Après cet exposé dont on
voudra bien
excuserles nombreuses
imperfections et leslacunes involontaires,
nousallons relater
en détail les deuxvictoirescliniques qui ont consacréla
pratique
in vivo de l'extraction des corps étrangers magnétiques
des
voies aériennes par l'électro-aimant.
CHAPITRE
IVObservations
Cliniques
Observation I
Clou dans la bronche droite. — Extraction par l'électro-aimant.
(Publiée (1)parM. leD1'GAREL,médecin deshôpitaux deLyon.) (Reproduiteavecl'autorisationdel'auteur.)
Le 14juin 1900, M. X..., venu pour assister à l'opération d'une de
ses nièces, atteinte de végétations adénoïdes, meparla incidemment d'un accident survenu il y a deux mois à son petit garçon, alors âgé de 18 mois.
M. X... habitait à cette époqueBuénos-Ayres. Unjour que cetenfant avait étéplacé dans lejardin sous la surveillance d'une nourrice, cette dernière s'aperçutqu'il tenaitàla main ungrand clou de fer, vulgaire¬
ment connu sous le nom de pointe de Paris. Elle pensa aussitôt qu'il pourrait avaler ceclou; maiscomme elle tenait endormi sur ses bras un
bébé plusjeune, ellehésita à enlever le clou des mains de l'enfant, de peur de provoquer un caprice qui aurait éveillé son nourrisson. Elle
préféra entrerdans la maison pourdéposer sonprécieux fardeau; mais lorsqu'elle revint, le malheur prévu était arrivé, et le jeune enfant suffoquait. Il étaitcyanoséet sedébattaitpourchasserle corpsétranger.
La mère de l'enfant, attirée par ses cris, accourut aussitôt, et, mise au courant de ce qui s'était passé,elle essaya de suspendre son enfant par les pieds, dans l'espoir de faire descendre le clou des voies respiratoires
(1) Ltjon Médical, n°1, 6janvier 1901.
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dans lesquelles il était engagé. Ses efforts furent vains; puis, au bout d'un certaintemps, l'enfant secalma, et la respiration parut redevenir normale.
On manda de suite un médecin. Mais celui-ci, en présence de l'amé¬
lioration spontanément produite, déclara que le clou avait dù pénétrer dans l'estomac, et il ajoutait qu'on le retrouverait sous peu dans les selles del'enfant.
Il est certain quele calme completrecouvré par le petit malade étçiit bien fait pourinduire en erreur; et je me demande qui aurait pu alors
affirmer lapénétration du clou dans les voies respiratoires.
Onchercha envain pendant plusieursjours dans les selles de l'enfant;
on netrouva rien, et, commetout symptôme avait disparu, onn'attacha plus la moindre importance à cet accident. Toutefois, je dois dire qu'en interrogeant bien lamère, elle me dit que, dès le début de l'accident et à partir de cette époque, l'enfant se mit àtousser fréquemment, et que cette toux ne cessaplusun seuljour. Douze jours plustard ons'embar¬
quaitpourla France.
Pendant toute latraversée, qui dura 21 jours, la toux persista, et l'état général commença àdécliner. Le petit malade mangeait pourtant bien, mais il maigrissait beaucoup. Pendant le voyage, la mère se demanda si le clou n'auraitpaspus'engagerdans les voies respiratoires,
au lieu de pénétrerdans les voies digestives, commeonl'avait supposé.
A l'arrivée àLyon,onconsultaunde mesconfrères, auquelonraconta vaguementl'histoire ducorps étranger, sans yattacheruneréelle impor¬
tance. Celui-ci se trouvait doncenprésence d'un enfant toussant depuis
deux mois, sans offrir le moindre signe decorps étranger et sans avoir
laplus petite menace de suffocation. Mon confrère examina l'enfantavec leplus grand soin etconstata uneindurationavecrâlesau sommetdroit.
