En termes d’infrastructures d’hydrocarbures, le Département est véritablement déficitaire car malgré ses points stratégiques que sont la Commune de Kafountine avec ses hôtels et campements et celle de Bignona et de Thionck Essyl, il ne compte que cinq (6) stations-services localisées à Bignona, Diouloulou et Kafountine pour l’Automobile et la flotte maritime avec essentiellement les pirogues.
Les potentialités en énergie dont dispose le Département sont à travers : - La présence abondante du Soleil et du vent
- Forte irrigation du Département (Océan et Fleuve) - L’abondance du bois de chauffe
- L’existence de la haute tension
Tableau de synthèse des principales contraintes et hypothèses de solutions
Contraintes Causes Conséquences Hypothèse de solutions
Accès à l’énergie relativement faible à l’échelle du Département pour les ménages et les activités socio-économiques
§ Insuffisance d’infrastructures énergétiques (stations services et dépôts de gaz)
§ Faible exploitation du potentiel énergétique du Département (solaire et éolien)
Faiblesse de la couverture en énergie et accentuation de la pauvreté des populations
§ Mettre en place de dépôts de gaz
§ Augmenter les stations services
§ Renforcer le réseau Senelec
§ Vulgariser l’expérience de mini centrale solaire pour permettre
§ Couverture
relativement faible du réseau Senelec
de développer au niveau des
§ Promouvoir l’utilisation du Biogaz pour ralentir les effets anthropiques sur les ressources forestières
§ Initier des centrales éoliennes et solaires dans les îles
§ Construire un barrage hydroélectrique
3.1.2.5. Institutions financières
Le Département de Bignona abrite une seule banque commerciale (la CBAO), plusieurs institutions de micro finance et mutuelles de crédit (CMS, ACEP, Micocred, URMEC …). Ces structures financières octroient des crédits ou des prêts aux populations de la localité contribuant de manière remarquable à leur développement socioéconomique.
Ces différentes institutions sont localisées dans des zones à forte concentration humaine. Les problèmes remarquables dans ce secteur sont liés aux taux élevés d’intérêts, aux garantis avec tous les risques allant dans ce sens. Il existe aussi le fait que les populations sont peu sensibilisées par rapport aux offres et aux modalités de remboursement pratiquées par les institutions de micro finance alors que la Région de manière générale est comporte un taux d’épargne des plus importants du pays en dehors de Dakar.
Tableau de synthèse des principales contraintes et hypothèses de solutions
Contraintes Causes Conséquences Hypothèse de solutions
Accès difficile au crédit Méconnaissance des procédures et des offres de produits
§ Les opportunités d’investissement ne sont pas saisies
§ Les acteurs ont souvent peur de recourir aux crédits
§ Former les acteurs
« en éducation financière » et les informer davantage sur les produits financiers
§ Nouer des
conventions de partenariat CL/SFD pour permettre aux CL de mettre en place des Fonds de Garantie et des Crédits Municipaux, afin de réduire les barrières d’accès aux
financements des activités
économiques Eloignement des
Institutions financières et mauvaise répartition spatiale des installations
§ Difficile d’épargner et d’accéder aux possibilités de crédits
§ Difficile de développer des AGR dans les zones non couvertes par les Banques et SFD
Promouvoir le
déploiement des institutions financières sur le Département en facilitant leur accès au foncier
3.1.3. Secteur Sociaux de Base 3.1.3.1 Education/Formation
Le Département de Bignona compte dans son ensemble 22 lycées dont 6 privés ; 8 Centres de Formation et 58 CEM dont 1 privé. Toutefois, nous notons une concentration de CEM dans les foyers de peuplement les plus importants du Département. La même cohérence est constatée dans l’implantation de lycées.
Aussi, il faut noter par endroit la diminution des effectifs dans les classes au niveau CEM qui ne milite pas en la promotion systématique de lycées supplémentaires hormis les distances qui séparent les lycées existants de certains établissements humains.
Tableau 2: carte des Infrastructures scolaires Arrondissement Nombre de
Communes CEM Lycées Centre de
Tableau de synthèse des principales contraintes et hypothèses de solutions
Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions
Déficit en structures d’enseignements techniques et de formations
professionnelles
Manque de moyens et d’initiatives publiques et privées
Les jeunes manquent de formation et de débouchés
professionnels
Construire des centres de formations
professionnelles comme un centre dédié aux métiers du BTP
Absence de salles spécialisées
Insuffisance de l’action publique
Absence de promotion de l’enseignement des sciences et de la technologie à la base
Créer des salles spécialisées pour promouvoir
l’enseignement des sciences et de la
technologie chez les
Insuffisance des partenaires et de l’action publique
Construire des
infrastructures sportives multifonctionnelles dans les établissements
Manque d’équipement adéquat dans les centres de formation
Manque de moyens financiers
Formation souvent incomplète
Equiper et moderniser les centres de formations existants et améliorer la répartition spatiale de ces infrastructures
Absence de mur de clôture dans certains CEM et écoles élémentaires (Comm.
