équipements de protection pendant la pulvérisation des cultures ;

5.2.3 A l’endroit des autorités Etatiques

- Organiser la filière pesticide en mettant en place un mécanisme institutionnel et technique de veille sanitaire et environnementale ;

- Doter les laboratoires d’équipements d’analyses des produits phytosanitaires à l’importation et de leur suivi environnemental ;

- Promouvoir l’agriculture biologique à travers l’utilisation de produits naturels ; - Prévoir des programmes de formations des producteurs ;

- Réorganiser le système d’approvisionnement des pesticides au niveau de la commune ; - Sécuriser au mieux nos espaces frontaliers afin d’éviter l’introduction élicite des produits phytosanitaires dans le pays ;

- Promouvoir les biopesticides à travers la transformation semi industrielle des extraits aqueux de Neem et de papayer. Cette activité doit être portée par le secteur privée mais soutenu par l’Etat.

5.2.4 A l’endroit des structures d’encadrement

- veiller à ce que les vendeurs détaillants de pesticides soient formés, enfin d’être capables de conseiller leurs clients sur l’utilisation des produits, et doivent instaurer un système de contrôle des magasins de vente ;

- Améliorer de façon qualitative l’encadrement des maraîchers dans une perspective de renforcement des savoirs et savoir-faire des maraîchers.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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Aubry, C., M.-H. Dabat et M. Mawois, 2010. Fonction Alimentaire de l’agriculture urbaine au Nord et au Sud : Permanence et renouvellement des questions de recherche, Montpellier, ISDA, 196 p. Bricas, N. et P-A. Seck, 2004. L’alimentation des villes du Sud : les raisons de craindre et d’espérer, Cahiers Agriculture, 13, pp. 10-14.

Cissé, I., S.T. Fall, M. Badiane, Y. Diop, et A. Diouf, 2006. Horticulture et usage des pesticides dans la zone des Niayes au Sénégal, ISRA/LNERV/EISMV/LACT/Faculté de Médecine Pharmacie, UCAD, 8 : 14 p.

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Delamarche, M., 2007. Agriculture urbaine, les villes qui se ruralisent, Marchés tropicaux et méditerranéens : stratégies et investissement en Afrique, 3212, pp. 5-6.

Doumbia, M. et K.E. Kwadjo, 2009. Pratiques d’utilisation et de gestion des pesticides par les maraîchers en Côte d’Ivoire : Cas de la ville d’Abidjan et deux de ses banlieues (Dabou et Anyama), Journal of Applied Biosciences, 18, pp. 992-1002.

Fofiri, N.E.J., 2004. Le maraîchage à N’Gaoundéré : acteurs et stratégies des exploitants, Mémoire de Maîtrise de Géographie, Université de N’Gaoundéré, Cameroun, 80 p.

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Gomgnimbou, A.P.K., P.W. Savadogo, A.J. Nianogo et J. Millogo-Rasolodimby, 2009.

Usage des intrants chimiques dans un agrosystème tropical : diagnostic du risque de pollution

environnementale dans la région cotonnière de l’est du Burkina Faso, Biotechnol. Agron. Soc.

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Mougeot, L.J.A, 2005, The social, political and environmental dimensions of urban agriculture, Ottawa, CRDI ed., 286 p.

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Organisation Béninoise pour la Promotion de l’Agriculture Biologique (OBEPAB), 2006.

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Snelder, D.J., M.D. Masipiquena et G.R. de Snoo, 2008. Risk assessment of pesticide usage by smallholder farmers in the Cagayan valley (Philippines), Crop Prot., 27, pp. 747-762.

Sougnabe, S.P., A. Yandia, J. Acheleke, T. Brevault, M. Vaissayre et L.T. Ngartoubam, 2009. Pratiques phytosanitaires paysannes dans les savanes d’Afrique centrale, In Savanes africaines en développement : innover pour durer, 20-23 avril 2009, Garoua, Cameroun, pp. : 1-13.

Ton P., S. Tovignan et D.S. Vodouhè, 2000. Intoxications et morts au Bénin par l’endosulfan, Pesticides et alternatives, 10 : 2-3.

Véron, J., 2007. La moitié de la population mondiale vit en ville, Population & Sociétés, 435, pp. 1-4.

Wade, C.S., 2003. L’utilisation des pesticides dans l’agriculture périurbaine et son impact sur l’environnement. Etude menée dans la région de Thiès, Thèse Pharmacie, Dakar, UCAD, 55 p.

Plan d’Action Environnemental (PAE) du Bénin, 1993. 21p.

Williamson, S., A. Ball et J. Pretty, 2008. Trends in pesticide use and drivers for safer pest management in four African countries, Crop Prot., 27, pp. 1327-34.

Annexe Annexe 1

Guide d’entretien PRODUCTEURS INDIVIDUELS

Date : _________________________

Fiche N° : _________________________

Nom enquêteur : _________________________

Village / quartier: _________________________

Arrondissement : _________________________

Commune : _________________________

RAPPELDESOBJECTIFS

 Inventorier les différents types de pesticides utilisés dans les centres maraîchers de Cotonou ;

 Identifier les circuits de distribution et les modes de gestion des pesticides utilisés dans les centres maraichers de Cotonou ;

 Identifier les pratiques ou comportements à risques liés à l’utilisation des pesticides dans les centres maraîchers de Cotonou ;

 Rechercher les affections liées à l’utilisation des pesticides inventoriés ou utilisés dans les centres maraichers de Cotonou.