La respiration était très soufflante à ce niveau. Il institua donc une médication dirigéecontreles symptômes bronchiques. L'enfant maigris¬
saittoujours, devenaitpâle et s'affaiblissait de plus enplus, comme s'il était minépar une affection tuberculeuse à évolution rapide.
C'est quinzejours aprèsl'arrivée à Lyonque le père de l'enfant me narra toute cette petite histoire. Deux mois entiers s'étaient écoulés depuis le débutde l'accident. En réfléchissant à l'enchaînement successif
des divers événementsqui m'étaient racontés, il me vintàl'idéequel'on
avaitpeut-être eu tortde considérercomme un roman la possibilité de
la pénétration du clou dans les voies respiratoires. Onyavait été poussé
par l'affirmation d'unmédecin de Buénos-Ayres; puis on ne pensaitpas
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qu'un corps étranger clecette importance pût être toléréaussilongtemps
dans les voies respiratoires sans suffoquerle malade.
Le petit malade ne m'avait pas été présenté encore, et c'est, pour ainsi dire, à titre de curiosité, que l'onme faisait part de ce fait.Toute¬
fois,je ne sais guère pourquoi je fusaussitôtobsédé parl'idéequele clou avaitdû dépasserle larynx et la trachée, etqu'il avait dû sefixer dans l'une des bronches. Je parlais même de la bronche droite, puisque le médecin de Lyon avait trouvé une induration du sommet droit. Il me
semblaitque cette toux, incessantedepuis le début, devait êtreprovoquée parl'excitation permanente de la bronche par le corps étranger. Dans
tous les cas,je dis au père qu'il y avaitun moyentrèssimple d'être fixé
sur ce point. Il n'y avait qu'à faire faire la radiographie du thorax de
son enfant.
Deux outroisjours après, on conduisît l'enfant chez le Dr DESTOT, qui fit une excellente radiographie sans anesthésie. L'épreuve me fut apportée immédiatement, etil ne fut pas difficile de se rendre compte de laprésence d'un long clou, enclavé obliquement dans le thorax dans la direction de la bronche droite,la pointe en bas et la tête en haut. La planche ci-jointe, réduction de la photographie, en dira plus que toute
description. On se souviendra, en l'examinant, que toutes les radiogra¬
phies sontinversées; c'est ce qui expliqueque, sur la planche, le clou paraît à gauche etlecœur àdroite. Au moment où la radiographie me fut présentée, je n'avais encorejamaisvu le malade; et, comme lepère
me racontait que, la veille même, son enfant était tellement faible qu'il était restépendanttrois heures environ en étatsyncopal, je déclarai que
l'opérationne pouvait êtredifférée.
L'enfant habitait dans la banlieue, à la campagne; et, vu son étatde
faiblesse, je ne demandaipasmême à l'examiner avant le jourde l'opé¬
ration, considérant laradiographie commeun renseignement bien supé¬
rieurà tous ceux qu'aurait pu me fournir l'examen direct du malade.
Ne voulantpoint accepter seul la lourde responsabilité d'une telle inter¬
vention, je fis appel au bienveillantconcours de mon ami le Dr GOUIL-LOUD, qui soignait déjàplusieurs membres de la famille. L'opération
fut fixée pourle 19 juin. Le Dr GOUILLOUD devait se charger de la trachéotomie. Je réservais pour moi lestentatives d'extraction.
Le 19juin, l'enfant esttransporté àla maison de santé. Je metrouve
en présence de lui pour la première fois, puisque, comme je l'ai dit, l'intervention a été décidée simplement par la narration des faits et sur
l'examen del'épreuve radiographique.
Clou dans labronche droite. Extractionparl'électro-aimant après trachéotomie.
(Observationdem. le Docteurgabel.)