Ouonck et Djinaky, …)
Manque de moyens financiers
Insécurité et exposition à des accidents
Clôturer certains établissements pour les sécuriser
Manque de blocs administratifs dans certaines écoles
Manque de moyens financiers
Conditions de travail inappropriées dans ces écoles
Améliorer les conditions de travail par des constructions de blocs administratifs
Problème d’adduction d’eau dans les écoles
Manque de moyens financiers
Insalubrité, Maladies Doter toutes les écoles du Département d’un système d’adduction d’eau potable
Présence d’abris provisoires
Lenteurs dans
l’exécution des programmes Etatiques
Insécurité, conditions de travail et d’apprentissage pénibles, échecs des sanitaire dans certaine écoles
Manque de moyens financiers
Prise en charge sanitaire très limitée et expositions des élèves
Construction de blocs sanitaires dans les écoles
3.1.3.2 Santé et Action Sociale
Le Département de Bignona compte trois (3) Centre de santé, soixante-six (66) Postes de Santé auxquels on peut ajouter cinq (5) privés catholiques avec une population couverte de 276 777 habitants. cf Tableau ci-dessous
Tableau 3: répartition des Établissements de Santé District Communes
concernées
couverte Médecin Infirmiers Sage-Femme
Nous constatons que le Département renferme en effectif de personnel de santé quatre-vingt-huit (88) Infirmiers d’État et trente-huit (38) Sages-femmes d’État.
Au regard du tableau ci-après et des indicateurs de performance nationale et internationale, nous pouvons considérer que le Département de Bignona renferme un déficit en personnel au niveau des catégories Médecin et sage femme d’Etat mais par ailleurs bien couvert en infirmiers d’Etat.
Tableau 4: Les Indicateurs de Performance Catégories
professionnelle OMS SENEGAL
(atteinte en 2007)
Districts sanitaires (Atteinte en 2016) Bignona Thionck
Essyl Diouloulou
Un Médecin 10 000 hbts 11 000hbts 48000 22402 87973
Un infirmier 300 hbts 4 200hbts 3512 2358 3141
Une sage-femme 300 Femmes en âge de reproduction (FAR)
4 000hbts (920
FAR) 9000 4480 7331
Tableau de synthèse des contraintes et hypothèses de solutions
Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de
solutions Difficultés de prise en
charge des évacuations sanitaires
Déficit d’équipements
Insécurité sanitaire § Mieux équiper les structures existantes (postes, cases de santé, centre de santé etc) Insuffisance de
personnel de santé qualifié
Insuffisance de l’action des autorités territoriales et de l'appui de l'État
§ Difficile de faire face aux pathologies compliquées (en termes de prise en charge des cas révélés et de politique de prévention)
Renforcer les effectifs en personnel qualifié
Fonctionnement inefficient des organes de gestion (Comités de Santé et Comités de
§ Mauvaise gestion des moyens existant
§ Ruptures fréquentes de médicaments et maîtrise difficile de la qualité des soins
§ Former les membres des organes de gestion
§ Renforcer l’appui des collectivités territoriales aux organes de gestion des
établissements de Santé
Enfants handicapés non scolarisés
Construire des structures éducatives adaptées pour les enfants handicapés
Absence de structure de prise en charge de la demande sociale dans les arrondissements
Manque de moyens financiers
Pauvreté persistante Construire des CPRS (Centre de Promotion et de Réinsertion Sociale)
Non fonctionnement du CRS
Manque d’équipement
Non prise en charge sociale des enfants handicapés
Equipement et affectation de personnels
3.1.3.3 Jeunesse, Sports, Culture et Loisirs
C’est un secteur très important dans la vie du Département car la jeunesse représente plus de la moitié de la population. Elle est organisée en ASC présentent dans tous les villages.
Au plan infrastructurel, nous pouvons noter que chaque village du Département à son foyer de jeunes.