I. IDENTIFICATION/ INFORMATION GENERALE

Nom et prénom :

________________________________________________________________

Homme Femme  Age :

Niveau d’instruction :

Jamais été à l’école :  Primaire  Secondaire  Supérieur  Autres : (préciser) 

Depuis quand faites-vous le maraîchage ?

_______________________________________

Etes-vous propriétaire de la parcelle ? : Oui  Non 

Si non, précisez votre catégorie socio –professionnelle _____________________________________________________

Quelle la superficie de votre exploitation ?

________________________________________________________________

Quelles sont le (s) type(s) de culture maraîchère que vous pratiquez actuellement/

types de légumes cultivés et généralement consommés par les populations sur les sites sont connus ?

___________________________________________________________________

___________________________________________________________________

__________

II. Les types de pesticides utilisés sur les centres maraîchers sont inventoriés 2.1. Parmi les cultures sus citées, lesquelles sont exposées aux déprédateurs ? Citez-les par ordre d’importance croissante.

___________________________________________________________________

2.3. Que faites-vous pour lutter contre ces ravageurs ?

a- Lutte biologique (utilisation d'organisme vivant pour contrôler ou combattre un ravageur ) 

b- Lutte intégrée (utilisation de deux ou plusieurs méthodes de lutte )  c- Utilisation de bio-pesticides 

d- Lutte chimique (pesticides organochlorés, organophosphorés, carbamates, pyréthrinoïdes, triazines, glyphosate, propanil,…) 

e- Aucun procédé de lutte anti-vectorielle  NB : Pour chaque réponse expliquez comment ?

___________________________________________________________________

___________________________________________________________________

_____________

___________________________________________________________________

_______

2.4 Quelle est la formulation des produits que vous utilisez ?

2.5 Quels sont les noms des produits phytosanitaires chimiques utilisés par type de

2.6. Selon vous où procurez-vous chacun des produits phytosanitaires ?

_________________________________________________________________

2.7. Comprenez-vous les instructions marquées sur les emballages de ces produits ? Pas du tout  Un peu  Moyennement  bien 

2.8. Quelle quantité de chaque produit utilisez-vous par planche, par type de culture et par stade végétatif ?

3.1 Pour chaque culture maraîchère, donnez son cycle végétatif (le temps s’écoulant entre le semis et la récolte) ? Si oui quelle est cette durée ?

________________________________________________________________

3.2 Pour chaque culture maraichère quel temps s’écoule entre la récolte et la vente.

Préciser

………

3.3 Quels sont les moments de la journée où ces produits phytosanitaires chimiques sont appliqués sur les cultures ?

Matin  Midi Après-midi 

3.4 Avez-vous reçu des formations sur les modes d’utilisation de ces produits ?

Oui  Non 

Si oui, précisez les structures de formation ?

________________________________________________________________

______

________________________________________________________________

______

3.5 Comment procédez-vous lors de l’application de ces produits ? - Utilisation des pulvérisateurs 

-Utilisation des arrosoirs 

- Utilisation des rameaux ou feuilles de végétaux  autres (préciser) 

3.6 Quelle gestion faites-vous des emballages de ces produits après utilisation ? Jetés en vrac sur les sites sont collectés dans un entrepôt et brûlés sont réutilisés dans les ménages autres (préciser)

3.7 Respectez-vous un délai entre la dernière application du produit et la récolte ? Oui  Non 

Si Oui, veillez-nous indiquer le délai que vous adoptez ?

___________________________________________________________________

_

3.8 Quelles sont les mesures de protection adoptées lors du traitement des cultures aux produits phytosanitaires ?

- Habillement spécial  (préciser) ---

- Utilisation de gants  lunettes  Cache-nez  masque  Protège-nez  - Autres (préciser) ---

- Aucune mesure 

IV. Identifier les affections dues à l’utilisation de pesticides et auxquelles les maraîchers sont exposés

4.1. Quels malaises ressentez-vous après chaque application de ces produits ? Fatigue  Maux de tête  Rhume  troubles respiratoires  irritation de la peau  Maux de ventre  Autres (Préciser) 

4.2. Saviez-vous que l’utilisation des produits phytosanitaires peut présenter des risques pour votre santé ? Oui  Non

Si oui, citez ceux que vous jugez dangereux pour votre santé ? (Prenez les noms commerciaux et si possible les photos des boîtes)

___________________________________________________________________

__

___________________________________________________________________

___

___________________________________________________________________

___

4.3 Quelles sont les dispositions prises en cas de malaise ?

Centre de santé (préciser)  Traitement traditionnel  (précise)

Date : _________________________

Année de

création : _________________________

Nom

enquêteur : _________________________

Commune : différents sites maraîchers de votre commune ?

a- ……….. b- ……… c- ……….

d- ……….. e- ……… f- ………..

1.2 Quels sont vos fournisseurs sur le plan national et les types de pesticides livrés ? Fournisseurs Nationaux agréés Pesticides livrés

Types Quantités

1.3 Avez-vous d‘autres sources d‘approvisionnement en pesticides ? Oui  non

1.4 Si oui, citez-les : a- ………. b- ……… C- ………...

1.5 Avez-vous des présomptions sur l‘utilisation des pesticides interdits sur les différents sites de la commune ? Oui  non 

1.6 Si oui citez-les avec les lieux d‘utilisation

Pesticides interdits Site d’utilisation dans la commune

1.7 Avez- vous une idée sur les sources de provenance de ces pesticides interdits ? Pesticides interdits Sources de provenance

II. Mesures de protection sanitaire et environnementale contre les effets pervers des pesticides sur les sites de maraîchage

2.1 Selon vous quelles sont les mesures de protection sanitaires contre les effets pervers des pesticides sur les sites de maraîchage

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Merci pour votre disponibilité

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