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Avant de commencerl'opération, j'ausculteles poumons avec soin. Je
constate à labase du poumon droit une légère matité peu étendue. Le
murmure vasculairen'a plus sadouceur normale et il existe un souffle rude dans lapartie supérieure du poumondroit. Riend'anormal du côté gauche. L'enfant est endormi à l'éther, sous la surveillance du DrLAGUAITE, qui abien voulu nous assister.
Le Dr GOUILLOUD pratique immédiatement latrachéotomie sur les premiers anneauxde la trachée. L'opération a lieu rapidement et sans le moindre accident fâcheux. La canule est introduitesans peine et l'en¬
fantrespire normalement. Avecle I)rGOUILLOUI),nousconstatonsque l'extrémité inférieure dela canule est loind'arriver au contact du corps
étranger. L'enfantne faiten ce moment aucunetentativepourrejeterle clou, etje me rends compte qu'il ne faut pas songerà tenter l'extraction
en laissantla canuleenplace. Le Dr GOUILLOUDenlève alors lacanule etla remplacepar unécarteur à deux branches, qui rendra plus facile
monintervention. Avant d'avoir recours à lapince pour saisir le corps
étranger, je prends l'électro-aimant, et j'enapproche la pointe de l'ou¬
verturebéante de latrachée. Au moment où je vais arriver près de la plaie trachéale et oùje m'apprêteà diriger les pinces en bas, dans l'ori¬
fice, le clou s'élance brusquement des profondeurs de la poitrine etvient
se coller fortement àla pointe de l'électro, à la stupéfaction de tous.
L'opération est terminée. L'écarteur est aussitôt remplacé par la canule, que nous décidons de laisser à demeure pendant les premiers jours.
Guèrisoncomplète sans aucunincident.
ObservationII.
Clinique chirurgicale del'Hôpitaldes Enfants de Bordeaux.—Service de M.le Pro¬
fesseurPIÉCHAUD(Dueàl'obligeance de M.PÉRY,interne duService).
Fernand G., 3 ans etdemi, enfant sain etvigoureux, ne présente ni dans sa famille, ni dans son histoire même aucun antécédent digne d'attirer l'attention.
Le 18janvier1901, il setrouvait avec son frère aîné, âgé de 9 ans, et jouaitavec des clous qu'il avait pris dans l'atelierde son père, qui
exerce laprofession de bourrelier, lorsqueson frère vint en toute hâte chercher sa mère. Fernand avait probablement porté un clou à sa bouche aumoment où il riait ou respirait fortement, et le clou s'était
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introduit dans les voies aériennes. L'enfant étaiten proie à unedyspnée intense, absolument cyanosé, à tel point qu'on aurait pu croire qu'il allait mourir immédiatement étouffé. En même temps, il avait des accès de touxquinteuse qui ajoutait encoreà sagêne respiratoire. Cependant,
au bout d'un quart d'heure environ, la dyspnée diminuapeu à peu, et l'enfant put raconter comment, en stamusant, il avait mis un clou dans
sa boucheet l'avait avalé en riant. Cependant, lesquintes de toux ne cessant pas, les parents justement effrayés firentvenir un médecin qui administra un vomitif une heure environ après le début des accidents.
L'enfant vomît en abondance et cessa de tousser. Le soir, c'est-à-dire trois ou quatre heures après, il put se mettre à table pour manger un
œuf, mais lanuitfuttrès agitée; la respiration était fréquente, et, de temps en temps se montraient quelques quintes de toux. Le lendemain,
la dyspnée avait presque totalement disparu, et le médecin constata seulement des signes de bronchitegénéralisée. Une radiographie, faite le 20janvier, c'est-à-dire deuxjoursaprèsl'accident, permit de préciser le diagnostic, en montrant quele clou étaitplacé obliquement, à gauche
de la colonnevertébrale, au niveau de la sixième vertèbre dorsale, et que sapointe était dirigée en hautet en dedans, tandis quela tête large
et aplatie était tournéevers lapériphérie. Depuis ce moment-là jusqu'à
son entrée àl'hôpital, qui a eu lieu le 21 février, les phénomènes fonc¬
tionnels n'ontjamaisététrèsmarqués. L'enfantavait unpeud'oppression
la nuit, mais dormait cependanttrès bien. Ilacontinué àse nourrirtrès
convenablement, sans jamais manifesterni douleur,ni gêne deladéglu¬
tition. Lesymptômeleplus manifesteaconsisté dansl'apparition d'accès de toux quinteuse coqueluchoïde, surtout marquée lorsque le sujet riait
ou pleurait. Il yauraiteu, paraît-il, unefièvre assezmarquée dans les premiers jours, maiselle n'a pas été contrôléepar le thermomètre.