Cette jeunesse dispose d’atouts parmi lesquels on peut citer : ü jeunesse dynamique et organisée ;
ü mouvement associatif très développé ; ü existence de foyers des jeunes ; ü existence d’un CDEPS
Cependant, elle reste confrontée à certaines contraintes : ü insuffisance d’espaces Jeunes ;
ü manque d’appuis financier et matériel des organisations et structures associatives;
ü déficit de sensibilisation sur les programmes de développement orientés vers les jeunes.
Le football demeure la plus importante discipline sportive pratiquée dans le Département. Cependant, le sport en général souffre du manque d’infrastructures aménagées et équipées (aucune infrastructure sportive publique modèle à l’échelle départementale)
Les activités culturelles sont assez développées dans le Département. Elles se résument en termes de Cérémonies ou manifestations comme : le Boukout qui mobilise énormément de personnes au-delà même du Département. Comme principales activités et évènements culturelles en plus de celles évoquées, pratiquées dans le Département on retrouve :
ü les funérailles traditionnelles avec la danse funèbre en milieu diola ; ü l’organisation de compétitions théâtrales ;
ü les journées culturelles villageoises et/ou communautaires ; ü les manifestations de lutte traditionnelle;
ü le festival d’Abéné ; ü le festival de Kafountine;
ü le carnaval Kaysen de Koubanao ;
ü le développement d’ensembles folkloriques (prestations dans les hôtels) ;
Synthèse des principales contraintes et hypothèses de solutions
Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions
Délabrement ou absence de centres socioculturels dédiés jeunes
Manque de moyens financiers et techniques
§ Difficile de mobiliser les jeunes à l’échelle communale
§ Manque d’animation des structures existantes
§ Construire/réhabiliter et équiper des structures socioculturelles fédératrices dans chaque Commune
§ Améliorer les équipements des foyers de jeunes des villages Absence
d’information et de promoteurs de la jeunesse
Insuffisance de partenaires
Abandon des instances fédératives
Rechercher des partenaires avec l’appui des services techniques, des ONG et Organisations de la Société civile
Manque
d’équipements pour les groupes et troupes culturels
Insuffisance de l’appui de l’État et des Collectivités
territoriales
Faible promotion des activités culturelles à
l’échelle du
Département
Equiper les troupes et groupes culturelles et les redynamiser
Insuffisance d’infrastructures sportives
Manque de moyens financiers
Perte des talents § Aménager des aires de jeux
§ Optimiser la fonctionnalité du stade municipal de Bignona et lui donner une envergure départementale
§ Développer et valoriser les autres disciplines
Inadéquation des infrastructures sportives
Mauvaise organisation du secteur
Le sport constitue peu un secteur d’avenir pour les jeunes
Aménager et équiper dans chaque Commune un espace sportif capable de favoriser l’éclosion des talents dans différentes disciplines
Sous-emploi des jeunes Plan de Formation
§ Promouvoir les AGR pour les jeunes
3.1.3.4 Hydraulique
Nous pouvons constater, au regard du tableau ci-après une faible couverture du Département en infrastructures fonctionnelles d’accès à l’eau potable en plus des déséquilibres qui s’y opèrent entre Commune voire même à l’intérieur des Communes comme Kafountine et ses îles. Il faut penser un système d’approvisionnement des îles et une amélioration de l’approvisionnement des
zones situées le long de la frontière nonobstant les questions relatives à l’insécurité. La faible performance des ex ASUFOR ne contribue pas à améliorer la situation.
Tableau 5 : situation des infrastructures hydrauliques du Département
ARRONDISSEMENT COMMUNE FORAGE
TENDOUCK
DIEGOUNE 3 dont 2 fonctionnels (kagnobon,diégoune) et 1 non fonctionnel djimande
KARTHIACK 4 fonctionel
MLOMP 1 mlomp
THIONCK-ESSYL 1 non fonctionnel
MANGAGOULACK 3 (tendouck, mangagoulack, diatock)
BALINGHOR 3 forages non fonctionnels (2 à balinghor et 1 à mandégane)
TENGHORY
BIGNONA 1
TENGHORY 5 (soutou, tendimane, petit coulaye, tenghory, tenghory transgambienne)
NIAMONE 1
COUBALAN 5 (djilacoune, coubalan, finthiock, coubanao, mandouar)
OUONCK 2 (1 fonctionnel à ouonck et 1 non fonctionnel à djiguipoune)
KATABA1
KATABA1 1 darou khairy
DJINAKY 2 (1 non fonctionnel à djinaky et 1 fonctionnel à ébinako)
DIOULOULOU 3
KAFOUNTINE 2 (béné et kafountine)
SINDIAN
SINDIAN 2(sindian et kagnarou)
SUELLE 2 (baila et suelle) et qui polarisent : caparan, diatang, niankite, diaboudior)
OULAMPANE 1 oulampane
DJIBIDIONE 2 (djibidione, batinding)
Tableau de synthèse des contraintes et hypothèses de solutions
Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions
Indisponibilité de l’eau potable dans plusieurs villages
§ Déséquilibres dans forages ne sont pas fonctionnels d’une certaine eau
§ Abreuvement du bétail difficile
§ Difficultés de réaliser certaines AGR et de couvrir puits-forages et adduction d’eau dans tous les villages)
§ Construire des abreuvoirs pour le bétail
Former les dirigeants des ASUFOR en maintenance et gestion financière Certaines familles
peinent à
s’approvisionner en eau
Coût des branchements jugés élevés
§ Prise en charge difficile
des coûts de
fonctionnement des forages
§ Rendre les prix accessibles au plus grand nombre et optimiser les recettes pour une meilleure s’améliore de plus en plus. Mais les populations, dans leur comportement quotidien, créent d’une part des dépôts d’ordures sauvages et d’autre part, il manque des infrastructures valables tels que les caniveaux, les fosses septiques, les latrines, etc.
Le cas de la ville de Kafountine est particulièrement grave, puisque les mauvaises habitudes des populations consistant à jeter les ordures un peu partout et le séchage du poisson à l’intérieur du village polluent l’atmosphère mais aussi constituent un facteur supplémentaire de risque de prolifération de certaines maladies à l’occurrence de la peau.
A cela s’ajoute le fait que la nappe phréatique est peu profonde et est au même niveau que les fosses septiques dans certains villages. Cette situation est source de contamination de la nappe. Face à cela, toutes les dispositions utiles doivent être prises par les autorités compétentes.
La zone étant très pluvieuse, les eaux stagnantes sont un cadre propice au développement des microbes et autres maladies. La situation de la santé publique
bien qu’en amélioration reste préoccupante, il faut donc agir pour trouver des solutions à ces maux.
Synthèse des contraintes et hypothèses de solutions
Contraintes Causes Conséquences Hypothèse de solutions
§ Déversement et de sensibilisation de la population
§ Manque d’équipement d’assainissement (fosses, caniveaux, dépôts d’ordures etc)
§ Présence des maladies
diarrhéiques entre
autres, et
détérioration du cadre de vie
§ Campagne d’IEC
§ Construire des latrines modernes et des canaux d’évacuation des eaux usées et des eaux de pluies (Bignona …)
§ Identification de sites
propices pour à
l’aménagement de décharges d’ordures et envisager (à Bignona) la création d’une unité de valorisation des déchets solides pour le Département
Inefficacité de l’action des services d’hygiènes
Insuffisance d’agents et manque d’équipements
Insalubrité et risques de prolifération de maladies endémiques
Recruter plus d’agents et renforcer leurs équipements
3.1.3.6 Urbanisation, Habitat et Cadre de Vie
L’habitat a beaucoup évolué mais certains endroits gardent encore leur illustre type ancestral. Les zones loties sont constituées par les quartiers de la Commune de Bignona, des villages de Thionck Essyl de Koubanao de Diouloulou …, avec un type d’habitat africain (banco etc.) pour la plupart. Aujourd’hui des villas en toitures et terrasses y sont fréquentes même dans les villages. Pratiquement la quasi-totalité des villages dans le Département Bignona ne disposent pas de plan de lotissement ce qui peut influer sur le coût de certains investissements comme l’adduction d’eau potable, l’électrification, les réseaux d’assainissement, etc.
Synthèse des contraintes et hypothèses de solutions
Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de
solutions Beaucoup de villages
non lotis
Conservation du model d’habitation ancestral
Difficile de réaliser des investissements pour l’accès aux services sociaux de base
§ Lotir ou aligner tous les villages du Département
§ Sensibiliser les populations à moderniser leur habitat au moins avec l’intégration des latrines dans les projets de construction
§ Intégrer dans les processus
d’urbanisation les espaces verts
§ Disposer dans
toutes les
Communes d’un Plan d’Affectation et d’Occupation des sols
Difficultés d’extension de la Commune de Bignona
Périmètre communal trop petit
d’aménagement au niveau des zones touristiques
Littoral mal géré Tensions foncières sur le littoral
Aménager le littoral et réglementer son occupation
3.2 Coopération Décentralisée
Le Département de Bignona est relativement bien pourvu en termes de Coopération décentralisée et d’Organisations d’appui au développement. Plusieurs Communes ont des partenaires pour aider à la prise en charge des besoins de développement socioéconomiques territoriaux. Le tableau ci-après illustre le dynamisme dans la mobilisation du partenariat au développement des terroirs. Le Conseil Départemental quant à lui, a plusieurs contacts encours qui pourraient aider à la prise en charge des préoccupations des Communes qui le composent.