Enfin l'enfant aurait, au dire des parents, très sensiblement maigri.
C'est dans cesconditions qu'un mois environaprès l'accident il futamené àBordeauxetsoumisàl'examende M. leProfesseur
PIÉCHAUD,
dans le service duquel ilest entré le 21 février.L'examenmontre qu'il s'agit d'un enfant en apparence bien portant, respirantet parlanttrès bien, ne semblantprésenter aucune gêne respi¬
ratoire. Quandon examine son thorax, on ne trouve ni voussure ni zone mate d'aucuncôté. Enfin, l'auscultationmontre seulementl'existence de râles ronflants et sibilants danstoute l'étendue de la poitrine, avecune diminution peu marquée, mais appréciable cependant, du murmure
vésiculaire àgauche.
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L'enfantest surveillé avee le plus grand soin. Il ne présentepas de quinte de toux. Mais, dans lajournée même de son arrivée, il a à deux reprises et pendant quelques minutes une cyanose assez prononcée des
lèvres et dela face. Lesextrémitéssontaussi, à cesmoments-là,froides
et violacées.
Néanmoins il mange bien ets'endort paisiblement. La nuit se passe
sans aucunincident. Dureste, en prévision, tout aété préparé pour une trachéotomie d'urgence. Pendant sept jours, l'enfant est ainsi l'objet
d'une surveillance incessante. Mais aucun incident ne se produit. La température,prise matin et soir, est normale. L'enfant mange et dort
bien. Il n'a plus ni accès detoux nicyanose. Localement, les signes de
bronchite et de diminution du murmure vésiculaire à gauche restent absolument stationnaires.
L'opération estfixée aujeudi 28 février. Auparavant, deux radiogra¬
phies sont faites parM. le Dr
DEBÉDAT,
dans le but de savoir si lecorps étranger qui, selon la première radiographie, paraît s'être logé
dans labronchegauche, ne s'est pasmobilisé et n'estpas remonté dans
latrachée ou nes'est pas enfoncé plus profondément dans les bronches
'de secondordre. Une de cesradiographiesest faite dans le plansagittal, l'autre dans le plan frontal. Cette dernière, superposable à celle qui
avaitétéfaite le surlendemain del'accident, montre que le clou n'apas
changé de place, et se trouve toujours au voisinage de la sixième
vertèbre dorsale, la pointe oblique en haut et en dedans, et dans une directiontelle qu'ellene peut se trouver, selontoute vraisemblance, que dans lagrosse bronche gauche.
L'opération, fixée au 28 février, dut être retardée pour des raisons particulières, et eutlieu le samedi 2marsà 8 heures etdemie du matin.
Il va sans direque, pour ne rien laisser au hasard, on s'était muni de pinces de modèles et de courbures variés, pour pouvoirtenter, le cas échéant, d'allercueillir directement le corps étranger. Tout étant prêt,
l'enfant est placé sur la table d'opération et endormi au chloroforme.
Aucun incident particulier, sauf un peu de pâleur et de très légères quintes de toux. Toutes les précautions antiseptiques prises, M.