3.3 Paix et cohésion sociale
L’équilibre social est régulièrement perturbé par des conflits de plusieurs natures, d’ampleurs différentes et d’impacts multiformes, justifiant ainsi des approches multidimensionnelles quant à leurs règlements.
Les Tableaux ci-dessous permettent une meilleure lecture des questions relatives à la Paix et à la Cohésion sociale par Commune, quand bien même certains facteurs sont partagés par toutes les communes.
Tableau 20 : paix et cohésion sociale dans le département Types de conflits
existants Nature du Conflits Impact des
conflits Initiatives et
Mécanismes de règlement des conflits
Conflit Casamançais § L’autonomie de la Casamance réclamée par certains acteurs (MFDC)
§ Sensibilisation
§ Frustration de populations
§ Entrave à la libre circulation des personnes et des biens
§ Méconnaissance ou le non-respect des relatives aux héritages
§ Les problèmes relatifs à la délimitation des champs
§ Occupation des
terres des
personnes
déplacées par le fait du conflit
§ Le refus de cession d’espace pour les projets d’intérêt communautaire par certaines familles
§ Boom
démographique
§ Spéculation
foncière (Habitat, exploitation socio économique)
§ Tensions fortes
entre les
anciennes communes qui ont épuisées leur assiette
empirique de leur limite tout comme les quartiers et les familles à l’intérieur des villages
§ Déchirement de l’unité d’équilibre social (famille)
§ Beaucoup de jeunes
s’expatrient à défaut d’espace pour habiter sont dépouillées de leurs biens au bénéfice de spéculateurs fonciers pour des européens, entre autres, en quête de cadre de vie de premier choix
§ Méfiance des sages dépositaires de l’histoire des terroirs
§ Intermédiation des Commissions domaniales des Communes et des sensibilisation des organismes d’appui et d’encadrement
§ Affectation du foncier objet du litige à un usage d’intérêt communautaire
conflit pause extensif de l’élevage
§ Destruction régulière des productions agricoles
entrainant des conflits ouverts entre les deux
§ Exploitation abusive des ressources naturelles
contenues dans une localité par des
administratives et même locales surveillance et protection des ressources mêlent et donnent une ampleur villageoise au conflit
§ Intermédiation des collectivités locales,
des chefs
coutumiers, de chefs de village et des sages
3.4 Dynamique organisationnelle
3.4.1 Les groupements de promotion féminine (GPF)
Les GPF sont constitués d’un bureau composé d’une Présidente, d’une Trésorière, d’une Secrétaire et de contrôleurs. Une estimation donne 35 ans comme moyenne d’âge des membres des GPF.
On compte au niveau départemental plusieurs GPF. Ils se donnent comme objectif de réunir les femmes pour promouvoir leur situation socio-économique. Les GPF s’activent dans la production maraîchère, l’exploitation de moulins à mil et de décortiqueuses à riz. La majeure partie des GPF du Département bénéficient de l’accompagnement de projet, programmes et associations à travers des actions telles que le soutien à la production maraîchères et aux AGR, l’appui à la commercialisation, l’organisation des groupements. Les GPF s’autofinancent avec les revenus tirés de leurs activités ou avec le crédit rotatif.
Le renforcement des capacités des femmes ainsi que des formations en gestion, comptabilité, contribueront à augmenter la productivité des GPF.
Les groupements des femmes jouent un rôle social très important car ils s’investissent dans la construction d’infrastructures de santé, de commerce et de l’éducation.
Beaucoup d’opportunités s’offrent au GPF du fait du dynamisme des activités socio- économiques qui se sont développées parallèlement à l’activité touristique. Il suffira de renforcer les capacités de leur organisation pour accroître leur productivité.
Tableau de synthèse des contraintes et des hypothèses de solutions
Contraintes Causes Conséquences Hypothèse de solutions
Revenus faibles
Problèmes de
commercialisation
Baisse du dynamisme Renforcer les stratégies de commercialisation et de conservation
Faible niveau d’organisation et de capacité technique et de gestion
Insuffisance de CAR Faible maîtrise technique, § Affectation CAR ;
§ Renforcement de Capacités
techniques,
organisationnelles et
organisationnelles et