PIE-CHAUD fait une trachéotomie très basse, en incisant lentement, plan
par plan. Lesveinesjugulaires antérieures, qui apparaissent de chaque
coté de la ligne médiane, sont réclinées à l'aided'écarteurs mousses, et
l'on arrivepourainsi diresans que l'enfant aitperdu unegouttedesang,
surlatrachée, qui est facilement dénudée et incisée au bistouri sur une longueurde 2 à3 centimètres environ. Lesbords ensont immédiatement
4
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saisis àl'aide depetitespincesà érignes,qui permettent de les maintenir et de les écarter très facilememt pour la plus grande commodité de
l'opérateur.
Immédiatement, un électro-aimantque M. DEBÉDAT a pris soin de
construire lui-même, est approchéde laplaie trachéale; mais rien ne se
produit. Cette manoeuvre est recommencée à plusieurs reprises. On promène l'aimant surla surface duthorax, en remontant du niveau de la bronche gauche vers la plaie trachéale. Mais on n'obtient rien.
M. le Professeur PIÉCHAUD sedécide alors à tenter le cathétérisme de labronche. Aprèsque l'on eut poussé le chloroforme jusqu'au sommeil le plus profond, il introduit sans difficulté par latrachée une tige qui paraît pénétrerdans la bronche. Cependant, son introduction provoque de latoux, mais sans aucun phénomène d'asphyxie ni de cyanose. On n'a pas, comme sur le cadavre, la sensation de contact avec le corps
étranger. Néanmoins, après avoir établilecontactavec l'électro-aimant,
on retire très doucement latige, mais sans aucun résultat. Peut-être la toux que provoque la présence du cathétercontribue-t-elle à fairecesser
le contact entre celui-ci et le clou. Cependant, le cathétérisme est recommencé àplusieurs reprises, chaque fois accompagné detoux, bien que le sommeilparaisse complet, mais chaque fois aussi sans résultat.
Toutefois, comme la respiration demeuretrès calme, et que rien ne commande de se presser, le chirurgien fait modifier immédiatement le cathéter, pensant que peut-être la portion coudée n'estpas assez longue
pourveniren contact avec le corps étranger, si celui-ci, sousl'influence probabledes effortsdetoux, s'est détaché et afui dans laprofondeur de l'arbre bronchique.
Un ouvrier, dont on s'était assuré laprésence en prévision de cette
éventualité, donne à lapartie inférieurecoudée une longueurde 36mil¬
limètres au lieu de 16, etl'instrument,flambé, estintroduit de nouveau dans les voies aériennes. A ce moment, on essaie un autre électro¬
aimant plusvolumineux, mais qui ne donnepas plus de résultatque le premierauquel onrevientimmédiatement. Enfin, àlahuitième tentative M. le Professeur PIÉCHAUD enfonce plus profondément satige, et, en la retirant très doucement,on voit lapointeduclou, accoléeà lui, sortir de laplaie, aux applaudissements de l'assistance.
L'enfant, pendanttout le tempsqu'ont duré ces manoeuvres, n'a cessé d'avoir un sommeil parfaitement calme, troublé seulement parquelques efforts de toux, au moment où l'on enfonçait les tiges dans les voies aériennes.
Clou danslabronche gauche. Extractionpar l'éleotro-aimant,
après trachéotomie. Guérison.
(ObservationdeM.leProfesseurPIÉGHAUD.)
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Immédiatement, unecanule est mise dans latrachée. Deux
points de
suture rétrécissentparen bas l'incision cutanée, et le
malade, rapide¬
mentréveillé, estporté dans sonlit où il est soumis à
des vaporisations
continuesd'eau. Il netarde pas à s'endormird'un sommeilparfaitement
calme. Lajournée se passe trèsbien. Le
malade, à plusieurs reprises,
demande àboire etparlemalgrésacanule. Le soir,
température
=37°;
pouls=80. Lanuit estexcellente.
Le dimanche 3, température
=37°,4.
On constate,en auscultant l'enfant, que les râles ronflants et
sibilants
ont considérablement diminué. Par contre, il existe àla partie moyenne